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Critiques de Kentaro Miura (408)
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Berserk, tome 9

Guts a quitté la compagnie du faucon. Et le grand Griffith en perd les pédales et se laisse aller à une trop grande imprudence.

Un tome charnière, dans lequel tout bascule : après son ascension fulgurante, la compagnie du faucon, et surtout son leader, entament une lente descente aux enfers. Toute la dureté présente dans les premiers tomes nous revient comme une claque en pleine figure dans ce tome emprunt d’une violence crue (d’autant plus dure qu’elle est ici l’œuvre des Hommes, non des démons). Bon nombre de personnages vont enfin nous dévoiler leurs faiblesses, qui se révèlent tantôt contre-natures, salvatrices ou funeste, mais toujours décisives dans le destin des protagonistes.

Pourtant malgré une première partie très sombre, après une ellipse temporelle d’un an nous retrouvons Guts et Casca dans un épisode plutôt positif qui dénoue pas mal de choses.

Entre leur récente union et leur plan pour faire échapper Griffith, ils font même poindre un espoir dans nos petits cœurs pour la suite de leurs aventures… (Laissez-moi y croire encore un tout petit peu!)
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Berserk, tome 19

Guts arrive et ne fait pas dans la dentelle. Lui il veut retrouver Casca qu'il aime sincèrement même si elle a perdu la tête. Et comme il y a une nouvelle épée, des armes et une armure, il est prêt à butter tous ceux qui s'oppose à lui sur le chemin. Par chance, il a l'armée religieuse qui s'amuse de son pouvoir pour insulter et manipuler ceux dans la grande pauvreté. Mais face au chevalier noir, ils ne sont pas le poids. Un coup d'épée et quatre bonhommes sur des chevaux disparaissent. Le ton est donné. A partir de là, les choses vont empirer progressivement. A l'intérieur du château de l'inquisiteur, voilà les fantômes et les monstres qui débarquent et veulent manger de la viande humaine. La prière va t'elle aider à contrer tout ça? On se bien que non. Le folklore n'a rien de concret à part manipuler les masses et se faire de l'argent.



Kentaro Miura y met toute sa folie dans le combat qui suit. On retrouve le héros du début qui tue sans vergogne et sans peur. Il a un objectif très clair. Que ne ferions-nous pas par amour? La tension ne cesse d'augmenter. Pas de pitié pour l'ennemi qui a des formes multiples plus horrible les unes des autres. Les objets de tortures sont encore mis en avant. On constate un petit focus sur la boîte de torture où l'on enferme une personne qui est exsangue. N'oublions pas que sur la couverture c'est écrit "pour lecteurs avertis". On ne prend pas de gants. Le suspens est maintenu jusqu'au bout. Le mangaka a le sens de la mise en récit et du rythme. Rien n'est laissé au hasard même les très longues scènes de lutte. Impossible de s'arrêter ici. En plus, Casca est enlevé. Le chevalier squelette fait un passage. Par conséquent, on sait que les choses vont empirer.
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Berserk, tome 1

J'étais un peu moins sensible à la première lecture de Berserk. Il faut aimer la violence pour se lancer dans cette saga. Le premier tome annonce la couleur.



Guts, un mercenaire solitaire, est poursuivi par des démons qui pullulent dans son univers. Une étrange marque sur son cou les attire. Au passage, il attire le mauvais œil sur toutes les personnes qu'il rencontre sur sa route. Hommes, femmes, enfants tous le monde y passe.



Les scènes sont crues et ne laisse aucune place au suspense qu'en au devenir des personnages.

Les dessins sont réalistes et sert malheureusement très bien le récit. Structure architecturale, nature, corps humains ou êtres monstrueux tout y ai réalisés à la perfection.

