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Critiques de Kentaro Miura (408)
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Berserk, tome 1

Mon fils me parle avec insistance de ce Manga. Je n’ai jamais su lire les Manga. Il tente de me rassurer. Il me certifie que ce n’est qu’une question d’habitude, et qu’après le premier tome j’aurais pris les bons réflexes de lecture ; a commencer lire par la fin et de droite a gauche.

Ce jeune homme lit depuis longtemps des mangas. C’est la première fois qu’il insiste pour que j’en lise un. Il décide de me montrer l’animé en me précisant qu’ils correspondent au tome 4 à 6. J’aime beaucoup cette ambiance digne des tableaux de l’enfer de Gérôme Bosch.

Il a gagné. Partant en vacances avec mon épouse avec un petit pèlerinage à Lourdes où j’y découvre Hildegarde de Bingen, je lis, en total contraste la description de l’enfer du monde de Berserk.

Mon fils a raison, passé les difficultés de lire, et de trouver une loupe dans mon village d’Auvergne, car avec l’âge et la vue baissante, certaines bulles sont très difficiles à lire.

Ce premier tome me plonge dans les visions cauchemardesques de l’enfer. C’est étrange de plonger directement dans le manga après voir vu l’animé. En effet je commence, et, je sais pourquoi il fait ces terribles cauchemars et pourquoi il lui manque un bras et un œil.

C’est donc, dès le début que je me demande comment l’auteur a projeter l’écriture de ce Personnage sur plusieurs année. C’est absolument dantesque. Est-ce que dès le premier tome, il savait où il allait ? Avait-il déjà entrevue la fin ? Ce sont mes grandes questions.

En tout cas, une histoire dans une guerre de 100 ans avec une inquisition forte et terrible m’interroge aussi sur le degré de documentation de l’auteur. Les démons sont réels.

En tout cas c’est un Manga essentiellement graphique ou domine l’action. Les personnages, leur réalité surgissent plus parce qu’ils font que parce qu’ils disent ; Mais cela ne nuit pas à la compréhension de l’histoire.

Je vis ma première expérience Manga à 56 ans !

Merci à mon fils.
Lien : https://tsuvadra.blog/2018/0..
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Berserk, tome 14

Dans ce quatorzième tome, on apprend d'où vient la prothèse très spéciale de Guts et son épée gigantesque (si on peut encore appeler ça "épée"...). La rage de vivre et le désir de vengeance sont bien là, mais l'Occultation a laissé des séquelles importantes à Casca et Guts. Certaines sont moins visibles que d'autres. Il y en a une, particulièrement lugubre, à laquelle je ne m'attendais pas...



C'est ici que le saut dans le passé s'achève. On retrouve donc un Guts bien amoché et l'adorable Puck. La présence de ce petit elfe me fait chaud au cœur, car il apporte une touche plus légère au manga. Mais tous les elfes ne sont pas forcément comme lui, c'est du moins ce que prétendent les habitants d'un village un peu paumé... De petits êtres ailés démoniaques y charcutent animaux, hommes, femmes et enfants.
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Berserk, tome 8

La bataille de Dordray est sur le point de s'achever, mais nous avons encore droit à quelques moments épiques. Griffith continue son extraordinaire ascension, ne laissant rien ni personne se mettre en travers de son chemin. Guts, quant à lui, songe à quitter la troupe...



Dans ce huitième tome, les armes sont plus souvent dans leurs fourreaux. Cela ne signifie pas que nos héros sont en sécurité, bien au contraire. Les complots et le chantage occupent une bonne partie de ce tome.



Après cette fin où j'ai retenu mon souffle, je n'ai qu'une envie : me lancer dans le tome suivant !
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Berserk, tome 2

A la fin du premier tome, je déclarais être curieuse d'en apprendre plus sur la béhérit. J'ai maintenant quelques infos supplémentaires, mais ça reste encore un grand mystère pour moi (et pour les personnages du manga)...



Dans ce tome, on découvre l'histoire de Vulgus, l'étrange homme mutilé qui est venu en aide à Guts. On assiste également à la confrontation entre notre guerrier noir et le Comte démoniaque (on en prend plein les yeux !). L'histoire est toujours aussi captivante. Je suis bien contente de l'existence de Puck, ce petit elfe adorable aide à supporter le caractère parfois (hum, souvent) imbuvable de Guts !



