Citations de Leonard Cohen (127)
Comment puis-je commencer quelque chose de nouveau avec tout cet hier en moi ?.
Les perdants magnifiques.
Chaque fois que j’atteins le fond du désespoir, je commence à sourire.
And Jesus Was à sailor
When he Walked upon the water
And he spend a long time watching
From his lonely wooden tower
When he Knew for certain
Only drawning men could see him
He said all men will be sailor then
Untill the sea shall free them
But he himself was broken
Long before the sky would open
Forsaken almost human
He sank beneath your wisdom
Like a stone.
Cette chanson, je l'ai chantée et rechantée et je continuerai à la mémoire de ce grand artiste !
Hommage à ce grand homme qui nous laisse de magnifiques textes en héritage.
" There is a crack in everything. That's how light gets in. "
" Dans toute chose il y a une faille. C'est ainsi qu'entre la lumière. "
They're dancing in the street, it's Jubilee
We sold ourselves for love but now we're free
I'm sorry for the ghost I made you be
Only one of us was real and that was me
(extrait de Treaty)
Freedom soon will come
Then we'll come from the shadows.
(La liberté viendra bientôt
Puis nous sortirons de l'ombre.)
Il y a une fissure en chaque chose, c'est ainsi que la lumière peut rentrer.
Eh bien, Marianne, voici venu le temps où nous sommes vraiment si vieux que nos corps partent en morceaux, et je crois que je vais te suivre très bientôt. Sache que je suis si près derrière toi qu'en tendant ta main, tu peux toucher la mienne (…) Je veux seulement te souhaiter un très bon voyage. Adieu, ma vieille amie. Mon amour éternel, nous nous reverrons.
Je ne me considère pas comme un pessimiste. Je pense qu’un pessimiste est quelqu’un qui s’attend à ce qu’il pleuve. Et je me sens trempé jusqu’aux os.
Avant qu’elle ne meure, Leonard Cohen a fait parvenir à sa muse, Marianne Ihlen, une lettre d’adieu magnifique. Elle avait notamment inspiré « So long, Marianne » en 1968, et « Bird on the Wire » en 1969. Après leur séparation, ils continueront à être très proches. En juillet 2016, apprenant que Marianne est mourante, Leonard Cohen lui écrira une dernière lettre, quelques jours avant qu'elle ne meure...
Nous sommes arrivés au point où nous sommes si vieux, nos corps tombent en lambeaux, et je pense que je te rejoindrai bientôt. Sache que je suis si près derrière toi, que si tu tends la main tu peux atteindre la mienne. Et tu sais que j’ai toujours aimé ta beauté et ta sagesse et je n’ai pas besoin d’en dire plus parce que tu sais tout cela. Je veux seulement te souhaiter un très beau voyage. Au revoir ma vieille amie. Mon amour éternel. Rendez-vous au bout du chemin.
Well Marianne it’s come to this time when we are really so old and our bodies are falling apart and I think I will follow you very soon. Know that I am so close behind you that if you stretch out your hand, I think you can reach mine. And you know that I’ve always loved you for your beauty and your wisdom, but I don’t need to say anything more about that because you know all about that. But now, I just want to wish you a very good journey. Goodbye old friend. Endless love, see you down the road.
Marie pleine de grâce
Tu sors de la douche
ô si fraîche et propre
Tu sens bon la fleur
d'un champ tout vert
Le monde brûle Marie
il est creux sombre et méchant.
If you are the dealer, I'm out of the game
If you are the healer, it means I'm broken and lame
If thine is the glory then mine must be the shame
You want it darker
We kill the flame
Magnified, sanctified, be thy holy name
Vilified, crucified, in the human frame
A million candles burning for the help that never came
You want it darker
Hineni, hineni
I'm ready, my lord
There's a lover in the story
But the story's still the same
There's a lullaby for suffering
And a paradox to blame
But it's written in the scriptures
And it's not some idle claim
You want it darker
We kill the flame
They're lining up the prisoners
And the guards are taking aim
I struggled with some demons
They were middle class and tame
I didn't know I had permission to murder and to maim
You want it darker
Hineni, hineni
I'm ready, my lord
Magnified, sanctified, be thy holy name
Vilified, crucified, in the human frame
A million candles burning for the love that never came
You want it darker
We kill the flame
If you are the dealer, let me out of the game
If you are the healer, I'm broken and lame
If thine is the glory, mine must be the shame
You want it darker
Hineni, hineni
Hineni, hineni
I'm ready, my lord
(Leonard Cohen - You Want It Darker)
Tout ce dont les humains ont besoin c'est d'un tout petit quelque chose en commun pour avoir l'opportunité de se saluer amicalement les uns les autres.
Comment puis-je commencer quelque chose de nouveau avec tout cet hier en moi?
Story of Isaac
The door it opened slowly
My father he came in
I was nine years old
Then he stood so tall above me
Blue eyes they were shining
And his voice was very cold
Said I've had a vision
And you know I'm strong and holy
I must do what I've been told.
So we started up to the mountain
I was running he was walking
He knew I would not hide.
You who sacrifice your children
Forgive me if inquire: just according to whose plan?
A scheme is not a vision
And you never have been tempted
By a demon or a god
You who stand above them now
Your hatchets blunt and bloody
You must not do it any more.
When it all comes down to dust
I will kill you if I must
I will help you if I can
When it all comes down to dust
I will help you if I must
I will kill you if I can
[A propos de l'époque où il traînait avec le Velvet et Lou Reed] Cette relation intellectuelle était épanouissante, mais très franchement, si je les suivais partout, c'était quand même beaucoup plus pour Nico que pour la musique ou l'écriture.
Besoin des amphés
besoin des amphés
besoin du vin
besoin du plaisir
entre mes reins
besoin de ta main
pour m'arracher
besoin de ta mouille
sur mon museau
besoin de voir
que je n'ai jamais vu
ton besoin de moi
ton désir brut
besoin d'entendre
que je n'ai jamais entendu
contre mon oreille
tes mots crus
besoin de toi
pour me convoquer
comme la lune au-dessus
de la mer frissonnante
besoin de savoir
que je n'ai jamais su
cette marée qui
montait de toi
besoin de sentir
que je n'ai jamais senti
cette attraction de
ton aimant sur moi
voilà elle s'évanouit
voilà elle s'est envolée
la rage hormonale
la chanson agitée
Le Froid
Le froid me saisit
Et je grelotte
Le vin
A raison de mes larmes
La nuit me met au lit
Et les chagrins me rendent plus résolu
Ton nom se consume
Sous une statue
Même quand j’étais avec toi
Je voulais être là
La pluie dégrafe ma ceinture
Le vent donne forme
A ton absence
J’entre et sors
Du Cœur Unique
Sans plus lutter
Pour être libre
J'aurais voulu vivre dans le "folk song" comme Joe Hill, pleurer pour les innocents que ma bombe aurait mutilés, remercier le vieux paysan qui nous aurait nourris pendant notre fuite. J'aurais voulu avoir une manche vide retenue par une épingle double, et voir les gens sourire tandis que je saluais de la mauvaise main. [...] J'aurais voulu avoir ma tête portée à Pékin, avec un poème écrit sur mon épaule, sourire au dogme qui écrasait ma personnalité, faire face aux machines de Broadway. J'aurais voulu que la Cinquième Avenue se souvienne des pistes indiennes [...] J'aurais voulu écrire un pamphlet contre le contrôle des naissances, dans une langue très simple, un pamphlet qui serait venu au foyer, illustré de dessins en deux couleurs représentant l'éternité et des étoiles filantes.
Comme les cheveux sont insensibles, il lui embrassa les cheveux.