A la fin du manga le suspense est présent et nous avons envie d'en connaître un peu plus sur la vie de Guts et Puck le petit elfe drôle (oui parce qu'il faut bien un peu de drôlerie dans ce monde cruel) qui le suit comme son ombre. Affaire à suivre …



Challenge Bande dessinée 2021

Challenge Multi-défis 2021
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Berserk, tome 1

100 ans après tout le monde, je découvre ce seinen culte et son univers de Dark Fantasy. A l'époque, je n'avais pas voulu le lire de peur que ce soit trop sombre et violent pour moi. Quelques années plus tard, j'ai décidé de ne plus passer à côté et de voir ce que donne ce titre à la réputation sulfureuse.



Berserk est le récit des aventures de Guts, un sombre guerrier à la force titanesque et à l'épée gigantesque, qui déambule dans un monde médiéval dur et très violent, semant tous un tas de cadavres dans son sillage tandis qu'il semble fuir des créatures démoniaques qui veulent s'en prendre à lui.



Soyons franche, ce premier tome n'est vraiment qu'une amorce à un univers bien plus riche, je l'imagine. On n'apprend que peu de choses de ce héros que l'on découvre. C'est juste un homme sombre au caractère ambigu dont on ne sait vraiment de quel côté il est et qui semble poursuivi par de sombres créatures sans qu'on sache vraiment pourquoi. Pour le moment tout est assez flou, les partis prenants, les objectifs, les royaumes concernés, etc. Alors même si c'est séduisant et prometteur, je reste sur ma faim.



Par contre, contrairement à ce que je croyais, j'ai été séduite par la violence du titre et sa dureté. Oui, ça taillade sec et c'est sanguinolent à souhait, mais ça ne ment pas sur la marchandise. On sait à quoi s'attendre et l'auteur nous donne ce à quoi l'on s'attend. Pour le moment, ça fait très exutoire, ça ne me dérange pas pour un début, mais je vais vouloir un peu plus d'explications, d'histoire et de raisons derrière tout ça à force et j'espère que je l'aurai.



Graphiquement, je suis un poil déçue par contre. Je trouve le dessin assez pataud, de même que la mise en page qui manque de dynamisme parfois et fait un peu saccadée. Certains angles d'attaque m'ont fait tiqué également mais je sais que ce n'est qu'un premier tome, qu'il date de 1989 et que l'auteur a bien progressé depuis. De plus, il y a quand même du positif dans son travail graphique. Les planches rendent très bien l'univers médiéval. Elles sont également bien détaillées et donc immersives et ça j'aime, malgré les faux airs de Ken le survivant du héros xD



Pour finir, je n'en parle pas forcément mais ici je m'y sens obligée. J'ai été un brin déçue par l'édition de Glénat, ou plutôt la réédition de 2017. J'ai des pages où l'impression est franchement mauvaise, comme si les pages étaient délavées et non je ne parle pas du passage des pages couleur en pages en noir & blanc. Du coup, je trouve que c'est très décevant de la part d'un tel éditeur de ne pas maîtriser la qualité de réimpression de ce genre de titre culte de leur catalogue !



Pour conclure, j'ai été séduite par ce premier tome. Il m'a donné envie d'en apprendre plus sur l'univers de Berserk et le personnage de Guts. Je reste cependant vraiment sur ma faim tant il est une vaste introduction. Je n'ai pas reçue la claque que j'attendais parce que ça manque un peu d'accroche. Par contre, je n'ai pas été autant gênée que je l'aurais cru par la violence du titre et j'en suis ravie. Je vais donc pouvoir poursuivre ma découverte.
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Berserk, tome 26

Et patatras !



C'est ici que j’arrête la série Berserk pour l'instant. Ce tome fut pour moi laborieux et ennuyeux. Je ne suis pas parvenu à me laisser convaincre par les élémentaires et la petite sorcière, et j'avais l'impression de relire en moins biens les premiers tome.



Je ne lis plus de BD depuis longtemps et encore moins du Manga. C'était le premier retour à la BD et mon premier Manga réellement. Mais là je tombe. Plus certainement de mon fait que celui de l’auteur.



