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Critiques de Michel Foucault (131)
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Histoire de la sexualité, tome 2 : L'usage de..

Foucault, un grand vivant



On peut être philosophe et peintre, en même temps...

Quand c'est le regard qui intéresse le plus, son influence et la manière dont il faut s'en faire le découvreur plutôt que l'otage

N'est-ce pas un peu toujours le mouvement de Foucault ?.. qui s'arrête s'il se sent trop sûr du chemin, se méfiant des "anges"... Reprenant la réflexion, se rassurant aussi sur la direction à prendre (même si pour cela, il faut en changer complètement)

De cette manière de faire de la philosophie, en marchant ; on profite, en lisant

Passée la problématisation, l'exposé est clair et "intéressant" au sens littéral ; c'est-à-dire, (comme on le dit souvent mais là, il faut vraiment le dire) que ça nous concerne, directement, aujourd'hui encore...

Cette inactualité de la pensée grecque nous travaille, profondément

Inactuelle car les questions posées ne sont plus du tout les mêmes, ni les représentations mais ces dernières ne se sont pas évanouies dans la nature, ni ne se sont radicalement transformées...

Là encore, c'est une histoire de regard

Car je crois qu'il y a davantage qu'une survivance de cet idéal de maîtrise, de mâle volonté sur soi-même et ceux qu'on est appelé à commander naturellement ; bien plus que cela, obscurément, dans le jeu(/je) complexe des identifications sexuelles
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Histoire de la sexualité, tome 1 : La volonté d..

Il est toujours dangereux de lire.

En particulier, les auteurs "difficiles"...

Difficiles, dans un sens irréductible au seul vocabulaire ou à la complexité d'une pensée (qui ne fait que se chercher elle-même à mesure qu'elle s'élabore)

La pensée toute faite, ça n'existe pas (au contraire des idées..)

Foucault appartient à cette catégorie de chercheurs, d'autant plus dangereux à lire qu'on a tôt fait d'en extraire les points d'exclamation pour raccorder à son propre discours (discours en son sens le plus pauvre, "discours reçu" seulement)

C'est oublier le fond d'une démarche... critique jusqu'au-boutiste même des imaginations qui nous arrangent



Ainsi, je suis un peu effarée (et effrayée.. mais à ce stade, on a depuis longtemps fini d'avoir peur) de voir associé le nom de Zemmour à celui de Foucault, sous prétexte que ce dernier questionne la volonté de savoir dans une histoire de la sexualité ; en particulier, d'une vérité à dire (religieusement, médicalement) prenant la forme de l'aveu, dans nos sociétés

Je ne pense pas que Foucault "regrette" un passé silencieux ou tolérant en matière de pratiques sexuelles.. Ce dont ne rêvent d'ailleurs pas non plus ceux qui font cette lecture, hypocrites ignorant à quel point ils le sont, peut-être ou "vrais" naïfs...

A rebours de cette naïveté feinte ou ignorée, Foucault se demande bien plutôt si nous sortirons un jour de l'ordre d'un discours sur le sexe

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Maladie mentale et psychologie

Cette histoire m’a ………… (voir adjectifs ci-dessus).

Elle raconte les (aventures, péripéties, mésaventures, …) de …… (citer le ou les personnages principaux).

Ce qui est (surprenant, émouvant, touchant, troublant, …) c’est ….

J’ai été captivé(e) par l’histoire de (ce garçon ou cette fille ou donne le nom du personnage principal) car….

L’auteur sait captiver le lecteur…..

L’auteur maintien le suspens grâce à, par , en ….

L’intrigue est crédible, intéressante, passionnante, farfelue, originale …
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Surveiller et punir

25 juillet 2014 : Je ne vais pas critiquer ce monument inévitable. Juste dire que son contenu m'était déjà trop connu avant sa lecture, donc j'ai peiné (je n'aime pas la répétition).

A lire pour un lecteur, sans doute à neuf, sans a priori, sans jugement, pour le bien juger.



-- 27 janvier 2024. Relecture.

Ce livre aura bientôt 50 ans et il me semble un indispensable encore et toujours. Un indispensable socle à penser. Ce travail fourni, minutieux et sans parti pris (en tout cas sans parti pris évident) est un colosse sur lequel on doit s'appuyer.

