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Critiques de Kentaro Miura (408)
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Berserk, tome 11

Ce tome 11 débute en nous racontant comment le sinistre Wyald est devenu le commandant de l'Ordre du Molosse Noir, la sinistre meute de l'enfer coupable de tant de crimes de guerre que plus personne n'ose en faire le compte… Et aucun doute, Wyald est un terrifiant Apôtre des anges gardiens du désir de la God Hand !

A peine lâchés aux basques des fugitifs de la troupe du Faucon, Wyald et ses protégés reprennent leurs bonnes vieilles habitudes de la Guerre de Cent Ans qui se résument à leur devise : « Enjoy ! Exiting ! Il faut profiter de la vie dans la joie » (autrement dit pillages, viols, mutilations, tortures, massacres…).

Le premier combat tourne à l'avantage des troupes du Faucon grâce à une ruse de Casca qui a miné un pont… Mais à la première passe d'armes, Guts a compris que Wyald est de la même trempe que Zodd et il se demande si est arrivée la funeste fin prédite par ce dernier…

Le deuxième combat tourne lui aussi à l'avantage des troupes du Faucon, et l'horrible Wyald est obligé de révéler sa véritable apparence pour commencer un massacre unilatéral dont les Apôtres sont si friand, sauf que Guts se porte immédiatement au secours de Casca malgré le danger mortel !





Les dessins sont topissimes (mais pas encore nec plus ultra, mais on va vite y arriver avec les tomes suivants), toutefois je me suis interrogé sur l'immense violence de certaine cases/planches, qui parfois flirtent avec le hentai hardcore. En fait c'est parfaitement logique, car le mangaka nous prépare mentalement à l'horreur du drame à venir…



Nous sommes à la veille de l'Occultation !
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Berserk, tome 10

Désormais réunis pour le meilleur et pour le pire, Guts et Casca partent dans ce tome 10 avec ce qu'il reste de la troupe du Faucon délivrer Griffith des geôles de Wyndham.





C'est un roi méconnaissable, prématurément vieilli qui lance les bakiraka, des assassins mutants venus d'orient, sur les traces de la team Griffith. Cet épisode emprunte entièrement à "Guin Saga", la saga fantasy fleuve de Kaoru Kurimoto dont le mangaka est fan, mais la réappropriation est de haute volée, constituant un de mes passages préférés !

Dans les ténèbres qui tunnels qui s'étendent entre la prison et la liberté, nos héros doivent échapper aux techniques mortelles individuelles et collectives d'un acrobate atteint du syndrome de Marphan, d'un nain expert en sarbacane, d'un plongeur expert en harpon, d'un colosse expert en javelot avec projeteur et d'une beauté maîtrisant à la perfection armes explosives et incendiaires… Au final ils sont obligés de laisser leurs alliés sur place pour poursuivre leur cavale…

C'est alors que sur ordre du roi, et en dépit de la désapprobation générale, on lâche sur eux l'Ordre du Molosse Noir, la troupe militaire la plus violente de tout le continent, dirigée par Wyald, un terrifiant psychopathe (à l'image de Zodd, son faciès inhumain indique assez clairement sa nature démoniaque sauf que l'un était introduit par un massacre, l'autre par une orgie) !



Outre des dessins souvent violents mais topissimes, énormément de foreshadowing à court, moyen et long terme dans ce tome :





Nous sommes à 1 tome de l'Occultation !
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Berserk, tome 6

Après leur terrible et traumatisante confrontation avec Zodd l'Immortel, nous retrouvons dans ce tome 6 Guts et Griffith en convalescence à l'hôpital royal. Griffith en profite pour entrer à la cour et se rapprocher de la princesse Charlotte, fille unique du roi du Midland. Tout cela déplaît fortement au frère du roi, le bouillant Comte Julius, qui ne décolère pas depuis qu'il a appris que pour les chasses royales automnales c'est la troupe du Faucon qui assurera la sécurité des invités à la place de son ordre du Dragon Blanc. C'est donc tout naturellement que le Ministre Foss lui suggère d'organiser un malheureux accident…

Touché en plein coeur lors de l'événement, Griffith conserve néanmoins la vie sauve grâce au béhélit rouge sans lequel s'est fichée la flèche empoisonnée qui lui était destinée… (Une coïncidence à imputer à la Divine Providence ! ^^) La réponse de Griffith ne se fait pas attendre : il demande à Guts d'assassiner Julius !



