Sympathique. Mais, j'aurais voulu plus comme une carte de Paris de l'époque, quelques images du film. Pour autant, j'ai passé un bon moment. J'ai envie de lire à présent le passe-muraille. En tout cas, cela permet de voir une autre face de la Seconde Guerre Mondiale.
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Émile Dutilleul a 45 ans. Il vit dans un Montmartre envahi de touristes et passe sa vie entre son travail et ses visites à sa vieille mère. Divorcé depuis 10 ans, l’amour semble être pour lui un sentiment éteint, quand Ariane, une nouvelle stagiaire, fait son apparition au bureau. Émile ne peut s’empêcher de se sentir attiré par cette jeune femme, aussi vivante qu’il est inerte. Presque simultanément, il se découvre un pouvoir extraordinaire, enfoui en lui jusqu’alors : il peut traverser les murs...
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Le passe-muraille est un excellent recueil de nouvelles, très diversifié. J’avertirai en premier lieu que l’auteur parle dans plusieurs de ses nouvelles de l’occupation allemande en France, ce qui peut être redondant à la longue, mais cela dépend de nos goûts. Autre petit élément important à préciser, par rapport au traitement des femmes dans son récit, on ne peut pas vraiment qualifier l’auteur d’être féministe, mais cela peut s’expliquer par le contexte historique de l’écriture de ces nouvelles, donc il faut les replacer dans un contexte historique. Mais j’avertie tout de même au cas où.
Cependant, outre ces petits détails, j’ai tiré énormément de plaisir de cette lecture. Le style de l’auteur est agréable et les nouvelles sont variées. La première, “Le passe-muraille”, est un classique de la nouvelle que plusieurs personnes ont lu à l’école et est une bonne introduction au recueil. La nouvelle “Les Sabines” utilise bien le concept de l’exponentiel, sans trop en dévoiler sur le sujet de la nouvelle. “La carte” est plutôt cryptique, on se casse un peu la tête à comprendre le fonctionnement du système montré dans le récit. “La légende poldève” se moque de la religion intelligemment, tout comme “L’huissier”. La nouvelle “Les bottes des sept lieues” est étonnante selon moi, surtout pour le personnage du vendeur (j’apprécie l’absurdité évidente et ostentatoire du personnage). “En attendant” est la seule nouvelle qui est vraiment déprimante et qui a un véritable côté historique et représentatif des difficultés de l’époque.
Donc oui, je recommande cette lecture pour les personnes intéressées à lire des nouvelles, car elles sont de bien écrites et bien pensées.
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La traversée de Paris se fait au pas de course. Comme si Marcel Aimée était pressé d'en finir. Sitôt les valises faites, nous voilà déjà arrivés de l'autre côté de la Seine. L'auteur repondait-il à une commande pour 450 francs ? Nous sommes bien loin de La Jument verte.
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Une série de contes qui m'a été conseillé par ma professeure de littérature jeunesse, surprise que je ne les ai jamais entendus plus jeune. Impossible de ne pas se voir les lire à des enfants, à s'amuser à faire les voix et à s'imaginer ces situations toujours plus invraisemblables et fantastiques. Quel plaisir de découvrir ces contes, même grand, qui portent des morales discutables dans les deux sens du terme.
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Mr Dutilleul a le don de passer au travers des murs.
C 'est un modeste employé de bureau moqué par son supérieur .
Il décide de se venger, la scène est assez cocasse.
Il tombe amoureux d'une femme mariée que son mari enferme chaque soir tellement il est jaloux.Grâce à son don, il peut rendre visite à sa belle sans créer de problème;
Jusqu'au jour où ....
A lire absolument.
J ai adoré.
Adapté qu cinéma en 1951 par Jean Boyer avec Bourvil dans le rôle du passe muraille
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Il n'y rien à comprendre de cette pièce de théâtre de Marcel Aymé.tout paraît simple au début mais vers le milieu et la fin,il y a de quoi marcher sur la tête.
Un accusé s'installe dans la maison d'un procureur et croit avoir été trahi par la maîtresse de celui-ci.deja,la situation est placé
Cependant,je n'arrive pas à comprendre ce que certains personnages ont quelque chose à y faire comme lambourde et Gorin.
Il est vrai que des actes reste burlesques mais on en rit pas forcément et je peux même pas imaginer que l'on ait mis en scène au théâtre de l'atelier en 1952.
