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Critiques de Kentaro Miura (408)
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Berserk, tome 32

Après un tome guerrier et intimiste à la fois, place cette fois à la stratégie et à la politique.



Miura alterne les aventures de ces deux héros pour mieux les entrelacer et les nouer avant de grandes retrouvailles (je l'espère). Il ouvre donc ce tome par deux chapitres très intenses où Guts voit arriver une aide inattendue dans son combat face à l'Empereur, une aide qui appelle à s'interroger sur de futures alliances ou non. C'est un final encore une fois dantesque dans ce combat d'une dimension surnaturelle. Nous sommes en plein dans en affrontement entre la puissance psychique et magique, presque divine d'un côté et celle physique, provenant des tripes d'un homme de l'autre. Ces deux dimensions s'affrontent violemment pour au résultat... un match nul. Chapeau l'artiste, il fallait oser !



Puis le paradigme change et on se retrouve, non plus à suivre Guts qui poursuit sa quête et se repose, mais à retrouver Griffith et son armée. L'histoire rebascule alors en plein dans ce qui avait fait le sel de l'arc de la Troupe du Faucon, au début, à savoir les manoeuvres stratégiques et politiques de son chef. Et il n'a pas perdu la main ! Après autant de violence et de tension, on avait besoin de souffler un peu, pour quelque chose de plus normé même si ça n'en reste pas moins violent également. Mais avec l'arrivée de Griffith sur le champ de bataille face aux troupes "normales" des kushians, on retrouve un peu de normalité et ça fait du bien. C'est cependant très étrange que ce soit dans l'affrontement d'un God Hand et d'un Apôtre qu'on ait l'impression de retrouver la norme des affrontements guerriers de l'époque. Miura joue vraiment avec nous, et l'Empereur et Griffith trompent bien leur monde.



J'ai, cependant, trouvé le premier temps de cet affrontement un peu mou et convenu. Le souffle épique était retombé. Ce n'est qu'après l'arrivée de Griffith en personne sur le champ de bataille qu'une aura menaçante est à nouveau perçue, gonflant, gonflant. Sa confrontation avec l'Empereur est un modèle du genre. On y sent toute l'influence divinement démoniaque de notre anti-héros. C'est puissant.



Le retournement final qu'il orchestre ensuite est un très bel exemple des manoeuvres politiques qu'il savait si bien exécuter déjà autrefois. Il s'impose comme chef incontesté des nouvelles troupes du Midland, remet à leur place ces nobles qu'il méprise lors d'une belle confrontation où il démontre toute sa ruse et son talent politique, et assoit également sa figure d'élu. Tout ça en une rencontre, chapeau l'artiste ! Quel charisme, quelle intelligence chez cet homme ! Il me tarde de voir ce qu'il va en faire.



Le tome se termine par l'initiation de Farnèse à la magie avec un joli moment d'évasion entre elle et Schierke sur le bateau à bord duquel ils voyagent désormais. Une bonne transition vers la suite des événements, j'en suis sûre.



Même si je l'ai trouvé plus calme, moins épique et important que le précédent, ce tome est encore une fois un petit bijou de composition narrative de la part du mangaka. Il clôt un moment important, remet en selle un personnage en lui donnant une aura encore plus folle qu'avant, et ouvre la porte vers tant de possibilités. Je suis encore une fois soufflée.
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Berserk, tome 22

Ça y est j'ai l'impression d'être repartie dans l'ascension du Mont Berserk où chaque tome est encore une aventure riche en frissons qui me laisse le souffle coupé.