Le manga est très bien dessiné, mais avec tout ces dialogues bien ficelés et bien troussés il est aussi bien écrit et bien construit : au fil des tomes, il devient de plus en plus difficile de prendre en défaut le travail de Kentaro Miura dessinateur.



La Guerre de Cents Ans entre le Midland et les Tudors continue, et les troupes du Faucon affrontent les lanciers lourds des Baleines Bleues. Au coeur des combats, Guts doit se porter au secours de Casca affaiblie par des problèmes féminins. Tous les deux blessés, ils dévalent une falaise et se retrouvent coupés de leur armée. Après une crise de nerf dans laquelle Guts se prend tous les états d'âme de sa camarade dans la tronche, c'est dans une scène intimiste que Casca raconte le récit de sa rencontre avec Griffith et de son entrée dans la troupe du Faucon. Traqués de tous les côtés par les soldats tudors, Guts prend une décision irrévocable : quoi qu'il lui en coûtera, Casca survivra !



Nous sommes à 5 tomes de l'Occultation !
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Berserk, tome 3

Dans ce tome 3 Guts est en mauvaise posture face au Comte, sans doute l'Apôtre le puissant que le chevalier noir n'a jamais eu à affronter. Puck qui croit avoir compris l'histoire du Comte à travers les récits de Theresia, fait appel aux dernières parcelles d'humanité de celui qui opté pour l'inhumanité… C'est le moment que choisi Guts pour prendre en otage Theresia et s'en servir comme bouclier humain avant de délivrer son coup spécial !

Les cris de douleurs et de désespoir du Comte réveillent la béhérit qui invoque les cinq rois-démons de la God Hand lors de superbes planches à la Escher : ATTENTION SPOILERS





Retour à la réalité… La salle du trône est en ruine, le cadavre du Comte a retrouvé son apparence première, Theresia en état de choc souhaite mourir avant de vouer notre héros aux gémonies. Devant la promesse de la jeune fille de le tuer un jour de ses propres mains, Guts se marre et déclare qu'il ne dérobera pas quand ce dernier arrivera… Notre héros badass est-il aussi invulnérable et impitoyable que ceux les monstres qu'ils traquent ? On pourrait le croire, mais les dernières planches nous montrent un Guts décomposé qui reprend sa quête de vengeance en boitant et en pleurant…





Un tome stylé, bien écrit et bien dessiné, un peu grosbill (ce qui le prive de la cinquième étoile) mais riche en émotion après un tome riche en action, et dont les graphismes se payent le luxe d'être de meilleurs factures que ceux du tome 2 qui étaient de meilleur facture que ceux du tome 1… Et cela continuera ainsi sans doute jusqu'au bout manga !

Maintenant qu'on connaît les enjeux du récit et les tenants et aboutissants et l'univers, on a hâte de poursuivre ! Oui, mais non. Débute ensuite l'arc flashback de « l'âge d'or », qui nous raconte tous les événements qui ont amené Guts à devenir ce chevalier noir chasseur de démons équipé de la fameuse épée tueuse de dragon. Il faudra attendre 10 tomes avant de revenir à la trame principale. C'est très frustrant à court terme, mais sublime à long terme : Guts s'enfonce dans les ténèbres pour devenir un héros plus flamboyant encore. Sachez donc attendre avec patience l'Occultation… (Je ne veux vous spoiler, mais sans déconner préparez-vous à plusieurs nuits d'affreux cauchemars hein)



Dans ce début de « l'âge d'or », nous suivons les premier pas de Guts dans sa Vie de Merde dans Un Monde de Merde, recueilli bébé sous un gibet par un capitaine mercenaire et sa compagne putain de campagne.… Gambino élève donc Guts comme son fils, mais inconsciemment l'accuse d'être le porte-guigne qui a causé la mort de sa tendre Sis.

L'ambiance rappelle celle du film "La Chair et le sang" de Paul Verhoeven : c'est sombre, violent et sans concession et le tome s'achève par un choc pour Guts et pour les lecteurs car après avoir tué son premier homme notre futur chasseur de démons est violé à l'âge de 9 ans par une brute pédophile. Un manga à définitivement ne pas mettre entre toutes les mains : âmes sensibles s'abstenir !
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Berserk, tome 5

Ce tome 5 débute exactement là où s'était achevé le précédent, et nous retrouvons Guts qui se la joue chevalier Bayard, et Griffith qui rejoint l'arrière garde pour lui porter secours. Mais est-ce pour le sauver, ou pour mieux attirer les troupes adverses dans le piège qu'il leur a tendu ? Mystère et boule de gomme, tellement le condottiere au visage d'ange cache bien son jeu… Mais durant la fête qui suit la brillante victoire de Griffith, Guts est accepté dans la Troupe du Faucon et à défaut de trouver la paix, trouve des amis et du réconfort.



