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Critiques de Patrick Besson (207)
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Être père, disent-ils

J'ai été moyennement touchée par ces nouvelles, tout dépend si j'affectionne l'auteur ou non.
Lien : http://araucaria.20six.fr/
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Nice-Ville

Originaire de Nice, c'est bien évidemment ce titre très accrocheur pour moi et cette photo qui m'ont attirée, bien plus que l'auteur, désolée Monsieur Besson.

Dans cet ouvrage, la ville est évidemment mise en avant mais pas plus que les différentes maîtresses et épouses de l'écrivain ou alors se sert-il d'elles pour décrire la ville? Je ne saurais le dire. Je ne peux pas dire que j'ai été déçue de ce livre car au milieu de cette jungle qu'est Paris et notamment pendant mes trajets en métro ce livre m'a été d'une aide précieuse pour me replonger dans mes propres souvenirs (ça ne fait que cinq ans que je suis ici mais j'ai bien l'impression que ça fait le double). Retrouver les rues, les odeurs et le soleil ça n'a pas de pris donc me coltiner ces mesdames pour y avoir droit j'ai dit ok! soit! Allons y de bon coeur. Baladons nous en compagnie de ces personnes à travers ces lieux emblématiques ou cachés de Nice et des environs.



Je pense que l'auteur aurait mieux fait de raconter son histoire tout en y incluant les lieux comme dans un vrai roman plutôt que de transformer cet ouvrage en guide touristique incluant prix des chambres d'hôtels et adresses à connaître, les films qu'il est bon d'avoir vu. Ce n'est pas ce à quoi je m'attendais, ce livre m'a tenu compagnie en attendant de retourner un peu chez moi, il sera toutefois vite oublié. Encore désolée Monsieur Besson mais mes souvenirs de pauvres ne sont pas les mêmes que les vôtres et ma ville ne ressemble guère à la vôtre.
Lien : https://stemiloubooks.wordpr..
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Saint-Sépulcre !

Saint-Sépulcre ! telle est la phrase que Godefroy de Bouillon a lancée lors de la prise de Jérusalem au terme de la première croisade en l'an de grâce 1099.

C'est aussi le nom d'un manuscrit que le jongleur Benodet écrit à la place de son jeune ami Richart, un bourgeois descendant de la riche famille Perpin. Un sujet que devrait d'ailleurs potasser l'adolescent au lieu d'écumer les rues pour profiter des nombreux bordels et autres plaisirs qu'offre le Paris de ce milieu du XIIIe siècle.

C'est lors d'une de ces sorties qu'ils font la connaissance d'une prostituée palestienne muette dont ils s'amourachent. Edelinne de son vrai nom sera un jouet pour l'un et un fantasme pour l'autre. Lorsque cette dernière disparait du jour au lendemain, c'est ensemble qu'ils se lancent à sa recherche.

L'histoire se déroule sous le règne de Louis IX (Saint-Louis) qui s'apprête à partir en croisade. Un périple dont fera partie Gile, un chevalier désireux de fuir les déboires d'une famille incestueuse et de rétablir l'honneur de celle-ci par des exploits héroïques.



Le destin de tous ces protagonistes se croisent dans un Moyen Age désenchanté que l'auteur prend un malin plaisir à noircir avec une écriture caustique à souhait. De trop nombreux personnages dont certains portent le même prénom à des époques différentes embrouillent le récit rendant la progression assez ardue.

Bien qu'amatrice de romans historiques, ce roman n'a malheureusement pas rencontré mon intérêt même si cette aventure épique qui met en lumière la réalité des croisades avait tout pour me plaire.

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Le milieu de terrain

Quel drôle de roman ! A priori un livre sur le foot n’a pas grand chose pour me séduire, et pourtant…



Elvis Sorge, coach de l’équipe de YFC tombe amoureux de la femme de l’un de ses joueurs. Il a la soixantaine, elle trente ans de moins.



En parallèle de l’histoire de cette petite équipe montée en L2 et visant la L1, se déroule celle d’Elvis et d’Inès. Un concentré de cynisme (148 pages en version liseuse) et une analyse à la fois acide et tendre de notre monde contemporain.



