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Critiques de Philippe Claudel (2648)
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La petite fille de Monsieur Linh

Monsieur Linh quitte son pays seul avec sa valise et sa

petite fille qu’il sert dans bras. Le voyage sur le bateau,

l’arrivée dans une grande ville, le dortoir, la rue et puis le

banc. Sur ce banc il rencontre Monsieur Bark. Ils ne se

comprennent pas mais vont partager leur histoire. Une

amitié va se lier entre eux. Monsieur Linh prend soin de sa

petite fille qu’il ne quitte jamais.

Une histoire touchante et surprenante jusqu’à la dernière

page.
Lien : HTTPS://www.2smp1c.fr/
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Les âmes grises

Ce livre était comme regarder de la peinture sécher sur un mur blanc enneigé. L'histoire traîne comme un cadavre gelé dans un champ de neige de 1917. Les descriptions interminables du paysage hivernal sont aussi passionnantes que regarder fondre de la glace. Les personnages sont aussi plats que la neige sur laquelle ils marchent. À éviter à moins que vous ne souhaitiez ressentir un ennui glacial qui rivalise avec l'hiver russe de 1917
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Crépuscule

Lire un opus de Philippe Claudel nous fait plonger tout droit dans la poésie. Il partage avec nous une vision des hommes, de l'homme. Il pose sa version de l'humanité, définie comme humanisme qui s'oppose à la barbarie. Bien peu d'élus parmi tous ceux qui ont hâte de designer leurs boucs-émissaires. La bêtise, l'attitude moutonniere, l'ennemi facile et en face la simplicité de l'enfance, l'accueil, la vulnérabilité de la femme.
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Crépuscule

Un crime a été commis un soir d'hiver sur la personne du curé d'une petite ville perdue aux confins d'un empire. Cet homme y officiait depuis 40 ans, il était peu aimé mais on ne lui connaissait pas d'ennemis.

Ce meurtre, bientôt suivi par d'autres graves évènements, sert de toile de fond à ce roman, et l'enquête est naturellement confiée au chef de la police locale aidé de son adjoint.

"L'Empire" en question n'est jamais nommé, mais les quelques informations glissées ici et là au fil des 500 pages du roman laissent à penser qu'il s'agit du vaste empire austro-hongrois dans la période qui précède la 1ère guerre mondiale. Peu importe d'ailleurs, car il pourrait s'agir de n'importe quel empire, du passé ou du présent. le récit a en effet une résonnance intemporelle en traitant de thèmes tels que l'injustice, le sectarisme, la stigmatisation des minorités, le piétinement sans scrupules des règles normales de vie en société, la réécriture des faits au service de l'intérêt de quelques uns, ainsi que la disparition progressive d'un monde pour un autre.

En mettant en scène un panel de personnages variés, évoquant les autorités locales jusqu'au plus humble des citoyens, Philippe Claudel fait un portrait sans concession de la nature humaine, allant parfois jusqu'à forcer le trait, une peinture qui fait ressortir la noirceur des uns et la sagesse ou la luminosité des autres.

Le titre du livre est bien choisi, dans le sens 1er du terme d'abord, puisque les évènements racontés ici se sont tous déroulés à la tombée du jour, mais surtout dans la signification plus vaste de "crépuscule" d'un monde", celui que vit un empire qui voit à sa périphérie s'effriter soudainement un équilibre d'apparence qui n'attend qu'une étincelle pour s'enflammer.

La narration, un peu longue parfois, est de structure classique; elle décrit minutieusement les lieux, les paysages, la posture des personnages, et en parvenant à maintenir le suspense jusqu'à la fin, elle imagine un épilogue qui ne manquera pas de surprendre.
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La petite fille de Monsieur Linh

Un voyage intérieur pour ce vieux monsieur, parti un jour avec seulement une petite valise et sa toute jeune petite fille loin de la guerre, des atrocités et des morts. Il a marché sans fin, avec un seul but, la mer, l'espoir d'une liberté, un bateau.

