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Critiques de Nicolas Delesalle (317)
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Un parfum d'herbe coupée

Chronique d'une enfance ordinaire : les départs en vacances, la première hostie, les premiers émois amoureux, les lectures... Kolia écrit une sorte de testament qu'il lègue à sa future arrière-petite-fille. Le texte de Nicolas Delesalle nous fait apprécier tous ces petits riens qui forment la toile d'araignée d'une vie. En partant du centre le lecteur se promène sur chaque rayon de la toile qui lui parle de son enfance ou de son adolescence au travers de celle de l'écrivain. Petit à petit l'adolescent entre dans la vie adulte et porte un regard différent sur le passé. Agréable à la lecture cette autobiographie romancée m'a semblé quand même un peu banale et j'ai eu de la peine à vraiment entrer dans cette histoire ordinaire d'une enfance ordinaire.

Ouvrage lu dans le cadre du Prix Relay des voyageurs-lecteurs 2015
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Un parfum d'herbe coupée

Merci aux éditions Préludes, à Babelio pour m'avoir permis de decouvrir ce livre dans le cadre du prix replay des voyageurs lecteurs.



C'est dans le métro que s'est déroulée ma lecture ... Autant dire que j'applique à la lettre la notion de voyageur !



D'emblée le style léger et le ton badin de la confidence m'ont fait penser à une lecture de vacances... Sur la plage ou en bord de piscine. Une lecture sans prise de tête. Une lecture qui malheureusement ne restera pas gravée dans la mémoire, dans la mienne en tout cas.



L'auteur nous précise de suite avoir eu une enfance heureuse et son désir d'écrire rapidement ses souvenirs avant l'âge "littéraire" auquel il est usage de le faire. Il va prendre pour prétexte la naissance de sa petite - petite fille imaginaire, Anna, qui ne le connaîtra pas et à laquelle il vaut laisser d'autres souvenirs qu'une simple photo.



Nous voilà plongés dans les souvenirs de l'auteur. L'auteur qui écrit bien, d'un style efficace, avec entrain. C'est un style dynamique.

Les chapitres sont cours et tenus les uns aux autres par un lien parfois subtile mais toujours présent. Chaque fin de chapitre est l'occasion d'une révélation.



Certains chapitres m'ont plus plu que d'autres mais je dirais que sincèrement la lecture fut agréable même si je n'ai pas été piquée de curiosité pour les souvenirs retracés ici.

Certains chapitres sont prévisibles. D'autres qui devraient faire naître en nous de l'émotion m'ont laisser froide. Des mots sans transport émotionnel pour moi.



Et pourtant les images étaient "choc" : un père qui pleure, un ami qui meurt dans un accident de voiture a l'aube de ses 18 ans.

Mais non rien de rien. Je pense que c'est lié au style de l'auteur trop dynamique, trop enjoué dans des tournures de phrases.



Pour être honnête, j'ai préféré la forme et le style au contenu de l'histoire.



Pour autant c'est une lecture plaisante qu'il est agréable de faire. Un 3 étoiles en somme.
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Nous sommes Charlie : 60 écrivains unis pour ..

J'ai particulièrement apprécié les textes de Philippe Claudel et de Frédérique Deghelt.

D'Olivier Guez "Les dictateurs et les dogmatiques n'ont jamais toléré

le sourire du sceptique et la dérision du farceur".

Me reste à découvrir la suite.

A lire absolument.
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Un parfum d'herbe coupée

On pourrait se demander quel est l'intérêt de lire encore des souvenirs d'enfance. Mais le parfum n'est pas le même suivant l'étape de sa vie et chaque souvenir rappelle ceux auxquels nous nous sommes personnellement attachés.