Ceci dit quand la série sera réellement finis peut-être que je la reprendrais avec un regard neuf !
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Berserk, tome 25

J'avance dans cette chroniques des guerres saintes. Et voici un tome de combat contre les élémentaire du coté du monde. Des combats ou les humains sont ce qu'il sont ! Ils commettent des erreurs mais peuvent aussi se montrer sublime !

Aller on passe au tome suivant !
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Berserk, tome 21

Ce que je vis dans cette lecture



Et durant tout le temps du cycle le rejeté des rejetés couve un œuf. Un œuf qui dévore l’enfant monstrueux de Guts et Casca qui donnera renaissance à Griffith. Cet œuf est couvé afin de faire advenir un monde parfait. Le monde parfait qui annonce une frayeur absolue.



Les repères entre Anges et Démons est ténu, peut être inexistante, tout se perd dans cette frontière.

Une question jamais posé dans ce cycle et pourtant permanente, que ce soit par les Hérétiques ou par les Fanatiques, est bien « Mais où est Dieu ? » Sa main, la God’s hand ne produit que des monstres de destruction. Et laisse entrevoir le règne d’un divin d’un Néant, un Rien, un grand diviseur par zéro



Chaque matin, je lis la bible catholique (pas l’orange … private joke) et cette grande transformation de Dieu infiniment tout-puissant de l’ancien Testament inspirant crainte, ordre et respect, du Dieu volontairement infiniment impuissant annoncé pas le Christ et apportant aux humains à tous les humains cette bonne nouvelle que nous sommes libres. Nous sommes libres de choisir notre chemin individuellement et collectivement. Dieu par le Christ à abandonner son pouvoir et sa puissance pour nous éclairer d’amour (agape – je t’aime au point de donner même si je ne reçois rien en retour et je donne Tout, mon pardon, et même ma vie). Cet Amour qu’on est libre de recevoir ou de refuser. Et c’est nous même que nous jugeons par nos choix. La lumière du nouveau testament est là posé.



La force de Berserk est également posé au même endroit, ici ou là. La question est de Savoir où est Dieu. Derrière chaque monstre, nous trouvons finalement une personne humaine qui a fait le choix de sacrifier l’amour pour la puissance et la force et l’imposition de sa volonté. Alors règne une guerre du mal contre le mal des Hérétiques contre des fanatiques.



Et pourtant des rayons de lumière apparaissent qui laisse au lecteur une forme d’espoir.

Luka qui aime au point de se sacrifier pour les autres et son Jérôme.

Guts pour une Casca détruite, amnésique comme absente à tout et a elle-même. Il est prêt a tout sacrifier, à tout donner pour la sauver.

Nina qui a conscience de sa faiblesse et qui pourtant éprouve un sentiment d’amour pour Joachim. Tous deux se trompe ou loupe souvent de cible (qui en langue araméen se traduit par le péché), mais la rédemption est possible pour eux. Superbe fin sur eux deux dans ce cycle.

Farnèse et Serpico sont également des personnage lumineux, partant des ténèbres du Fanatisme, ils vont apprendre beaucoup sur eux et avancerons vers autre chose. Il pose des actes libres.

Berserk est certainement un manga, une BD, une œuvre littéraire et graphique qui va plus loin en matière d’illustration et de mise en scène sur la condition humaine que beaucoup d’œuvre philosophique. En vérité, Je suis conquis.

Sur le site quelques pages choisies
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Berserk, tome 16

L’arbre de vie des traditions humaine est devenu ici un arbre de mort.

Guts est entre deux petites filles, pas encore femme.

Il est poursuivit par une femme ayant perdu l’innocence de la petite fille.



L’histoire est sur le sol pour une grande part puis elle s’élève dans les cieux pour retomber dans les profondeurs chtoniennes.



Le héros de ce cycle cette histoire est certainement la petite fille Jill qui va parcourir sont propre chemin initiatique.



Alors comment devient-on adulte ?



