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Critiques de Marcel Aymé (599)
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De l'amour et des femmes

Il ne faut pas réduire le monde littéraire féminin de Marcel Aymé à quelques rabelaisiennes créatures.

Tenant parfois des propos ironiques presque machistes, il se montre tout au long de son œuvre, notamment dans "silhouette du scandale", comme un progressiste parfaitement conscient du sort discutable réservé à la femme dans la société d'avant-guerre.

Rien n'est simple avec Marcel Aymé, et le double thème de l'amour et des femmes nous replonge dans les mille et un aspects de sa création littéraire. Ce volume, assez confidentiel, contient deux nouvelles, inédite pour l'une : "Marie-Jésus" et "la fée du métro". C'est une belle et agréable rencontre que nous propose cet ouvrage.
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Derrière chez Martin

Aucune nouvelle ne ressemble à une autre. Chaque thème, qu'il soit plutôt philosophique ou plutôt trivial, est traité avec intelligence et talent. Parfois on croirait entendre une certaine Shéhérazade.
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Derrière chez Martin

« Martin » est le nom de famille le plus répandu dans l’hexagone, bien avant Dupont (ou Dupond) et Durand (ou Durant). Peut-être est-ce pour cette raison que Marcel Aymé en a fait son personnage principal, et multiple en même temps, de ce recueil singulièrement particulier, et pourquoi ne pas l’avouer, particulièrement singulier :

« Les critiques superstitieux ou simplement attentifs aux coïncidences remarqueront peut-être que dans ces nouvelles, la plupart des héros s’appellent Martin. Les titres devenant plus rares d’année en année, j’en ai profité pour appeler mon livre « Derrière chez Martin », quoique j’eusse pu aussi bien l’appeler « Devant chez Martin » ou « A côté de … » ou « Au-dessus-de … » ou simplement « Martin » ou encore « Les aventures de Martin, Les Métamorphoses de Martin, Les Trente-six visages de Martin, Les Travaux de Martin, Confidences de Martin, Heurs de Martin … » Je me sens plein de regret » …

Les neuf nouvelles qui composent ce recueil sont presque toutes consacrées à un personnage nommé Martin. Mais le patronyme est le seul lien qui soit commun à ces personnages, tous différents :

« Le romancier Martin » se voit un jour dépassé par ses personnages

« Je suis renvoyé » : Aberdame Martin est viré de la banque où il travaille

« L’élève Martin » : est-ce bien lui l’auteur des graffitis infâmes ?

« Le Temps mort » : Martin ne vit qu’un jour sur deux. Forcément ça cause des problèmes…

« Le cocu nombreux » : Pas de Martin dans cette histoire, mais un cocu multiple.

« L’Ame de Martin » : Après avoir tué sa femme et ses beaux-parents, Martin perd son âme, par la faute d’une diablerie des plus … diaboliques

« Rue de l’Evangile » : quand un pauvre arabe, Abd-El-Martin, traîne sa misère la rue de l’Evangile

« Conte de Noël » : l’adjudant Constantin se transforme en père Noël pour ses trouffions préférés

« La statue » : on élève une statue posthume à l’inventeur Martin… qui n’est pas mort !

Au total neuf contes, bien différents les uns des autres, mais qui ont en commun ce qui fait l’ADN de Marcel Aymé, ce mélange de réalisme, de poésie et de fantastique du quotidien qui n’appartient qu’à lui : Devant l’incongruité des situations, on devrait être surpris, agacé, peut-être même choqué…. Pas du tout, quand c’est Marcel Aymé qui le raconte, ça coule de source, ça n’étonne personne, il y a une normalité dans l’anormalité.

C’est sans doute dans ses nouvelles que Marcel Aymé est le plus efficace. Ici, il n’y a pas encore la verve sarcastique, féroce et jubilatoire qu’il affichera pendant les années de guerre et d’après-guerre. Il y a cependant un regard très ironique sur ses contemporains, parfois même sévère, mais constamment tempéré par cette fantaisie poétique qui est sa marque de fabrique.



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Derrière chez Martin

ce recueil de nouvelles se lit très vite mais n'a rien de mémorable, passons !
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Derrière chez Martin

Toutes les âmes s'appellent Martin, chez Marcel Aymé toutefois.



Dans cette botte de neuf nouvelles, le romancier est tiraillé entre réalisme poétique et fantastique dépouillé. Dans cette dernière variété, il évoque un auteur dépassé par ses créatures, un homme qui ne vit que la moitié de son temps, un autre qui perd son âme ou un troisième dont la statue posthume est érigée de son vivant. L'imagination se restreint et les chutes de ces historiettes tombent invariablement à plat, comme si Aymé voulait nous caresser à rebrousse-poils et ne pas aller là où on l'attend.



