Michael Morpurgo

Michael Morpurgo est incontournable. Chaque fois que j'ai lu ses romans écrits pour la jeunesse, je suis tombée sous le charme ! Ici, un jeune anglais, Michael, part en bateau en famille. A son père et sa mère, il faut ajouter la chienne Stella Artois. Tout se passe bien jusqu'à ce que, commettant une imprudence, le jeune garçon ne passe par dessus bord avec sa chienne. Tous deux sont miraculeusement recueillis par un vieux japonais qui vit sur une île isolée peuplée d'orang-outang. Pour Michael, commence l'apprentissage d'une nouvelle vie, même s'il garde espoir de revoir ses parents ...

Un roman de jeunesse écrit avec sensibilité et justesse sans jamais être facile ou mièvre. Une belle lecture.

Bingo ! C'est un sans faute pour ce duo gagnant auteur/illustratrice et cette histoire qui respire la liberté ! Les illustrations sont superbes et très expressives... Pleines de détails, elles donnent envie de courir dans les prés au côté des petites bêtes volantes...

Quant au texte, c'est une belle revisite des contes classiques... L'auteur aborde des thématiques sensibles, telles que le deuil, la solitude et la famille recomposée, avec beaucoup d'humour...



En bref, un album drôle et émouvant... Un conte riche et coloré pour dire stop aux idées reçues...

À découvrir si vous ne connaissez pas Emily Gravett et Michael Morpurgo !

Lu l'an dernier. Un roman jeunesse à faire lire, dès 13-14 ans.

J'ai surtout été happée par la première partie du récit, historique et révoltante (devoir de mémoire ). La seconde partie ne m'a pas autant passionnée. Une écriture ciselée, fluide et précise.

Morpurgo signe une oeuvre jeunesse plutôt intéressante au sujet de la guerre 14-18.



Un des enjeux du livre est de montrer comment les jeunes soldats furent amenés à s'engager, "la fleur au fusil". En effet, la rutilance de l'uniforme, la ferveur des discours des officiers, la pression sociale représentée allégoriquement par une vieille femme édentée, vont pousser le jeune Tommo, 16 ans, à rejoindre le front.



Sur place, c'est évidemment la déconfiture, la désillusion, mais le combat n'est pas au coeur du récit.



Ce qui l'est en revanche, c'est l'enfance, l'adolescence et le destin des trois frères Peaceful.



L'ouvrage a le mérite de se concentrer en effet sur un fait historique dont on parle assez peu : les procès expéditifs et arbitraires pour désertion au cours de la Grande Guerre.



L'écriture est fluide et le roman fondé sur un procédé littéraire qui pourra charmer par son originalité (je ne peux guère plus en révéler).



Toutefois, je regrette un long temps d'attente, et une plongée trop lointaine à mon sens dans les souvenirs du narrateur, avant de parvenir au coeur du sujet. Pendant plus de la moitié du livre, il n'est pas question de guerre, mais de l'enfance et de l'adolescence du narrateur.



En conclusion, ce roman aborde un sujet passionnant, qui aurait toutefois pu être traité de manière plus approfondie. Le procédé littéraire utilisé par l'auteur ne prend son sens qu'à la fin de l'oeuvre, ce qui réduit tout de même l'intérêt du début du livre. L'oeuvre, facile à lire et néanmoins poignante, pourra être proposée en classe de 3e dans le cadre d'une lecture cursive sur la Grande Guerre.

Il y a peu, nous sommes tombés sur un extrait de l'adaptation à l'écran du Royaume de Kensuké, roman jeunesse de Michael Morpurgo, ce qui a scellé le choix de mon fils pour l'une de nos lectures à deux. Nous y avons mis le temps, non pas qu'il ne nous plaisait pas (au contraire !), il fallait juste avancer avant tout sur sa lecture imposée du collège (le trop complexe "Tristan et Iseult"). Mais une fois ce dernier terminé, nous n'aurons pas mis long feu à en venir à bout.



"Le royaume de Kensuké" est une robinsonnade, encore. À croire que je les attire en ce moment... ou peut-être est-ce l'inverse ? En tout cas, j'ai de nouveau goûté à la solitude sur une île déserte et perdue du Pacifique.