Ce que j'apprécie particulièrement dans "Berserk", pour l'instant, c'est la démonstration qu'un simple être humain peut faire le poids face à des créatures surnaturelles (ceci dit, je m'interroge toujours sur la source de la force de Guts) et le côté "ni tout noir ni tout blanc" des personnages (eh oui, même le Comte cache un petit reste d'humanité).
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Berserk, tome 1

Voilà, je suis une âme sensible car je n'ai pas accroché à ce Berserk, succès planétaire. Trop gore et trop masculin à mon goût. Je n'ai pas aimé les dessins. Mais j'ai tenté le coup car j'ai apprécié Claymore...Je pensais que Berserk aurait été également un coup de foudre. Mais, je suis restée de marbre, face à ses muscles. Je l'ai trouvé un peu malsain, le héros.
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Berserk, tome 1

Un mot, un seul : wouahou !



C'est le manga le plus incroyable que j'ai lu. C'est énorme, c'est horrible, c'est magnifique !



Pour commencer, le dessin. Ah, le dessin...! Chaque planche est minutieusement détaillée, chaque forme parfaitement proportionnée. Même la scène la plus hideuse, la plus angoissante, la plus traumatisante (et tout fan incontesté de Berserk saura de quoi je parle...), on ne se lasse pas de l'admirer, tant le dessin fascine.



Ensuite, l'histoire. Je vais tenter un bref topo, je m'excuse par avance s'il est faible et sans intérêt. Dans un monde inspiré de l'aire médiévale, ravagé par les guerres, Guts est un guerrier solitaire, ancien mercenaire, à la recherche de ce que l'on appelle des Apôtres, des démons surpuissants masqués par une apparence humaine qui fut jadis la leur (et ce jusqu'au jour où ils conclurent un pacte avec les cinq God Hands afin d'obtenir l'immortalité et le pouvoir d'obtenir ce qu'ils voulaient). Guts est affublé d'une marque maudite sur la nuque, qui fait de lui la proie de tous les démons et autres esprits qui peuplent la terre. Au début de l'histoire, on ignore tout de son passé et des ses motivations ; toutefois il est vite désigné sous le nom de "berserker", autrement dit, dans l'ancienne langue nordique, "qui entre dans une fureur sacrée". C'est en effet un guerrier à la force surhumaine, connu sous le sombre surnom de "guerrier noir", et combattant avec une épée aussi grande que lui (et il n'est pas petit !). Il faut attendre la fin du tome trois - qui marque aussi la fin de l' "exposition", si je puis dire - pour remonter à la naissance de Guts, et enfin entrer dans l'histoire. Et pour reprendre une expression courante, ça envoie du pâté !

Berserk est un manga qui marque à cause de l'abondance d'horreurs, mais ce qu'il y a de génial, à mon sens, c'est que, mis à part l'atrocité des démons, leur aspect plus que répugnant et leurs actes cauchemardesques, c'est la peinture de la folie humaine, et de sa profonde malveillance, qui en fait le succès. On a droit à toutes les noirceurs de l'âme ici ; et sans vouloir verser dans la surinterprétation, j'aurais même envie de dire que le fait même de pactiser avec des rois démons pour devenir des monstres dénués d'âme, c'est à la fois ce qu'il y a de plus humain et de plus inhumain (mais je vais m'égarer si je vais plus loin, alors ne comptez ça que pour un avis mineur).



Et enfin, le meilleur pour la fin... Guts. Le héros. Ou plutôt, anti-héros. Car Guts n'est pas un fier combattant de la justice, il ne se bat pas pour la vie : il se bat pour survivre, et son unique but tend à l'anéantissement des démons, mais c'est une quête vengeresse et meurtrière plus qu'une noble cause. C'est un personnage passionnant à découvrir, à mi-chemin entre la folie furieuse et la bienveillance incarnée.



A découvrir absolument !!!!

