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Critiques de Rick Bass (246)
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Le journal des cinq saisons

D'une digression à l'autre, de flâneries en randonnées, Bass raconte comment il accorde sa vie à la musique des grands espaces, comment il règle son horloge biologique sur celle de la nature: ses confidences sont un pur bonheur, le bréviaire enchanté d'un hédoniste au cœur vert qui sait aussi entrer en résistance pour défendre l'environnement, aux côtés des écologistes américains.
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Le journal des cinq saisons

L’oeuvre de Rick Bass est déja riche de nombreux livres, des nouvelles, un long roman ( là où était la mer) et deux essais sur sa vallée, son territoire (le livre de Yaak et Winter) mais aujourd’hui il franchit une frontière avec ce livre.



Journal météorologique et poétique, au fil des mois et des saisons Rick Bass nous livre ses observations sur sa vallée et son marais, la vie dans cette contrée grandiose, dangereuse, qui porte le sceau encore visible de l’ouest sauvage.

Ses observations portent parfois la marque du scientifique, du géologue, mais le plus souvent celle du poète, du militant écologiste, du père qui s’interroge sur l’avenir qu’il peut promettre à ses filles.

Tout commence rituellement en janvier « le mois où le cerveau ralentit », un mois magnifique et difficile, l’isolement pendant parfois plusieurs jours, il faut pelleter la neige, sa cabane d’écriture est inutilisable. Des mois propices au travail lent et régulier « aux besognes rudimentaires » car l’hiver c’est l’ensevelissement sous un neige « si douce, si lourde, si apaisante »

Février est le mois du froid « le marais est encore une vaste plaque marbrée de glace et de neige » et pourtant déjà quelques oiseaux sont de retour et le premier papillon « le théâtre de l’univers avec ses divers groupes et tous ses comédiens, est en train de ressusciter »



Le printemps occupe un maximum de pages pour répondre à la splendeur et la folle fécondité, la saison où le marais reprend vie, marais que Rick Bass appelle son « réservoir de couleurs et de parfums ». Avril est le mois où l’on entend à nouveau « le babil apaisé » des oies qui remontent du sud.

C’est la saison où les ours noirs et les grizzlys sortent la tête de leurs tanières et « se mettent à arpenter les pentes inondées de soleil » attirés par les lys avalanche vifs et jaunes, l’auteur les admire faire de folles glissades et se gaver de lys odorants et sucrés « il arrive que des tâches jaunes s’accrochent à leur fourrure dorée et au museau de ces grands ours » améliorant ainsi naturellement la pollinisation.

la profusion de l’été, les randonnées en famille, les clairières baignées de soleil, les caches des fraises des bois, la cueillette de myrtilles. C’est aussi la période de retour à la civilisation, voyages, concert, rencontres. Mais comme rien n’est jamais parfait c’est aussi le temps des mauvaises herbes, sus à l’épervière d’une belle couleur mais par trop envahissante.

La saison aussi des incendies, utiles parfois, dangereux toujours, qui mettent parfois en péril la maison et la vallée et oblige à dormir d’un seul oeil.



Et c’est l’éclatement de l’automne, le retour de la pluie qui annonce déjà le long hiver, l’automne et ses impondérables comme cet accident de camion qui a tout d’un film d’horreur projeté au ralenti.

Septembre c’est la lumière automnale « si intense maintenant qu’elle en est presque palpable, pareille au froissement d’un parchemin »

Octobre sent le bois coupé. Les bois résonnent des tirs des chasseurs, tétras, faisans, antilope, cerfs et wapiti, pour profiter des cadeaux de la nature.



Rick Bass a toujours plaidé pour la protection de l’environnement, il veut pour ses filles un monde où le mot sauvage aura encore un sens, où la main de l’homme n’aura pas tout détruit, où elle pourront continuer d’aller à l’école en pleine forêt, avec des pommiers dans la cours et « des cerfs broutant paisiblement la pelouse »

Il aime cette vallée « majestueusement reculée, nichée » à la frontière du Canada et du Montana et il défend sa cause.

Je vous laisse découvrir ce qu’il appelle la cinquième saison, intermédiaire pour lui entre l’hiver et le printemps.



C’est un guide envoûtant, avec ce livre Rick Bass prend place dans la longue lignée des écrivains de la nature car derrière le botaniste et le géologue se cache l’écrivain et le poète.

J’ai aimé cette relation physique avec la nature, les combats perdus d’avance contre les mauvaises herbes, les solstices qui rythment la vie de la maisonnée.