3 années plus tard nous retrouvons Guts qui officie désormais comme commandant des troupes de chocs de la compagnie mercenaire. Les graphismes s'améliorent tellement entre les chapitres où Guts a 15 ans et ceux où il a 18 ans que cela doit être voulu pour montrer que l'évolution des personnages qui gagnent en maturité et en complexité.

Après avoir sauvé le souverain du Midland de la charge furieuse des lanciers lourds des Moutons Noirs, Griffith est anobli et la Troupe du Faucon intègre l'armée royale… C'est donc parti pour plusieurs tomes très "Game of Thrones" mêlant batailles, combats et complots (amis et amies lecteurs de la saga phénomène de GRR Martin, ne soyez pas du tout surpris de parfois ressentir des impressions de déjà vu : les mêmes causes produisent d'autant plus les mêmes effets que les deux auteurs puisent ici aux mêmes sources).

Mais avant cela, lors du siège d'une forteresse tudor, les personnages basculent dans le surnaturel en voulant s'emparer d'un donjon tenu par Zodd Nosferatu, surnommé l'Immortel. Malgré les supplications de Gaston son second, Guts part seul affronter la légende urbaine qui hante les champs de bataille depuis le début de la Guerre de Cent Ans…





Nous sommes à 6 tomes de l'Occultation !
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Berserk, tome 1

Emprunté à ma fillotte.

(On n'est jamais en phase. Quand je lisais beaucoup de mangas, elle n'en lisait plus, maintenant que je n'en lis quasiment plus (manque de temps), elle s'y est remis, mdr !).



J'ai bien aimé ce tome 1, sans le trouver transcendant toutefois, sans doute parce qu'on ne comprends pas trop ce qu'il se passe ni qui est ce guerrier noir, ce qui fera sans doute l'objet d'éclaircissement dans les tomes suivants.



Par contre j'aime beaucoup le graphisme, et Puck met un peu de légèreté dans le toutim ce qui n'est pas du luxe.



Elle m'a prêté aussi les tomes 2 et 3, donc affaire à suivre.
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Berserk, tome 1

Une femme et un homme, nus, l'un dans l'autre, s'apprêtent à connaître l'orgasme au milieu de nul part. La première se métamorphose alors en créature de cauchemar. le second, en mauvaise posture, tire un canon de son bras et délivre une sanction aussi définitive qu'inattendue. Plus tard on retrouve le même homme dans une cité où il tombe sur une bande de mercenaires en train de maltraiter un elfe. Il leur rappelle, aidé d'une arbalète à répétition et d'une épée aux proportions surréalistes que la cruauté n'est pas l'apanage des tortionnaires. L'elfe ne le quittera plus. Plus tard encore il se fera capturer puis torturer en représailles. Mais là n'allait pas s'arrêter l'histoire de Guts.

Berserk est une série du mangaka Kentaro Miura. Son univers s'inscrit dans un moyen-âge européen, par son architecture, ses rites, sa culture de la guerre. Epique, comme peu peuvent s'en targuer, le récit retrace les pérégrinations de Guts, mercenaire surdoué, mu par la vengeance et perdu dans un univers ou la paix ne semble exister. L'auteur y mêle sciemment, action, érotisme et lutte de pouvoir. Mais le plus remarquable de l'oeuvre du maître est, à mes yeux, sa vision du mal. Les esprits les plus nobles n'attendent que de sombrer dans la perversion ou la folie. Les âmes les plus pures finissent violées, souillées, perverties. La mort n'est pas une fin, seule la lutte permet de repousser l'inéluctable. Quant à la paix, elle précède l'ensevelissement… le salut, ici, a le gout de la damnation. Jamais sous les pinceaux de Kentaro Miura, le blanc ne reste immaculé. L'auteur accouche de planches baroques, volontairement surchargées, à la noirceur à nulle autre pareille, vomissement chaotique tout droit venu des enfers. Un amalgame de membres crispés, de crocs, de griffes, de regards hallucinés, comme autant d'abjections, semble prêt à franchir la barrière des cases. le dessin n'admet, en ces occasions, aucun axiome anatomique, pas plus que le récit n'accepte de morale. Violence et sexe sont inextricablement liés pour toujours atteindre la limite du supportable, source d'un malaise durable chez le lecteur. Guts, le héros de Kentaro Miura n'est qu'un survivant dont l'esprit peut basculer à chaque instant, et dont la cruauté n'a d'égal que l'ignominie des épreuves qu'il traverse. Son humanité est aussi facile à percevoir qu'une épée d'obsidienne frappant par une nuit sans lune. Berserk est le sombre joyau de la fantasy. Kentaro Miura, lui, est à la bande dessinée ce que Rubens est à la peinture, un prophète de la dégénérescence en marche.