Une vision drôle et perspicace du monde du sport, de la vie provinciale et du couple que j’ai lue, comme le conseille l’auteur lui-même « (sans) excéder trois heures, durée de deux matchs de football (...) »



Je reconnais même avoir pris plaisir à lire les descriptions de matchs, moi qui suis pourtant loin d’être familière du monde du foot, et bien sûr à tous les retournements et situations, même les plus rocambolesques, que Patrick Besson se plaît à nous livrer à chaque chapitre !

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La femme riche

Un livre qui vous rend schizophrène. À certains moments, il vous vient l'envie de crier au scandale, de vous demander comment le parisianisme dégoulinant d'arrogance et de suffisance a pu encore se manifester sous la forme d'un roman. À d'autres, on serait prêt à crier au génie de la formule, à louer la finesse du regard et l'élégance d'un cynisme salvateur.
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Dis-moi pourquoi

Bouarf. Écrite comme une pièce de théâtre de boulevard un peu burlesque et un peu loupée, cette histoire de famille grotesque à la fille enfant superbe et candide est vite lue et sera vite oubliée. Légèrement wtf et sans grand chose de vraiment fun.



Vraiment, je suis passé à côté. Zou, retour à la bibliothèque !
Lien : http://noid.ch/dis-moi-pourq..
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1974

Patrick Besson a beaucoup de talent, une belle écriture , cinglante et emplie d'ironie.

Ici , on retrouve sa patte à travers 6 nouvelles. La première, la plus courte , est sans doute la meilleure.

Les répliques font mouches et l'auteur nous montre l'insouciance des années 70.

le reste , sans être déplaisant n'apportent finalement pas grand chose. les jeux de mots finissent pas lasser en fin de compte. les blagues comme "dans quel état êtes vous ?" "Celui de New York" sont efficaces quand elles ne sont pas redondantes. Or ici...

J'ai lu beaucoup mieux (Lui, les Braban, Au milieu coule une rivière...)
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Mais le fleuve tuera l'homme blanc

Une plongée envoûtante dans l’Afrique subsaharienne, ses légendes, ses mystères et ses pouvoirs occultes. Roman d’espionnage, thriller mêlant la politique, l’amour et l’exotisme dont la toile de fond est l’histoire du Congo et du Rwanda. Des personnages innombrables et attachants, de l'action, de la violence et de l'humour formant un mélange bien dosé qui retient le lecteur, même quand ce dernier peine parfois à retrouver le fil de l'histoire.

Le principal de l'action se passe à Brazzaville en faisant un détour par le Rwanda et son épouvantable génocide de 1994, passage très dur mais également très riche du roman. L’auteur nous permet de regarder ce conflit sous un autre angle, en remontant plusieurs siècles en arrière dans l'histoire du pays.

L’auteur nous entraîne au cœur des villes et de la vie africaine, dans la chaleur, la moiteur, mais aussi le malheur, la mort jeune, les orphelins.

Un style maîtrisé, cynique, parfois ironique mais avec une réelle connaissance de ces régions.

Un roman qui m'a donné un intérêt particulier pour l'Afrique.
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La mémoire de Clara

La Mémoire de Clara est un roman d'une drôlerie libératrice mais aussi le portrait d'une femme somme toute attachante.


Lien : http://www.lefigaro.fr/livre..
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La mémoire de Clara

Bon, même si l'auteur m'avait bien "vendu" son livre (dans le Point), la lecture fut moins jubilatoire que j'aurais pensé, parce que parfois trop c'est trop.



Pourtant, le point de départ était drôle : faire écrire ses Mémoires par quelqu'un ayant la maladie d'Alzheimer, il fallait être culotté ! Surtout quand ce quelqu'un est l'ex-première dame, Carla Bruni, rebaptisée Clara Bruti, grâce à qui on retrouve tout le microcosme parisien qui gravite autour d'elle (Enthoven père et fils, BHL, Pierre Bergé) et comme on est en 2065, imaginez leur âge (merci les progrès de la médecine...). Mais au fil des pages, c'est un peu lassant, car il n'y a aucune pause dans les "bons mots".



Il y a de l'humour certes, plein de clins d'oeil d'actualité, ça se lit hyper vite (au point presque de regretter le prix...), mais ça ne me laissera pas non plus un souvenir ébloui. Par contre, on sent effectivement que l'auteur s'est amusé, et c'est déjà ça !