L'idée de nous donner à lire des passages, des tranches de vie n'est pas novatrice. Mais l'auteur est adepte des réseaux sociaux et a débuté par des nouvelles très courtes, sur Twitter. Tweet story est une nouvelle forme littéraire qui se réalise sur le réseau social. "Alexander" est son Tweet story. Les messages sont en salves de 140 caractères et tiennent les lecteurs en alerte des futurs messages. Puis, il capitalise ses écrits sur un blog nommé "A peu près rien", avant d'en faire un livre numérique. Internet permet d'écrire avec plus de liberté. Relativement bien plébiscitées (6500 followers), ces nouvelles sont publiées, suite à la proposition de l'éditrice Véronique Cardi. Le texte a été remodelé pour s'intégrer sous forme papier. Le choix du vocabulaire est différent suivant le mode de transmission. C'est donc un livre "d'opportunité" comme dit l'auteur car il fut conçu au fil des messages, des échanges avec ses lecteurs. L'auteur reconnaît que certains de ses récits ont été rédigés depuis plus de dix ans. Des histoires drôles qui rendent hommage à l'enfance, d'autres sur l'adolescence qui donnent toute la puissance sensitive, jusqu'à l'âge adulte où l'on retrouve le personnage principal, kolia, père de famille. Un récit a quatre voix, celle de l'enfant, de l'adolescent, de la critique et celle du lecteur. Le lecteur pourra transposer ses souvenirs à ceux de l'écrivain.



Un premier roman qui se lit facilement et c'est plutôt bien écrit. Des instants fugaces et sans importance qui remplissent notre vie sont imagés. Les bons moments entraînent les mauvais qui obstruent le quotidien, mais toujours avec cette écriture enjouée pleine d'humour. Les thèmes s'enchaînent et s'alternent au travers de la mémoire de l'auteur.



Un livre sympathique qui n'est pas un roman mais une sorte de récréation. Il n'y a pas de chronologie, mais une multitude de réflexion sur l'éducation, les parents, l'amour. Les mots sont choisis et offrent un élixir dont la saveur embaume le parfum de l'herbe coupée.



J'ai adoré l'anecdote du cimetière du Père Lachaise à Paris. La description de chaque tombe qui accueille des personnages célèbres est un pur délice.



Le livre a remporté le prix des lecteurs du livre numérique 2013, le 28 novembre 2013.





Merci pour cette belle rencontre du 3 février 2015 qui a permis à une trentaine de lecteurs de connaître l'auteur. C'est au "Thé des écrivains", la librairie-salon de thé du 3e arrondissement que cette soirée fut organisée par la maison d'édition "Préludes". Une soirée agréable où Nicolas Delesalle a su prendre le temps pour échanger avec ses lecteurs. Mais aussi merci à Pierre Krause et à "Masse critique" de Babelio de m'avoir permis de découvrir cet auteur.



La "Librairie générale française", connue pour la collection "Livre de poche" s'ouvre sur une nouvelle collection "Préludes" qui publie chaque année, une dizaine de livres inédits de jeunes auteurs français ou des traductions pour la littérature étrangère. Chaque ouvrage propose à la fin de sa lecture, trois autres romans sur le même thème.



Son écriture est prometteuse et je ne doute pas que sa plume va faire éclore d'autres oeuvres.
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Un mois après les événements du 7 janvier 2015, 60 écrivains nous rappellent la liberté d'expression et l'humour qui caractérise notre pays et qui doit rester les valeurs de notre pays. Ce livre est entrecoupé de multiples témoignages d'écrivains, de journalistes qui font part de leurs sentiments, qui seront communs à beaucoup d'autres, sur cet effroyable attentat qui a touché en tout 17 victimes.



On peut ne pas être d'accord avec tous ces avis, on peut se sentir choqué, révulsé, et tant mieux, car c'est ça le plus important : donner notre avis, notre ressenti, sans passer par la censure. Être libre d'exprimer nos valeurs, nos façons de penser sans être persécutés par des personnes qui se sentent outragés par nos dires et qui réagissent par des actes impardonnables.



Vous rencontrerez des témoignages d'auteurs de notre époque comme Maxime Chattam, Tatiana de Rosnay, Katerine Pancol, ou encore ceux des écrivains de l'époque des Lumières comme Voltaire ou Diderot qui ont insufflé à la France cette envie de ne pas se laisser dicter nos mots sans avoir combattus, s'éloigner davantage de toute religion qu'on pourrait prendre comme la seule vérité.