Il décrit admirablement le chemin qu'a pris le traitement des torts, des fautes, des délits, des erreurs, des troubles commis par les hommes au fil du temps.

Ciblant des moments-clés, des constructions-clés, tant juridique, que matérielle, puis scientifique.

Aucune stratégie ne semble simple à ses yeux et critiquable dans l'absolu. Tout est source à réfléchir.

Ce qui est évident, c'est que la prison telle qu'elle est encore fonctionne bien mal, et elle a été critiquée depuis sa "naissance". Sans pour autant être abandonnée. Foucault explique bien pourquoi ce quasi statu quo.

Depuis 50 ans ou presque, j'ai l'impression qu'on n'a pas beaucoup évolué.



La société et les moeurs ont pourtant "sacrément" évolué, eux. De l'enfermement volontaire filmé dans le cadre de télé-réalité, l'omniprésence médiatique par les réseaux sociaux, la mise en scène de soi devant le monde entier (en tout cas accès pour le monde entier)... Tout autant de variation d'un panoptisme qui n'en finit pas d'être et de croître.

Le covid aussi, qui a montré la possibilité de discipliner, de cadre, de réguler, d'imposer toute une série de choses, pour l'ordre, pour le bon fonctionnement, voire pour la survie d'une société ou de l'humanité. Comme on a pu dire...

Et des changements de statuts dans ce qu'est une faute, délit etc. Du vol, viol, brigandage aux évasions fiscales qui enfoncent certains dans la pauvreté... Et la justice à deux (ou plus) vitesses...



Je pourrais continuer encore longtemps, tant les morceaux et briques posées par Foucault dans son texte amènent à réfléchir et reréfléchir.

Et inutile de réinventer la poudre. Les erreurs graves ont déjà été commises, il convient de ne pas les oublier pour ne pas sans cesse les répéter.

Je dis ça et je pense en même temps : peine perdue. On voit arriver les (mêmes) erreurs-catastrophes à pleine vitesse.

Peine perdue.

En tout cas, des "intellectuels" de cette trempe, on a bien l'impression d'en manquer cruellement, et depuis longtemps. Ou alors, ils sont muselés ? En tout cas pas audibles !

Bref.

Lisons, instruisons-nous pour grandir en se servant de tout le passé comme exemple.

Peine perdue ?
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Histoire de la sexualité, tome 1 : La volonté d..

J'ai eu du mal à terminer la lecture du livre tant il transpire le côté "intello" sur un sujet pourtant joyeux : la sexualité ! Pour dire vrai, on reste sur sa faim car ce n'est ni une enquête sur l'histoire des pratiques sexuelles (comme le rapport Masters et Jonhson) ni sur la psyché humaine autour des tabous/interdits (comme l'a théorisé Freud). Bref on s'emmerde grave....pire, il évoque à peine le poids du religieux qui a cloisonné la sexualité pendant des siècles, ni les marqueurs de la 2e moitié du 20e siècle : libération féminine, libération des moeurs et pornographie!

Le titre est bien trop prétentieux mais je n'en suis qu'au premier tome!

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Alternatives à la prison

Un livre, fort et accessible, et qui se lit bien. Il aborde la question des alternatives à la prison, des mesures substitutives à l'incarcération de manière profonde et convaincante. Il est agrémenté de commentaires et d'analyses de chercheurs spécialistes comme Sylvain Lafleur, Tony Ferri et Anthony Amicelle.
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Surveiller et punir

Ouvrage de référence sur la surveillance et le système punitif carcéral, dans leur organisation et leur fonctionnement. Il jette les bases de la compréhension des peines contemporaines, et plus particulièrement de la prison et du panoptique. Livre très recommandable.
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Naissance de la biopolitique : Cours au col..

Si Michel Foucault avec son cours atteint son lectorat malgré l’aspect chaotique de son propos, nous devons bien admettre qu'il ne parvient pas à une telle réussite malgré ses atermoiements mais bien grâce à eux. Ce sont les aspects incertains, contradictoires et peu vérifiés de sa recherche qui intéressent les commentateurs de tous bords, ils permettent, sous l’autorité du grand intellectuel, de dire un peu près tout et n’importe quoi sur le néolibéralisme.