Légère déception, donc. Pour moi en tout cas. Vous, je ne sais pas !
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Dara

L'histoire de Dara, émigrée yougoslave ayant quitté son pays dans les années cinquante pour fuir le régime de Tito. Après sa mort, sa fille interroge toutes les personnes qui ont compté dans la vie de sa mère. Chapitre par chapitre, on découvre les facettes de ce personnage et les drames qu'elle a vécu. C'est un portait émouvant d'une femme blessée, digne, forte mais aussi fragile. La part historique du roman est également intéressante.
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Belle-soeur

S'agit-il d'un énième roman d'adultère ? Oui et non. Oui car le narrateur convoite obstinément, obsessionnellement, la fiancée de son frère ; non car le récit est focalisé justement sur cette obsession et son vécu de l'intérieur. Son côté inexplicable et contre raison est parfaitement rendu par cette écriture brillante, précise, de Patrick Besson. Doublée d'une histoire familiale juste évoquée, cette histoire d'amour (?) inaboutie parvient à captiver, à envoûter, de façon un peu malsaine, comme cette belle-soeur, justement. Tout le mystère des attirances dans la banalité des choix du quotidien...
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Le milieu de terrain

Lu pour un challenge je devais trouver le mot milieu

J'ai pas trop aimé mais pas détesté.

Certains passages sur la vie auraient mérités d'être cité mais bof.

Une histoire dans le milieu deous la mafia footeuse oui cela doit bien existé.

De trop long passage sur le monde du foot pour un lecteur lambda.

Si le mot "mercato" vous parle alors ouvrez ce livre.
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Nice-Ville

Je m'attendais à autre chose qu'un roman bien trop nombriliste à mon goût où la ville de Nice est très rarement mise en lumière. J'ai eu du mal à trouver un intérêt à cette auto-fiction où on navigue de restaurants en hôtels et que cette ville fût Nice, Paris, Lille ou encore Marseille n'aurait rien changé à l'histoire.





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L'Orgie échevelée

Roman écrit en 1997 et bien trop daté. Cela ressemble à un mauvais recit érotique ou le héros fait pitié. Il manque une âme à cette histoire; le sexe prend trop de place au détriment du sens. Rien d'exceptionnel donc dans cette littérature de roman de gare.
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La Titanic

Ma belle mère m'a donné plusieurs livres au hasard, dans le lot, celui-ci m'a intrigué, étant intéressée par les récits en lien avec le Titanic... J'ai été très déçue. Contrairement à la quatrième de couverture, je n'ai trouvé le récit ni drôle ni cynique. Il s'agissait plutôt d'un récit assez plat, alternant de courts chapitres sur le voyage du jeune Jacques Dartois sur le Titanic. Les rencontres et les réflexions du protagonistes sont peu crédibles et sans intérêt. J'ai l'impression de n'avoir rien compris du roman.

Un livre a évité que j'oublierais sans doute aussi vite que je ne l'ai lu.
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Tout le pouvoir aux soviets

O боже мой ! Quel roman magistral, l’histoire, l’Histoire, l’humour, la connaissance de la Russie éternelle et dans sa version soviétique. Je me revois dans la Moscou des années quatre-vingts où j’ai enterré Brejnev et ses successeurs grabataires. Je me revois à Leningrad, me baladant le long de la Moïka, de la Fontanka et du canal Griboïedov, de la perspective Nevski… Je revois l’hôtel Astoria où j’ai passé un week-end du temps où les prix des chambres étaient “raisonnables”, pour un expatrié ! Je me souviens d’être allé à Peredelkino à la recherche de la tombe de Pasternak, une grande dalle de marbre noir et de la réponse d’un soviétique à qui je posai la question à côté du cimetière : “Pasternak, un écrivain, pas vrai ?”. Ouais, mon gras, un écrivain. Je revois les datchas des artistes et autres privilégiés, noyées dans la forêt bordant la route, visibles en ce début d’hiver au travers des arbres dépouillés de feuilles. Je me souviens avec tendresse de “l’âme russe”…
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La femme riche

Petit polar sur l'histoire d'un tueur, tueur de femmes précisément, à sa manière que je ne dois pas dévoiler dans cette critique au cas où certains seraient tentés par ce tout petit roman.
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Tout le pouvoir aux soviets

Marc Martouret, jeune banquier à qui tout sourit, possède le capital financier qui rend la vie si facile et le capital séduction qui fait tomber les femmes dans ses bras. En voyage en Russie, il rencontre Tania, une jeune femme qui porte le même prénom que sa mère. Il tombe immédiatement sous le charme et s’imagine déjà amoureux. Il comprend vite que Tania connait des amis de son propre père.