Vous l'aurez compris, j'ai adoré ce recueil de témoignages qui fait l'éloge de la liberté, de la solidarité qu'on a pu apercevoir pendant cette marche constitué de plusieurs millions d'êtres humains, qui refusent la persécution et la peur. Ce livre n'est pas que pour les dessinateurs de Charlie Hebdo, mais rend aussi hommage à toutes les victimes qui ont perdu la vie à cause de cet événement tragique. Cette date restera dans les mémoires, une date qui nous montre à quel point le poids des mots est fort, plus fort que celui des armes, une date qui nous montre qu'il faut continuer à rire de tout et de soi-même, car quand on perd ce second degré, la vision du monde devient radicalement différente.
Lien : http://entournantlespages.bl..
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Après la terrible tragédie du 7 janvier un recueil de texte improvisé par une soixantaines d'auteurs qui font parler leur coeur, leurs émotions et nous livrent des textes sur la liberté d'expression, la tolérance, un petit livre a garder précieusement dans sa bibliothèque et à relire de tant en tant pour ne pas oublier que dans notre pays la liberté d'expression est notre plus grande richesse.
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Un parfum d'herbe coupée

Merci aux éditions Préludes et au site Babelio qui m’ont permis de recevoir et de découvrir ce livre. J’ai passé un bon moment de lecture : le texte est empreint de fraîcheur, de tendresse et d’humour. Le narrateur, Kolia, balaye ses souvenirs d’enfant en relatant les moments forts qui sont gravés dans sa mémoire. Ces instantanés ressurgissent à la mort de son grand-père, malade d’Alzheimer et qui, avant de mourir , a prononcé la phrase « tout passe, tout casse, tout lasse. ». Cette maxime déclenche l’envie, pour Kolia, d’écrire ce qui lui semble important, pour le transmettre à Anna, l’arrière petite-fille qu’il s’invente.

Se succèdent alors une suite de petits récits sur l’enfance : la première communion et les désillusions de la religion, les premiers émois, les professeurs qui l’ont marqué et l’ont aidé à se construire, les vacances à la campagne, les prises de conscience de l’adolescence, le rugby, la complicité avec son chien Raspoutine..etc

J’ai retrouvé un peu l’esprit de Delerm dans « La première gorgée de bière. ». C’est un livre dont on peut savourer les chapitres indépendamment les uns des autres, où se mêlent émotion et humour, voire dérision. Je trouve qu’il aurait pu prendre le titre d’un des livres d’Amélie Nothomb : « la nostalgie heureuse »...Cette expression correspond parfaitement à l’état d’esprit du livre !

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Un parfum d'herbe coupée

J'avais déjà lu ce roman lorsqu'il avait obtenu en 2013 le prix du livre numérique... La reconnaissance par le papier lui vaut aujourd'hui un supplément conséquent de pages, d'une centaine en ebook , on est passé à 280 dans la présente édition. Le livre en est-il profondément changé ?

Il s'agit toujours des souvenirs d'enfance et d'adolescence du narrateur, période plutôt heureuse au sein d'une famille assez aisée. Présentés sous la forme de petites nouvelles qui pourraient presque se lire séparément, ce retour vers le passé est surtout empli de jolies choses. Au milieu de ce fleuve tranquille, il y a bien quelques drames qui vont du minime (la mort d'un chien) au plus tragique (l'accident mortel d'un ami casse cou) mais l'essentiel tourne autour de petits faits tendres ou nostalgiques. Les premières fois y tiennent une certaine place, celles qui donnent l'impression de grandir, de franchir un cap (premier baiser, premier amour, ...). En règle générale, tout est assez anodin et gentil. Les enfances heureuses ont, hélas, du mal à donner de très bons livres. Malgré ces ajouts de chapitres supplémentaires par rapport à la première version, j'ai eu le même léger sentiment d'ennui. Je dis léger car ce qui sauve le livre, c'est l'écriture ! Il faut avoir un sacré talent pour faire passer un semblant d'hommage à Michel Drucker sans être dégoulinant ni réellement moqueur, tout comme évoquer une suite de professeurs rencontrés au cours de sa scolarité sans ennuyer le lecteur. Nicolas Delesalle a cette particularité d'écrire juste autour de moments anodins tout en y ajoutant un zeste d'humour acidulé. C'est toujours finement observé, relevé par de petits détails piquants et cela reste toujours très gentil. Trop peut être, car au final, on ne s'attache pas réellement à ce Kolia , qui pourtant était, paraît-il, un petit chahuteur à l'école. Il ne possède pas vraiment d'aspérités, ces petites choses qui rendent les héros vraiment humains. On le suit dans ses découvertes, ses premiers émois, toujours enjolivés par cette fine écriture mais au final, on ne ressent pas grand chose.