Ma préférence va donc à un trio d'histoires ancrées dans un réalisme soit rigolard, soit cruel. Si L’Élève Martin s'impose en bouffonnerie salace, Je suis renvoyé et Rue de l’Évangile sont d'une veine plus sombre et leur cynisme sobre fait froid dans le dos. Ces nouvelles se détachent nettement d'un ensemble plutôt poussiéreux.



Aymé à moitié !
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Derrière chez Martin

Des nouvelles comme à " la Maupassant"

J'adore
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Derrière chez Martin

Presque tous les héros des ces neuf nouvelles que contient ce recueil ont pour patronyme Martin.

Marcel Aymé flirte ici avec le fantastique mais un fantastique quotidien, qui s'insère harmonieusement dans la vie de tous les jours.

Un écrivain donne vie à ses personnages, un homme n'existe qu'un jour sur deux, une même personne habite simultanément deux corps... Tout le talent de la plume de Marcel Aymé donne vie à ces textes courts.
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Derrière chez Martin

De Marcel Aymé je ne connaissais que la version animée des Contes du chat perché. Il était temps de découvrir davantage son œuvre. C’est une boîte à livre bien fournie qui m'en a donné l’occasion.



Je lis très peu de nouvelles car je trouve cela frustrant : à peine on commence à s'attacher à un univers et à des personnages que l’histoire est déjà finie.



Les différentes histoires m’ont inégalement touchée mais dans l’ensemble j’ai beaucoup aimé la plume de Marcel Aymé. J'ai particulièrement apprécié ses récits un peu loufoques et magiques : le romancier Martin, le temps mort et le cocu nombreux.



Je vais continuer à lire cet auteur, si possible avec des romans plutôt que des nouvelles.

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Derrière chez Martin

Le prétexte, si l'on peut dire, du recueil (des nouvelles où, souvent, figure un protagoniste appelé Martin), et l'absence apparente en son sein d'un des grands textes de Marcel Aymé (comme le Passe-Muraille ou la Traversée de Paris dans d'autres recueils), avaient fait que je l'avais un peu remisé. Et puis hier, en inventoriant les recueils de nouvelles d'une de mes bibliothèques, il m'est tombé sous la main , je l'ai commencé. Eh bien, Marcel Aymé reste Marcel Aymé, même dans ses textes plus confidentiels. Entre autres qualités se distinguent ici son humanisme pince-sans-rire et son style à la fois insolite et impeccable. La première nouvelle, intitulée "Le romancier Martin", est une histoire d'auteur visité par ses personnages qui donne le tournis d'emblée, mais la fin m'en a un poil déçu. L'étude sociale et psychologique du deuxième récit ("Je suis renvoyé") est exempte du moindre défaut, tout comme la puissante satire de "L'élève Martin". Après ça on monte sans une once d'essoufflement au registre fantastique avec le formidable "Temps mort" (incipit : "Il y avait à Montmartre un pauvre homme appelé Martin qui n'existait qu'un jour sur deux.") et son pendant "Le cocu nombreux" (ou strictement personne ne s'appelle Martin). Puis on quitte un peu les hauteurs avec "L'âme de Martin", le texte qui m'a paru pour l'instant le moins convaincant.

Les trois dernières nouvelles ("Rue de l'évangile", "Conte de Noël" et "La statue") m'ont marqué par la diversité des paysages qu'elles nous font traverser, toujours à bord du style si solide, constant et magnifique de l'auteur : la première s'en prend à la bassesse et, en l'occurrence, au racisme de quelques médiocres ordinaires, avec une rage sous-jacente toute célinienne, car Marcel Aymé, grand auteur, était aussi je pense une grande âme ; la deuxième est tout simplement un pinacle de merveilleux et de beauté ; la dernière nous laisse sortir du recueil par le haut, dans un souffle d'étrangeté quasi-kafkaïenne. Bilan : la grande classe, que dire de plus ?
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Du côté de chez Marianne

Gaston et Raymond Gallimard, inquiets du succès grandissant des deux périodiques de droite Gringoire et de Candide, décident de créer en 1932 un journal de gauche et républicain. Le premier numéro, du 26 octobre, comportait déjà la signature de Marcel Aymé au bas d'une nouvelle "le mariage de César".

Au total ce dernier a publié cent huit chroniques dans Marianne qui parlent de la vie quotidienne des français de 1932 à 1937.

Les sujets abordés sont multiples et variés, graves ou ironiques, contemporains ou non. Ils sont tous traités avec l'immense talent de Marcel Aymé, avec son inégalable sens de la polémique et surtout avec humanité.