Car c’est à Moscou que son père, René, rencontre Tania, une traductrice appartenant sans doute au KGB, alors qu’il est en visite avec la délégation communiste française, pour les 50 de la révolution d'Octobre. René et Tania se marient aussitôt, puis partent à Paris, lui le communiste convaincu, elle l’anti communiste proclamée. C’est également là qu’il rencontre Dodikov, son guide et facilitateur, qu’il ira visiter dans sa datcha de Peredelkino. Là, il rencontre Natalia, la petite fille de Dodikov.

Dans « tout le pouvoir aux soviets, le lecteur croise aussi Lénine en exil à Paris, puis Lénine à Moscou, en 1917, la révolution russe et les bolchéviques. Enfin Poutine à Moscou, dans la Russie de 2015 où l’argent peut presque tout.

Dans ce roman, , malgré les années et les pays qui les séparent, les personnages se rencontrent et sont comme un pont entre le présent et le passé. Le lecteurs découvre une famille à travers le temps, mais avant tout des manipulations et des trahisons, des amours et des convictions. Le tout porté par une écriture incisive, une narration érudite et un contenu politique et historique bien construit.

Chronique complète ici https://domiclire.wordpress.com/2018/02/27/tout-le-pouvoir-aux-soviets-patrick-besson/
Lien : https://domiclire.wordpress...
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Tout le pouvoir aux soviets

"Tout le pouvoir au Soviets" de Patrick Besson narre l'histoire de deux générations, celle de Renée Martouret (communiste français) et celle de son fil Marc, banquier, soit deux profils qui mettent en exergue l'évolution des mentalités, deux profils opposés. Au fil du récit on traverse l'histoire, de l'arrivée des Soviétiques avec l'ascension de Lénine jusqu'au « capitalisme » de la Russie d'aujourd'hui gouvernée par Poutine, le tout sur fond d’histoires d’amour. La première soviétique, la deuxième capitaliste et la troisième qui traverse les mœurs et les âges.



L'auteur possède une plume acerbe, emplie d'ironie et d'anecdotes bien placées. Il nous fait partager une âme russe, qui nous apparaît tout autant combative que paradoxale dans sa gouvernance. Ces russes aux visages fermés, dont il est difficile de cerner les intentions et les émotions (à l'instar du personnage de Tania Vassilievska, membre du KGB) se révèlent dans le récit. On y découvre deux femmes portant le nom de Tania qui traversent deux époques différentes, deux moments de l'histoire éloignés et pourtant si proches. Deux femmes qui vont chambouler le cœur de Renée et de Marc, deux femmes qui en imposent. J’apprécie par ailleurs l’importance que l’auteur leur donne, mettant en avance leur ténacité et leur force, cette force qui pousse les hommes à s’élever.



Les histoires d'amour de leur côté ne m'ont pas touchée plus que cela, un brin trop cérébrales, manquant de profondeur à mes yeux. En revanche, cela n'enlève en rien le talent de narration historique de l'auteur. Au travers de son récit, on réalise l'impact qu'a eu la dictature soviétique sur les modes de pensée d'une bonne partie du peuple russe et au-delà des frontières.

J'avoue avoir eu par moment quelques difficultés à me situer dans l’espace, je pense qu’il est nécessaire d’avoir de bonnes connaissances de l'histoire et de la construction de l'URSS afin de saisir les notes délicieusement acerbes de l'auteur ainsi que ses références littéraires.



En conclusion : oui c'est un très bon roman, bien construit, intéressant et révélateur d'une âme russe qui m'intrigue tout autant qu'elle me passionne. A lire et à relire, merci Babélio et aux éditions Stocks ;)





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