Et il a pu traversé le monde toujours avec sa petite fille collé à lui vers un port, une ville, une grande ville par rapport à son monde, un simple village d'agriculteurs perdu au milieu de nulle part, des rizières et des animaux pour aider ou pour manger. Il est si loin de tous ses repères, de sa vie, de son passé, de sa femme disparue, de son fils et de sa belle-fille tués avec lui. Il découvre un autre monde, avec ce bébé, cette attache et ses valeurs perdues dans une ville trop grande dont il ne comprend pas les limites, les habitudes et surtout la langue.

Heureusement il a l'espoir en lui, dans un dénouement bouddhiste total. Et une lumière, plutôt une fumée vient à lui, celle des cigarettes d'un gros homme qui lui parle, désespéré lui aussi d'avoir perdu sa femme. Une rencontre improbable, des instants touchants, voilà vous voyager lentement avec le trio de personnages, avec une pureté si agréable et une écriture de M. Philippe CLAUDEL subtile et délicate.

Foncez dans ce livre gorgés de belles émotions.
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La petite fille de Monsieur Linh

Une terre qui s'éloigne. Un bateau. Sur ce bateau, un homme, M. Linh, et sa valise. Son seul trésor, celui qu'il serre sur son cœur depuis son départ : Sang Diû, Matin Doux, sa petite fille, rescapée âgée de quelques semaines.



Un texte court, touchant et puissant. Une fin percutante. La surprise est de taille !



Une magnifique histoire d'exil, de déracinement, mais aussi d'amitié avec M. Bark, qui aimerait bien aider M. Linh, préoccupé par sa petite fille.



Happée par l'emotion dans ma lecture dès les  premières pages et par les sentiments ressentis, je suis un peu passée à côté de détails qui se révéleront importants. Mais cela n'a rien enlevé à la force de cette histoire. C'est même un exercice plutôt réussi de la part de l'auteur !



Ce livre est un bijou : la tendresse et la poésie qui en émanent ne peuvent que nous donner envie de prendre ce petit bonhomme dans nos bras.



Une écriture sensible, nostalgique, toute en délicatesse nous mène à cette fin surprenante. Nous ne pouvons en être que bouleversés.
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L'arbre du pays Toraja



L'arbre du pays Toraja/Philippe Claudel

Alors qu'il atteint la cinquantaine, le narrateur cinéaste évoque dans des lignes sombres et cruelles mais ô combien réalistes la disparition de son meilleur et même seul ami. Il en vient à se poser les grandes questions existentielles.

Qu'est-ce que le vivant ? Vivre : comment le définir ? Que sommes-nous pour nous mêmes ? Sait-on jamais vraiment ce que nous sommes pour les autres ?

La lutte, l'amour, le bon vin, les rencontres et les séparations, les femmes, les voyages, les mots, le rôle de l'artiste, le vieillissement, la maladie et puis au bout du compte la mort. Voilà en bref la vie.

Au pays Toraja à Sulawesi, la mort n'a pas la même signification qu'en occident et le corps de l'enfant mort placé au creux de l'arbre séculaire peu à peu commence le voyage qui le fait monter vers les cieux au rythme patient de la croissance de l'arbre, et migre lentement vers les hautes frondaisons et l'au-delà.

Dans un style pudique, toujours fluide et facile, Philippe Claudel nous offre ici une véritable ode à la vie, mais avec toujours en arrière plan la mort qui nous guette et nous prendra inéluctablement. Car comme le dit Montaigne, philosopher c'est apprendre à mourir …

J'ai relevé cette belle phrase entre autres :

« le corps des jeunes femmes fait songer à des pierres parfaites, polies, sans défauts, scandaleusement intactes. Celui des femmes possède le parfum patiné des jours innombrables où s'amalgament sensuels, les moments de plaisir et ceux de l'attente. Il devient le velours assoupli des années. »

Un livre à lire incontestablement. Il suscitera une pause dans votre vie quotidienne et par là même une réflexion.

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Inhumaines

Ce court recueil de nouvelles rassemble à lui tout seul toute la cruauté, le sadisme, la violence dont pourraient être capables des humains dépourvus de conscience, de bienveillance, de simple humanité!