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Berserk, tome 8

Dans ce tome 8 la Bataille de Dordray atteint son point culminant : c'est le duel Guts / Boscone qui décidera de la victoire !

Privé de monture et d'arme par son puissant adversaire, Guts attend avec fatalisme l'ultime charge quand une épée à deux mains kushan se plante à ses pieds. C'est d'instinct qui la saisit et se jette sur Boscone…

Guts se demandera toujours : qui ? le lecteur qui connaît la réponse se demandera toujours : pourquoi ? ^^

Parmi les Apôtres, Zodd l'Immortel a toujours été une figure à part : là où ses pairs se complaisent dans l'assouvissement de leurs bas-instincts qui flattent leurs egos d'homines crevarices, lui s'est astreint à un code d'honneur inspiré du bushido. Zodd recherche les adversaires puissants qui lui offriront de beaux combats, et plus que tout l'adversaire le plus puissant qui l'obligera à aller au-delà de ses limites pour remporter la victoire… Je ne vous cache que j'ai grand hâte de voir Kentaro Miura nous conter sa véritable histoire ! ^^



C'est l'heure des récompenses pour nos vaillants héros : Griffith est nommé général, la troupe du Faucon est rebaptisée Ordre du Phénix Blanc, et tout son l'état-major est anobli avec terres et titres ! C'est intolérable pour la vieille garde qui ne peut supporter qu'un roturier reçoive autant d'honneur… Et au moment de son triomphe, Griffith s'effondre empoisonné ! le parti anti Griffith mené par la reine, ancienne amante du défunt Julius, jubile…





Beaucoup de bons dialogues ensuite avec Guts tentant d'expliquer à ses camarades désormais anoblis les raisons de son départ de la troupe du Faucon. Griffith qui le considère comme sa chose ne compte par le laisser partir à si bon compte : si Guts veut reprendre sa liberté, il devra la conquérir à la pointe de son épée… Mais l'échange ne dure qu'une seule passe et Guts l'emporte haute la main. Il peut enfin voler de ses propres ailes, et part en voyage forger ses compétences martiales, réaliser son rêve et devenir l'égal de Griffith…



Nous sommes à 3 tomes de l'Occultation !
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Berserk, tome 22

Dans ce tome 22 Kentaro Miura effectue un nouveau power-up graphique : OMG jamais un manga n'aura autant été du bonbon pour les yeux... en attendant les tomes suivant « plus ultra » ! ^^



Chapitre 177 : la descente de Femto du monde astral au monde physique a ouvert une brèche entre les dimensions, donc le monde en cours de transfiguration ne sera plus jamais le même... Et tout cela prend la forme d'un détournement des contes des Frères Grimm et des tableaux de maître du mouvement romantique !



