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Critiques de Kimberly McCreight (475)
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Amelia

Amelia s’est suicidée. Enfin, c’est en tout cas ce que l’on essaye de faire croire à sa mère Kate, brillante avocate qui élève seule sa fille depuis sa naissance. La jeune adolescente de 15 ans a sauté du toit d’un des bâtiments de Grace Hall, un lycée privé extrêmement huppé situé en plein Brooklyn, provoquant la surprise et le choc dans tout son entourage. Kate ne parvient pas à comprendre ce qui a pu se passer pour que sa fille, pourtant épanouie et brillante en apparence, en arrive à une telle extrémité… Jusqu’au jour où elle reçoit un sms anonyme lui annonçant que sa fille n’a pas sauté… Commence alors une véritable enquête menée par cette mère au bord de la rupture, qui pensait connaître parfaitement son enfant et va découvrir une réalité qu’elle ne soupçonnait pas ! Entre histoires d’amour et d’amitié, jalousies, trahisons et scandales, plongez au cœur des sororités et des relations adolescentes…





Avec « Amelia », Kimberly McCreight nous offre un roman terriblement efficace et palpitant, mené à tambour battant dans lequel elle explore l’univers impitoyable des adolescents, fait de codes et de règles, dans lequel la réputation compte plus que tout… Une jeunesse dorée et ultra privilégiée, marquée par des repères factices et qui ne cesse de repousser ses limites pour se donner l’impression de vivre et d’exister…



La narration est alternée, entrecoupant l’enquête de Kate avec des apparitions d’Amelia sous forme de textos, d’extraits de pages Facebook et de morceaux d’un blog scandaleux répandant des rumeurs sur les différentes personnalités du lycée. Cette diversité dans la narration permet de donner au roman un rythme entraînant et une originalité des plus agréables. A travers le portrait de ce microcosme, l’auteur parvient à saisir et à rendre avec justesse le mal être d’une société ultra connectée, dépourvue de repères et de principes et désireuse d’aller toujours plus loin… Une lecture prenante et percutante, difficile à lâcher !
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Amelia

Kate est une mère célibataire et avocate à New York . Un coup de fil et sa vie bascule : sa fille Amelia, 15 ans, a séché les cours puis sur place , elle découvre qu'Amelia s'est jeté du toit du lycée .

Morte . Elle est morte . S-U-I-C-I-D-E-E ...

Au début, Kate ,dévastée, ne comprend pas pourquoi . Sa fille était excellente en classe, très sportive , avait une meilleure amie Sylvia , et puis surtout , elles avaient une vraie complicité .

Enfin, tout ça c'est ce qu'elle croyait.

Jusqu'au jour où Kate reçoit un SMS: "Amelia n'a pas sauté ".

Alors accident ? Meurtre ?

Oui, Kate croyait, malgré son manque de présence , dû à son travail très prenant , Kate croyait connaitre sa fille .

Mais connait-on vraiment ses enfants ?

A l'heure des SMS, textos , facebook etc... il y a tout un pan de la vie de votre enfant que vous ne connaissez pas .

Et cet aspect là peut se révéler très dangereux ...



Impossible à lâcher, ce roman dont Nicole Kidman a acheté les droits, m'a totalement séduite . Les relations entre ados dans les lycées américains ne finissent pas de me surprendre . [Encore que ce matin, un fait divers de bizutage sexuel , dans un collége a fait écho à cette lecture . Ce n'est pas plus calme chez nous ...] . Sororités, clubs, sexualité, manipulations, secrets, bizutages et relations mère/fille sont au centre de ce roman et forment une espèce de toile d'araignée dont il est impossible de se dépêtrer .

Un roman que votre ado pourrait bien vous emprunter . Putain , c'est dur d'être "Born in the USA "....



Merci à canel et Ydamelc ...

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Amelia

Kate, brillante avocate, mère célibataire, jongle tant bien que mal avec les responsabilités professionnelles et maternelles. Le proviseur du lycée l'appelle en pleine réunion, une urgence, il faut venir. Amelia, cette brillante élève qui n'a reçu jusqu'ici que des louanges, est accusée de plagiat dans son devoir. Faute grave et exclusion temporaire. Elle court, toute la vie elle court prise par le temps, les tâches et les devoirs qui lui incombent, la chercher. Métro bondé, portes bloquées, usagers résignés. C'est avec plus d'une heure et demi de retard que Kate arrive au lycée, la police est même déjà sur place : « Mme Baron, quelque chose est survenue à votre fille... »



Ainsi commence ce premier roman de Kimberly McCreight. Guère besoin d'en dire plus, la trame est classique. Le suicide d'une adolescente reste toujours une chose impensable, surtout pour un parent. Le scénario n'a rien de révolutionnaire, et les cinq cents pages qui suivent seront sur la recherche de la vérité, suicide ou... Par contre, j'ai pris énormément de plaisir à lire les à-côtés justement, les évènements qui ont abouti au drame.