Guts a réussi ce qu'il avait échoué à faire la dernière fois, sauver Casca avant qu'il ne lui arrive le pire. Il rentre donc chez elle avec elle et compte s'y installer. Mais c'était sans compter sur le retour de celui autour de qui tout tournait, tourne et tournera toujours dans leur vie : Griffith. Et alors là, Miura se transcende encore une fois, mettant en scène un moment de retrouvailles terrible où toutes les émotions contenues de Guts rejaillissent d'un coup. C'est superbement terrifiant ! Surtout qu'en face de lui, on a un Griffith parfaitement statique, qui a l'air tout droit sorti d'un conte de fée, mais un conte de fée macabre où le héros a perdu toutes ses émotions. Et bien sûr, c'est auprès de son ami de toujours, le seul qui l'a peut-être compris un peu un jour, qu'il est venu rechercher la flamme. C'est un moment d'anthologie !



L'auteur ne se prive de rien. Duel psychologique au sommet entre les deux anciens amis. Duel physique impressionnant entre Guts et le nouveau bras droit de Griffith, j'ai nommé Zodd, où l'on assiste encore une fois à tout ce qu'a accompli notre héros pour devenir aussi fort. On reste scotché devant la maestria des pages et du dessin bien sûr, qui aura rarement atteint un tel niveau ! Je n'étais pas fan du trait au début, je ne le suis pas non plus dans les tout derniers tomes parus en France (le 40), mais ici l'équilibre est parfait ! On se croirait en plein dans les gravures des contes des frères Grimm, avec cette pointe d'inquiétude qui les caractérise. Bref, cette première moitié est juste parfaite !



Vient ensuite un moment plus calme. Celui où Guts doit à nouveau prendre une décision pour Casca, lui et Griffith. Mais également, le moment pour l'auteur de déployer pour nous lecteurs les nouveaux fils de l'intrigue, notamment au niveau géopolitique, pour qu'on comprenne vers quoi vont nous emmener les nouvelles ambitions de Griffith. Cela permet de faire le lien avec ces drôles d'hommes qu'on a croisé sur le chemin de Guts. Et pendant que Griffith se pose en libérateur messianique du Midland et acquiert de nouvelles allégeance, on revient aussi judicieusement sur le personnage de Farnèse lors d'un chapitre fort émouvant sur sa relation avec Serpico, qui nous permettra de découvrir pourquoi elle va découvrir en Guts, un nouveau messie à suivre à son tour. Les deux messies blanc et noir, impurs et purs, sont donc près à recueillir leurs nouveaux apôtres pour la future guerre qui va les opposer.



Quel talent chez ce Miura !
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Berserk, tome 19

Après un tome 18 qui avait été un peu trop dans la surenchère pour moi (trop de violence, trop de sexe malsain, trop d'horreurs), je retrouve espoir ici. Et pourtant, l'histoire est de plus en plus sombre au fur et à mesure qu'on se dirige vers une seconde Occultation. Mais que de souffle et que d'émotions !



L'auteur joue avec nos nerfs pendant tout le tome. Il a une scène du tyming et de la mise en scène de dingue, tout ça pour maintenir la tension de bout en bout. Il varie les scènes, les lieux, les intentions et on sent que tout est orchestré de main de maître pour le grand retour qu'on attend. C'est un grand conteur.



Casca a malheureusement attiré l'attention de certains dans le camp avec les "pouvoirs" qu'elle a révélés. Ses amies font tout pour la cacher mais c'est un vrai combat contre la montre. C'est à ce moment-là que surgit Guts, aidant l'une d'entre elles qui s'était fait capturer. Sauf qu'entre temps Casca est emmené par Nina. Il part donc à sa recherche mais c'est là que tout dégénère. Monstres qui surgissent, course-poursuite, bataille sanglante et duel de haut vol, mission de sauvetage. On ne s'ennuie pas.



J'adore la façon dont tout se goupille, mais surtout je suis sous le charme du développement des personnages. Voir Guts tout donner encore et encore pour sauver sa chère Casca, que c'est beau. Quant à celle-ci, c'est dramatique de la voir ainsi quand on l'a connue chefe de la Troupe du Faucon. L'auteur joue vraiment à fond la corde sensible et tragique, le tout en lien avec son traumatisme et sa perte peu après.