Chapitres 178 à 181 : Guts retourne à la forge de Godot et est bien prêt de décider de tout plaquer pour protéger Casca au lieu de poursuivre Griffith... Sauf que le nouveau Griffith vient à lui sur la colline des épées, et que la colère et la haine s'empare à nouveau de lui : Zodd l’Immortel s'interpose entre le Chevalier Noir et le messie des ténèbres, mais cette fois-ci Guts a les moyen de combattre d'égal à égal avec le monstre ! Si le combat est de toute beauté, magnifiquement chorégraphié et magnifiquement stylé, il est presque moins intéressant que la confrontation psychologique entre les anciens membres de la Bande du Faucon. La troupe de mercenaire a été la famille des uns et des autres : Griffith l'ange déchu n'a été fidèle qu'à lui-même et son rêve de domination, Guts et Casca fidèles à leurs compagnons d'armes ont sombré chacun à sa manière dans la folie, l'innocent Rickert a continué de croire à ses rêves de grand famille... Mieux Guts et Casca qui sont ce que Griffith a fait d'eux sont un peu les enfants de celui qui la trahis, mais comme de dernier a utilisé leur enfant maudit comme vaisseau dans le monde physique ils se retrouvent un peu comme son père et sa mère... C'est moins sûr de lui qu'il le dit que Femto / Griffith laisse en plan ses anciens amis : Guts et Casca partent d'un côté vers Elfheim guidé par Puck, Erika et Rickert désormais au courant de la sinistre vérité partent d'un autre côté... (le jeune émule de Léonard de Vinci reviendra dans le récit, pour dire ses quatre vérité au messie des ténèbres naguère son idole, avant de rejoindre la Montagne des Assassins pour lui aussi participer à la révolution mondiale contre les forces obscures de la crevardise ! ^^)



Chapitres 182 à 184 : dans le style très "La Chair et le sang" de Paul Verhoeven, le mangaka met en scène la puissance kushan (Sassanides contre Empire Romain, ou Empire de Tamerlan contre Occident Chrétien ?). Sous les yeux de Sonia la medium et de Shierke la sorcière, Griffith qualifié de faucon de lumière mais en fait messie des ténèbres prouve aux yeux du monde qu'un pouvoir rencontre toujours un pouvoir plus fort que lui... Dans le sang et les larmes la Némésis de notre antihéros recrute ainsi ses hérauts : Zodd, Locus, Grundbeld et Rakshas (chacun de ses personnages fascinant pouvant nourrir un série passionnante à lui tout seul)



Chapitres 185 & 186 : nous revenons sur Farnèse et Serpico et le mangaka mélange les classiques de la littérature anglaise avec un telle maestria que cela en donne le vertige (et j'ai longuement pesé les mots avant d'écrire cela)... Issue de la plus illustre des famille Farnèse est livrée à elle-même par ses géniteurs, trop nobles pour s'occuper à l'indigne tâche d'élever un enfant, et éduquée selon les principes suprématistes des classes qui se croient supérieures pour des raisons que la raison ignore elle se retrouve incapable d'établir une relation normale avec un autre être humain... Par un hasard dont le Destin a le secret, Serpico devient son page et le roturier s'accroche là où tous les autres nobles imbus d'eux-mêmes ont abandonné. Entre les deux êtres tourmentés une étrange et bizarre relation symbiotique s'installe, et le lien de maître à esclave s'efface devant des liens plus profonds empruntant l'amitié d'abord, à l'amour ensuite... Farnèse s'est damnée en se donnant à un dieu vengeur, et Serpico se damne à son tour en mettant le feu au bûcher de sa mère sous les supplications de Farnèse qui ne veut pas le perdre... Car contrairement à elle, Serpico sait qu'il est son demi-frère : remember la tragédie de Sigmund et Sieglinde ! Enchaînés l'un à l'autre ils ne peuvent se libérer l'un l'autre, mais sans le savoir le Chevalier Noir messie de lumière va bientôt les sauver... Si vous n'êtes pas émus par cette histoire, c'est que vous êtes déjà morts à l'intérieur et puis c'est tout !!!
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Berserk, tome 22

J'ai fait une pause dans le manga Berserk, non pas que je me suis lassé bien au contraire mais c'était pour lire d'autres mangas et on apprécie mieux de relire l'oeuvre de Kentaro Miura et de retrouver tous les héros de cette oeuvre culte.



Griffith est de retour mais il reste l'homme qu'il a été quand il était à la tête de la troupe des Faucon, et Guts ne désire que de se venger de celui qui à trahi les siens. Casca n'étant plus que l'ombre d'elle même et amnésique semble reconnaitre Griffith.



Ce tome nous éclaire également sur la relation entre dame Farnèse et Serpico où l'on découvre comment les deux personnages se sont rencontrés et le passé qui les lie.