Parce qu'en fait, il est surtout question d’adolescence, et comme je suis loin d'être un ado, je l'ai trouvé enrichissant, même si la prise de contact avec Amelia se joue en plein drame. Je ne parle pas de crises d’adolescence, je ne supporte pas ce genre de généralités. Mais à travers Amelia, se tisse la pression portée sur ses jeunes épaules pour survivre tant bien que mal en milieu hostile – ou scolaire. Il est question de tous les tabous de notre société, la solitude, l'image de soi, ces clubs typiquement américains, l'homosexualité, la question d'identité, et la recherche de ses racines. ET le HARCÈLEMENT.



Plus qu'une entrée coup de poing dans le thriller, comme l'annonce la couverture, une plongée dans les newsletters, les Facebook, les SMS, premières bringues, premières bières, voilà l'adolescence et ses humiliations... et le drame irréversible.
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Amelia

Kate est avocate dans un grand bureau d'avocats à New York. Elle élève seule sa fille Amelia, lycéenne de 15 ans.

En plein travail, Kate reçoit un appel du lycée. Elle doit aller rechercher sa fille qui sera momentanément exclue des cours. Elle prend le métro qui est retardé d'une heure environ et quand elle arrive, sa fille git sur le sol, tombée du toit : elle s'est suicidée suivant les premières conclusions de la police.

Tout allait bien entre elles, tout allait bien pour Amelia qui était une élève exemplaire.

Tout ne sera pas si simple. Par l'intermédiaire d'SMS de la jeune fille, d'un journal idiot mais dévastateur publié parmi les jeunes de l'école, de carnets intimes de la maman lus par Amelia, de la seconde enquête, on apprendra tout ce qui se tramait autour de la vie d'Amelia, adolescente livrée à elle-même sans barrières de sécurité et encore je ne juge pas trop vite : un ou une jeune ado, c'est tellement secret, tellement neuf dans la vie, tellement vulnérable sous leurs grands airs.

Et les bandes? Perdre sa personnalité pour faire partie d'un groupe, c'est tellement commun et effrayant même chez des adultes si on veut étendre la réflexion.

Un roman bouleversant même si c'est de la fiction !



Challenge pavés 2017 contre l'illettrisme
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Ton jour viendra

Deux choses à savoir avant de commencer ce roman : il n'a rien à voir avec sa couverture ou avec le titre. On imagine un homme en fuite ou un homme dangereux s'approchant d'un minuscule chalet , où il fera du mal à ses habitants , non ? On imagine un paysage rendu hostile par la neige et le froid ? Le climat n'est pas la vedette de ce livre , comme il peut l'être dans les polars nordiques.



On est bien dans les montagnes, celles des Carskills, où il y a un très fort contraste entre les habitants un peu rustres, dont plus de la moitié s'adonnent aux opioïdes (soit qu'ils consomment, soit qu'ils vendent et parfois les deux à la fois !) et des personnes plus qu'aisées qui y achétent une résidence secondaire, époustouflés par la beauté intacte de la nature, la vue, le calme... C'est le cas de Jonathan, millionnaire de par son père, qui a acheté, puis fait magnifiquement décorer un grand chalet où il se rend avec des amis pour le week-end. Officiellement, ils sont là pour un enterrement de vie de jeune homme, mais en fait , ils espèrent convaincre l'un d'entre eux de se rendre en cure de désintox'.

♫ No, no, no ...♫

Ce sont des amis, à la vie, à la mort depuis l'université. et si j'emploie cette expression, c'est parce qu'elle illustre parfaitement leur passé. Il y a quelques secrets, quelques cadavres... Mais rien ne se passera comme prévu. Pour commencer un artisan n'est pas content, et pour finir, un autre "ami" s'est incrusté . Bref la dynamique n'est pas là et à un moment, une inspectrice vient toquer à leur porte...



Même si j'ai trouvé fort de café, que la cold case rejoigne le présent, ça se tient. Ce groupe est toxique et il est impossible pour le lecteur de comprendre qui est le gentil , qui est le méchant. Un acte en entrainant un autre, une mauvaise décision impactant celle d'après, c'est l'effet boule de neige qui grossit au fur et à mesure qu'elle dévale la montagne... en emportant tout sur son passage : la vérité, l'intégrité et bien plus encore...

Tous cachent des choses, et filent comme des couleuvres dés que les questions de la police deviennent trop inquisitrices. Mais tous sont solidaires et le roman aurait dû conserver son titre anglais traduit (of course !) : Friends like these (Des amis comme ceux-ci ) qui collait si parfaitement à l'histoire .

La policière est trés bien, et j'aimerai bien la retrouver prochainement.

Je pense que si ce roman a trouvé un écho en moi , c'est aussi pace que j'ai lu pas mal de romans policiers se passant dans cette région, où la richesse cotoie l'extrême dénuement, les trafiquants, les drogués, et donc il est possible que d'autres auteurs aient contribué sans le savoir à la description de ces paysages... Ce qui fait que je ne me suis pas sentie frustrée avec ce roman au niveau du plantage de décor !