C'est tout aussi terrible à voir graphiquement. Les combats de Guts sont d'une sombre poésie rarement vue, son épée et sa cape virevolte tout comme ses sentiments dans l'urgence du moment. C'est brutal et sanglant comme la souffrance qu'il ressent. Les horreurs auxquelles on assiste glacent encore plus le sang sous le crayon de Miura, c'est d'un gore ! Et je sens que ce n'est pas fini.



Berserk est vraiment un grand manga et un grand titre de Fantasy.
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Berserk, tome 25

Ce tome est quasi-intégralement consacré au combat de la troupe de Guts contre les trolls qui infestent le village d'Enoch. On se doute bien que quelque chose va venir épicer un peu la sauce et, effectivement, des créatures légendaires assez improbables font leur apparition au milieu du chaos. C'est l'occasion de voir l'étendue des pouvoirs de Schierke !



Je suis contente de voir dame Farnèse changer peu à peu, elle pense toujours à Casca avant de sauver sa propre peau. Elle n'est plus du tout la fanatique religieuse voulant brûler les hérétiques. A ce sujet, Schierke nous offre une brillante démonstration de tolérance face à un curé un peu buté. Et les scènes où elle lance des sortilèges sont top !



Ce tome 25 s'achève sur une vision apocalyptique (bienvenue dans le Qliphoth !), j'ai donc un peu d'appréhension pour le volume suivant...
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Berserk, tome 15

Même si la mythologie est intéressante, le Cycle des enfants perdus que l'on suit désormais n'est clairement pas mon préféré de la saga. Après l'intensité de fou de l'Occultation, le soufflet est un peu retombé pour moi et le temps m'a paru long.



En voulant se raccrocher à la chronologie du début de l'histoire, on se retrouve avec un Guts bancal qui ne correspond pas à celui des débuts ce à quoi j'ai du mal à me faire. Ça me perturbe au point que souvent j'oublie qu'on est dans la suite des premiers tomes.



Pour en revenir sinon à l'intrigue présentée ici, elle fleure bon nos contes philosophiques européens et surtout chrétiens sur l'Enfer et le Paradis qui ne sont pas aussi purement diabolique ou purement bon qu'on pourrait le croire. Ainsi, les "elfes" qui visitent le village où se trouvent Guts sont en fait de parfaits petits diables, autrefois humains, qui retrouvent leur apparence dans la mort. Leur Reine est une ancienne enfant maltraitée qui a cherché à fuir son quotidien. C'est bien sombre et glauque comme ce à quoi l'auteur nous a habitués. Au milieu de tout ça, sans trop savoir pourquoi, Guts décide d'aider l'une des gamines du village. Celle-ci est bien mignonne avec tous les drames qu'elle cumule, mais ça fait beaucoup de pathos pour moi. Je n'arrive pas à être touchée par son histoire, même si je vois bien qu'on essaie de nous faire un parallèle entre elle et Guts, voir plus.



Par contre, je suis fort intriguée et intéressée par l'arrivée d'une envoyée du Vatican venue enquêter sur le mystérieux Chevalier noir et les sombres horreurs qui se produisent dans son sillon. Ça me semble plus prometteur que cette histoire larmoyante qu'on essaie de nous vendre.



Ainsi après des tomes cultissimes, on retombe un peu dans de l'héroïc-fantasy certes sombre mais classique ici où on essaie trop de jouer sur ma corde sensible pour que cela fonctionne. Ce n'est pas ce qui m'intéresse après la trahison de Griffith et la perte de Casca ainsi que de la Troupe du Faucon. J'attends autre chose de la série et j'espère qu'on ne va pas trop partir en divagations...
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Berserk, tome 16

En lisant le précédent tome, je me disais déjà que Guts était increvable. En réalité, je n'avais rien vu ! Dans ce tome 16, son corps est encore plus martyrisé et on se demande à quel moment il va rendre l'âme.