J’ai aimé ses propos car il n’est pas donneur de leçons, son militantisme, bien réel, reste discret, il cherche à convaincre plus par la beauté que par l’injonction. Rick Bass n’est pas un ayatollah de la cause environnementale, il a trop la fibre libertaire et souvent la mélancolie l’emporte sur le combat.
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Oil notes

Qu'est-ce qui anime un géologue ? Une vraie plongée dans le monde des chercheurs de pétrole. Un petit chef d'oeuvre...
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Winter

La lenteur est voulue par l'auteur, mais finalement ce récit est trop long. Histoire d'hommes et de neige.
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Colter

C’est un livre écrit avec le cœur, avec une sincérité un peu rugueuse qui ne cesse de laisser entendre cette joie profonde d’avoir partagé des moments extraordinaires.
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Winter

Quand j’ai découvert que c’était un journal, je me suis dit « oh nooon ». Je ne suis pas fan des histoires en journal, en épistolaire, etc. Puis au final, quand il arrive dans sa vallée du Yaak, j’ai commencé à accrocher parce qu’il m’a eu sur l’univers, l’ambiance. Être avec les camions de bois, la neige qui crisse, le voisinage avec parcimonie, les animaux en liberté, la pêche au lac, le besoin et non la consommation, la bagnole a bricoler et la route enneigée a braver…

Du coup, comme avec Indian Creek de Pete Fromm, je suis allée chercher sur Google Maps la vallée du Yaak et sa rivière, je me suis baladée en streetview sur la route du Dirty Shame, j’ai regardé les photos des clients du Dirty Shame, je suis partie à Lybie, j’ai cherché le mont ou il a dormi une nuit…

Ouais, c’était un chouette journal qui fait vivre son univers et met l’humain en second plan, ça fait du bien.

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Sur la route et en cuisine avec mes héros

Je n'ai pas compris l'intérêt de ce livre que j'ai rapidement abandonné. J'ai essayé plusieurs chapitres, mais tous étaient du même tonneau.

Normalement je ne lis pas ceux qui écrivent sur les écrivains, tout comme je ne regarde pas les films qui parlent de cinéma, dans les deux cas on est à peu près certain de tourner en rond.

J'ai pensé que ce livre pouvait être différent car il parlait de cuisine, j'imaginais des dialogues autour d'une bonne table. Et bien non, il n'y a quasiment aucun dialogue, on découvre l'univers d'écrivains (dont la plupart sont inconnus en France), mais quel intérêt ???
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Le livre de Yaak : Chronique du Montana

Livre poignant qui plaide pour la sauvegarde de la vie sauvage et de l'économie forestière de la vallée du Yaak dans le Montana. C'est une véritable déclaration d'amour de Rick Bass pour ce lieu magique où il vit en paix ,en osmose avec la nature , en observant les cycles et le rythmes des arbres et les animaux menacés tels les grizzlis , les loups , les lynx. Une existence rude mais des joies simples : chasse et cueillette .Le retour aux origines en quelque sorte.
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Dans les monts Loyauté

Très belles nouvelles. Évoquant bien sûr la vie et les paysages du Nord-Ouest. Mais offrant surtout des portraits, des scènes de vie quotidiennes et un regard tendre sur les habitants de ces lieux si particuliers. Parfois déjantés. Une écriture directe, resserrée et sans "sur-ecriture" comme l'école du Montana sait nous en offrir.
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La rivière en hiver

Rick Bass est un auteur américain connu et reconnu, un des plus grands écrivains dans le domaine du nature writing.



Vous avez envie de vous couper de la ville ? Vous rêvez de grands espaces et d'un retour aux sources ? La rivière en hiver est un recueil de plusieurs nouvelles/novellas qui se lisent avec délectation. Rick Bass capte cette nature sauvage qui nous fascine par sa grandeur, par sa force et ce constat indéniable : l'homme n'est rien face à elle.



À l'image de Jim Harrison, Rick Bass raconte une Amérique qui n'est pas celle des stars et d'Hollywood, c'est celle des êtres imparfaits, des êtres qui sont guidés par la nécessité du quotidien, qui survivent et espèrent, qui avancent et tombent. Des êtres qui s'imprègnent de leur environnement, où les paysages deviennent personnages.
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Le journal des cinq saisons

Je vous renvoie au très bon commentaire de loreleirocks , je n'aurais pas grand chose à rajouter, si ce n'est que ce n'est pas un livre pour tous.