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Gigantomachia

L'auteur de la légendaire série Berserk nous revient chez Glénat avec un joli one shot, hybride de science-fiction et de mythologie. Hybride, pourquoi ? Parce que dans cet univers qui a tout du post-apocalyptique, les mutations ont fait des humains des sortes d'aliens insectoïdes réunis en une société qui vénère un Géant endormi, fils de Gaïa. Les humains existent toujours et, d'ailleurs, ils aimeraient pas mal mettre une pâtée définitive à ces humainsectoïdes (désolé pour le néologisme). Sauf que, et c'est là que l'histoire prend son intérêt, au milieu apparaît un type à la force herculéenne (cherchez pas, c'est une revisitation d'Héraklès) et d'une jeune fille bizarre aux pouvoirs... divins, dont la mission semble d'éradiquer les Géants dont les peuples se servent pour asseoir leur puissance. Combats, aventures, exotisme, sont les ingrédients d'un divertissement succulent. On sent que Miura s'est fait plaisir entre deux Berserk et du coup, nous aussi, nous passons un bon moment, entre mythologie et SF. Bien que, techniquement, il n'y en ait pas, tous les codes des super robots de combat sont là, pris avec un angle original. Et puis, bien sûr, il y a le dessin de Miura, détaillé, réaliste, parfois un peu fouillis (mais ça fait partie de son charme dira-t-on), qui transcende tout ça... Bref, bonne pioche pour les amateurs de manga seinen !
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Berserk, tome 1

J'ai commencé par regarder l'animé donc mon avis est un peu biaisé.



Ce qui commence comme une saga médiévale assez violente se transforme petit à petit en une sorte d'Héroic fantasy sombre, ce qui en fait son originalité. Le gore et la violence sont de rigueur donc cette histoire est pour un public averti. L'univers mis en place, les créatures ne sont pas très simple à appréhender, ca ne ressemble à pas grand chose de notre culture et le monde décrit est malsain et très violent, le genre ou les gentils meurent en premier, si tu veux survivre il faut juste être fort.



J'ai pour ma part beaucoup apprécié, bien que je n'ai lu que les 33 premiers tomes (le reste n'était pas encore sorti quand je me suis arrêté).

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Berserk, tome 32

• Berserk, Tome 32

• Manga

• Kentaro Miura



Alors que lu puissant sorcier Kushan a été vaincu non sans peine, ce n'était pas l'ennemi Kushan le plus puissant, et c'est ainsi que l'empereur Ganishka fait son apparition sous sa forme d'orage.

Pour faire face, Guts va s'allier à un de ses pires ennemis, Zodd.

D'un autre côté, nous suivrons Griffith dont les forces semblent illimitées et qui fait son bonhomme de chemin dans sa guerre.



Un tome qui se lit très rapidement et qui même s'il est bon, j'ai trouvé un peu en deçà des précédent.
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Berserk, tome 26

Berserk, Tome 26

Manga

Kentaro Miura



Après avoir sauvé le village d'Enoch, le groupe de Guts se retrouve séparé de Casca et Farnèse et ils vont donc partir à leur recherche.

Recherches qui les mèneront dans un lieu bien sombre (une fois de plus) où ils auront une nouvelle fois affaire à des trolls, mais pas que !

Un très bon tome où des personnages important feront une apparition, et où Guts aura fort à faire face à un ennemi extrêmement puissant.

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Berserk, tome 25

Berserk, Tome 25

Manga

Kentaro Miura



Dans ce tome, nous retrouvons la petite troupe composée de Guts, Farnèse, Serpico ou encore de la jeune sorcière qui arrive au village d'Enoch afin de les aider face aux attaques de trolls que subissent les villageois.

Evidemment, le fait de se faire aider par une sorcière ne sera pas du goût de tout le monde, notamment du Prêtre du village qui voit cela d'un mauvais oeil.



Un tome sympathique à suivre ou une fois de plus la magie et la religion seront en conflit. Nous verrons la troupe se servir des reliques magiques reçues précédemment et nous comprendrons bien vite qu'elles constituent une nette plus value pour le groupe.
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Berserk, tome 23

Berserk, Tome 23

Manga

Kentaro Miura



S'il j'avais attendu un an et demi pour me relancer dans la série Berserk, Maintenant, je n'attends plus, j'enchaine.

Dans ce tome 23, suite logique du tome précédent. En effet, si le tome 22 était séparé en deux parties, une suivant Guts et une suivant Dame Farnèse et Serpico, cela n'était pas sans raison. Bien évidemment, les deux groupes vont se croiser. Croiser et peut-être même un peu plus.

De son côté, Griffith remonte une troupe des faucons toute nouvelle, bien différente de la première.