C'est joli à lire mais c'est tout. On va me rétorquer que c'est déjà pas mal, et vous aurez raison, ce n'est pas souvent qu'un livre reste dans la joliesse des sentiments sans trop de mièvreries. Cependant, je n'ai pas été vraiment passionné... seul l'assaisonnement m'a paru réussi. Reste que ce livre est idéal pour les lecteurs qui ont peu de temps pour lire, il supporte parfaitement une lecture morcelée et si lu d'un seul tenant comme je l'ai fait, cela peut paraître un peu duraille, fractionné, c'est l'assurance quand même de lire un texte de qualité.
Lien : http://sansconnivence.blogsp..
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Un parfum d'herbe coupée

Nicolas Delesalle signe ici un délicieux roman poétique. La réminiscence est soignée, l'écriture forte en images, le style doux.

Le décès de la grand-mère de Kolia déclenche les souvenirs de cette enfance au parfum d'herbe coupée. Avec tendresse, le narrateur raconte ... Les émotions sont intactes, palpables ...

Un texte d'une grande sensibilité, une belle nostalgie à partager !
Lien : http://bibliobleu.blogspot.fr/
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Valse russe

Voici ce qu'écrit du livre son auteur sur sa page X: "Celui-ci, il me tient à coeur. Il parle de la guerre en Ukraine, de ma mère russe, de la force des origines, de ce qu'on échoue à en faire, des rencontres qui font de nous ce qu'on n'était pas. Une valse qui, je l'espère, vous filera le tournis."



Au hasard de mes lectures, je découvre ce tres beau livre de l'écrivain-reporter Nicolas Delesalle apres avoir lu avec un certain ennui le dernier roman d'un écrivain-star qui a récemment failli devenir "immortel". Comme quoi, il ne suffit pas d'avoir du bagout et de l'imagination pour écrire, il y faut aussi du coeur et du vécu et Nicolas Delesalle en a assurément. Les pages notamment sur Sacha le retraité ex-pilote militaire ukrainien et son "prisonnier" le gamin Vania devenu malgré lui mercenaire Wagner ou les aventures a travers la France des musiciens russes Piotr et Vadim accompagnés de la maman de l'auteur - "la troika infernale" - amenent le lecteur au bord des larmes ou au contraire a sourire béatement ou meme a rire de bon coeur.



Il est dommage que les éditions Lattes publient ce livre en tant que roman car on se rend compte en lisant que tout y est vrai, y compris l'histoire extraordinaire de Sacha et de Vania. Ce n'est pas un roman, mais un récit autobiographique, un carnet de route (l'auteur est grand-reporter) et aussi un livre de réflexion, non d'un intellectuel habitué a se triturer les méninges pour en sortir des choses "intelligentes" mais d'un homme sensible et intelligent qui nourrit ses réflexions d'un riche vécu personnel. Si vous vous fiez a l'étiquette "roman" sur la couverture et que vous vous attendez a lire une intrigue haletante bien linéaire avec un début et une fin ainsi que des personnages qu'on peut "adorer" (un verbe a la mode completement vidé de son sens) ou détester, alors vous risquez d'etre décu(e). Or donc, oyez oyez braves gens: ceci n'est pas un roman de guerre, pas un roman d'amour, pas un roman d'aventure, pas un roman psychologique, non ce n'est pas un roman du tout.



