Citations de Katherine Pancol (3680)
C'est presque mieux de vivre l'amour en rêve, on ne risque pas d'être déçue.
Le bonheur est fait de petites choses, on l'attend toujours avec une majuscule mais il vient à nous sur ses jambes frêles et peut nous passer sous le nez sans qu'on le remarque.
Si j'arrêtais de te voir, tu serais malheureuse? Je serai pire que malheureuse, je serais vidée de l'envie de vivre et ça, c'est pire que tout! Parce qu'il y a toujours un risque, avec l'argent, avec l'amitié, avec l'amour, avec les courses de chevaux, avec la météo, toujours... Moi, je le prends toujours, le risque, parce que c'est le bout du nez du bonheur!
C'est une personne la vie, une personne qu'il faut prendre comme partenaire. Entrer dans sa valse, dans ses tourbillons, parfois elle te fait boire la tasse et tu crois que tu vas mourir et puis elle t'attrape par les cheveux et te dépose plus loin. Parfois elle t'écrase les pieds, parfois elle te fait valser. Il faut entrer dans la vie comme on entre dans une danse. Ne pas arrêter le mouvement en pleurant sur soi, en accusant les autres, en buvant, en prenant des petites pilules pour amortir le choc. Valser, valser, valser. Franchir les étapes qu'elle t'envoie pour te rendre plus forte, plus déterminée.
De toute façon, poursuivait Henriette, l'amour, c'est un attrape couillon qu'on a inventé pour vendre des livres, des journaux, des crèmes de beautés, des places de cinéma. En réalité, c'est tout sauf romantique.
Alors, je sors le dernier argument faux-jeton. Celui qu'utilisent toutes celles qui, comme moi, sont trop lâches pour affirmer leur liberté. Celui que Jean-Paul Sartre nous a si gentiment refilé en classe de philo: je veux voir pousser ma racine.
En langage décodé: je veux vivre ma vie, me taper des tas de mecs sans avoir de compte à rendre.
P69
n invente toujours des histoires quand on est amoureux. On invente des rivales, on invente des rivaux. On invente des complots, on invente des baisers volés, des accidents d'avion, des silences qui ne disent pas leur nom, des téléphones qui ne sonnent pas, on invente des trains ratés, des courriers qui se sont perdus, on n'est jamais tranquille. Comme si le bonheur était interdit aux amoureux... Comme si ce bonheur-là n'existait que dans les livres, les contes de fées ou les magazines. Mais pas pour de vrai. Ou alors d'une manière si fugitive qu'il glisse comme l'eau entre les doigts d'une main étonnée de ne rien attraper...
On tombe amoureuse et, un jour, on se relève et on est plus amoureuse. Quand avait commencé ce désamour ? Elle se souvenait très bien : leur promenade autour du lac, la conversation des filles qui couraient, le labrador qui s'ébrouait, Luca qui ne l'écoutait pas. Leur amour s'était effrité, ce jour-là.
Les chiffres la rassurent. Meublent sa peur atroce de l'abandon. Quand on compte, c'est qu'on attend quelque chose au bout. C'est qu'il va revenir
Ce n'est pas sa faute, elle a été élevée avec cette documentation-là. Ce n'est pas de ma faute, je suis née sans le mode d'emploi. On appartient à deux mondes différents c'est tout.
P70
C'est ça alors ? S'assurer que l'autre vous aime pour de bon en le maltraitant. En le saignant à blanc.
p49
Les grands films sont ceux qui montrent la vilénie du monde en faisant rire
quand on s'embrasse en marchant, on perd tout le temps l'équilibre, on pourrait en faire une chanson
Ça ne sert à rien de vouloir se mettre à tout prix dans des cases. Ou alors on perd le sens de soi-même et on trépasse à petit feu. Il y a deux choses dont je suis sûre : je suis fauchée et j’ai une façon tout à fait personnelle de considérer les choses.
Mais si j’ai la trouille… La trouille qui vide le ventre quand je prends mon élan, la trouille glacée quand l’acte de bravoure est effectué et que je constate les résultats (les dégâts, souvent) de mon audace. Mais je lutte contre cette peur inscrite dans nos gènes de femmes. Je ne veux pas qu’elle me ratatine et paralyse ma vie.
Je m'ennuie, moi, avec des hommes doux, savants et civilisés... je préfère les brutes.
Les gens qui essaient d'être sexy ne sont que des imbéciles qui dupent d'autres imbéciles.
La vieille était pète-sec. Elle ne mâchait pas ses mots et lançait des remarques acerbes comme ces vieilles personnes qui se croient dispensées de toute civilité à cause de leur grand âge.
- Faut savoir ce que tu veux. Tu veux faire partie de la bande ou pas ?
Zoé n'était pas sûre d'avoir envie de faire partie de la bande. Ca puait le moisi dans la cave. Il faisait froid. Des graviers lui piquaient les fesses. Elle trouvait ça nul d'être assise par terre à ricaner de blagues douteuses en buvant un liquide amer. Elle entendait de drôles de bruits, imaginait des rats, des chauves-souris, des pythons abandonnés. Elle avait sommeil, elle en savait pas quoi dire. Elle n'avait jamais embrassé un garçon. Mais, si elle disait non, elle serait complètement isolée. Elle finit par faire la moue qui disait oui.
Quand j’étais petite, on m’appelait "la princesse au petit pois" … Un rien me faisait monter l’eau aux cils et bloquait les mots dans ma gorge !