Torturer le père Noël, couper les doigts d'un automobiliste impoli, assister au suicide programmé d'un ami, offrir des hommes à son épouse, observer les migrants se noyant en Méditerranée... J'arrête cette liste car la lecture de ce livre peut mener à la nausée.

C'est tout simplement insupportable. Mais ceci dit, cela dénonce avec excès les dérives humaines!

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Parfums

J'ai passé un très bon moment de lecture avec ''Parfums'' de Philippe Claudel. Le roman est découpé en plusieurs chapitres courts qui évoquent entre autres : le parfum des acacias, du tabac, de la terre, de l'après rasage du papa, du savon...

J'aime beaucoup l'écriture de l'auteur découverte avec ''La petite fille de Monsieur Linh'' et ''Quelques-uns des cent regrets''.

Un bien joli roman.
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L'arbre du pays Toraja

Réflexions sur la vie et la mort

L’arbre du pays Toraja mêle méditations et réflexions sur la vie et la mort. Les événements déclenchent des questionnements sur l’existence, le temps qui passe, l’âge qui arrive. Même si la progression narrative n’a rien de captivant, j’ai aimé ce livre à l’écriture fluide et aux thèmes universels.



Les Toraja vivent sur l’île de Sulawesi (Indonésie). La mort fait tellement partie de la réalité pour cette tribu, qu’ils consacrent plusieurs jours, voire plusieurs semaines aux funérailles. Celles des enfants sont très particulières.

Le ton est donné, la mort est présente dans ce roman. Le meilleur ami du narrateur, celui à qui il racontait tout, ses espoirs, ses projets, vient de mourir.



Il ne se déroule pas grand-chose dans ce livre, c’est pourquoi je ne peux vous en dire plus sans trop en dévoiler. Événements et réflexions sont indissociables. Et ce qui se produit est intense, déclenche les raisonnements de l’auteur


Lien : https://dequoilire.com/larbr..
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La petite fille de Monsieur Linh

Je suis tombée sur le livre par hasard.

Je ne savais pas à quoi m'attendre.

Je l'ai lu, il y 3 ou 4ans et il m'a marquée au fer rouge.

Souvent je repense à cette histoire, à ce grand-père et ce bébé de quelques mois, à cet ami rencontré sur un banc public...



Je vous le recommande
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L'Archipel du chien

Il faut prendre ce livre comme un conte. Noir. Et qui laisse peu de place à l'optimisme sur la nature humaine. Je ne pense pas que l'auteur cherche à décrire une réalité dans toutes ces nuances et sa subtilité. Tout y est caricatural, voir grotesque. Conte ou farce de mauvais goût pour dénoncer la bassesse de nos comportements. On est loin de l'impératif catégorique de Kant !



En y réfléchissant il n' y a là-dedans aucun personnage qui ne soit pas d'une façon ou d'une autre proprement parler pourri. D'ailleurs cette pourriture collective colle au texte jusque dans les effluves du volcan. Seul l'instituteur semble vouloir garder la tête en dehors de l'eau. Mais justement, c'est une pièce rapportée ! Il n'est pas "de l'ile".



Il y a une véritable pépite dans ce micro monde : un c... cynique, alcoolique, voir totalement déjanté et que j'ai adoré. Enfin, je vous laisse découvrir...



Je comprends parfaitement que certains d'entre vous trouve le propos caricatural, choquant voir grotesques. Mais je pense qu'il s'agit justement de la loi du genre.



A lire avant ou après Candide de Voltaire !



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Rature

Excellente idée d'association d'un auteur et d'une illustratrice. Philippe Claudel et Lucille Clerc. Un joli petit livre facile à emporter et à lire, quand, pour moi, patiente en salle d'attente pour examen. L'univers passionné, aux conditions difficiles du milieu de la pêche. Relation conflictuelle entre un père et son fils qui ne veut pas galérer comme lui et décide de fuir. Mais pourtant, dans l'enfance, des bons passages tendres comme cette première sortie en mer à l'âge de neuf ans. Un bien agréable conte qui fait son boulot, à savoir on s'évade.

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Le Café de l'Excelsior

Lu en 2016. Un bien joli petit roman que celui-ci.