En fuyant dans un monde imaginaire ? (Rosine)

En affrontant la réalité et en la changeant dans la mesure de ses moyens ? (Jill)



Ce cycle s’il m’a fait pensé tout au long de sa lecture à Peter Pan, il en st la thèse inverse, à travers le personnage de Jill. Et cela se fait avec l’aide du personnage du guerrier surnaturel; Guts, lui même.
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Berserk, tome 12

S’incarne alors par le trait le mal absolue. C’est étrange de lire cela en même temps des haïku de maitre zen et Fromager sur Camus et Zundel et la question du mal. Le mal cette question qui interroge qui nous ouvre ou nous éloigne de la foi. Comme si le mal était un maelstrom de nos regrets et remords à la fin de nos vies qui n’ont pour ce monde aucune valeur.



Porte vers le nihilisme, jouissance du néant ou mise en garde ?



Je continue donc
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Berserk, tome 8

Tome 8

Et voilà dans ce gigantesque flashback Guts quitte la troupe. Il reprend sa liberté, il veut devenir par lui-même, dans un monde qui ne t’autorise à n’être qu’un maitre ou un valet, Guts dit « Non ».

C’est dans ce tome que l’écart se montre le plus important entre Guts et Griffith. C’est ici aussi le rendez-vous manqué tragique avec Casca.

Le dessin et la mise en page servent clairement le sens du tragique.

Ma lecture parallèle en journée est « L’inconsolable » d’André Comte-Sponville. D’étranges correspondances apparaissent entre l’idéal esthétique du philosophe et la quête de Guts : « que puis-je vouloir pour moi ? »

Se dessine alors une conception d’un réel bien flou où l’inconnaissable prend un volume presque palpable.

J’adore lire Berserk, le matin en me levant après avancé dans la bible catholique (actuellement la deuxième lettre au corinthien ou Paul est en plainte. Une lettre bien curieuse).

La magie de la lecture !


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Gigantomachia

Delos et Prome sont deux personnages d'exception envoyés dans le futur pour sauver les êtres. Ils sont très énigmatiques et très charismatiques.



Cette histoire parle de génocide, d'environnement, de mythes, de domination et d'humanisme. Elle est bien menée et pleine d'humanité.

De plus, Kentaro Miura a une technique graphique impressionnante. Il fait preuve d'autant de puissance que de douceur dans ses traits. Cela prouve qu'il possède une grande maîtrise.



C'est un one-shot très convaincant.
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Berserk, tome 7

Ne faisant pas des critiques sur toute la série Berserk comme certain épisodes est la suite direct des précédents, ce tome 7 se penche plus sur le personnage de Casca, seul héroïne du groupe des faucon celle-ci se montrant très distante envers Guts depuis son arrivé au côté de Griffith, cependant après une chute vertigineuse du haut de la falaise de Guts et de la jeune fille, celle-ci perd connaissance et le héros soigne ses blessures, se montrant prévenant envers Casca, celle-ci confit à Guts son passé et comment est elle entrée dans le camp de Griffith, elle va de plus éprouvée une certain attachement à Guts qui se développera petit à petit. J'ajoute aussi un certain point sur notre héros bien que ce soit un être surpuissant allant au bout de lui même, le héros éprouve une certaine mélancolie, dévoilant une sensibilité que l'on ne connaissait pas de lui. Cette 7eme aventure de Berserk permet à la série de passer un cap sur les personnages tout en conservant le fil rouge de l'aventure avec la bataille face à Tudor.
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Gigantomachia

Des pièges mortels dans un désert interminable parcouru par des héros solitaires, voilà qui me rappelle les quelques très anciennes pages d'Arzack et des insectes géants chevauchés, les couvertures des premiers Métal Hurlant signées elles aussi par Moëbius/Jean Giraud ; l'un comme l'autre, finalement, le bon vieux temps. Même le style du graphisme hachuré. A se demander s'il ne s'agit pas, tout simplement, d'un hommage au maître disparu... Pour le reste, les autres critiques disponibles sur la page de ce manga vraiment très soigné explorent et décrivent tout ce qui en fait l'intérêt à tous les niveaux.



Un must incontournable.