Mais cette fois-ci, roman jeunesse oblige, le héros est bien plus jeune. Et c'est la veille de ses 12 ans, en cette fin des années 1980, alors qu'il faisait le tour du monde en voilier avec ses parents, que Michael est passé par-dessus bord une nuit de tempête, avec sa chienne Stella Artois (à ne pas confondre avec la marque de bière au nom éponyme) et son ballon de foot porte-bonheur. Les naufragés se retrouvent sur une petite île du Pacifique, déjà habitée par un autre naufragé. Et c'est là qu'entre en scène Kensuké, ancien soldat de la marine japonaise, seul survivant d'un navire qui a été attaqué par les Américains pendant la Seconde Guerre mondiale. Voilà plus de 40 ans qu'il vit sur l'île et ne cherche pas à en partir...



De là, une relation toute particulière commence à voir le jour entre le garçon et le vieil homme. Un peu houleuse au début, Michael venant perturber le quotidien solitaire (et volontaire) de Kensuké, elle finira par se transformer en un lien profond, qui ne nous laissera pas indifférents. Entre le vieil homme qui se plaît à vivre en autarcie, avec pour seule compagnie une famille d'orangs-outans, et le garçon qui guette le passage des bateaux dans l'espoir de retrouver ses parents, un quotidien hors du temps et des hommes s'organise. Michael va apprendre à respecter son environnement, à l'apprivoiser et à s'en accoutumer.



À moitié roman d'aventures et roman initiatique, l'auteur aborde les sujets attendus dans ce type de livres : la solitude bien évidemment, bien qu'elle ne soit pas traitée comme dans la plupart des robinsonnades que l'on rencontre, le personnage principal n'étant pas tout seul ; elle est pourtant bel et bien là, les protagonistes étant isolés sur une île perdue, coupés du reste du monde. Mais il aborde aussi l'amitié et la confiance, le partage, la survie en milieu sauvage, le respect de la nature et des animaux. Il y est aussi question de la cruauté des hommes, avec le braconnage et le trafic des singes d'un côté et l'éradication de la ville de Nagasaki par la bombe atomique de l'autre. On parle aussi des blessures profondes et du manque des êtres chers.



Michael Morpurgo est un auteur dont j'avais beaucoup entendu parler mais que nous n'avions pas encore lu. Nous le découvrons avec ce livre que nous ne sommes pas prêts à oublier. Je parle pour deux, car mon fils a lui aussi beaucoup aimé. C'est un roman profond et abouti, plein de sagesse et d'humanité, une très belle histoire et qui plus est très bien écrite. Et pour ma part, je pourrais même parler de coup de cœur, ayant été aussi rarement touchée dans la littérature adolescente.

Jour 1

Cher Journal. J’entame la lecture du Royaume de Kensuké. Pourquoi un papa comme moi se plait-il tant à lire les romans jeunesse ? Pour le goût de renouer avec les premiers plaisirs de lecture? Ou simplement car ce genre recèle des pépites appréciables à tout age? Sans doute un peu des deux. Quoi qu’il en soit j’ai ce roman dans les mains et tout le monde dort autour de moi. J’entame mon voyage solitaire.



Jour 2. Les pages défilent et le roman avance à une vitesse prodigieuse. Trop vite peut être. Le jeune héros et ses parents ont décidé de se lancer dans un tour du monde à la voile. Et voilà qu’une année de préparation de ce grand voyage est évacuée en quelques lignes. Le voilier a largué les amarres et le roman file plus vite que le vent. Il a traversé l’Europe, le voilà qui passe l’Afrique la page suivante. Un peu sur ma faim de voir ses miles avalés si vite.



Jour 3

Un naufrage sur une ile déserte. C’était donc cela la raison de ce voyage accéléré. L’auteur se moquait bien du périple, il voulait en fait nous emmener en robinsonnade! Mais le jeune héros n’est pas seul sur l’ile. Un inconnu lui dépose tout les matins un repas et de l’eau fraiche à notre jeune aventurier. Un vrai coq en pate.