L'histoire autour du chef de la police n'était pas nécessaire...

Des allers retour présent -passé, font de ce roman à suspens, un roman dynamique et nerveux. J'ai bien aimé.
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Là où elle repose

Panique à Ridgedale, petite ville universitaire du New Jersey : un bébé est retrouvé mort sur le campus, des gamins de l'école maternelle pètent les plombs, des jeunes filles ne savent plus où elles en sont.

Trois mères plus ou moins impliquées dans ces histoires se confient, se jalousent et se balancent des vacheries tour à tour. Ah, les rivalités féminines ! Maman au foyer parfaite vs 'mauvaise' mère qui privilégie sa carrière ou sa sexualité au détriment de ses enfants ; mère surprotectrice tendance castratrice vs maman cool ou complètement irresponsable.

Et les hommes, dans tout ça ? Ils bossent, à la fac, dans la police. Ils essaient de calmer ces hystériques de bonnes femmes, mais certains n'ont pas l'air bien nets dans l'affaire...



Un roman qui ressemble beaucoup à ceux de Liane Moriarty par les thématiques abordées : des femmes dans la tourmente de leur vie de famille, de couple ; leurs problèmes liés à l'éducation et à l'adolescence ; leurs 'amitiés' et les sentiments ambivalents qui vont avec. Mais le ton est moins caustique, moins pertinent, moins drôle que chez la talentueuse auteur australienne.

Deux sujets intéressants en prime : l'omerta au sein des campus américains, et l'intervention - aux conséquences parfois désastreuses - des médias dans la résolution d'affaires criminelles.



Le côté polar est plus présent ici que chez Moriarty - hélas, ce n'est pas ce que K. McCreight réussit le mieux. Elle nous perd (à escient, comme un prestidigitateur qui veut détourner l'attention ?) avec des noms et prénoms qui se ressemblent trop, il faut un certain temps pour savoir à qui on a affaire entre Stella, Ella, Jenna, Rhea, Barbara, par exemple, ou Sanderson et Mendelson - il n'en faut pas plus pour m'embrouiller.



Le dénouement est tiré par les cheveux, même si on a vu pas mal de choses arriver.



Agréable à lire, mais bof, finalement.

De cette auteur, j'avais beaucoup aimé en revanche 'Amelia', plus subtil. Ou plus proche de mes préoccupations ?
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Amelia

Superwoman new-yorkaise, Kate mène de front une carrière d'avocate et l'éducation en solo de sa fille Amelia. Malgré des inquiétudes et des éclairs de culpabilité de loin en loin, elle semble confiante : elle parvient à consacrer du temps à sa fille, de rares soirs en semaine, mais des sorties tous les week end qui les enchantent toutes les deux. Elles ont toujours été complices, et la gamine est du genre tranquille - calme, bosseuse, brillante élève... Mais aujourd'hui, Amelia a quinze ans, et leurs relations semblent devenir plus délicates. La jeune fille passe beaucoup de temps seule (à son âge on n'a plus besoin de nounou, Kate a mis fin au contrat à contrecoeur). Malgré de drôles d'exigences récentes d'Amelia, sa mère est très étonnée de recevoir un appel du lycée, un matin, la sommant de venir chercher au plus vite sa fille exclue de cet établissement privé, coûteux, fréquenté par des gosses de riches...



Ce thriller psychologique évoque plusieurs thèmes qui m'intéressent particulièrement depuis quelque temps : les relations mère-fille ado, les difficultés des mères célibataires et leur sentiment écrasant de culpabilité quand ça dérape, la toxicité de certaines amitiés, les relations de pouvoir, la manipulation, la cruauté et le harcèlement entre adolescents - qui ont certes toujours existé mais qui peuvent s'exprimer de manière décuplée aujourd'hui avec les réseaux sociaux (rapidité de propagation de la rumeur, anonymat), et vite échapper à tout contrôle.

L'histoire de cette mère et de cette jeune fille en détresse m'a captivée, parfois gênée (sentiment de voyeurisme), mais surtout bouleversée et révoltée.

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Là où elle repose

Un roman qui avait si bien commencé et qui est retombé comme un soufflé...

Molly était avocate mais c'était avant... avant de perdre son bébé mort-né , de faire une dépression , avant que son mari ne trouve un poste de professeur de fac à Ridgedale. Désormais, Molly écrit pour le journal local, et à la suite d'une absence de celui qui est en charge des faits divers, Molly se voit confier l'écriture d'un article sur un bébé retrouvé dans la rivière. Molly va t-elle réussir à laisser ses tourments personnels à la maison ?

