Marcel Aymé

Une nouvelle poisseuse de la part de Marcel Aymé qui, comme j'ai pu le découvrir dans Uranus ou La Jument Verte, parvient à nous faire rentrer avec brio dans la psyché de ces personnages victimes à la fois des circonstances et de leurs pulsions. En 70 pages environ l'ambiance est très noire et on se prend à être paniqué à l'idée que cette traversée se termine mal... Et au centre de tout cela deux personnages incroyables et qui me donnent envie de voir l'adaptation filmée.

Je l'ai lu il y a longtemps et je le relis avec un évident plaisir.

Retrouver le sens du merveilleux et la magie de son enfance avec Marcel Aymé, n'est ce pas un fabuleux programme ?
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j'ai connu ce livre , par le film. je ne savais pas que c'était un Marcel Aymé.

ce livre parle d'une époque sinistre, la libération, ce moment qui aurait du être une grande joie, une délivrance et qui a été une horreur pour beaucoup.

on y trouve tous les personnages stéréotype de cette époque, on y vois les méchants, pas si méchants, les gentils, pas si gentils..

c'était le premier livre sur ce sujet que je lisais. il y en a eu d'autres depuis...

May Angeli, autrice de Rita la poule veut un bébé et Cache-Cache, s’empare ici d’une nouvelle de Marcel Aymé. Le texte et sa narration mêlent fantaisie et réalité, imagination des enfants et vœux exaucés. Les gravures sur bois de l’illustration apportent une réelle matière aux mots. L’art de May Angeli pourrait se situer à l’opposé parfait du numérique, souvent qualifié de froid, lissant toutes les couleurs et annihilant le contraste des teintes. Les illustrations, par la technique même, laissent des blancs au milieu des couleurs. Ces petites « imperfections » deviennent alors des espaces de vie permettant aux lecteurs de s’approprier l’image et tout ce qu’elle reflète. L’artisanat de cette technique donne une épaisseur aux décors, aux personnages et par conséquent aux mots utilisés de Marcel Aymé. Quelques éléments suffisent pour esquisser des personnages et selon le sujet, May Angeli accentue les traits. Ainsi, l’éléphant nous apparaît dans toute sa réalité, bousculant l’évidence inexplicable de sa présence dans cette histoire. La poule n’a pas pu se transformer. Or Marcel Aymé le dit et l’affirme. Ainsi son imagination s’introduit dans le réel. May Angeli, dans cette droite ligne, fait vivre le pachyderme. Son poids, sa démesure, son immense encombrement nous envahissent. Toutes ces sensations nous parviennent avec subtilité. Les couleurs sont nuancées, le gris surgissant du marron des murs, s’opposant aux rouge et bleu des robes. L’élégance des déplacements, tant l’éléphant que les autres animaux (le mouvement de la queue du chat, la course des dindons…), apporte à la vitalité à la narration de cette nouvelle, éloge du jeu et de la liberté de l’esprit des enfants et des animaux. Par petites touches, May Angeli accompagne donc toute la poésie de Marcel Aymé, ce lien entre le réel et l’imaginaire.
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Avec ses trois poèmes et ses huit nouvelles, c'est l'esprit de Noël sous des aspects fort différents que nous propose ce petit recueil.



Décomposé en trois chapitres thématiques, les auteurs sont également divers et d'horizons variés : Blaise Cendrars, F.S. Fitzgerald, Sylvain Tesson, Apollinaire, Truman Capote ou Marcel Aymé, Tchekhov, Dickens ou encore Maupassant, tous ont de Noël une vision très éloignée des uns des autres.



Au final, j'en suis ressortie quelque peu bousculée dans la vision que j'avais de Noël. Mais c'est un des avantages de la littérature, parvenir à voir les choses sous un angle divergent et au final j'ai bien aimé.