Philippe Claudel, de sa plume ciselée et poétique, nous plonge au coeur d'une enfance simple et tendre, mais également cruelle (monde des adultes, alcoolisme). Un récit à la fois réaliste émouvant, à hauteur d'enfant.
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Les âmes grises

Lu avant 2015. Philippe Claudel m'avait bouleversée, dans une autre couleur narrative, après La petite fille de Monsieur Linh.

Une plume directe et réaliste sert une intrigue psychologiquement envoûtante. Un meurtre effroyable, une enquête qui tourne en duel psychologique, sur fond de première guerre mondiale...

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Crépuscule

Un prêtre est assassiné dans un village où tout est noir et froid, L'enquête est confiée à Nourio, le Policier. le livre démarre bien, l'ambiance est pesante, les descriptions de ce village collent avec le sentiment général - froid et noir. La noirceur et le froid imprègnent le Policier au point de le contaminer. Aucune empathie ne se dégage de ce personnage dont les moeurs m'ont quelque peu choquée. Claudel s'enlise dans des descriptions scabreuses, fait jouer des rebondissements (qui n'en sont pas vraiment) et emmène son lecteur dans une aventure très décevante. A part la scène de la chasse que j'ai trouvée très amusante et le début du roman que j'avais trouvé prometteur, je n'ai absolument pas aimé ce roman.
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Les âmes grises

« Les salauds, les saints, j’en ai jamais vu. Rien n’est tout noir, ni tout blanc, c’est le gris qui gagne. Les hommes et leurs âmes, c’est pareil. T’es une âme grise, joliment grise, comme nous tous.. ».



Cette phrase que le narrateur reprend d’une façon un peu différente à la fin du roman, donne une des clés de ce livre court mais bouleversant, le troisième de Philippe Claudel que je lis. Personne n’est ni totalement bon, ni totalement mauvais; on est souvent le bon pour quelqu’un.e, et le mauvais pour une ou un autre, et cela souvent selon les circonstances.

Et en lien avec ce thème, il y a l’incertitude à savoir la vérité, le « gris » des faits et des mobiles.



L’action se déroule en majorité durant la première guerre mondiale, dans un village situé non loin de la zone de front, mais en quelque sorte protégé par une colline du danger et du vacarme des combats.

Mais reviennent du front les blessés, et quels blessés, au corps et à l’esprit martyrisés.



C’est un narrateur, dont on découvrira plus tard la fonction, qui, vingt ans après « l’Affaire », s’acharne, dans une sorte de sentiment d’urgence (nous comprendrons pourquoi), à écrire ses souvenirs dans ses cahiers (comme le faisait Brodeck, le narrateur d’un autre roman de Philippe Claudel).



Son récit débute, durant l’hiver 1917, par la découverte du corps d’une jeune fille d’à peine dix ans, Belle de Jour, ainsi dénommée pour la beauté et la pureté de son visage, ainsi que pour la grâce de ses mouvements.

Et de ce que l’on a appelé l’Affaire, le narrateur en vient à évoquer le comportement des protagonistes et leur histoire personnelle. Et sur les événements qui sont liés de près ou de loin à ce drame.

Sans entrer dans le détail de l’intrigue, qui comporte des allers-retours dans le temps qui vont peu à peu éclairer le lecteur, on y découvre le mépris et la cruauté des notables, au premier rang l’odieux juge Mierck, à l’égard des petites gens, notamment les présumés coupables, mais aussi l’ambiguïté de certains d’entre eux, tels le procureur Destinat, qui semble être capable d’humanité et de compassion.

Et à cette énigme de l’Affaire, se mêlent d’autres drames: le suicide de l’institutrice Lysia Verhareine , la mort de Clémence, la femme du narrateur, le suicide d’un soldat, l’exécution d’un autre. Et même une mort affreuse, inavouable, je n’en dis pas plus.