Alternant faits actuels, tweets, extraits d'articles de Molly, journal intime, séances de psy, Kimberley McCreight brosse le portrait d'une petite communauté donnant plus la parole aux femmes qu'aux hommes. Seulement , passé et présent s'enchevêtrent un peu trop, puisqu'on a une cold case. Tous les personnages sont impliqués ou témoins des affaires de façon on ne peut plus pratique pour l'auteur qui n'a pas à aller chercher trop loin les "coupables" et qui ne s'embarrasse pas de vraisemblances ( je pense à ce qu'exercera Tex comme métier, ce choix aurait mérité un plus grand approfondissement du personnage ). D'ailleurs , tous sont en surface : la maman traumatisée par la mort de son nouveau-né, l'hystérique, la mère rigide, l'ado rebelle, le flic investi dans son métier...). Tous les personnages se connaissent de prés ou de loin et leurs relations s'emboîtent un peu trop bien ( Hannah et Sandy). Je n'aime pas les romans policiers ou thrillers qui font dans le compliqué, qui racontent une histoire où pour donner du suspens, pour embrouiller le lecteur ,il y a plusieurs "méchants" , plusieurs affaires au m2. Dans la vraie vie, les policiers , s'ils courent plusieurs lièvres (méchants) à la fois, c'est sur plusieurs affaires, ou alors elles se répondent entre elles. Là, il y a profusion d'affaires, profusion de problèmes, uniquement pour égarer le lecteur. Je trouve ça artificiel et faible comme procédé narratif.

Mais peut-être que ce n'est pas important pour vous, chaque lecteur est différent...

Un roman qui partait bien, dans lequel je me sentais bien, confortable, et qui m'a déçue dans le dernier tiers. J'avais adoré le premier roman de l'auteur " Amelia", son troisième thriller vient de sortir, je serais au rendez-vous...
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Amelia

Intelligente, belle , riche, promise à un brillant avenir (comme tous les autres de son école), ce qui ne l'empêche pas de manquer de jugement (faut croire que celui-ci ne vient pas avec l'éducation), Amélia s'est suicidée, pense-t-on, en sautant du toit de son école.

Écrit simplement, en alternant le point de vue d'Amélia dans le passé et celui de sa mère dans le présent. Nous sommes constamment dans l'aller-retour. Ce qui peut devenir lourd à la longue.

Aucun, ou presque, personnage n'est sympathique: tous ces élèves et leurs parents, sont snobs, imbus d'eux-mêmes, protégés et au-dessus de tout. Ce qui m'a fait garder mes distances face à ce récit pour lequel je suis restée de glace. Rien ne m'a touchée. C'est une histoire attendue, devinée, prévisible.

Pas un grand roman, c'est du déjà vu, ça se lit vite et facilement et ça se dépose tout aussi facilement sans que cela laisse un grand souvenir.
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Amelia

Un thriller psychologique.

Quand Kate, brillante avocate, appelée par le directeur du lycée, arrive sur les lieux, AMELIA, sa fille est déjà morte, tombée du toit. Elle est effondrée, même si elle était très prise par sa profession, elles étaient très proches, elles vivaient toutes les deux et Kate ne voulait pas dévoiler le nom de son père.

Le premier rapport d’enquête conclut à un suicide.

Mais voilà, l’affaire n’est pas si simple, on ne remplit pas 528 pages pour le plaisir d’écrire il faut aussi plaire au lecteur.

Ce roman est construit sous forme de roman choral, les narrateurs en sont KATE et la partie post-mortem de sa fille, et puis AMELIA elle-même pour sa vie avant le drame. Les chapitres se succèdent ponctués par l’édition de tous les SMS ou mails échangés.

Les narrations se croisent, s’entrecroisent, s’emmêlent, se traînent.

AMELIA, brillante élève commis l’erreur d’adhérer à un groupe douteux, sans en parler à sa meilleure amie SYLVIA.

KATE reçoit un message masqué court et précis : AMELIA n’a pas sauté. Elle fait donc rouvrir l’enquête.

De plus entre les chapitres paraissent aussi les parutions du journal gRaCeFULLY, un journal accusateur qui ne ménage pas les élèves qu’il a dans le collimateur. Mais qui édite ce journal ? Mystère ! en tous cas rien ne lui échappe.

Des questions se posent ? Tout d’abord Amélia s’est-elle suicidée ? Sinon qui aurait pu la tuer ? Amélia est gay et amoureuse d’une fille du groupe, est-ce la raison pour laquelle on l’aurait poussée ? Et puis il est souvent dans les messages évoqué le père d’Amélia qui est-il ? Quel rapport avec sa mort ? etc…. etc…

C’est une intrigue très compliquée, il faut s’accrocher pour suivre, l’auteure nous balade dans un brouillard très épais où il est difficile de distinguer le pourquoi du comment. J’avoue avoir peiné et essayé de comprendre, en vain. Et la chute …. Inattendue et surprenante.

C’est un bon thriller, je me suis régalée, je ne connaissais pas cette auteure et c’est par hasard que j’ai téléchargé ce livre. Je ne suis pas déçue de ma lecture. Même si par moment j’ai trouvé quelques longueurs. Une belle écriture, beaucoup de suspens, c’est vivant et bien mené.

Un bon polar psy comme je les aime.