Un tome très sympa qui nous fait voyager dans des contrées encore inexplorées de l'univers développé par Miura.
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Berserk, tome 34

On s'attend à ce que Ganishka fasse énormément de dégâts, on imagine que le combat ne va pas être aisé pour Griffith. Cela faisait un moment que je m'attendais à une véritable apocalypse, il semblerait que le moment soit enfin venu, que le monde va changer de manière irrémédiable. Finalement, tout ça se déroule assez rapidement et le tome se termine sur une vision "magique"...



Le lecteur a encore droit à des illustrations très travaillées, le spectacle est superbe. La troupe du Faucon révèle son vrai visage et c'est un peu déroutant pour les autres unités, mais d'une grande utilité contre le gigantesque démon qu'ils combattent. C'est un tome dans lequel on retient souvent son souffle. J'avais imaginé ce qui pouvait se passer mais, là encore, je suis surprise par ce que Kentaro Miura nous a réservé.
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Berserk, tome 1

Le manga débute sur les chapeaux de roue. On voit le héros faire l'amour à une femme. Et cette dernière se transforme en horrible monstre prêt à le dévorer. "Je t'ai bien niqué, mon mignon!". Sauf qu'il s'y attendait. "Tel est niqué qui croyait niquer!". Voilà le cadre posé et on sait à quoi on va avoir affaire. La couverture nous a prévenue : "Pour un public averti". Ame sensible s'abstenir. Les fans des bd du pays du soleil levant savent que c'est une série culte dont il ne faut pas passer à côté. Le premier tome nous dévoile un homme blessé qui souffre mais qui est prêt à se battre pour sa liberté. Il a l'âme d'un justicier toutefois il ne va pas pleurer quand des innocents perdent la vie. "Un être mourant dans un combat qui n'est pas le sien n'est qu'un rebut. Mieux vaut mourir que de ne pas savoir se battre pour soi". Son boulot est de tuer tous ces êtres profitant de la misère du monde pour s'enrichir. Après tout, c'est un berserk. Qu'est-ce que c'est au final? Aucune idée pour l'instant. Tout comme la beherit. Pas de doute que nous en saurons plus à l'avenir. La violence est bien là, aussi bien physique que psychologique. Le fardeau est bien lourd. Pour la peine, nous verrons un monstre serpent, des squelettes de soldats habités, des corps d'hommes se faire écrabouiller... Sa traverse les corps, ça les coupe et ça tranche bien net en deux... c'est fou ce que l'on peut faire avec une arbalète, des bombes et une épée géante. Kentaro Miura construit un univers très dense avec un lexique autour de la démonologie. Guts n'est pas seul. Un elfe, Puck (référence à Shakespeare?), lui tient compagnie et commence à comprendre la complexité du quotidien de son nouvel ami. On découvre le héros à travers ces yeux. Il contribue aussi à détendre l'atmosphère pesante. Ceux qui sont habitués à des graphismes léchés et précis comme "Naruto" vont avoir mal aux yeux.
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Gigantomachia

Je n'ai clairement apprécié ce manga. Il y a trop de fantaisie dans ce monde post apocalyptique où une petite fille commande un homme qui affronte les géants de la mythologie. On ne peut pas dire que le scénario soit très développé. On aurait sans doute aimé le petit plus émanant de l'auteur de « Berserk ». La conclusion de ce one-shot est navrante.



Au niveau du graphisme, rien à redire. C'est plutôt le découpage qui pose problème. On peut passer de grandes pages contemplatives à des cases petites chargées de dialogues assez obscurs. Pour résumé: de magnifiques dessins pour un récit plutôt creux et pathétique.
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Berserk, tome 8

Un tome que je trouve particulier et très bon. La prise de Dordray continue et Guts fait face à un humain qui lui donne du fil à retordre, brisant son épée. Cependant, il recevra une aide inattendue : Zodd lui envoie une arme de loin permettant à Guts d'achever le général ennemi. Une aide inattendue certes mais que je comprends comme étant la volonté de Zodd d'avoir des adversaires qui lui tiennent tête. Guts en fait partie et il lui serai dommage qu'il meurt à cause d'une épée trop usé. Casca, quant à elle, prend la forteresse. L'ennemi est vaincu, Midland remporte la guerre de cent ans grâce à la troupe du faucon.



Les honneurs sont accordés aux officiers de la troupe du faucon, mais une nouvelle tentative d'assassinat contre Griffith est fomenté et cette fois dirigé par la reine. Mais notre brillant général fera échouer ce plan, profitant de l'occasion pour brûler la reine ainsi que tous les partisans qui sont contre son ascension. La voie est dégagée, son rêve n'est plus qu'à deux doigts de se réaliser.