Un nouveau cycle s'ouvre et de nouveaux personnages font leur apparition, la série gagne de plus en plus en épaisseur bien que l'univers est déjà bien étoffé, qu'elle péripéties attentent Guts et Casca ?
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Berserk, tome 19

Ne faisant plus de critiques sur Berserk depuis à certain temps de peur de me répéter alors que la qualité n'est plus à prouver, et ayant laisser de côté cette excellente saga car je voulais lire d'autres oeuvres, j'ai repris le fil du manga avec cet excellentissime tome 19, son côté dark-fantasy me fais toujours rappeler sur certains points la saga des Dark Souls. Mais ce qui me fascine toujours autant c'est ce souci de détail crée par l'auteur et je ne peux être qu'en admiration devant la qualité du dessin qui nous envoi plein les yeux. Guts toujours aussi Baddass remue ciel et terre pour retrouver Casca devenu son amour, mais la pauvre Casca possédée par les démons appartenant aux Gods Hand n'est plus que l'ombre d'elle même et j'espère vraiment qu'elle reviendra la guerrière battante.



Je me suis habitué avec les nouveaux personnages qui sont pour ma part fort sympathique avec notamment Isidro et Luka qui possèdent un certain Charisme. J'ai également été surpris par Serpico le bras droit de Dame Farnèse et je ne m'attendais pas à la rencontre avec Guts qui m'a laissé sans voix c'était fous.

Quant à Dame Farsène même si elle continu à se battre pour sa cause j'ai malgré tous de la sympathie pour elle et en tous cas elle se souvient de sa première rencontre avec Guts.



Toujours aussi spectaculaire dans l'action et le scénario ce 19ème tome est une petite merveille. le fait d'avoir des tomes qui se suivent d'un point de vue qualitatif prouve que Berserk est le manga à avoir dans sa mangathèque.



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Berserk, tome 2

L'univers de Berserk m'avait séduite dans le premier tome mais il m'avait également laissée sur ma faim. J'ai ressenti exactement le même sentiment dans cette suite qui participe apparemment au premier arc de la série. L'auteur nous y montre de quoi est capable son héros et ça s'arrête là. Il faudra attendre un peu plus loin, je pense pour avoir le genre d'histoire sérieuse que j'attends.



Après avoir laissé Guts en proie avec le méchant Comte, on le retrouve avec un allié inattendu. Ensemble, ils vont découvrir la source du pouvoir du Comte et essayer de lutter contre, du moins de lutter pour sauver leur peau. Ça m'a amusée de voir une fois de plus Guts se trouver un compagnon improbable comme ça avait été le cas avec Puck. J'ai par contre moins aimé que Kentaro Miura insiste pour en faire un anti-héros parfois assez antipathique qui ne veut pas aider mais qui hésiterait et finirait par se mettre en branle. C'est présenté de manière assez lourde et sans la moindre subtilité.



De la même façon, je trouve l'ensemble du titre fort bourrin que ce soit dans la mise en scène - Guts coupe et découpe ses adversaires avec une violence inouïe et peu d'adresse au début, ça vient ensuite - ou dans les dialogues qui sont d'une rare pauvreté linguistique. C'est fort dommage pour une oeuvre présentée comme culte par les amateurs du genre. On a ici un peu tous les poncifs du genre en plus avec le méchant qui est un gros lard possédé par une ignoble créature, ou encore avec la belle demoiselle en détresse vivant dans une cage et rêvant d'en sortir.



Alors oui, ça se lit bien, on est impressionné par les exploits de Guts, le rythme est prenant et l'univers très sombre intrigue, mais il me manque encore un vrai scénario plus complexe que cela et surtout quelque chose de moins cliché. Allez, plus qu'un tome et j'aurai passé cette introduction. J'espère que la suite sera plus intéressante.
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Berserk, tome 11

Quel tome terrible, rempli de violence, d'horreur et de fatalité ! Ce ne fut pas une lecture agréable mais que d'intensité.



Après avoir réussi à libérer Griffith, l'équipe des Faucons est prise en chasse par les terribles Molosses noirs, une bande de bandits menés par un vrai monstre. Une véritable course poursuite s'entame qui nous laisse tout tremblant tant on a peur de ce qui pourrait arriver à nos héros, qui sont bien peu nombreux face à eux et semblent démunis face à leur chef. Même s'ils rivalisent d'ingéniosité avec les pièges qu'ils avaient préparé en cours de route, ce qui dynamise bien le récit en nous offrant quelques surprises et une belle chasse à travers différents paysage, on sent combien les forces sont inégales. Il faut donc une fois de plus, dans la plus grande tradition des chants de gestes, que ce soit Guts qui affronte en duel le chef de la meute : Wyald. S'engage alors un nouveau combat dantesque où notre héros a beau faire montre d'une rare maitrise de son arme, il est bien faible face à cette bête d'un autre monde. Les forces sont complètement déséquilibrées et on se demande comment il fait pour s'en sortir à chaque fois après tous les coups qu'il se prend. Lui aussi, à sa façon, est un monstre. Mais derrière cela, on voit surtout l'humanité de Guts, son sens du sacrifice, son amour pour ses amis de la troupe du Faucon, sa dévotion à Griffith et sa peur pour Casca. C'est superbe ! Quand on se rappelle le guerrier froid et sarcastique des débuts, on est soufflé par son évolution. Quel homme !