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Berserk, tome 18

Kentaro Miura monte en niveau dans l'horreur. Cela nous manquait les corps découpés en mille morceaux et les cadavres qui s'empilaient. Il renoue aussi avec plus de corps nues de femmes et des gros plans sur des parties de sexes multipartenaires. Sans oublier la scène masturbatoire de fin qui va ravir plus d'un lecteur. Surtout que la mise en page et la représentation se rapprochent d'une scène de porno et de hentaï. Il y a tout de même un coté dérangeant car cette cheffe des armées prend du plaisir solitaire en se remémorant des corps qui crament sur des buchers qu'elle allume. C'est un regard assez vicieux car on nous donne à voir une adolescente, mineure, vierge, nue avec des fantasmes morbides.



Puis deux systèmes s'exposent pour mieux souligner leur contradiction. D'un côté, nous trouvons les ultrareligieux qui sont des adeptes de la torture en tout genre. Ecartelage, brûlage de pied, arrachage de peau.. et tout ce qui passe par l'esprit des tortionnaires. Nous allons avoir jusque des doubles pages pour que nous comprenions bien l'horreur qui règne. D'ailleurs, le mangaka insiste beaucoup avec le dessin où l'on arrache lentement les seins des femmes. On le retrouve plusieurs fois. Et de l'autre, des adorateurs d'un bouc qui prônent le sexe à outrance. Les inquisiteurs cherchent, entre autre chose, ces hérétiques pour les massacrer. Le tout bien entendu pour la gloire de dieu. Tout est permis quand on vend une cause et que l'on est un bon orateur.



D'autres personnages font leur entrée. L'ouvrage débute avec un gamin Izidro. Malgré son jeune âge, il est téméraire, manipulateur et provocateur. Aucun doute qu'il jouera un autre rôle plus important pour la suite. On rencontre Luka, la cheffe des prostitués qui tente de créer une zone sécurisée. Tout ce qu'elles gagnent, elles doivent le partager entre elles équitablement. Une position qui n'est pas toujours facile à défendre. La peur règne et cela incite les gens à l'individualisme. Ils n'hésitent pas à dénoncer n'importe qui pour se faire bien voir. Tout comme jeter des pierres sur ceux incriminer. La tension est palpable et montre la faiblesse de l'humain. Casca pointe le bout de son nez et montre qu'elle est toujours dans sa tête en état d'enfant. Par contre, son corps est celui d'une femme. Impossible de ne pas le voir tellement il est mis en avant et sublimé. Une forme de déesse érotique qui mérite d'être idolâtrer. Est-ce une sorcière pour autant? Le lecteur est emporté dès la première page dans ce tourment d'horreur, de cruauté et d'injustice. Espérons que cet angle voyeuriste s'atténuera pour laisser plus au récit plus concret.
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Berserk, tome 11

Kentaro Miura conserve sa plume tout en délicatesse. Vous aurez le droit à des scènes de viol très explicitent, des découpages de corps, des têtes qui explosent, des épées traversantes de corps... Ames sensibles s'abstenir. Vous risquez de retrouver les personnages dans vos cauchemars. Le pic de l'aventure atteint le sommet avec le combat entre Guts et le terrifiant Wyald. Le gars était déjà un géant à la base. Quand ils se transforment, cela devient un être innommable. Et surtout avec une force incroyable. Quand il décide de violer Casca, il réveille la bête qui sommeille dans Guts. Malgré son état, il livre une lutte des plus inattendues. Le lecteur n'a pas vraiment le temps de souffler. Ca gicle partout. Sa superforce est liée à quelque chose de magique. D'ailleurs les termes l'oeuf du conquérant, les anges gardiens et les god hand reviennent comme dans les premiers tomes. Sans oublier cet étrange caillou avec des visages qu'est la béhérit rouge qui réapparaît. On sait qu'il redonne forme à Griffith à l'avenir. Quel sera la contrepartie? On va attendre avec curiosité pour avoir plus de renseignements. Pour l'instant, on va digérer les scènes morbides.
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Berserk, tome 41

C'est avec un sentiment très particulier que j'ai lu ce tome. En sachant que c'était le dernier composé par Miura avant sa mort l'an passé, on ne peut pas le lire comme les autres. Tout prend une autre signification, une autre dimension, et nous sommes nous-mêmes empreint d'une autre attitude. L'émotion nous prend à la gorge.