Il faut dire ce qu'on voudra sur le livre,soit on comprend ou alors on y comprendra qu'à moitié mais honnêtement,ça reste du n'importe quoi comme délire
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Les histoires contées dans ce recueil se passent pendant ou juste après la guerre. Au moment où les besoins se font le plus sentir, la nourriture, le vin, l'argent. Peu importe l'ordre car cela se termine souvent par un crime. Seule pépite dans ces nouvelles : la Traversée de Paris, immortalisée par le film éponyme et le tonitruant "Jamblier, 2000 francs..." de Jean Gabin dans le rôle de Grandgil. J'avoue que je n'ai pas vraiment adhéré à ces histoires qui pour certaines sentent le vécu.
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Décidément je n'accroche pas souvent aux recueils de nouvelles de la collection folio 2 euros. L'introduction de Flaubert était plutôt bien trouvée. les 4 articles de Denis Grozdanovitch sur Roland Garros étaient intéressants et la nouvelle "Sporting" de Marcel Aymé plutôt amusante et grinçante sur le mélange sport et politique. En revanche je n'ai rien compris à "Ping Pong" de Roland Dubillard. Idem pour "la nuit des six jours de Paul Morand". "Cinquante mille dollars" d'Hemingway m'a ennuyée. Les poèmes de José Maria de Heredia et de Francis Ponge ne m'ont pas transportée et les textes de Philippe Delerm étaient trop courts pour rentrer vraiment dedans. En revanche "Hoquet sur glace" de Jean Bernard Pouy était amusant. Bref une lecture globalement décevante.
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Edition illustrée d'un des Contes du Chat Perché les plus délectables. Delphine et Marinette profitent de l'absence de leurs parents pour jouer tout l'après-midi avec leur copain le loup. Mais les enfants, vous savez ce que c'est, ça ne sait pas s'arrêter...
Le style, l'humour, la tendresse, la profondeur, dosées et maniées de main de maître par un des plus grands auteurs français.
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L'histoire se déroule à la fin du 19ème siècle et nous plonge dans le quotidien des familles paysannes de Claquebue, en particulier la lignée des Haudouin. La jument verte passe très vite au second plan dans l'histoire, qui se recentre sur le poids des rivalités de voisinage, des secrets de famille, des complots politiques... elle reste cependant présente et devient le témoin impuissant de la triste réalité de pratiques sexuelles dans ce milieu que la bigoterie et l'ignorance ne risquaient pas d'épanouir ... Un roman surprenant, moins léger que ce à quoi je m'attendais après avoir lu les nouvelles rassemblées dans le Passe Muraille ou les contes du chat perché. Marcel Aymé m'a néanmoins encore une fois convaincue...
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Sous l’occupation, une famille vit ensemble mais sans se connaître vraiment. Les deux fils ont une vie en parallèle tandis que le père croit détenir encore une quelconque autorité dans son foyer.
Évidemment, la narration conduit au dévoilement de la vérité.
Livre féroce sur la vie sous l’occupation, le marché noir, les lieux interlopes peuplés d𠆚llemand et sur les compromissions avec la morale par temps de guerre. Tout le monde en prend pour son grade. Un très bon roman que je viens de découvrir.
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Souvenir lointain d’un livre que j’avais dévoré et aimé à tous égards
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Voilà un recueil de contes indispensables: il réjouira autant les enfants par leur fraîcheur que les adultes par leur humour corrosif, et les stylistes exigeants par leur forme enlevée, légère et parfaitement rédigée. On retrouve là toute la société à travers les animaux de la ferme qui parlent, font des régimes amaigrissants, apprennent des poésies, rêvent, et font mille efforts pour plaire aux deux petites filles du fermier.
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Après la traversée de Paris, je me suis dit que c'était la suite logique.
J'ai lu, j'ai vu, j'ai conclu.
Enorme déception, le phantasme, l'absurde ou la critique symbolique des mouvements de résistance et du retournement de l'histoire sont à mon sens tellement exagéré, que je n'adhère pas du tout à cette lecture de l'histoire.
Certes les communistes, les gaullistes et tous les autres se sont affrontés au lendemain de cette extraordinaire victoire de la France…
Mais il ne me semble pas que le pays ait été à ce point au bord de l'implosion.
Entre les collabos, les profiteurs du marché noir, les résistants, la majorité silencieuse mais bien maréchaliste, tout cela me semble surréaliste et donc bien exagéré et éloigné de la réalité.
Lecture bien trop pénible, très proche pour moi de SARTRE...
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