Ce qui frappent dans les cours donnés aux collège de France par Michel Foucault ce sont les mouvements permanents, les glissements, les revirements rapides des analyses et les hasardeux travellings historico-géographiques. Michel Foucault tâtonne, brouillonne au fur et à mesure qu’il prend connaissance de nouveaux objets néolibéraux et nul ne serait le lui reprocher : « souvent [recherche] varie, bien fol est qui s’y fie ». Ce qu’il faut ici, croyons-nous, c’est plutôt interroger, l’épistémologie foucaldienne, son efficience, ses conséquences politiques, car « (…) [les] recherches ne méritent pas une heure de peine si elles ne devaient avoir qu’un intérêt spéculatif ». Est-ce qu’un subjectivisme qui tend à ramener tout jugement de valeur ou de réalité à des actes ou des états de conscience individuel est le mieux à même de rendre compte d’une phase du capitalisme qui très matériellement libère les capitaux, dysfonctionne et exacerbe les inégalités, qui très physiquement contrôle et réprime ? Ce qui compte pour le philosophe, ce ne sont pas les pauvretés, les crises économiques, écologiques et existentielles à répétition, mais semble-t-il la seule capacité normative des théories néolibérales d’informer des politiques qui font agir les individus dans la direction attendue et souhaitée. Ce qui l’intéresse dans le néolibéralisme, ce sont seulement ses discours qui permettent un certain type « d’action sur les actions », ce sont, relevant d’un moment historique des pouvoirs, ses vérités économiques révélées qui sous-tendent ses théories. Le néolibéralisme n’est pas essentiellement considéré par Michel Foucault comme une phase économique concrète du capitalisme mais relève bien plutôt d’un certain mode de gouvernement des hommes, d’une certaine manière de conduire les individus dans une société donnée, relève d’une certaine forme historique de savoir-pouvoir façonnant des subjectivités d’homo œconomicus. L’épistémologie foucaldienne qui postule des manières de gouverner et de se gouverner qui s’exercent sur les individus par eux-mêmes en tant que technique de soi et qui fait crédit à la vérité économique néolibérale du marché, a des implications politiques naturelles : la réponse au pouvoir néolibéral ne peut que se situer sur le terrain des normes et des pratiques utopiques ; l’émancipation de l’individu ou du groupe ne peut que consister à se produire subjectivement et à se réinventer.





Michel Foucault dans son cours fait la généalogie du néolibéralisme à partir des discours qui ont contribué à sa constitution et à son émergence. Il retrace pour nous dans sa « Naissance de la biopolitique », les manières non pas effectives mais réfléchies dont les gouvernants ont tenté de conceptualiser leurs pratiques, d’établir les domaines, les différents objets, les règles générales et les objectifs d’ensemble de leur intervention afin de gouverner de la meilleure façon.
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Le Discours philosophique

Un écrit indispensable pour comprendre la notion de discours et celle de philosophie telles que le "philosophe" les a élaborées.

Foucault, ici, s'interroge sur les discontinuités et les mutations du discours philosophique et place Nietzsche au centre de "la grande mutation".

Un éclairage fameux pour les Mots et les choses qui est un livre bien plus compliqué à lire.

Juste publié, cet ouvrage est aussi une interrogation sur ce que c'est que philosopher et la proximité avec la pensée de Deleuze et celle de Guattari est parfois manifeste.

Un très bon livre que je recommande vivement.



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Le corps utopique suivi de Les hétérotopies

Michel Foucault passe pour un penseur assez hermétique pour ceux qui ne se considèrent pas comme des intellectuels. Cependant, les deux textes présentés ici, que je ne me risquerai pas à résumer - la présentation Babelio le fait bien mieux que moi- m'a semblé d'une grande clarté et ne manquent pas d'humour.