Du point de vue de l'oeuvre, incidemment, nous sommes arrivés à un moment charnière. Depuis près de 30 tomes, nous attendions ce moment, celui où Casca retrouverait ses esprits. Il est là et nous sommes dans le moment d'après, mais celui-ci ne se déroule pas comme le happy end que certains pouvaient attendre. Sous ce décor pourtant plein de charme et de douceur qu'est la forêt des elfes, tout est long, dur, douloureux pour le duo phare de l'histoire.



C'est donc avec le coeur lourd mais plein d'espoir que j'ai suivi ce réveil à la vie de Casca, ces moments où elle tente de se réapproprier son corps et son identité. C'est déjà très important de la voir redevenir la guerrière qu'elle était même si ce n'est qu'avec des cheveux coupés courts et une tenue de chasseresse. La voir à nouveau manier l'épée m'a ravagé le coeur. La voir passer de l'enfant à s'occuper à la grande soeur qui donne des conseils m'a réchauffé le coeur.



Mais je n'ai pu m'empêcher de ressentir de la tristesse, celle de voir Guts tenu à l'écart. Les cauchemars de Casca, qu'il porte en lui, ne peuvent s'effacer aussi facilement et même si c'est douloureux, j'ai aimé que l'auteur ne fasse pas l'impasse dessus. La reconstruction est quelque chose de difficile pour les femmes victimes de violence et oui parfois, elles en veulent inconsciemment à des personnes qui n'y sont pour rien. Ici, c'est très métaphorique mais c'est un peu le sentiment que j'ai eu face à ce rejet que fait Casca à chaque fois qu'elle le voit et c'était terrible. Mais leur histoire avance et rien que ça, c'est un pur bonheur !



Alors qu'on rongeait notre frein depuis des années et des années, voire des décennies, les réponses aux mystères de la série commencent également à pleuvoir dans ce tome. L'identité du Chevalier Squelette est en partie révélée, sans surprise. On avait eu pas mal d'indices mais quelle superbe destinée tragique ! Et surtout, réapparait le petit garçon mystérieux du clair de lune, et là, la révélation est bien plus importante et soulève tellement de questions, de théories. J'adore ! Cet univers féérique si noir et complexe porte une belle densité et tellement de ramifications psychologiques qu'il serait intéressantes d'explorer.



Dans ce tome ultra riche, Miura développe aussi la dimension politique de son récit avec des pages très intéressante sur le projet d'Utopie de Griffith et Charlotte. L'auteur en vient presque à nous faire oublier l'horrible personnage qu'est Griffith avec ces aspirations censées sur la gouvernance du peuple et le développement harmonieux d'une nation incluant tout le monde. C'est saisissant !



Enfin, notre trio magique n'est pas le seul à avancer et il est émouvant de voir Farnèse prendre enfin sa robe de sorcière pour se mélanger à celles présentent sur l'île et apprendre à leurs côtés. Cela a certes un petit côté décalé avec ce qu'il s'est passé avant et ce qu'il se passe de tellement sombre à côté, mais c'est émouvant. Elle a eu un tel cheminement depuis le début et une telle évolution personnelle. Il est à regretter, en comparaison, que nos garçons servent plus de ressort comique dans ce tome, à l'image de Puck et Isidro, même si cela fait du bien de relacher la pression grâce à eux.



Ce moment s'offre vraiment comme une parenthèse hors du temps, une parenthèse offrant un moment de répit aux héros, pour guérir, réapprendre à se connaître, se découvrir et avancer. Ce lieu, vrai symbole de féérie, cache une nature multiple qui convient à merveille à l'histoire. Nous, lecteurs, nous sommes spectateurs émus face à cela. Nous prenons comme un cadeau ces ultimes moments imaginés par l'auteur pour faire se retrouver et avancer ses personnages. C'est donc plein d'émotion que l'on quitte les Guts, Casca, Griffith et tous les autres personnages de Miura par Miura, le tout sur une nouvelle révélation fracassante qui nous laisse sans voix. Au revoir, Monsieur.