Vient enfin le moment où Guts s'en va. Ses compagnons le rattrapent et essaie de le retenir, notamment Casca. On a là un joli moment où Guts explique les raisons de son départ : il veut être l'égal de Griffith, être son ami. C'est là que l'on voit que Miura n'est pas seulement bon dans les scènes de bataille mais aussi dans l'écriture qui est bien plus profonde que l'on pourrait croire en abordant cette série pour la première fois.



Le dernier rempart à la liberté de Guts arrive à la fin de ce tome : Griffith refuse qu'il parte et dégaine son arme, "ce que l'on perd par l'épée, on doit le reprendre par l'épée". La boucle est bouclée. Cependant, cette fois Guts aura le dessus et gagnera ainsi sa liberté.



Je pense ne pas avoir tout à fait compris les intentions de Griffith. Pourquoi refuse t'il que Guts partent ? Une envie de dominer trop forte ? La peur de perdre un homme qui d'une certaine manière le fascine ? Ou juste perdre son chien fou ?



Néanmoins j'aimerai m'arrêter sur la double page 200 201. Je surinterprète peut être mais j'ai trouvé la composition intéressante. Guts et Griffith se font face l'épée au clair. Le premier est à droite, le seconde à gauche. En arrière plan de la page de Guts, une ville fortifiée, pleine de rempart, représentant l'entrave de Guts. Pour Griffith, un paysage où les constructions humaines se résume à une tour et un village que l'on voit à peine. Le soleil est du côté de Guts, alors que Griffith est enfermé par un arbre et trois arbustes. Cette scène résume tout je trouve. Guts est entravé et tente de gagner sa liberté, le soleil est de son côté montrant sa réussite certaine, il veut traverser cette page pour rejoindre l'arrière plan de Griffith qui est la liberté. D'ailleurs il regarde à gauche, là où l'on tourne la page pour lire la suite du manga, comme pour nous dire que de toute façon il ira de ce côté. Griffith l'en empêche, lui promettant un enfermenant s'il perd, représenté par les arbustes qui cache une partie de l'arrière plan.



Ce tome représente l'art de Miura : savoir dessiner des combats dynamiques et violent, des scènes en paysages fourmillant de détails, faire des compositions intéressantes et justes ; mais aussi être capable de nous proposer autre chose que de l'horreur et du macabre avec une écriture soignée, profonde, touchante même.
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Berserk, tome 5

Guts intègre la troupe du faucon, et est accepté par ses membres. Les relations des personnages évolue. Guts est admiré par la plupart des membres de la troupe du faucon, Guts et Griffith s'entendent et on voit naître une amitié forte entre les deux, l'un et toujours près à sauver l'autre. Et enfin Casca ne peut pas accepter les liens entre Griffith et Guts. Jalouse ? Mais jalouse de qui ?



On assisté aussi à l'ascension sociale de Griffith, nommé chevalier et Vicomte, et il ne compte pas s'arrêter là !



3 ans se passe entre les premières et les dernières pages et l'on est pas étonné que nos personnages évoluent physiquement. La différence est flagrante alors que j'imagine que ce n'est pas évident !

Enfin nous assistons aussi au premier combat de Guts contre un démon, Zodd l'immortel. Un être légendaire puisque cela fait plus d'un siècle qu'on entend sa légende. Guts et Griffith vont être malmené par cette créature.
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Berserk, tome 30

Comme on pouvait le pressentir, l'action et surtout la politique reviennent avec force dans ce 30e tome déjà pour une transition qui dure mais prépare très bien le terrain pour la suite.



Nous avions laissé Farnèse en difficulté avec sa famille qui a du mal à voir en elle celle qu'elle est devenue. Est-elle une représentante parfaite de la résilience ou une rebelle en devenir ? C'est ce que ce tome s'emploiera à trancher lors d'une mise en scène aux petits oignons signée Miura.