J'ai trouvé la fin du cycle des enfants perdus très belle, Rosine est un personnage touchant malgré ce qu'elle est devenue... Quant à Jill, elle est la bonté même et un véritable symbole d'espoir. Nul doute qu'elle ressort grandie de toute cette terrible histoire. Par contre, il y a un personnage féminin que j'ai grandement envie de gifler : c'est dame Farnèse qui vit dans une réalité totalement différente de la nôtre.



J'espère que Guts pourra enfin se remettre de ses blessures dans les prochains tomes, mais j'ai comme un gros doute !
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Berserk, tome 15

Dans ce quinzième tome, Guts se fait encore passer aux yeux de villageois pour ce qu'il n'est pas, nous découvrons qu'un démon peut parfois se cacher dans un elfe et Puck fait preuve d'une énorme patience envers celui qu'il appelle désormais "guerrier de merde".



Je l'ai déjà dit précédemment : heureusement que Puck est là pour casser un peu la noirceur de l'histoire, il y fait même allusion dans un dialogue avec Guts. Grâce à lui, j'ai presque rigolé pendant certains passages alors que la plupart du temps tout est extrêmement glauque . J'ai souri aussi pendant les combats de Guts, c'est fou de voir à quel point il s'en prend plein la gueule et tient pourtant toujours debout...



En avant pour le tome 16 !
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Berserk, tome 40

Enfin la suite tant attendue !!



J'ai adoré ce tome, mais je dois avouer que je reste sur ma faim.. Le choix sadique de l'auteur de couper à ce moment que tu le monde attend depuis tant d'année, c'est cruel.



Mais ce n'est que joie et plaisir des yeux de se plonger dans un nouveau tome de Berserk.
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Berserk, tome 16

J'ai trouvé le tome très intense. Je me demande à partir de quel tome on retrouve Casca ?
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Berserk, tome 3

la brutalité du mal !



Ma lecture continue dans le monde du manga (à la loupe – vraiment écrit petit par moment …)



Tome 2 et Tome 3, ceux avant l’enfance et l’adolescence et ceux qui seront mis en animation avec l’animé en trois parties des années 90.



L’histoire avance dans cette obscurité effrayante, sans lumière. Nous sommes bien dans la Dark-fantasy, Un Sauron quelque part à gagné et les personnages deviennent réels et plus profond qu’il n’y paraissait.



Pourquoi représenter, les ténèbres, l’enfer ?



Pourquoi lire ces représentations des ténèbres, de l’enfer, du nihilisme, de cette histoire de quête de pouvoir permanent et absolue juste pour tenter de donner un sens à l’univers ?

la question du bien ?



En tout cas ces deux tomes m’ont questionné sur cela. Et peut-être même avec plus de profondeur que la compagnie noire de Glen Cook (les livres du Nord), qui déjà m’avait pas mal ébranlé en son temps.



Ici les abysses sont vertigineux, aucune possibilité de rédemption, pourtant sa quête est là.



Je suis pris par le lecture de cette œuvre et que j’avance avec curiosité et hâte.
Lien : https://tsuvadra.blog/2018/0..
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Berserk, tome 4

Avec ce 4éme tome, Berserk continue de revenir sur la jeunesse de Guts...



Ce Tome comporte donc 5 histoires continuant l'arc de "L'âge d'or". Un arc qui propose de magnifiques illustrations, dont plus d'une dizaine sont en double page. Un vrai plaisir pour les yeux qui permet à la narration de passer essentiellement par ce biais pour montrer la violence des affrontements, et notamment celle de Guts donc. Sanglant, cet épisode n'en oublie pas pour autant de présenter Griffith, qui engagera Guts dans sa propre armée. Et qui pourrait s'avérer être un adversaire redoutable dans le futur puisque malgré deux affrontements, Guts ne réussit pas à le vaincre dans cet opus. Ce qui donne d’autant plus envie de lire la suite rapidement !
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Berserk, tome 8

le dénouement approche, la guerre touche à son terme la troupe de Faucon est acclamée par la foule, chaque membre sont des héros aux yeux de la population mais un élément déclencheur va bouleverser la troupe du Faucon, avec le départ de Guts qui provoquera chez griffith un anéantissement, seul les autres membres comprennent la décision de Guts de vouloir partir, Casca ressentant des sentiments pour Guts est en proie au doute.