Jour 4. Le roman décolle enfin. Plus que le narrateur sans réelle épaisseur, c’est ce vieillard japonais reclus qui intéresse le romancier - et qui du coup est intéressant. Mysantrope solitaire, protecteur des gibbons et des orangs-outans, peintre délicat, homme au triste passé, il recèle de multiples facettes. Mais je n’en dirais pas plus. Il goûte le secret. Il demandera au narrateur de ne pas les révéler. Mais libre à vous de partir à sa rencontre: il n’est qu’à quelques dizaines de milliers de km sur une petite île sans nom perdue dans une mer inconnue. Ou à mi chemin de ce joli roman.

Roman lu avec les enfants pour le collège. Roman d'aventure, mais pas seulement, parce qu'il faut bien le reconnaître à part le naufrage et quelques événements que je ne revelerais pas, il ne se passe pas grand chose. Il faut le dire.

Mais à mon avis , c'est justement ce qui fait la force de ce récit destiné en premier lieu à de jeunes lecteurs. Michael Morpurgo a créé un récit dans lequel les lecteurs attendent , espèrent, grandissent avec le personnage principal, sur une île où les seuls "prédateurs" sont des moustiques. A l'âge des lecteurs auxquels ce récit est destiné, 'on aime généralement le mouvement,les combats, les super héros, la vitesse.....

C'est un pari risqué et réussi qu'a pris Michael Morpurgo, grand auteur qui n'a plus rien a prouvé dans le monde de la littérature jeunesse.

Ashley Anderson doit partir de Chine à cause de la guerre . Pour cela il passe par les montagnes de l'Himalaya avec son oncle Song. Mais un jour où son oncle part pour chercher à manger il fait une rencontre qu'il ne sera pas près d'oublier.

Ce livre est rempli d'émotions et de suspense.

il est vraiment bien

J’ai été séduite par ce magnifique album dès que j’ai vu que l’auteur était Michael Morpurgo Les illustrations d'Emily Gravett ont fini de me convaincre, elles sont magnifiques !



Clara, jeune princesse de 5 ans, adore gambader pieds nus, dans la nature plutôt que de rester enfermée au palais, dans des vêtements trop conventionnels et surtout trop roses et pas pratiques.



Depuis la mort de sa maman et l’absence prolongée de son papa, Clara recueille de nombreux animaux et en prend soin en les installant dans ses souliers qui ne lui sont d’aucune utilité.



Elle trouve du réconfort auprès de l’un d’entre eux, qu’elle appelle l’ogre et qui est en fait un crapaud, en lui racontant ses déboires avec le personnel et à quel point ses parents lui manquent, surtout sa maman. Mais le tout petit ogre n’en est pas un et il serait bien capable d’exhausser tous ses vœux.



Les illustrations sont sublimes ! Il en émane un grand vent de liberté. Cette ode à la nature donne envie de profiter des joies du printemps. Mention spéciale pour les insectes et autres petites bêtes qui sont merveilleusement réalisés.



C’est une très belle histoire d’amitié improbable entre un ogre qui est en fait un crapaud (mais pas n’importe lequel) et une jeune princesse qui n’a que faire des conventions que lui impose son rang.



Cette magnifique revisite de conte tord le cou aux préjugés et aborde avec un soupçon de magie, la solitude, le deuil, le remariage, la famille recomposée avec une fabuleuse chute qui déborde d’amour. Un gros coup de cœur émouvant et plein d’humour !
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Une nuit de tempête, le bateau, où se trouvent Allen et sa mère, s’échoue aux abords de l’île aux Macareux. Ben, le gardien du phare, va les sauver, avec sa barque et ses rames, comme une trentaine d’autres personnes. Allen, malgré son jeune âge, gardera toujours le souvenir de cet homme taiseux qui dessinait des voiliers. Le jeune garçon reviendra le voir quelques années plus tard et ils aideront ensemble un macareux, alors que l’île n’en comportait plus aucun.