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Amelia

Je traîne ce roman depuis un moment dans ma PAL et puis cet été, je l'en ai sorti pour commencer la lecture et au bout de 50 pages, je l'ai à nouveau mis de coté car je n'arrivais pas à entrer dans le récit. Vacances de Noël oblige, j'ai repris ma lecture et enfin, j'ai réussi à le finir en à peine deux jours tant, une fois dedans, il est difficile de le lâcher.



Comme je le disais plus haut, j'ai eu du mal avec le début. Je n'arrivais pas à m'identifier à Amelia (il faut dire que je dois être plus proche de l'âge de Kate, la maman que de l'adolescente), le mélange d'écriture comme l'ajout de SMS (qui sont pas toujours facile à déchiffrer pour moi qui écrit mes textos en entier et non en abrégé). Par contre, les passages où Kate était narratrice me plaisait énormément et j'ai bien fait de m'accrocher car une fois le récit bien installé, j'ai adoré ma lecture.



Le suspense monte progressivement et jusqu'aux dernières pages, il est difficile de savoir ce qui est réellement arrivé à la jeune fille. "... Elle est tombée du toit, madame Baron. Elle était ... elle n'a malheureusement pas survécu à sa chute. Je suis désolé, madame Baron, mais votre fille, Amelia, est morte. "

L'auteur aborde habilement des thématiques qui touchent forcement les ados comme le harcèlement scolaire, l'identité sexuelle, le conflit entre génération : "En vouloir à ses parents est le droit fondamental de tout adolescent ."



C'était ma première lecture d'un roman de Kimberly McCreight mais je pense très vite retenter l'expérience.
Lien : https://missmolko1.blogspot...
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Là où elle repose

Après l’excellentissime Amelia, un de mes chouchous de l’année 2016, j’avais hâte de me replonger dans l’univers de Kimberly McCreight qui confirme son talent avec ce 2e roman (à suivre de près, je le conseille).



Le thème de l’adolescence reste toujours très présent dans l’œuvre de Kimberly McCreight et c’est un aspect auquel je suis attachée, allez savoir pourquoi. Ici point de suicide d’adolescente mal dans sa peau, mais la découverte dans la charmante et bourgeoise ville de Ridgedale, du cadavre d’un très jeune nourrisson d’à peine quelques heures. Ô scandale, ô drame, qui peut bien avoir tué l’incarnation de l’innocence à l’état pur ! Branle-bas de combat, la police est sur le qui-vive, la population locale s’affole sur tous les fronts : réseaux sociaux, presse, jusque dans les intimités. Chacun y va de son hypothèse, chacun se suspecte.



Molly Anderson a vécu un drame familial et personnel dont elle essaye de se remettre, peu à peu. Journaliste culture pour la gazette locale, elle est chargée, par un heureux concours de circonstance (ses collègues des faits divers sont absents), de couvrir l’affaire du bébé inconnu. C’est un défi aussi bien professionnel que personnel qui lui est offert sur un plateau d ‘argent (et oui, le drame dont je parlais est la mort du bébé qu’elle allait bientôt mettre au monde). Peu réjouissant comme dossier vous en conviendrez.



Ce que Molly va découvrir la confrontera au joli monde bien sous tous rapports de la bourgeoisie bien-pensante qui régit le microcosme de Ridgedale, dominé par sa prestigieuse université. Et c’est pas du joli, vous vous en doutez, surtout quand c’est la jeunesse qui trinque.



Là où elle repose reprend une structure qui avait fait le succès d’Amelia :  alternance des points de vue, flashbacks, extraits de journaux intimes et articles de presse, de quoi insuffler une dynamique de lecture fort agréable et assez addictive. Malgré une fin un peu prévisible et des portraits un peu moins creusés que dans Amelia, Là où elle repose demeure un bon roman, sensible et fluide qui se lit bien et vite. Donc ne boudez pas votre plaisir.
Lien : http://www.livreetcompagnie...
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Amelia

J'ai reçu Amélia grâce à l'opération Masse critique de Babelio.

J'avais comme tout le monde beaucoup entendu parlé de ce livre sur la blogosphère.

J'étais très emballé à l’idée de le débuter car j'en attendais beaucoup. Les premières pages m'ont donné un peu de mal, je ne parvenais pas à rentrer dans l'histoire. Mais au fur et à mesure j'ai trouvé que la narration prenait en intensité, les personnages devenaient de plus en plus profonds et intéressants.

Je me suis sentie de plus en plus impliquée dans l'enquête que mène Kate, la mère mais aussi dans l'histoire que nous raconte Amélia.

Un vrai tourbillon qui s'est renforcé à chaque page tournée et qui m'a embarqué jusqu'à la dernière ligne.

Une superbe histoire, à laquelle en tant que mère d 'ado, on ne peut que se sentir concernée.



A lire absolument et à faire lire à votre ado. Encore une belle réussite dans le domaine de la lecture young adult, qui m'a cette année apporté d'enrichissantes découvertes.



Merci à Babelio ainsi qu'à Cherche Midi.




