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Citations de Pearl Buck (665)


Lorsque Tsemo vivait encore, il ne lui manquait pas énormément par ses absences, mais, à présent, elle le regrettait beaucoup et pensait souvent à lui. Elle ne regrettait pas tant ce qu'elle connaissait de lui, mais surtout ce qui lui demeurait inconnu... (302)
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Mais vous êtes comme tous les autres, toutes ces vieilles gens qui voudraient nous tenir à jamais attachés - attachés par notre corps... nous forçant à accepter les femmes qu'ils nous choisissent... nous forçant d'avoir des enfants.... eh bien je ne me laisserai pas attacher !... je ne vous laisserai pas vous servir de mon corps pour attacher ma vie à la vôtre... je vous déteste !
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Ainsi je grandis dans un monde à double face : le petit monde américano-presbytérien de mes parents caractérisé par une blancheur immaculée ; et le vaste univers affectueux des chinois ou ne régnait certes pas la propreté, mais la bonhomie.Aucune communication n'existait entre les deux. Quand je me trouvais parmi les chinois, j'étais chinoise moi même, je parlais chinois et me conduisais en chinoise, et je partageais les pensées et les sentiments des chinois. En milieu américain, je fermais la porte sur l'autre monde.
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Une partie de sa gaieté lui venait de son âme débordante de vie, mais il y avait aussi, chez elle, une volonté réfléchie de protéger ses enfants de la vie orientale qui les entourait, car elle la trouvait trop belle et trop triste pour ces cœurs d'enfants. Elle s'est toujours sentie oppressée par le trop d'humanité de l'Orient ; l'acceptation de la souffrance humaine. Elle ne voulait pas que ses enfants apprissent cela trop tôt, cependant elle leur montrait les beautés à leur portée. Elle soulevait son bébé à la fenêtre pour lui faire entendre le joli tintement argenté des clochettes de la pagode, mais elle avait garni la vitre du bas d'un rideau plissé afin de cacher à Edwin la vue du mendiant assis tout le jour en dessous, le nez et les joues rongés de lèpre.
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je préfère qu'une femme garde l'air naturel.
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C'est curieux, lui-même prend son mouchoir, et le remet ensuite dans sa poche! Une dégoûtante habitude occidentale!
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« Dès l'instant où je vis Carie vaincue, je me mis à haïr saint Paul, de tout coeur, et il me semble que toute femme doit le haïr comme moi, à cause de ce qu'il a fait dans le passé à des femmes comme Carie, des femmes nées libres et fières, et néanmoins d'avance condamnées en raison même de leur féminité. »
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Mais je retirai hâtivement mes pieds sous mon fauteuil. J'étais saisie par ses paroles. Pas beau ? Moi qui avais toujours été si fières de mes petits pieds ! Toute mon enfance, ma mère elle-même avait présidé aux bains d'eau chaude et à l'enveloppement des bandes - de plus en plus serrées - chaque soir. Quand je pleurais, dans ma souffrance, elle me priait de songer au jour où mon mari louerait la beauté de mes pieds.

Je baissai la tête pour cacher mes larmes. Je me rappelais toutes ces nuits agitées, ces journées pendant lesquelles je ne voulais ni manger ni jouer, et où je restais assise sur le bord de mon lit en balançant mes pauvres pieds pour alléger la pression du sang. Et maintenant, après avoir tout supporté jusqu'à ce que la douleur cesse - depuis à peine un an - apprendre qu'il les trouvait laids !
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Allons, dit-elle, que signifie l'âge qu'on a? Il est bon de vivre sa vie année par année et de se réjouir de chacunes d'elles.
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C’est ce qu’elle avait désiré ; il fallait rire pour nous empêcher de pleurer.
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Je regardai ses pieds, ils étaient de la longueur d'un fléau à battre le riz. (...)
Je dois avouer cependant que ces étrangers furent aussi polis qu'il leur était permis de l'être. Ils commettaient des erreurs,et, à tout bout de champ, trahissaient leur manque d'éducation, présentaient les bols de thé d'une seule main et me servaient en général avant mon mari.L'homme alla même jusqu'à m'adresser ma parole en plein visage ! Je sentis l'insulte.Il aurait dû ignorer ma présence, et laisser à sa femme le soin de causer avec moi.
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Nous supporterons cela ensemble, Kwei-Lan, me disait-il. C’est cruel de vous voir tant souffrir. Tâchez de penser qu’il ne s’agit pas seulement de nous, mais des autres : une protestation contre une vieille et mauvaise chose.
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Les ancêtres sont les racines d'une maison, les enfants en sont les fleurs, il ne faut aucune rupture entre les deux.
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Cet amour de la beauté, l'immédiate réaction qu'elle provoquait chez Carie, faisait partie de sa chair et de son sang ; l'émotion, l'abandon de son être, en face de ce qu'elle admirait, étaient dans sa nature. Elle se sentait grisée au milieu d'une prairie ensoleillée, au printemps ; elle riait, pétillante de joie, sur le point de danser ; cependant elle aimait au même degré les choses calmes, simples et propres. Elle ne voyait pas seulement la beauté dans un étang de montagne au clair de lune, mais aussi dans une pièce tranquille, fraiche et propre, dans de la vaisselle bien lavée et brillante.
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- Les pieds portent le poids du corps, la tête le poids de l'intelligence, et le cœur le poids de l'esprit, répondit doucement Pivoine...
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Il y a énormément de jeunes filles dans ce village, car nous ne les tuons jamais [...].
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La mère se sentait trop lasse pour avoir faim.
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Puissiez-vous ne jamais comprendre ce que cela signifie.jeune Maître!J’avançais en me disant que les occidentaux me prendraient pour un Chinois.Cependant si j’avais pressenti ce que je devais voir... j’aurais détourné ma route d’un millier de milles,au moins.
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C'est parce que vous avez souffert qu'il ne faut pas faire souffrir les autres. Il n'y a que les êtres mesquins qui se vengent de leur souffrance. Vous, Madame, vous êtes au-dessus de cela. [...] Et quel sens aurait la douleur, disait-il, songeur, si elle ne nous enseignait pas à nous, les forts, de l'épargner aux autres ? On nous montre ce qu'elle est, on nous en fait goûter l'amertume, pour nous pousser au désir de la chasser de ce monde. Sans quoi, ce monde-ci serait l'enfer.
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"Depuis notre mariage, je veux vous demander si vous ne voudriez pas débander vos pieds. C'est malsain pour votre corps entier."
Il prit un crayon et dessina rapidement un pied nu, tout ratatiné sur une feuille de papier.
Comment savait-il ? Je n'avais jamais bandé mes pieds devant lui. Nous autre, femmes chinoises, ne les montrons jamais. Même la nuit, nous portons des chaussettes.
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