Dans ce livre, l'auteur pousse la réflexion tellement loin que son énoncé apparaît comme une évidence. Car, oui, le corps est un lieu de projection, d'idéalisation de soi-même mais aussi un objet sociétal et tellement d'autres choses encore. Quant aux hétérotopies, elles suscitent en chacun de nous des projections imaginaires nécessaires à notre vie en communauté. Elles ont d'ailleurs grandement nourri la réflexion des architectes et des urbanismes des années 60 et 70 après la sortie de ce texte, comme l'explique en postface Daniel Defert.

Un livre que j'aurai plaisir à relire pour me nourrir de la pensée de Michel Foucault que je trouve toujours très éclairante.
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Le Discours philosophique

Deux cent neuf ­pages manuscrites recto verso. Malgré quelques ratures et mots illisibles ou manquants, le texte est parfaitement maîtrisé, élaboré de bout en bout. Le Discours philosophique, manuscrit inédit de Michel Foucault (1926-1984), est une surprise de taille.
Lien : https://www.lemonde.fr/livre..
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Le Discours philosophique

Dans “Le Discours philosophique”, écrit en 1966, le philosophe éclaire la nature du discours philosophique, dont la vocation, comparée à la littérature ou la science, est de prophétiser l’instant.
Lien : https://www.lesinrocks.com/l..
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Histoire de la folie à l'âge classique

Plongee dans un monde souvent cache celui ds fous,ou du moins de ceux que la société declarent fous,avec cette histoire dexla folid et des theorie des premiers psychiatres.Cela permet de voir l'evolution des theories et des idees et de l'humanisation des fous au fur et a mesure de l'évolution des epoques.Un ouvrage passionnant.
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Surveiller et punir

Un gros classique des sciences humaines et sociales, et j'ai compris pourquoi. D'où vient l'idée d'enfermer pour redresser ?

Cet ouvrage philosophique et historique fait une généalogie de l'institution carcérale. Il est question de prison, mais aussi d'autres lieux modernes de correction disciplinaire, de contrôle des corps et d'actions thérapeutiques sur les esprits (Foucault parle d' "orthopédie sociale") : l'armée, l'hôpital, l'école... il résonne toujours dans l'actualité sociale. Surveillance, exercices, classement, examens et enregistrements sont finalement décrits dans leur développement historique, pour montrer comment les forces sont canalisées et maîtrisées. Car les hommes et les femmes doivent être utiles. Cet assujettissement est organisé techniquement : Foucault parle de biopouvoir et de technologie politique du corps. Il existe de nombreux procédés disparates, ce n'est pas le fait d'un État en particulier ou d'une institution.

Foucault retrace le passage des tortures et exécutions publiques à un jeu de douleurs plus subtile et discret, avec l'idée d'une peine corrective. Il y a une humanisation visible (respecter l'humanité des personnes), un adoucissement des lois dès le 18è siècle; mais le corps des condamné•es devient un bien social utile, dissuasif pour les autres.

Dès le 19è siècle le spectacle punitif devient progressivement enfouissement bureaucratique, et le châtiment devient une économie des biens suspendus (prison, travail forcé, déportation...)  La discipline devient l'art de répartir les personnes dans l'espace, avec des techniques de contrôle des activités... L'appareil pénal s'est médicalisé, psychologisé et pédagogisé.

Cet ouvrage propose de nombreux concepts et notamment le panoptisme, avec la panoptique comme figure architecturale de la surveillance absolue, institution disciplinaire parfaite...et ce dispositif peut s'intégrer à n'importe quelle fonction (éducation, châtiment, thérapie, observation...)

La prison est en tous cas présentée comme un grand échec de la justice pénale : elle ne diminue pas le taux de criminalité, elle provoque la récidive, peut même créer des réseaux de délinquance...elle fait tomber dans la misère les familles de détenu•es. Mais elle n'est pas remise en cause car elle a des fonctions précises.

Difficile de résumer cet ouvrage passionnant étayé de nombreux exemples et de fines analyses.
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Le Discours philosophique

Dans un manuscrit rédigé en 1966, Foucault explore le sens que revêt à l'époque moderne le discours philosophique et la fonction qu'il remplit face à l'actualité.
Lien : http://www.nonfiction.fr/art..
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Préface à la transgression

Un bon texte en soi, mais Michel Foucault néglige la relation de Bataille à la religion chrétienne, et au sacré en général. On voit ici la simplification, ou plutôt la déviation (qui n'est pas mauvaise en soi) de la théorie Bataillienne de la transgression par toute l'école dite « post-structuraliste ».