Lien : https://livresque78.wordpres..
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Amelia

Pas facile d'élever un enfant toute seule vous en conviendrez. Encore moins évident, celui de vouloir concilier une carrière d'avocate prometteuse, associée dans un grand cabinet new-yorkais, avec le rôle de mère. Et encore moins évident, celui d'élever une adolescente de 15 ans, même si celle-ci cumule bonnes notes et comportement irréprochable. Pourtant Kate y arrive, difficilement certes mais elle y parvient. Son enfant, elle l'a voulue alors que ses études n'étaient pas terminées et elle a toujours assumé parfaitement et sereinement ce choix. C'est donc une femme de 38 ans, mère de la jolie Amelia au futur prometteur et qui malgré son rythme infernal, reste proche de sa fille adorée et a su créer une réelle complicité basée sur l'amour et le respect mutuel.



Tout irait pour le mieux si Amelia n'avait pas décidé de sauter du toit de son lycée huppé de Brooklyn, provoquant l'onde de choc que l'on imagine. Kate est donc orpheline de son unique enfant, son trésor et ne comprend toujours pas son geste : un coup de sang sûrement qui a mené à l'inévitable. On ne peut pas se suicider pour avoir été accusée de tricher non ? C'est pourtant la raison invoquée. Et puis un jour, quelqu'un décide de parler : votre fille ne s'est pas suicidée. 1e nouvelle. D'un autre côté, Kate a toujours su que quelque chose n'était pas net. Et puisque sa seule raison de vivre est partie, autant se jeter à corps perdu dans la quête de vérité. Sauf que derrière la façade reluisante du lycée huppé où Amelia était scolarisée, certains secrets risquent de mettre péril en la demeure. Et les élèves si irréprochables se révèleront de vraies petites ordures bon chic bon genre et Amélia, une jeune femme bien plus complexe qu'on aurait pu le croire. Après tout, que savait Kate de sa fille ? Quasiment plus rien. En revanche, nous lecteurs, apprenons à connaître la jeune Amelia à travers son point de vue (mails, textos et récit à la 1e personne) durant les quelques semaines qui ont précédé son suicide. On y découvre une fille intelligente, saine et équilibrée qui se pose des questions sur sa sexualité et est approchée par une confrérie de filles triées sur le volet, bien décidées à braver interdits et tabous en tous genres.



Pour un 1e roman, on peut dire que Kimberly Mac Creight y va direct en 5e ! inutile de vous préciser que j'ai énormément aimé ce thriller qui est avant tout une très belle radiographie de l'âge adolescent à l'heure d'aujourd'hui, pris en étau entre ce qui est attendu de lui et ses interrogations quant à la vie. Un sens du dramatique parfaitement dosé qui interroge sur le poids des nouveaux moyens de communication et l'obsession de communiquer à tout prix, la banalisation de la violence gratuite, la différence. C'est aussi un très beau roman sur la relation mère-fille et comment la société juge encore en 2016 les femmes qui osent vouloir conjuguer carrière et maternité. C'est rythmé, délicat et intelligent, un roman que je compare à la lignée d'un Tout ce qu'on ne s'est jamais dit de Celeste Ng qui traite également du thème de l'adolescence et du désarroi des parents face au silence de leur enfant.



Un roman que je peux que conseiller.
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Amelia

Cela faisait longtemps que je n’avais pas dévoré un livre en un seul week-end ! « Amelia » est en effet un roman prenant, qui ne vous lâche pas une fois que vous l’avez ouvert, grâce à un rythme haletant.



Kate est une brillante avocate qui élève seule sa fille Amelia, une adolescente de 15 ans. Kate habite dans les beaux quartiers de New York et tente de concilier du mieux qu’elle peut un travail très prenant, qui lui laisse peu de temps, et l’éducation de sa fille, qu’elle pense réussie. Et c’est vrai, Amelia est une adolescente intelligente et plutôt mature pour son âge, avec qui Kate s’entend très bien. C’est pourquoi elle ne dissimule pas son étonnement ce fameux jour de septembre où elle appelée, pendant une réunion importante, par la direction du lycée huppé dans lequel Amelia est inscrite, et qui lui annonce que cette dernière est suspendue du lycée, voire menacée de renvoi. Le temps que Kate arrive, elle découvre qu’Amelia s’est suicidée en se jetant du toit du lycée… Ce que Kate n’accepte pas, tant cela contrevient à l’idée qu’elle se fait de sa fille. Elle tente de faire difficilement son deuil, jusqu'au jour où elle reçoit un sms lui disant qu'« Amelia n'a pas sauté ».