C'est un vrai plaisir que de lire ces chroniques d'un autre temps, pourtant restées très modernes.
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En arrière

Aymé s'amuse avec ces nouvelles bizarres, drôles et fantastiques.
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En arrière

Recueil de nouvelles, ou plutôt de contes fantastiques, dont la dernière donne le titre à l'ouvrage. Dans celle-ci, on apprend que les milliardaires doivent aimer le peuple et ne peuvent s'autoriser à crier: "A bas Aragon", ce qui est la moindre des choses.
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En arrière

Ce recueil est le cinquième et le dernier écrit par Marcel Aymé. Il contient dix excellentes nouvelles, dont la dernière a donné le titre à l'ouvrage.

Ces textes courts, parus immédiatement après la guerre, s'en détachent par des sujets divers et presque tous mêlés de fantastique, ils annoncent le début d'une nouvelle époque d'inspiration.

Marcel Aymé se fait et nous fait plaisir avec ces nouvelles souriantes, qui font preuve une fois de plus de son énorme talent de nouvelliste.
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Enjambées

Chaque voyage, qu’il s’étende sur plusieurs semaines ou une journée, est le prétexte pour lire ou relire certaines œuvres.



Au gré d’un voyage, très court, à Dole, nous nous sommes replongés dans l’univers de Marcel Aymé, cet auteur attaché à l’enfance pour certains, ses dictées sur les bottes de sept lieues, ses contes dans ce pays où les bêtes parlent, nous font part de leur chagrin, où les fées se vexent parce que leur attelage de lapins est distancé par des automobiles…Et se fait arrêter par un gendarme, dans « cet équipage parti à fond de train. La nuit était printanière, la fée se grisait de vitesse et grand air ».



Ce n’est pas seulement un cadre idyllique et naïf. Les enfants souffrent, travaillent dur « Il les voyait à ce point abrutis de travail et de misère qu’il crut deviner chez eux une sorte de connivence avec la mort ». La guerre, l’Occupation, les privations ne sont pas loin : « Le moment était venu de rendre des comptes et la catastrophe faisait tout rentrer dans l’ordre ».



Avec un regard doux, il nous parle de la peinture qui est bonne et qui nourrit au sens propre comme figuré, des animaux qui se vexent selon la façon dont on peint, mais aussi l’esprit obtus de certains « on n’a pas le droit de peindre autre chose que ce qu’on voit.

Mais si Dieu n’avait créé que ce qu’il voyait, il n’aurait jamais rien créé »



Le cadre est concret, dur comme du bois, sec, et au milieu de tous ces chagrins, ces malheurs, dans un quotidien bien sombre pour des enfants comme des adultes, surgissent des éléments de merveilleux, qui n’ont rien de fantastique et font partie intégrante du décor. Alors on se met aussi à rêver que le chat sur le rebord aussi va nous interpeller car on le dévisage de façon un peu trop criante, les statues vont être gênées de se montrer ainsi dénudées ou d’être interrompue dans leur conversation…ou on va se mettre à suivre le chat sur les pavés.



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Fille du shérif

Ce recueil, paru 20 ans après la disparition de Marcel Aymé, rend un bel hommage à celui-ci.

Il réunit des nouvelles inédites où qui n'ont que paru dans la presse sans jamais avoir été rééditées.

On y retrouve toute la diversité de son immense talent : la satire politique et sociale, l'humour, l'ironie, la vie citadine tendrement raillée, la bourgeoisie de province croquée sur le vif, le personnage de Martin qui nous rend visite à quatre reprises et l'ordinaire fantastique survenu dans le quotidien...

Seul un de ces textes courts,"Knate" avait déjà été publié par les éditions "Gallimard", dans l'excellent recueil "Neuf et une" en 1936, qui célébrait le dixième anniversaire du prix Renaudot en publiant une nouvelle inédite de chacun des lauréats.

Ce recueil est un véritable plaisir de littérature.









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Gustalin

Dans un petit village pas très loin de Dôle, Gustalin ne rêve que de voir son garage devenir le plus beau, le plus grand des garages et passe ses journées à rêvasser à ses futures aménagements tandis qu'il répare ce qu'on veut bien lui confier, généralement une vieille bicyclette par ci par là. Pas si facile d'être garagiste dans ces temps où les voitures restent encore minoritaires, dans un village où il en passe une par semaine. Et pendant ce temps-là sa femme Flavie s'escrime à faire tourner la ferme!

Et Gustalin n'est pas le seul à ne pas se sentir à sa place au village. Marthe, l'épouse de son meilleur ami, se sent elle aussi mal à l'aise dans ce monde qu'elle estime étriqué. Quand elle a quitté les bois des années auparavant, quitté le monde des bûcherons et des charbonniers pour se marier, son époux était censé tenir un emploi à la ville grâce à ses études mais il a tout quitté pour revenir à la terre...

Et voilà que l'arrivée de l'oncle et de la tante de Paris, venus passer leur vieillesse au village, déclenche toutes une série de petites contrariétés, faisant remonter les vieux rêves brisés à la surface.