Les nouvelles de Tchekhov et de Truman Capote m'ont particulièrement touchée parce qu'elles sont toutes les deux très tristes et très belles, mais j'ai apprécié toutes les autres également. Avec un minimum d'ouverture d'esprit, c'est un joli moment de lecture.

Lire La Table-aux-Crevés ne m’a apporté que du bonheur. J’ai beaucoup aimé la plupart des œuvres de Marcel Aymé, mais j’ai une faiblesse particulière pour cet ouvrage. Même s’il a obtenu le prix Renaudot, j’imagine qu’il ne peut pas plaire à tout le monde. Pour l’apprécier, par-delà les considérations purement littéraires, il faut sans doute aimer les hommes qui sont de vrais hommes, avec leurs incertitudes, leurs sentiments non exprimés, leurs appréhensions, leur courage et leurs muscles, les femmes qui sont de vraies femmes avec leurs cas de conscience, leur détermination inébranlable, leur raison et leur irrésistible féminité. Et puis, pour goûter un livre comme celui-là, je pense qu’il faut connaître le monde rural, la solidarité, les haines de voisinage, les rivalités ancestrales, politiques, religieuses et les rapports de force, sans oublier le bistro et les campagnes qui changent perpétuellement selon l’heure et les saisons.

Quant à la qualité du français, elle est si parfaite qu’elle dépasse de très loin la force de l’image. Elle vous fait passer un moment riche dans le milieu rural et vous fait oublier que vous lisez. Chaque mot du récit de Marcel Aymé peut cacher un trait d’humour si lisse, si subtil qu’on l’effleure à peine. Mais cet humour apporte à l’ensemble du récit une saveur inimitable qui tourne si facilement le drame en comédie sans amoindrir le tragique de la situation et apporte détente et plaisir.

Sublime…et pourtant lecture difficile.

Car, comme beaucoup de monde, sans doute, j’ ai vu et revu ce film.

Il est compliqué de ne plus penser à GABIN, BOURVIL, DE FUNES et tous les dialogues, pour pouvoir s’immerger dans cette nouvelle.

Et pourtant combien le livre est différent... ! Cette histoire que tout le monde croit connaître est bien différente de la version cinématographique. Les personnages de Grangil et Martin diffèrent singulièrement de ce que Gabin et Bourvil ont pu en faire .

Marcel Aymé est donc bien à l'origine du film et l'on redécouvre cette Traversée de Paris, cette chronique de la France ordinaire à une époque qui ne l'était pas : la vie quotidienne des parisiens sous l’occupation.

Un livre qui nous rapellera notre enfance avec ces contes fort bien ecrits et documentés, un regal pour petits et grand tant le talent de l'auteur est immense !

Recueil d'une dizaine de nouvelles de Marcel Aymé. Ce dernier nous plonge dans des histoires farfelues: un homme qui traverse les murs, d'autres qui traversent le temps... Des récits faciles à lire avec un vocabulaire propre à l'auteur!!!

Un bijou



Les livres de Marcel Aymé ont bercé mon enfance et ses contes du chat perché n’ont pas pris une ride.

C’est un classique de la jeunesse que j’avais envie de faire découvrir à Elora.



Cet illustré de l'un des contes (un des meilleurs selon moi) de Marcel Aymé est un véritable bijou.



On retrouve Delphine et Marinette lors de l’une de leurs aventures.

Les parents viennent de partir. Il pleut alors les fillettes décident de jouer à l’arche de Noé.

Cochon, vache, mouton... tout le monde dans le salon.

La petite poule blanche aimerait bien jouer elle aussi mais il y a déjà une poule sur l’arche. Qu’à cela ne tienne, elle sera l’éléphant. Mais la petite poule prend son rôle un peu trop à cœur...



Ah les jeux de « on dirait que toi tu fais le capitaine et moi le matelot ».

Un véritable bonbon ce texte.