Et voilà le coup d’envoi de ce roman de Kimberly McCreight. Celui-ci est construit plutôt finement, car il alterne les flashbacks adoptant le point de vue d’Amelia (avec des reproductions de textos et de statuts facebook – toutefois, est-ce le media utilisé par les adolescents en 2015 ? – qui permettent de se tenir à niveau sur le langage « branché » des jeunes), ce qui donne au lecteur une petite longueur d’avance sur Kate, et le déroulement actuel de l’enquête de celle-ci pour faire ressortir la vérité. Une enquête qui est un peu le point faible du roman, pour plusieurs raisons : Kate est au départ seule contre tous, est d’ailleurs seule à avoir raison contre tous, et mène une enquête qui se dénoue un peu trop facilement tout de même (bref, un thème un peu « blockbuster », soit un ouvrage un peu facile d’action qui coule tout seul. Le lecteur n’a pas besoin de trop réfléchir, il n’a qu’à se laisser mener. Ce que j’ai fait, je le reconnais. Tout en le regrettant un peu).

Les thèmes abordés dans ce roman sont classiques et un peu cliché aussi : les sororités (encore ! Cela ne donne vraiment pas envie d’étudier aux États-Unis, à force), les familles riches qui y ont participé et qui donc protègent leur fonctionnement, au moyen parfois de menaces, une direction d’établissement pas très claire… Quelques rebondissements pas très crédibles, voire même un peu ridicules à la fin viennent un peu gâcher le tout. C’est dommage, car ces points faibles cantonnent « Amelia » au polar commercial facile, ce qui aurait pu être évité avec un peu plus de subtilité dans le traitement de l’intrigue.
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Là où elle repose

A Rigdegale, dans le New Jersey. Non loin de l'université, un bébé est retrouvé mort dans les bois voisins. Molly Anderson, récemment arrivée dans la ville après avoir vécu la mort in utero de son bébé, couvre le drame pour le journal de la ville. Dans le même temps, Sandy Mendelsohn s'inquiète pour sa mère qui n'est pas rentrée depuis un moment...

Un thriller assez efficace : un corps retrouvé, une disparition et beaucoup de questions qui se posent... Kimberley McCreight donne la voix à plusieurs femmes pour comprendre ce qu'il se passe à Ridgedale : Molly, Sandy et Barbara... On comprend qu'il y a finalement plusieurs fils à dénouer. J'ai trouvé Sandy un peu trop surfaite dans la fille paumée mais Barbara assez insupportable dans le genre obtu... J'ai deviné une partie du grand final mais j'ai aimé la peinture de ce cercle de protagonistes dans une ambiance assez tendue. Il y a finalement assez peu de suspens mais on a envie de connaitre le fin mot de l'histoire.

Je relira cette auteure, j'ai entendu parler d'Amelia...
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Amelia

J'ai mis du temps avant d'entrer dans ce livre. Je me sentais en décalage avec la plupart des critiques dithyrambiques déposées ici sur Babelio, j'ai même été à deux doigts de l'abandonner. Ce livre me semblait destiné à des adolescents et je n'arrivais pas à me sentir impliquée ni à m'attacher à l'un ou l'autre des personnages. Puis tout comme Amélia qui se laisse entrainer dans ce "club" diablolique les "Magpies", je me suis vue prise dans cet engrenage et je n'ai alors pas reposer le livre avant d'avoir lu la dernière page.

Au-delà de l'histoire d'adolescents et des difficultés pour une mère célibataire de concilier sa vie professionnelle à la "fonction éducative", le sujet du harcèlement moral est très bien décrit.

On se rend bien compte non seulement de la fragilité des adolescents mais aussi de l'escalade des brimades, des menaces et par là même de la tension et de l'oppression que peut éprouver la victime qui devient complétement sous l'emprise de son ou ses bourreaux.

J'ai donc finalement apprécié ce roman et ne regrette pas de mettre fait violence pour continuer ma lecture malgré ma déception pendant plus de 200 pages.
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Amelia

De temps en temps j’achète compulsivement des livres, pour un tas de raisons que je peine moi-même à expliquer. La quatrième de couverture peut m’avoir interpellé, j’en ai peut être entendu parler par quelque ‘un dont j’estime les avis, et quelquefois, eh bien, je ne me rappelle absolument plus du tout pourquoi… « Amelia » est un cas typique d’achat compulsif dont je ne me rappelle absolument pas la raison première… et très vite ce livre est allé rejoindre les dessous ma PAL plus que monstrueuse. Heureusement que le challenge Pyramide m’a donné l’occasion d’exhumer ce livre de ma PAL, car sinon, je pense qu’il y aurait encore trainé un bon bout de temps…

Nous voici donc à New-York pour suivre l’histoire de Kate et de sa fille Amelia. Exemple presque parfait de la famille monoparentale, Kate élève seule sa fille et cela se passe relativement bien. Cette dernière est une jeune lycéenne plutôt douée et sans histoires… Sans histoires ? Vraiment ? On peut se poser la question le jour où Kate va apprendre que sa fille a sauté du toit du lycée… Sa fille s’est suicidée ? Mais pourquoi ??

Un tas de questions sans réponses subissent et Kate commence péniblement son travail de deuil jusqu’à ce qu’elle soit destinataire d’un texto anonyme qui lui annonce que sa fille n’a pas sauté…

Elle va devoir commencer à s’interroger sur le passé de sa fille et découvrir que finalement, malgré leur belle complicité, il y avait tout un pan de la vie d’Amelia qu’elle ne connaissait absolument pas….