Souvenirs d'enfance savoureux imprégnés de la nostalgie d'une Russie idéalisée dans laquelle plongent les racines familiales de l'auteur, images bouleversantes de la guerre en Ukraine, personnages russes et ukrainiens immergés dans cette guerre qui sont autant de rencontres réelles dans une Ukraine qu'une guerre absurde rend par moment presque irréelle, c'est une lecture non-seulement passionnante et émouvante mais surtout enrichissante, de celles dont on sort avec l'impression d'etre devenu un peu meilleur. Meilleur car Nicolas Delesalle nous fait comprendre que les hommes ne sont ni bons ni mauvais mais tout cela a la fois selon les vents qui font tourbillonner leurs "petites" destinées dans la "grande" Histoire.



Ce livre se lit en gourmet des sentiments et émotions authentiques, de ceux qu'on ne peut imaginer mais seulement reconnaitre. C'est le livre d'un homme qui a vécu ce a propos de quoi il écrit et qui a passé du temps dans sa vie a essayer d'y reconnaitre les pépites de ce qui est essentiel. C`est probablement pour ca que l`auteur trouve a chaque fois les mots justes sans meme essayer de "faire du style". Pour savourer un tel livre, le lecteur doit donc aussi avoir vécu et passé du temps a tamiser les pépites...
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Nous sommes Charlie : 60 écrivains unis pour ..

J’avais acheté ce livre en brocante il y a quelques années mais toujours pas lu.

J’ai donc fini par le sortir de la bibliothèque et lu.

On a là un recueil de 60 textes, plus ou moins longs pour la liberté d’expression.

Certains textes ont été écrit spécialement pour ce livre, dont les bénéfices ont étés reversé à Charlie Hebdo., d’autres sont des textes repris de journaux ou de livres déjà parus.

Si quelques textes m’ont plus remués , d’autres m’ont un peu laissé de marbre.

Souvent, ceux qui m’auront le plus touchés, sont les textes les plus courts qui ont résonnés un peu plus fort en moi.
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Valse russe

J'ai aimé la tentative de l'auteur de définir l'Homme Russe, et son constat d'échec.

J'ai aimé la relation Sacha - Vania, même si elle m'a paru un peu trop belle.

J'ai aimé les voyages de la mère du narrateur en Russie, comme si elle rentrait chez elle, mais bien contente d'en repartir également.

Les souvenirs de reporter de guerre de l'auteur ne m'ont pas passionné.

Une lecture sans plus.
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N'habite plus à l'adresse indiquée

Une histoire remplie de personnages soudés, sensibles et humains.



« Sissi est factrice depuis toujours. Seule dans sa vie personnelle, elle peut compter sur ses quatre collègues et amis. Surtout quand elle décide d’enquêter sur le mystérieux flamant rose qui lui envoie des lettres d’amour anonymes. »



À lire avant l’arrivée du courrier.
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N'habite plus à l'adresse indiquée

Ce livre commence comme un récit oral d’un homme à une autre personne inconnue. Or, il se trouve que je déteste ça, d’habitude, la fausse « oralisation ». Les récits qui donnent l’impression d’avoir besoin d’un énorme coup de pouce pour se lancer. Ce dont on voit les ficelles tellement grosses qu’on est agacé du manque de subtilité. Et pourtant, pour une fois, je crois que ce gros démarrage, cette grosse ficelle sert l’histoire et sert le livre, alors, passons outre et continuons. J’ai ressenti pendant cette lecture des tas de sentiments, du stress pour l’enquête et Sissi, de la joie parce que c’est, il faut le dire, rempli d’humour, de l’agacement quand les ficelles sont trop grosses, et de la nostalgie, du bonheur, de la tristesse, parfois même de la mélancolie. Oui, les ficelles sont grosses. Mais entre nous, parfois, quoi de meilleur que de comprendre et d’adhérer à ce que l’auteur veut de nous ! Et comprenons-nous bien : si les ficelles sont grosses et que les personnages ont l’air simple, croyez-moi, il y a un relief qui apparaît peu à peu, et une histoire dont on ne détecte le fin mot qu’à la fin. Il faut s’autoriser à suivre l’auteur, à se laisser emmener, et puis se laisser perdre aussi un peu. Et parfois, au fil de la lecture, sans vous en rendre compte, vous aurez un petit sourire sur les lèvres, une petite larme au coin du coeur, et vous vous direz que, tout de même, pour quelqu’un qui se sert de ressorts si connu, c’est réellement bien maîtrisé.