Ce récit présente la formation d’une véritable amitié au milieu du vingtième siècle, avec la deuxième guerre mondiale en arrière-plan, et la constitution d’une famille de cœur. C’est aussi l’histoire de la réintroduction d’oiseaux sur une île avec les soins que vont leur apporter quelques uns, éloignés des grandes masses de population.



Je n’avais jamais lu de roman jeunesse de Michaël Morpurgo malgré son succès que je comprends totalement au regard de la qualité narrative et des émotions qui se dégagent.



Ce texte est illustré par Benji Davies. Contrairement à beaucoup, je n’avais pas apprécié particulièrement Capitaine Papy. Cependant, j’ai trouvé ici ses dessins magnifiques et mettant particulièrement en valeur l’histoire. C’est une très belle découverte qui m’amènera sans doute vers d’autres romans de l’auteur !

A lire si vous souhaitez être emporté.e et vivre une aventure! Chaque page est soit un rebondissement soit un enchantement. C'est un superbe roman. Le héros vit de nombreuses péripéties et pourtant l'histoire est très touchante. La narration est idéalement équilibrée. La petite touche de réalisme m'a littéralement convaincue et émue.

J'espère que l'adaptation cinématographique est réussie.

Avec le Royaume de Kensuke, tu as entre les mains un vrai roman d'aventures réédité en poche cette année car il fait aussi l'objet d'un film d'animation en ce moment au cinéma. Tu vas embarquer à bord du Peggy Sue avec Michael, ses parents et leur chienne. Après avoir perdu son travail, le père de Michael achète un bateau et décide d'emmener sa famille dans un tour du monde. Lors d'une tempête nocturne, Michael et la chienne passent par-dessus bord et se retrouvent sur une île déserte. Comme Robinson Crusoé (ou les aventuriers de Koh-Lanta), il va falloir survivre : trouver de l'eau, de la nourriture, faire du feu. Mais cette île n'est pas totalement déserte. Un vieil homme y a fait son refuge. On ne t'en dit pas plus mais on te le conseille vivement.

Ashley Anderson vie en Chine en temps de guerre contre le japon et le Japon commence à prendre de plus en plus de territoires Japonais.

Le père d'Ashley s'inquiète pour son enfant, il va donc l'emmener voyager avec son Oncle en se déguisant en Japonais. Ils vont devoir affronter plusieurs Chinois pour échapper à la mort.

Pendant que Ashley et son Oncles voyagent dans les montagnes, ils se rendent compte qu'il n'y a plus de réserve de nourriture. L'once part en bas de la montagne pour prendre des réserves mais il ne revint pas!

Ashley va donc découvrir seul le monde des Yetis dans la montagne et être ami avec certais et ennemis avec d'autre.

J'ai adoré ce livre et cette histoire de Thomas qui n'aimait vraiment pas les livres au début, mais après il va tellement les aimer qu'il deviendra écrivain. C'est grâce à la dame de la licorne, qui lui a donné le goût et l'envie de lire des livres et des histoires sur les deux licornes. qui n'ont pas pu aller dans l'arche de Noé, et qui se sont transformées en baleines. La dame de la licorne parle de son père, qui a sauvé le livre du feu pendant la guerre ,c'était trop triste. Les illustrations sont aussi très belles dans ce roman, certaines en noir et blanc et d'autres en couleurs. Je vous conseille vraiment de lire ce livre car ça nous fait aimer encore plus les livres.

Waouh 😍 Un vrai coup de cœur ❤ Les histoires avec les grands parents me touche toujours particulièrement mais celle ci est juste Magnifique ! Le grand-père partage tant de chose avec sa petite fille, ils ont une belle complicité. Il lui laisse une lettre pour lui rappeler que notre planète 🌏 vas mal et que c'est essentiel d'en prendre soin. Tout le monde rêverait de recevoir une lettre comme celle ci, un super papi 🥰

Très belle histoire qui parle de l'immigration et des centres fermés. Ce roman peut facilement amener des jeunes à réfléchir sur ce sujet et à leur faire comprendre ce qu'éprouvent les personnes vivant dans ces centres.

Les personnages sont très attachants. Le lecteur peut facilement se mettre à leur place et ça rend l'histoire encore plus vraisemblable.