Cette incursion dans la vie de la jeune fille va se révéler très instructif, mais pas seulement

J’ai bien aimé cette lecture, et principalement les deux premiers tiers du livre… Kate est un personnage fort bien décrit et ses émotions et sa détresse sont très bien restitués. Quoi de plus terrible de perdre son enfant de manière aussi tragique…. J’avoue que le dernier tiers, ( que j’ai dévoré, toute pressée que j’étais de connaitre le dénouement ), m’a finalement un peu moins convaincue, surtout par le fait d’un peu trop de coïncidences….

Ceci dit, c’est une lecture que je qualifierais de fort sympathique. Mes années lycée sont assez loin derrière moi, et même si certaines choses ne changent pas, il y a quand même une sacrée évolution. Les outils de communication via les réseaux sociaux, les clubs genre sororité ( oui, d’accord, c’est très américain ça ), bref, rien n’est simple finalement …et surtout pas le destin d’Amelia…



Challenge Pyramide II

Challenge ABC 2018/2019

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Tu ne me dis pas tout

Encore un livre qui a un prix et qui ne me convient pas du tout !

Un roman qui porte pourtant bien son nom.

J'aurai dû m'en douter.



Je déteste me faire balader sans pouvoir me fier aux personnages y compris le personnage principal. Et dans celui-ci c'est la total : alcoolisme, mensonges, dénis, chantage et j'en passe. Tous les personnages seront suspects à un moment ou à un autre et l'autrice place, en plus, plusieurs intrigues.

Ce qui marche pour certains auteurs, ne marche pas ici.

Rien ne tient la route et encore moins cette fin abracabrantesque !

A trop vouloir en faire, l'autrice s'y est perdue.

Elle aurait du faire plus simple



Pour les amateurs d'Agatha Christie, passez votre route car ici il n'y a pas de logique ou d'indices semés avec une révélation finale génialissime à vous laisser pantois.



Je n'en reviens toujours pas de cette fin !



Vite, j'oublie et je zappe l'autrice.

Je crois que tout est dit finalement.
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Amelia

Impossible de lâcher ce roman...Pourtant, il a des failles...J'aimerais lire un roman sur le harcèlement qui mette véritablement en évidence le caractère inextricable de certaines situations, sans céder à aucune facilité... Dans la vie réelle, il y a des gens qui commettent des actes absolument diaboliques et qui n'admettent rien, jamais, en aucun cas, tout simplement parfois parce qu'ils sont persuadés d'avoir raison d'agir comme ils le font,ou alors qu'ils ne voient pas où est le problème...Et d'autres qui jouent un double jeu et ont un double discours, voire triple, semant le doute parmi ceux qui ne parviennent pas à comprendre ce qui se joue réellement devant eux. J'aimerais qu'on me montre un jour ce théâtre d'ombres et d'illusions où une mouche est prise dans une toile d'araignée sans aucun moyen de s'en sortir. Ce n'est pas le cas ici, les ficelles sont encore trop grosses...

Par ailleurs, le harcèlement n'est pas le thème unique de ce roman. Il aborde l'adolescence à travers Amélia, quinze ans, élevée par une mère seule très aimante, mais extrêmement prise par son travail.Amelia est donc un peu livrée à elle-même, mais sa mère lui fait une totale confiance, et elle n'a pas tort. Excellente éleve d'une école privée ultra chic de Brooklyn, Amélia est belle, intelligente, sage. Elle ne cède pas à la superficialité de son milieu et a gardé sa personnalité au milieu des requins qui nagent avec elle...Et pourtant un matin, Kate, la mère d'Amelia, apprend que celle ci s'est suicidée au lycée après avoir été accusée de tricherie...Impossible...Kate évidemment s'effondre. Cependant, quelques semaines après, un texto : Amélia n'a pas sauté...

Début d'une enquête bizarre où l'on a l'impression que la police n'a aucun pouvoir face à l'école privée, et ses richissimes parents d'élèves qui y font la loi, car ils payent...étrangeté ethnologique vu de France...Kate va cependant découvrir que sa fille lui cachait des choses...Ça aussi c'est un peu gros...On a l'impression que la maman débarque d'un monde pré-internet dans les réseaux sociaux...Mais enfin quand même, à moins de vivre dans une grotte, maman aurait dû se douter que fifille ne se servait pas de son machin avec une pomme comme calculette. Je sais pas, ça fait quand même au moins quinze ans qu'on vit agrippé à son portable ...

Ensuite la "première" fin est assez invraisemblable. Par contre, j'ai trouvé le final - la montée sur le toit, très fine, bien amenée et assez bouleversante.Loin des clichés, là.

Un plaisir de lecture, donc, avec beaucoup de facilités, mais aussi des passages véritablement bien écrits, qui sentent la vérité.
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