Une étude sérieuse et approfondie sur la dette, mais aussi sur les différences cruciales, entre Bataille et ses prétendus successeurs (Deleuze, Foucault, Derrida et consorts), demeure à faire.



Il s'agit plutôt d'un essai que d'une préface à proprement parler mais je la considère comme un complément intéressant au Chapitre 5 de l'Érotisme.
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Histoire de la folie à l'âge classique

Paul Michel est riche , très riche et issu de la haute bourgeoisie.

Tout les bourgeois autour de lui sont de gauche, c'est à la mode ...

Mais lui on se fout de sa gueule au gauchiste Paul Michel  car " Paul Michel " c'est les initiales de Pierre mendès France " .... trop dur à porter quand on est de gauche " Mendès France " ,  il décide de se cacher donc derrière un nom de famille différent " Michel Foucault " ... bref il passe de Paul Michel à Michel Foucault le pauvre Michel....



Michel foucault est surtout connu dans les milieux académiques pour " histoire de la folie à l'âge classique " ouvrage-bible et considéré par les " cultivés " comme un produit de luxe , un moët et chandon de la philosophie bref on se parfume avec un peu "d'eau de Michel" comme avant on mangeait respectueusement l'hostie à la messe le dimanche.



Il est de bon ton dans les milieux cultivés de connaître ce classique et même d'en réciter quelque cantiques.



L'œuvre de Michel foucault est une œuvre de bourgeois et de snobs , de faux cultivés et de vrais petits connards ...



Bref on pourrait totalement objecter au père Michel que la psychiatrie , l'enfermement , la psychose , le panoptique , les discriminations envers les " non conformes " les " désaxés " , les " anormaux " trouve bien plutôt sa matrice dans le judaïsme politique et culturel , et d'ont Freud est le nom le plus universellement connu , et qui trouve sa culmination abjecte dans l'ouvrage infâme du sioniste Max Nordeau dans " dégénérescence " , ouvrage ultra-réactionnaire qui fait de sommités comme Baudelaire , de Barbey d'Aurevilly, d'oscar Wilde , de Tolstoï , de shopenhauer, de Nietzche , de Zola , de Wagner , de Mirbeau des esprits fins de siècles malades , pleins de pathologies , psychiatrisables, bons à jeter à la poubelle bref des " désaxés " , des  "dégénérés " des " fous " et " cas sociaux " à enfermer ...



Ultra violence de ce sioniste qui culminera avec la reprise de ses idées immondes par les Nazis qui s'inspireront directement de max nordeau pour persécuter écrivains artistes , gauchistes , philosophes et qui culminera dans des expositions " art dégénéré " ....



Évidemment le sujet épineux d'un certaine intolérance juive dans le domaine de la psychanalyse, de la psychiatrie et de l'enfermement ne pouvaient que gêner le bourgeois Paul Michel qui évidemment s'embrouillera grâvement sur ce sujet épineux de freud et de la psychanalyse avec Deleuze et certaines de ses analyses avec Guittari dans l'anti-oedipe mais surtout des convictions humanistes et pro-palestiniennes de Deleuze qui dénonce à l'instar de grands penseurs juifs comme Yeshayahou leibowitz ou Israel shahak la réalité de plus en plus gênante et grinçante du " judéo-nazisme " ...



Mais ce que je ne pardonne pas à Paul Michel c'est son mépris pour Émile Zola et sa dénonciation du fatalisme de la démarche naturaliste ...



Comme si les milles et unes personnages magnifiques et plus vrais que nature de Zola , le kaléidoscope de la misère sociale dans toutes ses dimensions , Nana , Germinal , la bête humaine , au bonheur des dames , le roman l'œuvre et beaucoup d'autres pouvaient valoir les États d'âme d'un bourgeois prétentieux qui a essayé de se suiscider dans sa baignoire parce-que " homosexuel " - les pauvres et la misère beurk ! , les gays snif ! - et qui finira par faire des saloperies SM dans les back-rooms...