La lecture est facile et rapide. On ne se voit pas avancer puisque les chapitres alternent entre l'histoire d'Aman dans le passé et l'histoire du personnage principal qui est avec Aman dans le présent.

Une belle découverte à faire lire aux jeunes!

J'ai lu ce roman d'apprentissage il y a de longues années et j'en gardais un bon souvenir. Quand mon fils a souhaité découvrir cette histoire, je m'y suis replongée avec délectation et la magie a opéré de nouveau. Dans ce récit initiatique, tout est dit presque sans mots entre les deux protagonistes. Michael est tombé du voilier sur lequel il faisait le tour du monde avec ses parents. Echoué sur une île déserte, il fait la connaissance d'un ermite bienveillant qui prendre soin de lui et l'éveille aux beautés d'une nature aussi fragile que sauvage. Kensuké est un ancien soldat qui pense avoir perdu sa femme et son fils dans le bombardement de Nagasaki. Philosophe apaisé, il vit harmonieusement sur son île, protégeant au mieux la faune et la flore. Une amitié naît entre les Michael et Kensuké, sans oublier Stella, la fidèle chienne du jeune adolescent. Nous avons vraiment eu un énorme coup de coeur pour cette robinsonnade touchante et pleine d'humanité. Par ailleurs, nous avons tout autant apprécié la superbe adaptation cinématographique ! Une belle réussite, bravo.
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L'histoire d'un enfant qui, séparé de ses parents, se retrouve sur une île pas si déserte. En effet y vit un vieil homme pour lequel on va découvrir son histoire tout le long du livre.

L'histoire est intéressante, je l'ai lu à mon fils (8 ans) et il souhaitait à chaque fin de chapitre que je lise le suivant. Personnellement j'y ai pris un certain plaisir également.

Ce livre est génial , il ma donner une envie de plus lire .

Il est incroyable , il y a plein d'aventure il y a même un moment qui ma fais pleurer . Deux merveilleux sauvetage , comme le bateau ou l'oiseau . La fin est quand même très émouvante , voila, tout sa pour vous dire que je les adorer.

Lilian

On reconnaît ici un roman dans la veine du fin’amor, du roman courtois médiéval.



Michael Morpurgo, duquel je connaissais déjà la réécriture de Robin des Bois, décide cette fois-ci de donner un unique corps aux multiples légendes arthuriennes entourant le Saint Graal. Pour ce faire et pour l’expliquer aux plus jeunes, la rencontre due au hasard entre le narrateur et un Arthur Pendragon vieilli va déclencher toute l’histoire.



Le personnage principal, qui est moins le conteur qu'Arthur, est ici bien figuré pour permettre la rencontre entre le lecteur et le roi. Il est tout de même effacé – on ne connaît pas bien ni son nom ni ses particularités. Il nous accorde malgré tout l'occasion d’admirer la fresque de l’époque que dépeint le récit de l'ancien monarque, plutôt que de trop nous concentrer sur lui. C’est une idée que j’apprécie de la part de l’auteur.



Arthur Pendragon raconte donc toute son histoire, depuis son enfance jusqu’à son décès ; il demeure encore accompagné de son fidèle chien Bercelet dans les brumes. L’animal, et le fait qu’il soit une partie de Merlin, le rendent intéressant malgré son second rôle.



On ne voit pas le jeune roi grandir. Durant sa narration rapide, il passe des quinze ans à sa mort sans s’arrêter sur un point précis, donnant un effet accrocheur.



Surtout en début de récit, les apparitions de Merlin sous forme d’homme comme d’animal révèlent une certaine poésie en fonction des situations. Mais toute l’histoire en elle-même, et la manière de raccorder la romance de Lancelot et Guenièvre en une tragédie pour l’utopiste Camelot, en fait déjà un conte assombri.



Des personnages que je trouve complexes tels que Mordred ou Gauvain, des messages sur le bien ou le mal ; ainsi qu’une dose d’action dans les duels réglementés de chevalerie désignent donc ce court livre comme une adaptation particulièrement bonne de l’héritage de Chrétien de Troyes.