Les enfants s'identifieront facilement à ces deux petites filles car les jeux d'imagination ils adorent ça n'est-ce pas ? Et la peur de se faire gronder par les parents... Marcel Aymé aborde ici des thèmes intemporels. Dans 20 ans encore les enfants joueront, enfreindront un peu les règles et auront peur que papa maman se fâchent un peu.



Les illustrations gravures sur bois de May Angeli viennent sublimer le texte.

C'est une technique assez peu utilisée en littérature jeunesse et c'est toujours très intéressant de présenter un autre genre d'illustrations aux petits lecteurs (c'est même une occasion de tester cette technique avec ses enfants/élèves).

Les illustrations ont elles aussi un charme intemporel.



La couverture carton et la reliure tissu en font un objet un précieux, de ceux que l’on garde dans l’espoir qu’il traversera les générations.

J'imagine ce livre entre les mains de ma fille plus tard, le lisant à ses propres enfants...



Un intemporel à avoir dans sa bibliothèque, un cadeau à (s')offrir, même pour les plus petits.
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Ça commence assez bien mais très rapidement je n'ai éprouvé aucune empathie pour ces familles rurales. Je pensais que l'observation de la sexualité par la jument verte pourrait relever le tout mais même ça reste très plat. Abandonné à la moitié malgré un style pas désagréable.

J'ai lu ce livre il y a deux ans environ et il me reste en tête. Je crois que le sens de cette histoire est plus difficile à saisir qu'il ne paraît. Ce n'est, j'en suis sûr, pas seulement une critique de la vie conjugale. Ce serait d'une platitude et d'une misogynie ennuyeuse. Je crois que c'est aussi une critique de l'attrait qu'ont exercé les mouvements fascistes sur la population et la curieuse amnésie qui a suivi 1945. Je crois qu'on peut trouver le fondement de cette interprétation dans la vie de Marcel Aymé lui-même et des accusations dont il fut l'objet à la libération.

J'ai trouvé ce roman de qualité inégale. Bonne peinture des mentalités ( les paysans et les villageois, leurs différences avec "ceux de la forêt"), les personnages secondaires sont bien réussis. Les personnages principaux sont assez peu crédibles et n'éveillent pas vraiment l'intérêt.

Deuxième roman de Marcel Aymé, Aller retour manque encore de vigueur : écriture insuffisamment déliée, personnages caricaturaux ou boiteux et fiction approximative.



Le pitch, conventionnel, tient à l'aise sur un timbre-poste : quand on est médiocre, on le reste ! Le pauvre Galuchey mène une existence grisâtre. Affublé d'une épouse mocharde et inféconde, méprisé par ses collègues de travail, résigné à végéter, ne voilà-t-il pas que notre minable se sent soudain pousser des ailes : l'époux regimbe, le subalterne se rebiffe, c'est la métamorphose d'un cloporte. L'insignifiant gonfle le torse, envisage de prendre une maîtresse, de divorcer de son laideron et commence à jeter l'argent par les fenêtres. "La chétive pécore s'enfla si bien qu'elle creva" : ici, la baudruche, à défaut d'éclater, se dégonfle lamentablement et finit par rentrer dans son rang miteux.



Particulièrement pessimiste (le rêve, ce plaisir futile!), ce roman, prometteur en son temps -on veut le croire-, a vieilli : l'acrimonie d'Aymé manque d'allant et son style ampoulé et/ou débraillé de naturel. Ses tristes héros ne nous émeuvent guère et on se surprend à les exécrer malgré eux. Il ne suffit pas d'écrire méchamment, encore faut-il une plume virtuose !



J'aurais aimé aimer Aymé mais...
Lien : http://lavieerrante.over-blo..

Je cherche ce livre

Contes qui se lisent rapidement et facilement vers 10-11 ans.

Petits contes, idéal pour les premières lectures.

Je l'ai lu en classe de sixième. J'ai toujours ce livre que j'aime relire de temps en temps.

J ai adoré