Tandis que le groupe cherche encore comment obtenir un bateau, Farnèse se sacrifie pour cela, mais personne ne le souhaite, les voilà donc partis en mission sauvetage face à la terrible famille Vandemion, sorte de famille Medicis/Borgia qui a des ramifications partout. Perdue, Farnèse devra faire les bons choix et les circonstances vont rapidement l'y pousser. En effet, après un rapide mais symbolique duel entre Serpico et Guts, qui aura permis au premier de se retrouver, on voit les Kushans passer à l'action au cours d'une réception où toute la noblesse s'est réunie. L'horreur s'abat alors sur ses gens qui s'en croyaient protégés et qui n'auraient jamais imaginé que ça existait. C'est terrible et implacable. La menace n'est pas dramatique comme cela a déjà été le cas dans le titre, on sent que c'est plutôt une mise en scène pour montrer un nouvel affrontement entre les puissances arabes (Kushans avec leurs tigres) et chrétiennes (symbolisées par toute cette noblesse), Guts n'étant que le bras armé aidant ces derniers à s'en sortir. Mais cela permet à Farnèse de faire son choix et de comprendre dans quel monde elle souhaite vivre désormais ou plutôt dans quel monde elle peut être elle-même. Elle connait alors un petit level-up grâce à Schierke et l'équipe y gagne un bateau et deux nouveaux compagnons (?).



En tout cas, tout s'enchaine sans temps mort et les Kushans s'insèrent de plus en plus dans tous les recoins de l'histoire. Et tandis que la nouvelle troupe autour de Guts n'en finit plus de se consolider, notre regard se tourne une fois de plus sur ce que mijote Griffith en envoyant deux de ses proches auprès du Pape.



Une intrigue qui n'en finit plus de s'étendre, de nous surprendre. Des personnages qui gagnent encore et toujours en charisme et sympathie. Et une tension qui monte, qui monte entre les deux camps.
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Berserk, tome 25

Un peu comme le laissait pressentir la couverture, avec Guts et sa petit bande, nous avons définitivement basculé en pleine héroïc fantasy teintée d'une version horrifique des contes de Grimm. C'est surprenant et terrifiant à la fois.



Le tome s'ouvre directement sur l'action avec les trolls qui attaquent le village tandis que la petite sorcière essaie de protéger tout le monde à l'aide de ses sorts. Joli discours de Miura sur la pluralité des costumes que revêtent les croyances de tout un chacun. J'ai aimé pour une fois son discours plus nuancé et moins premier degré que celui qu'il avait eu lors du passage s'inspirant de l'Inquisition. Ici, nous ne sommes plus avec des fanatiques mais avec le peuple et la figure du religieux est différente, plus ouverte d'esprit en sorte, c'est une bonne chose. Shierke apporte vraiment un autre ton à l'histoire.



Pendant ce temps, l'auteur n'oublie pas les amateurs d'hémoglobine. Les combats sont une fois de plus dantesque avec un Serpico qui apprend à maîtriser sa nouvelle magie tandis que Guts ne se repose que sur sa force et son épée. Cela donne des scènes magiques encore une fois où l'on voit toute la virtuosité des deux hommes. La mise en scène est bluffante surtout que le bestiaire des créatures qu'ils ont à affronter se renouvelle une fois de plus. Et l'équilibre avec la violence de leur combat et la poésie des sorts de Shierke est très réussi, frappant les esprits.





D'ailleurs, l'émotion n'est pas loin non plus avec Isidro triste spectateur de ce combat qui aimerait aider un peu plus, et Fernèse qui se découvre aidant et prenant soin de Casca, une révélation pour elle. Guts s'adoucit également malgré la noirceur de plus en plus terrible du monde qui se révèle à lui. Ça lui fait du bien d'être entouré et de pouvoir se reposer sur d'autre. Surtout quand on voit la tragédie qui se profile et que semble deviner la sorcière de la troupe.



Un nouveau tome décidément très riche qui permet de mettre en place petit à petit la nouvelle troupe autour de Guts et d'attribuer un rôle à chacun, solidifiant le groupe. Miura est un maître d'orchestre qui transforme en or tout ce qu'il touche !
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Berserk, tome 18

Une joie de retrouver Casca. On ne la voit pas longtemps mais je pense que Guts l'a retrouvera dans le prochain tome du moins je l'espère, la séparation je la trouve très longue, mais il se bouge les fesses pour la retrouver c'est déjà pas mal. Le fait de voir d'autres personnages ne m'a pas dérangé, le gosse donnera je pense une touche d'humour, c'est plutôt pas mal dans l'ensemble. J'ai adoré le passage avec les prostituées une toute petite touche féminine qui se fait rare. Hâte de voir la suite.
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