Si vous voulez évoluer de Paul Michel je peux vous proposer mon propre parcours passé par la psychiatrie - en deux parties -

dans mes critiques de " médicaments effets secondaires la mort " de John Virapen et la suite à la critique dans dans deuxième partie sous " effets secondaires le scandale français " d'Albert Béguin.



Vous pourrez voir ce qui se passe ACTUELLEMENT en France et d'ont nos bourgeois " Foucaldéens " prétentieux et suffisants se foutent , quand ils n'en sont pas eux mêmes complices....
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Alternatives à la prison

La conférence de Foucault de 1976, prolongée par les analyses de Sylvain Lafleur et de Tony Ferri, donne matière à réfléchir sur notre actualité carcérale et la généralisation du statut de prisonnier. Elle annonce l'avènement de la société de contrôle et du bio-pouvoir.
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La question anthropologique : Cours, 1954-1..

Les manuscrits inédits d'un cours de Michel Foucault prononcé en 1954 exhument les prémices de sa réflexion sur la possibilité d'une connaissance de l'homme, c'est-à-dire d'une anthropologie.
Lien : http://www.nonfiction.fr/art..
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Herculine Barbin dite Alexina B.

Ça m'apprendra à pas lire les couvertures correctement ! J'ai cru que c'était les mémoires d'Alexina B suivis d'une réflexion faite par Foucault autour du genre ! Que nenni !



Bon franchement c'était très intéressant minou. Tu vois, à la moitié du 19e siècle y'a une personne qui s'appellait Alexina B, née physiquement fille à première vue, qui après un parcours un peu tumultueux mais chanceux (pour l'époque) se retrouve dans un pensionnat pour jeunes filles. Elle y excelle dans beaucoup de matières, a une certaine disposition à l'écriture, est aimée de ses protecteur.ices adultes malgré une attitude un peu gauche et des remarques sur la différence morphologique en comparaison avec ses camarades.



Alexina est une jeune fille amoureuse de tout, passionnée, saisissant la moindre émotion et développant une attirance folle pour une amie. Attirance qui va les plonger dans une liaison interdite mais liaison tout de même, jusqu'à ce qu'Alexina ressente des douleurs physiques qui après de gros passages bien stressants, la conduise à un examen médical ... la définissant comme étant hermaphrodite à majorité masculine (physiquement). Les lois de l'époque l'obligeant à se conformer à sa nature biologique, celle ci devient donc homme et pour ne pas tâcher la réputation du pensionnat, des institutions (elle obtient un diplôme d'institutrice à 21 ans), on lui recommande de se terrer sans lui donner sa chance nulle part et ce, malgré une bienveillance feinte (on aimerait bien pouvoir faire mais les conventions font que bla bla bla...).



Bref, à l'âge de 29 ans, le "jeune homme" dépérit et finit par se suicider au gaz en laissant des écrits retrouvés par le médecin qui a constaté le décès.



Ce texte est suivi d'un autre texte, fictif lui, mais dont le personnage d'Alexina a inspiré la plupart des passages. Cette littérature "médico-érotique" a permis à Foucault de réfléchir sur la question du genre et ce qui pourrait le définir.



Évidemment, il y a beaucoup de choses qui font grincer des dents, c'est dramatique, révoltant. Mais cela permet aussi à Foucault d'enquêter sur "Herculine" pour laisser une trace autre que celle du destin tragique, à savoir ses vrais souvenirs en restituant son histoire.



J'ai adoré le premier texte. Le deuxième ayant certainement permis de "populariser" l'hermaphrodisme et surtout permettre de le situer dans sa confrontation avec l'Eglise.



À noter qu'au Moyen-Âge, bien avant la naissance d'Alexina donc, on laissait le choix aux personnes hermaphrodites de choisir leur sexe véritable sans tenir compte de leur nature physique avec pour condition de ne plus changer d'état civil après.

(comme quoi certaines idées moyennageuses sont plus progressistes que des idées plus récentes).



Bref, à se goinfrer tant que le sujet nous intéresse of course. Pour ma part c'était un régal de curiosité et d'ouverture d'esprit.



Gros oui !
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