C'est un roman étonnant que celui-ci: mine de rien, c'est une tragédie, mais l'humour discret qui émaille le texte, le style qui se refuse au grandiloquent, empêche au début de le saisir.

Marcel Aymé est un écrivain à redécouvrir, bien au delà de ses œuvres les plus célèbres auxquelles on le limite parfois.
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Gustalin

A Chesnevailles dans le Jura, Sylvestre Harmelin surnommé Gustalin néglige les travaux de sa terre car il n'a pour ambition que de devenir garagiste. Flavie, sa femme, s'échine et s'aigrit d'effectuer seule ces travaux pour lesquels elle éprouve pourtant une vraie passion. Hyacinthe Jouquier, qui a laissé choir les mathématiques, pour retourner vers la terre est, lui, en opposition avec sa femme Marthe qui ne rêve que de vie citadine. De la vie et des espérances de ces deux couples il s'ensuit un drame, que nous raconte Marcel Aymé avec son immense talent fait de bon sens et de philosophie rustique, pimenté d'humour et de traits satiriques. A mon sens, ce roman, très féministe est le meilleur qu'il ait écrit.
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Gustalin

Chronique de la France rurale de la fin des années trente, Gustalin a gardé toute sa fraîcheur. Il évoque des greniers saturés de poussière de soleil, des litrons de rosé dont le cul s'est glacé dans les remous d'un ruisseau, l'ombre apaisante des vergers bruissant d'insectes, le cri-cri du foin où l'on sieste ... une chanson de Mireille...



Le fil narratif y est certes lâche qui passe d'un personnage à l'autre, entrecroisant anecdotes triviales et drames humains mais qu'il est plaisant à dévider. Dans son petit bout de terre, jurassienne, Marcel Aymé nous gringotte un refrain tantôt allègre et polisson, tantôt chagrin.



On y croise, au détour d'un couplet, de doux rêveurs : un cossard qui s'imagine garagiste, une souris des bois qui se voudrait souris des villes, un costaud chamboulé par des démangeaisons de jeunesse, une accorte Juive, prosélyte guillerette, une vieille toxico aux sucres d'orge... La tendresse révérencieuse de Marcel Aymé pour le monde paysan est désaltérante.



Mais le plus beau des personnages, à mes yeux, reste Museau, un corniaud fasciné à la fois par sa maîtresse et par une affriolante chienne de ferme. Les attitudes, les réflexes, les regards du gentil chien sont croqués avec un réalisme désarmant. L'auteur habite littéralement le cabot et lui prête -anthropomorphisme touchant- songes et pensées.



Un roman léger et grave. Un sourire embué de larmes...



Tout l'art d'Aymé.
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Gustalin

La première question que je me suis posée c'est de me dire pourquoi mettre une critique pour un auteur aussi célèbre? La critique est simple c'est un livre plaisant à lire et qui apporte de la joie. C'est suffisamment rare pour être remarqué. Je dois reconnaitre que j'ai pleuré de rire en le lisant. C'est simple le jour où votre moral est en berne lisez Marcel Aymé!

C'est une belle écriture. L'auteur se moque gentiment des personnages. L'émotion et le rire sont toujours proche chez Marcel Aymé c'est la marque de ce grand écrivain.

Faites vous plaisir ouvrez ce livre!
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Gustalin

Flavie ne fait que pester, elle en a ras la soupière que Gustalin, son fainéant de mari, se fasse la belle quand il y a du fumier à ramasser et des bêtes à s'occuper à la ferme. Toujours planqué dans sa cabane à réparer des vélos ou à attendre d'éventuelles pannes d'autos . Faut dire que sa grande passion, c'est la mécanique et qu'il rêve d'ouvrir un garage mais à Chesnevailles dans les Vosges, y'en a pas besef qui déboulent...

Du coté de son voisin Hyacinthe , c'est une autre histoire. Il a préféré,

plutôt que d'exercer un métier en ville comme son tonton, un éminent ponte qui a pondu une quinzaine de tomes sur l'histoire du Jansénisme, bref, un joyeux rigolo, retourner à la terre. Au grand dam de sa femme Marthe qui n'a rien d'une fermière et de son oncle retraité qui proteste encore et toujours. Tous les ingrédients sont réunis pour que ça tourne en jus de boudin...

Qui de mieux que Marcel Aymé pour croquer les mœurs et les caractères villageois de son pays natal. Dans ce roman du terroir, il détourne la fable du rat des villes et du rat des champs. Et l'angle d'attaque est plutôt bien vu. Les personnages en prennent tous pour leur abattis même Museau, le clébard corniaud qui renifle le derrière de la chienne de la voisine, le vilain toutou ! On rit beaucoup et on pleure un peu aussi, vous voici prévenus. Une mention spéciale pour la tante parisienne farfelue. Ce Gustalin, j'lai beaucoup Aymé !

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