Cependant, le mangaka ne se limite pas à un tome bourrin plein de combat. Il instille aussi des petits détails lourds de sens pour la suite. Comme le regard envieux que Griffith pose sur Guts, ses nouvelles capacités à l'épée et sa nouvelle relation à Casca, ainsi que son amitié avec les autres. Leur ancien chef est brisé on le voit et on le sent bien, ce qui malheureusement annonce le pire pour tous. Tous les signes sont là, les mots sont lancés. Les créatures connaissent le destin de Griffith et de sa Béhérit. Dernier tome avant l'Occultation !



Kentaro Miura le temps de ce long arc retraçant le passé de Guts et des Faucons aura lentement créer le décor amenant à la déchéance et au drame de tous. Le temps de la lumière est fini, place aux ténèbres. Saurai-je les affronter ?
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Berserk, tome 23

Ce tome amorce un étrange climat. La Quête de Guts, de Farnèse, prend une plus grande profondeur. J'ai eu envie de ralentir ma lecture, de rester plus longtemps sur les images.

Mais je ferais le bilan sur le tome 27.
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Berserk, tome 20

Par ce que je lis par cycle et que celui-ci concerne : Berserk, L’ère des châtiments, le cycle de la naissance aller voir la critique complète dans le tome 21
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Berserk, tome 13

La plongée dans l’enfer avec ces deux volume et la fin du grand flashback depuis les tomes 1 et 2.



S’incarne alors par le trait le mal absolue. C’est étrange de lire cela en même temps des haïku de maitre zen et Fromager sur Camus et Zundel et la question du mal. Le mal cette question qui interroge qui nous ouvre ou nous éloigne de la foi. Comme si le mal était un maelstrom de nos regrets et remords à la fin de nos vies qui n’ont pour ce monde aucune valeur.



Porte vers le nihilisme, jouissance du néant ou mise en garde ?



Je continue donc


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Berserk, tome 7

Je suis fasciner par cet auteur. il m'empêche d'oublier ce qui me trouble au plus profond chez un auteur, un artiste, un peintre, un chorégraphe, un danseur, un acteur... le travail sur soi afin de livrer une petite idée de ce qu'est la création.

La porte ouverte vers plus que le petit moi, l'égo et l'individu. Il m'apprennent à devenir une personne.



Le paradoxe de cet auteur, c'est qu'en nous délivrant un univers aussi sombre, aussi au bord du mal absolu, il démontre par son acte toute la lumière de la création.



Quelle JOIE, d'être terrorisé ainsi !

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Aller je passe au tome 8

Cela devient une chronique des pensées impromptus par Berserk !
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Berserk, tome 41

Évidemment, ma note n'est pas objective car c'est avec émotion que nous lisons les dernières planches de Kentaro Miura. Et pourtant on frôle la perfection dans les dessins. Qu'est ce qu'on peut dire sur ce tome... C'est beau bordel ! On l'a déjà dit cent fois... La révélation à la fin du tome est incroyable !! Maintenant qu'on sait qu'il y aura une suite, on est un peu rassuré (ou déçu pour d'autres). C'est une des plus belle série que j' ai lu et à jamais je la garderai dans mon cœur. Ce tome est vraiment beau. Cette critique n'a aucun sens mais je balance ce que je pense sans réfléchir.
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Berserk, tome 24

Ce tome s'appuie sur un approfondissement de ce qu'est l'univers et sa dimension élémentaire. il est moins violent que les précédent et plus explicatif.

Mais ce n'est une parenthèse à mon avis.
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Berserk, tome 19

Par ce que je lis par cycle et que celui-ci concerne : Berserk, L’ère des châtiments, le cycle de la naissance aller voir la critique complète dans le tome 21
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