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Citations de Lao She (194)


Devant de pareilles inégalités entre gosses de pauvres et gosses de riches, on avait peine à croire que les uns comme les autres seraient plus tard des citoyens du même pays.
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L'homme n'a t il pas, comme la femme, un sein où l'enfant puisse se réfugier …
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Par ailleurs, les gangsters ne s'attaquaient qu'aux mandarins à la retraite : d'une part, le butin était plus fructueux, et, en plus, on risquait moins d'être poursuivi officiellement en justice.
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Sa maladie se transformait rapidement en une sorte de divertissement ; la faiblesse d'une personne de marque est souvent plus à envier que la bonne santé du pauvre.
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S'il était généreux pour offrir des cigarettes et du vin, par contre, il ne prêtait jamais d'argent. Il se le réservait pour les jours de repos. Dans sa paresse, il s'ennuyait. Il cherchait alors les occasions de se distraire, et de faire bonne chère.Il semblait que rien ne popouvait plus empêcher Siang-tse de glisser sur la pente de la facilité. Si parfois le remord le rongeait, il avait pour se justifier cette phrase toute bête: "qu'est ce que ça t'a donné ton labeur et tes scrupules ?"
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La Chenille fit alors ses calculs : si sa nouvelle femme mourait, il faudrait qu’il en trouve une autre et cela allait encore coûter cher. Il se décida donc à appeler un médecin et l’état de sa nouvelle femme s’améliora progressivement. Quand elle fut parfaitement remise, elle passa un accord avec la Chenille : il n’était pas question qu’elle s’occupât de l’enfant. La Chenille ne dit rien mais, comme il n’avait pas non plus l’intention de s’en occuper, personne ne s’en occuperait. La vie reprit donc comme avant : elle allait jouer aux cartes et, à chaque fin de mois, elle réclamait ses quarante yuans.
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Il marchait. Ses mains commençaient à trembler, mais il marchait quand même. Il avait jadis eu son pousse-pousse personnel, mais le tireur l’avait grugé et il ne voulait plus avoir affaire à cette engeance. Les gens de bas étage ne savaient absolument pas distinguer le bien du mal. Il ne se ferait plus gruger par personne, mais le vent était féroce.
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Elle était cruelle. Elle ne pleurait pas ; elle n’élevait pas la voix ; elle utilisait son frère. C’était cruel. Lianbo était le fils préféré du vieux Chen. Or, celui-ci ne pouvait pas conseiller à son fils de prendre une concubine. Pourtant, il aurait aimé avoir un autre petit-fils, car Dacheng était idiot et sa bru aurait peut-être du mal à avoir un autre fils. Attendre que son frère soit marié ! Quelle phrase pompeuse !
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Il y avait une part de vérité dans cette lettre, il était obligé de le reconnaître, mais il faisait tout de même exception et ne pouvait pas, de ce fait, croire complètement les affirmations qu’elle contenait. Tant qu’on ne pourrait pas lui prouver que, lui, Zhou Wenxiang, mentait, il ne pourrait pas admirer la démarche de cette Société des menteurs. D’ailleurs, même se prouver à lui-même qu’il avait menti était totalement impossible. Il réfléchit profondément sans rien trouver qu’il pût se reprocher, ni par le passé ni récemment. Il passa en revue les moindres détails de la journée, tout ce qu’il avait fait, tout ce qu’il avait dit. Il n’y avait aucun défaut dans la cuirasse et tout était parfaitement conforme à son honnêteté habituelle. Il n’avait commis aucune faute, ni par parole ni par action. Lui seul pouvait se connaître.
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Il ne pouvait se séparer de cet univers, et cet univers allait être son tombeau.
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Même si je me forçais à écrire le troisième chapitre il n’aurait rien de glorieux. Il vaudrait mieux que j’oublie ce chapitre et commence directement au quatrième
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Ce n’est qu’à Pékin qu’un homme aussi pauvre que moi peut se sentir relativement heureux.
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Toute sa vie n'avait pour but que d'accomplir une mission sacrée : servir d'intermédiaire officiel pour les mariages et empêcher les divorces.
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