La guerre se termine mais des jours sombres commence pour la troupe du Faucon on se rapproche de plus en plus du moment fatidique.

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Berserk, tome 2

Et voilà qu'on retrouve Guts. Face à Vulgus, il trouve un objet important qui lui permettra de retrouver les 5 God Hand. Mais pour cela, il va devoir affronter le Comte, qui n'est plus vraiment humain...



Avec 2 histoire qui se suivent directement, 240 pages de dessins léchés et qui laisse finalement assez peu de place aux dialogues, et des personnages toujours savoureux (l'elfe Puck est toujours trés drôle), ainsi que des doubles pages impressionnante de maitrise, autant en terme de mouvements que d'illustration, autant dire que l'on a là encore un trés beau manga. Beau, mais ultra violent. L'histoire, les personnages, et les dessins ne font pas dans la dentelle et s'adresse à un public amateur du genre. Ce qui est mon cas et j'ai une nouvelle fois été bluffé par ce second tome !
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Berserk, tome 13

Un tome qui m'a énormément plus. Même les passages avec le nombre incalculable de monstres qu'il y a dans ce tome, là il y a de l'action comme je l'attends. Je suis impatiente de lire la suite et tout particulièrement Casca, c'est ce personnage qui m'a le plus touché.
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Berserk, tome 7

Je suis contente d'en apprendre de plus en plus sur Casca ! C'est cool aussi de constater que les tensions entre Guts et elle s'apaisent un peu. Ce septième tome ravira les amateurs de batailles, il y a énormément de pages consacrées à des scènes de combat. On fait connaissance avec le Saint Ordre du Rhinocéros Parme, un corps d'armée si impressionnant qu'on a bien du mal à comprendre comment la troupe du Faucon pourrait vaincre cet adversaire...
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Berserk, tome 5

Dans ce cinquième tome, nous assistons à l'intégration progressive de Guts dans la troupe du Faucon et à la naissance d'une belle amitié entre Griffith et lui (une amitié qui fait des jaloux/ses !). Tout se passe plutôt bien pour Guts, il gagne le respect d'une bonne partie de la troupe grâce à ses exploits sur les champs de bataille. Mais ça ne suffit pas pour Casca, qui lui reproche son égoïsme et son statut de "chouchou" auprès de Griffith, ce qui donne lieu à des disputes épiques ! Quant à Griffith, il connait une certaine ascension sociale qui ne fait que renforcer sa confiance en lui. Mais bien évidemment, dans Berserk, les choses finissent toujours par mal tourner. La troupe du Faucon va devoir affronter un adversaire inhumain, celui qu'on appelle "Zodd l'Immortel"...



J'aime beaucoup l'évolution des personnages de ce manga et les informations importantes qui sont distillées au compte-goutte. Le dessin s'améliore, mais je trouve toujours que les couvertures ne font pas honneur au contenu !
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Berserk, tome 4

J'étais passablement horrifiée par la fin du tome 3, le début de ce tome 4 confirme mon appréhension. On ne s'étonne plus du rejet total de Guts pour tout contact physique. Ce comportement étrange est totalement justifié par le traumatisme qu'il a subi. Le sort s'acharne sur l'adolescent, la mort n'est décidément jamais loin de lui.



L'un des rares points positifs de son enfance chez les mercenaires est le maniement des armes. La dureté de Gambino a fait de Guts un guerrier habile, rapide et rusé. Maintenant, on comprend mieux pourquoi il manie avec tant d'aisance une lame quasiment plus grande que lui !