Alors n’hésitez plus, mettez dans un petit coin de votre tête le rappel de la casquette de votre facteur que vous croisiez jadis sur son vélo à côté de la boîte aux lettres jaune, rappelez-vous que dans quelques mots enfermés dans une enveloppe le monde peut s’y trouver, et sautez directement dans ce livre. Vous y trouverez suffisamment d’émotions et de poésie pour y passer un excellent moment, en tout cas, c’est ce que j’y ai trouvé moi et j’espère pouvoir le partager avec vous !
Lien : https://stephalivres.wordpre..
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Un parfum d'herbe coupée

C'est doux, c'est rendre, c'est nostalgique, c'est beau : le narrateur nous fait revivre aujourd'hui certains (pourquoi ceux-là se demande-t-il lui-même?) de ses souvenirs, notamment de famille. On sourit souvent et on passe un très bon moment.

Superbe titre aussi.
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Un parfum d'herbe coupée

... et mille petits bonheurs liés au souvenir.

Tendre évocation de ces petits riens dont on se souvient et qui font notre richesse. Un plaisir de lecture.
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Mille soleils

J'avais le souvenir d'un écrit très poétique de ma précédente lecture de Nicolas Delesalle.

Avec Mille soleils, l'auteur confirme son talent dans l'art narratif.

Quel peut être le destin de quatre collègues au fin fond de nulle part lorsqu'un grain de sable vient enrayer la machine ?

L'auteur dissèque ses personnages, leurs sentiments, leurs peurs, leurs espoirs. Il donne aux mots toute la chaleur de ce désert qui sert de décor au récit. Les minutes et les heures s'égrainent, on tourne les pages lentement, avec une certaine appréhension, l'angoisse d'un sort qu'on devine inéluctable ...

On referme le livre la gorge sèche, bouleversé, avec une rage de vivre décuplée.

J'ai véritablement eu un coup de coeur pour ce court roman surprenant et intense !
Lien : https://mabibliothequebleue...
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Un parfum d'herbe coupée

"Tout passe tout casse, tout lasse". Voilà une phrase bien énigmatique prononcée par le grand-père de l'auteur quelque temps avant son décès. C'est donc sur cette phrase, que Nicolas Delevalle revient sur ses souvenirs d'enfance avec nostalgie. Il nous parle ainsi de ses erreurs, de ses petits bonheurs, de ses bons souvenirs comme de ses mauvais avec délectation.....



J'ai beaucoup aimé ce roman plein de tendresse, même si les souvenirs ne sont pas dans l'ordre chronologique. J'ai lu que cela avait gêné certains babéliotes mais il n'en a pas été de même pour moi. Nous-mêmes, quand nous racontons nos souvenirs à nos enfants, ne les racontons pas dans un ordre précis mais plutôt en fonction de ce qui revient au fur et à mesure que nous nous livrons.

J'ai trouvé l'écriture agréable, avec quelques envolées lyriques..

Pour moi, un roman qui fait du bien...
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Un parfum d'herbe coupée

Kolia a des parents foldingues: une mère Russe, un père Argentin. Il a deux grandes soeurs et un grand-père. Et Kolia nous parle du monde quand il se tient tout entier dans un instant minuscule. Une chanson, un père qui pleure, l'odeur de l'herbe coupée, le premier baiser espéré, celui donné pour savoir et celui goûté avec le coeur qui bat.

Oui, toute une vie, un rire, un souhait, un instant.

Un roman dont le charme persiste et ravit.
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Un parfum d'herbe coupée

Roman rafraîchissant, poétique et authentique d'un quadragénaire sur son enfance innocente, son adolescence virile. J'ai quasiment lu d'une traite ce bouquin dont ni le titre alléchant, ni la couverture prometteuse ne m'ont déçue.













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