Celui qui nous raconte ses souvenirs, nous donne l’impression de faire comme chacune ou chacun de nous, les histoires se mêlent, les temporalités se superposent. Mais en réalité, l’auteur tisse subtilement un filet dans lequel, à plusieurs reprises, nous pensons avoir découvert la vérité, mais celle-ci nous échappe, et même à la fin, elle nous paraît incertaine. Qui est le criminel ou qui aurait pu commenter le crime, mais l’a-t-il accompli? Nous resterons dans l’incertitude.



L’un des thèmes du roman, je l’ai dit plus haut, est la relativité de la bonté et de la méchanceté. Les âmes ne sont ni noires ni blanches, mais plutôt grises.

Mais il y en a beaucoup d’autres.

Un autre thème omniprésent, c’est celui de la mort. Il faut dire qu’une grande partie du roman se passe durant cette période qui a fauché tant d’êtres humains, celle de la première guerre mondiale. Une mort perçue comme injuste, témoignage de la folie des hommes ou de la cruauté du destin.

Et chez certains, c’est vrai notamment du narrateur, le sentiment de culpabilité de n’avoir pas su protéger l’être cher.



Et puis transparaît aussi l’inhumanité ou le dédain des puissants: depuis les « notables » : juge, procureur, maire, chef militaire, …jusqu’aux dirigeants des nations, pour qui les jeunes soldats ne sont que des « chairs à canon ».

Et la misère des petites gens, ouvriers, paysans, servantes, qui survivent comme ils peuvent dans cette époque incertaine.



Et enfin ce sentiment si fort de « l’opacité de nos vies-mêmes » comme l’écrit vers la fin du livre le narrateur, opacité liée au refus de se poser « la vraie question » celle du sens de notre existence.



C’est un roman émouvant et fort sombre, avec seulement quelques moments d’humanité et de solidarité, la rencontre de gens simples, telle Joséphine, la récupératrice et vendeuse de peaux de bêtes, ou le prêtre qui héberge pour une nuit le narrateur. Ou encore la lumineuse institutrice Lysia.



Enfin, je voudrais terminer ce commentaire pour dire combien j’ai apprécié la très grande beauté de l’écriture de Philippe Claudel, une écriture poétique, dont les mots, les métaphores, le rythme créent cette atmosphère « grise » si particulière.

Et chez le lecteur, malgré la tristesse des situations, une grande empathie.



En conclusion, un roman d’exception et un écrivain qui compte, je crois; en tout cas les trois romans que j’ai lus jusqu’à présent m’ont impressionné, ému.

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La petite fille de Monsieur Linh

Lu il y a bien longtemps.

S'il est un livre à ne pas "spoiler", c'est bien celui-là !!

Un récit à la fois atemporel et universel, très émouvant et poétique, servi par une plume d'une rare douceur et pudeur. Cette FIN (inoubliable) vient nous cueillir, en même temps que nos larmes coulent...
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Le Café de l'Excelsior

Moi qui avait adoré "La petite fille de Monsieur Linh", quel bonheur de retrouver la plume de l'auteur.

Humanité, fraternité, bienveillance, poésie, chaleur, authenticité, moments de vie, tout est reuni pour passer un excellent moment.

Je vais même vous dire que je sais déjà qu'il y aura une relecture, comme une madeleine de proust.

Le petit fils de Jules m'a beaucoup touché et la fin est tellement inattendue.

Ce café represente la vie, tout simplement, et y pousser les portes est comme entrer dans l'intimité de chacun.

Un livre court, intense, a découvrir et à partager.

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Rature

Un texte brut, qui va à l'essentiel et qui met en avant des hommes qui vivent la mer. Des pêcheurs fileyeurs qui se comprennent sans se parler et qui burinés par l'océan, s'y sentent à leur place, avec humilité et respect. Ce texte qui ressemble fort à un hommage, évoque aussi les questions de la transmission, des tristesses et des joies de la vie. Un texte de Phillipe Claudel. Des illustrations de Lucille Clerc. Le texte est illustré, ou les illustrations sont annotées, on ne sait pas trop. Tout est en osmose. Les douleurs, la puissance des éléments, des moments magiques, tout est décrit avec sensibilité et forme une œuvre à part, à voir, lire, à revoir et relire. Un livoir coup de cœur.
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