Dans ce quatrième tome, nous faisons la connaissance de nouveaux personnages. L'un d'eux m'intrigue tout particulièrement : le charismatique Griffith, qui semble être un adversaire à la hauteur de Guts ! Ils sont tous les deux comme chien et chat, ça promet pour les prochains tomes. J'ai hâte de voir l'évolution de leur relation.
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Berserk, tome 7

Ce tome une tuerie. Les illustrations toujours aussi magnifiques, l'histoire me prend toujours aux tripes. Casca reste mon personnage préférée pour le moment, les scènes de batailles sont toujours aussi impressionnantes à regarder, Guts à l'air plus sympathique je trouve mais es ce que ça va durer ? mystère !!!!
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Berserk, tome 37

Dans Berserk, enchantement et désenchantement se répondent mutuellement, et c’est ce qui en fait l’un des mangas les plus importants de notre époque.
Lien : http://www.actuabd.com/Berse..
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Berserk, tome 3

Le combat contre le conte continue, le sang coule, nourrit la Béhérit (qui n'est pas très fan qu'on la porte par le nez et la bouche, d'ailleurs), et enfin apparaissent les premières révélations !



Totalement inspirée de l'œuvre de Maurits Cornelis Escher, la singularité ouverte par la Causalité est elle aussi une œuvre à part entière ! Il n'est en effet pas rare que le travail d'Escher soit utilisé pour matérialiser le malaise, en contradiction totale avec le sens original de son travail (qui, pour une fois, a été très bien utilisé par Hayao Miyazaki dans ''Le Garçon et le Héron'', c'est suffisamment rare pour être précisé), mais certains auteurs ont choisi de ne pas simplement plaquer là le dessin, mais bel et bien de le réinventer. De l'investir d'une dimension très particulière, mais surtout très réfléchie (contrairement à Squid Game ou The Promised Neverland par exemple, qui eux utilise ça comme un symbolisme si basique qu'il confine au bas de gamme, balancé là pour combler les trous du scénario).



Kentaro Miura fait partie de ces rares artistes visionnaires, ainsi que Clive Barker. Sous leurs mains, le labyrinthe d'Escher devient ainsi un endroit étrange, ouvert, béant sur le Mal. Mais pas un Mal bas de gamme, non, un Mal soigneusement ordonné et pensé, construit avec ses règles et son Ordre. Miura a le God Hand, Barker a l'Ordre de l'Entaille. Tous frères et sœurs cénobites, ces anciens humains dévoyés ont pactisé avec le Diable, et ce pacte a ses règles et ses commandements. Nul ne peut y contrevenir, le sacrifice demandé ne peut pas disparaître comme par magie. Le Pacte du Sang est absolu et se doit d'être payé. En tendant l'oreille, on entendrait presque l'orgue du Léviathan jouer sa mélodie sous les doigts de ses serviteurs...



Pour qui connait ces deux œuvres, le parallèle est impressionnant, au point de se demander si les deux auteurs ne se seraient pas concertés pour atteindre cet absolu. Peut-être Miura avait-il lu Hellraiser, et surtout vu le 2e film sorti en 1988 et qui laisse pour la première fois apparaître ce labyrinthe qui cache bien des perversions et des transcendances. Peut-être les auteurs de certains des comics (notamment celui mettant en scène l'orgue du Lévianthan) était-il fan de Berserk. Difficile à dire, mais impressionnant à constater.



Dans un cas comme dans l'autre, le body-horror n'est ainsi pas là pour choquer à peu de frais, mais bel et bien pour aborder des thèmes comme la transcendance, la renaissance, l'élévation, le pacte et son prix, l'espoir et l'Ordre absolu. Des thèmes qui ne sont jamais dévoyés, juste utilisés avec énormément de finesse, dans une recherche du beau et du juste qui fait fi du manichéisme pour se concentrer sur le concept lui-même.



Ce tome 3 est ainsi la première claque de Berserk, celle qui annonce toutes les autres sans pour autant les laisser deviner. Celle qui a placé Miura au sommet d'un panthéon horrifique et angoissant qui en a inspiré tant d'autres après lui.
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