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Les éditions Glénat, elles, nous ont offert un très bel écrin pour cet ultime volume de l'auteur, un grand format pour admirer la beauté et la richesse de ses planches, une reliure dure et un papier épais pour le conserver le plus longtemps possible et des pages de garde et en couleur fort symbolique pour marquer nos esprits avec le fac similé de la couverture en sus sur papier canson indenpéndant. Merci.



PS: La série se poursuit désormais grâce aux artistes qui travaillaient avec l'auteur, le Studio Gaga sous la direction de Koji Mori, mangaka et ami très proche de Miura.
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Berserk, tome 1

Nous portons le deuil d'un grand artiste aujourd'hui.



Je pensais faire une critique de Berserk lorsque celui-ci serait enfin achevé. Malheureusement, ça ne pourra jamais être le cas. Je pense donc qu'aujourd'hui est le jour propice pour exprimer mon avis sur ce qu'est Berserk.



Il peut contenir des spoilers.



J'ai découvert Berserk à un âge où je n'aurai pas du. Bien trop jeune pour comprendre ce monde complexe, je n'ai cessé de le recommencer encore et encore. Je savais que je tenais quelque chose de précieux, et j'avais raison. Il est et sera le meilleur manga jamais crée selon moi à tous les niveaux, histoire, personnages, et graphisme.



Nous suivons dans ce manga Guts, un mercenaire en quête de vengeance accompagné de Puck, un elfe bien trop extraverti pour lui. Nous suivons ses débuts, son destin tragique et comprenons ce qu'il a amené à être comme il est aujourd'hui.



Guts est loin d'être un personnage parfait. Il peut être impitoyable, froid, maladroit, seul l'argent compte lui, il n'a jamais réellement connu une marque d'affection, jusqu'au jour où il fait la rencontre de la troupe du Faucon qui changera littéralement sa vie.



Ces moments, je les ai vécu avec Guts. Je me suis liée d'amitié avec les membres de la troupe du faucon, j'ai combattu à leurs côtés, j'ai passé des soirées devant un feu de camp à chanter pour célébrer la victoire des combats, j'ai aimé, ris et pleuré. C'est pour l'une de ses raisons que Berserk m'a marqué, grâce aux personnages. On comprenait Guts, on était heureux pour lui, on vivait chaque moment avec lui et on voulait que ça continue ainsi.



Grossière erreur.



Il ne faut pas oublier que Miura est tout aussi impitoyable que Guts. Si tout semble bien se passer, ce n'est jamais pour longtemps. C'est un univers oppressant et impitoyable envers les personnages.



C'est à partir de là que tout se chamboule. On y connaîtra la plus grande trahison et l'une des péripéties les plus sombres de l'univers manga.



Berserk est une vraie inspiration pour moi. Cet oeuvre m'a accompagné tout au long de ma vie et à participer au développement de ma créativité. Kentaro Miura, laisse un chef d'oeuvre inachevé derrière lui mais cela ne change rien au fait qu'il ai marqué Berserk comme l'une des meilleures œuvres de dark fantasy. Il vivra à travers ses travaux et je ne me lasserai jamais de les relire pour retrouver Guts, Puck, Casca et le reste de la troupe du Faucon.



C'est avec un gros déchirement que je finis cette critique et porte le deuil d'un grand artiste qui nous a quitté bien trop tôt. Merci à Kentaro Miura d'avoir créé cet incroyable chef d'oeuvre qu'est Berserk.
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Berserk, tome 4

Ça y est, je peux dire que je suis mordue. Depuis la rencontre de Guts avec Griffith dans le tome précédent et les débuts du flashback retraçant son passé, l'histoire me passionne. Le mangaka donne enfin matière à apprécier son héros quand on voit les turpitudes qu'il a dû subir en grandissant et ça confère une toute autre dimension à la saga.



Nous découvrons donc un tout jeune Guts, qui trouvé par le chef d'une compagnie de mercenaire, grandit avec eux. Il doit travailler pour gagner sa pitance. Il est donc très tôt sur les champs de bataille et s'entraîne durement avec son épée trop grande. Il a déjà une hargne incroyable et une chance de cocu pour survivre ainsi à tant de situations difficiles. Dans un rythme effréné, nous assistons à son enfance où il passe de siège en siège, de combat en combat et surtout d'une déconvenue à l'autre. C'est terrible à voir. L'auteur ne nous épargne rien, notamment dans les premières pages de ce tome avec une scène évidente et pourtant insoutenable. Mais il faut bien ça pour montrer à tous la force du désir de vivre de cet enfant !



Vient ensuite la rencontre fatidique avec celui qui sera, j'en suis sûre, sa nemesis : Griffith. Kentaro Miura en fait une sorte de créature messianique assez incroyable, à la tête d'une troupe de mercenaires qui sort de l'ordinaire. Pour le moment, on l'a encore peut vu à l'action mais les rares fois où c'est le cas il est d'une efficacité froide et d'une virtuosité rare, ce qui le rend fascinant. A côté de lui, il y a la belle Casca, personnage féminin fort que je ne demande qu'à découvrir. Leur trio avec Guts, composé de personnalités tellement différentes, sera probablement l'un des moteurs des prochains tomes que j'ai hâte de découvrir.



Du coup, j'ai beaucoup la construction de ces personnages au fil des pages. Guts passe du anti-héros banal, à une figure bien plus torturée et tortueuse. A ses côtés, Griffith et Casca intriguent. Tout ça en plus se déroule dans un paysage médiéval brutal, mais ô combien bien dessiné. Il me manque juste un peu de géopolitique pour corser les choses.
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Berserk, tome 21

L'ère des châtiments se termine en apothéose pour Guts et et ses camarades de galère et finissent par mettre fin au agissement de Morguz, mais nous assistons à un nouveau cycle et le retour d'un être Ô combien important qui nous apportera bien des réponses aux questions que l'on se pose depuis la chute des Faucons. Fidèle à lui même le manga conserve son aura héroïque et chaotique dans ce monde sombre, mais j'ai pour ma part trouvé ce tome le plus abouti en ce qui concerne la situation de chaque personnages, ils se rend compte que ceux en quoi ils croyaient être et ce en quoi ils sont, et bien cette épopée leur ont permit de se poser des questions et de donner un sens à leur vie. Voila ce qui fait aussi la force de Berserk : chaque protagonistes ont un rôle important à jouer si bien ceux que l'on détestait, on ressent une certaine empathie pour eux et plus particulièrement pour Dame Farnèze, plus l'histoire avance plus j'ai de l’attachement pour elle, même Guts à changé vis à vis de la jeune fille.



Un cycle se ferme un nouveau s'ouvre et nous promet encore de belles péripéties mais aussi des heures encore plus sombres.
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Berserk, tome 15

L’arbre de vie des traditions humaine est devenu ici un arbre de mort.

Guts est entre deux petites filles, pas encore femme.

Il est poursuivit par une femme ayant perdu l’innocence de la petite fille.



L’histoire est sur le sol pour une grande part puis elle s’élève dans les cieux pour retomber dans les profondeurs chtoniennes.



Le héros de ce cycle cette histoire est certainement la petite fille Jill qui va parcourir sont propre chemin initiatique.



Alors comment devient-on adulte ?



En fuyant dans un monde imaginaire ? (Rosine)

En affrontant la réalité et en la changeant dans la mesure de ses moyens ? (Jill)



Ce cycle s’il m’a fait pensé tout au long de sa lecture à Peter Pan, il en st la thèse inverse, à travers le personnage de Jill. Et cela se fait avec l’aide du personnage du guerrier surnaturel; Guts, lui même.
Lien : https://tsuvadra.blog/2018/1..
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