A force d'être contemplatif, c'est quand même très lent et descriptif, que je n'ai pas encore terminé pour cette raison.

C'est dommage car on sent que l'auteur a un regard très personnel, il aurait pu ajouter une bonne pincée des ces anecdotes et commentaires sur son entourage, sur les petits évènements de la vallée qui donneraient un peu plus de rythme au bouquin.
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La rivière en hiver

Dans ces huit nouvelles, l’auteur confronte ses personnages à la nature et aux grands espaces américains.
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Winter

C'est avec ce livre que j'ai découvert le mouvement littéraire "Nature writing". Le récit autobiographique de Rick Bass de son installation dans le Montana et son rapport à la nature sauvage est saisissant.
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Le livre de Yaak : Chronique du Montana

Yaak, une vallée qui nous fait vibrer car elle promet autant qu’elle permet une connexion quotidienne et simple avec la nature. La prose de Rick Bass, dans son humilité est pleine de ce rapport avec ce qui vit et qui n’est pas nous, mais qui pourtant vit en nous. Ce bout du monde existe aussi à deux pas de chez nous. Il suffit parfois d’ouvrir les yeux pour découvrir qu’il y a aussi, pas loin de chez nous, quelque chose de cet ordre à observer, à chérir, à protéger. Au final, c’est presque moins une qualité du milieu qu’une qualité de nos cœurs, de nos esprits, de nos sens consistant à percevoir l’infime de la nature. Les presque 2/3 de la faune des vertébrés a disparu, les moineaux, les papillons, les hirondelles diminuent chaque année un peu plus. Ouvrez les yeux, regardez le monde vivre autour de vous, vous trouverez souvent une minuscule mais réelle vallée de Yaak, polistes, mégachiles, punaises, coccinelles, lézard des murailles, bourdons des pierres, des prés, des bois, des champs, mésanges bleus, noires, charbonnières, rouge-gorge, verdiers… Ici passe le renard, là vient l’écureuil… et le monde s’anime à nouveau.
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Le livre de Yaak : Chronique du Montana

La vallée de la rivière Yaak, dans le nord du Montana, est un des espaces les plus sauvages des Etats-Unis. Essentiellement peuplée par des coyotes et des grizzlys, elle abrite tout de même une centaine d’habitants, parmi lesquels l’écrivain Rick Bass qui lui a consacré une grande partie de son oeuvre. Le livre de Yaak, chronique d’un quotidien fait d’austérité et de patience, d’ennui parfois, retrace le lent passage des saisons et les nombreux instants d’émerveillement de l’homme face à la nature.



A cette vie toute de lenteur s’oppose l’urgence qui préside à l’écriture du livre, plaidoyer pour la préservation de la vie sauvage. Dans la lignée des grands noms du nature writing, de John Muir à Edward Abbey, Rick Bass nous alerte aussi sur les dangers qui pèsent sur sa vallée… Et livre un beau témoignage élégiaque de ce monde sur le point de disparaître.
Lien : https://balises.bpi.fr/Conte..
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Le ciel, les étoiles, le monde sauvage

Je découvre Rick Bass avec ce recueil de trois nouvelles. Trois textes plus ou moins longs dont les intrigues se déroulent au sein du monde sauvage et naturel. On découvre des personnages en proie à la solitude, et confrontés à la fuite et la rupture. Si les nouvelles sont assez inégales, je garde en mémoire deux figures de femmes, assez marquantes.



* Dans la première nouvelle – Judith quitte brusquement la tanière de Trappeur, avant qu’il ne soit trop tard ; avant de s’enliser dans sa folie et sa maladie. Après une crise de trop, la jeune femme s’échappe dans la nuit en brisant une vitre. Elle fuit à cause « des bandes rouges et vertes qui striaient le ciel » – les hypnotiques aurores boréales. Trappeur à ses trousses, le cœur brisé. La chasse commence.



* Et cette femme-enfant – dans la dernière nouvelle – qui se souvient de son enfance au contact de la nature, des bois et des animaux. Du jour où elle trouve le corps sans vie d’un aigle si grand qu’elle le prend au début pour un humain recouvert de plumes. Au sommet d’une falaise, la fillette l’accroche à un chêne immense afin de déployer ses ailes, et de lui relever la tête. Espérant que, dans une autre vie, il prenne son envol…



Rick Bass nous offre une palette d’émotions à travers ses descriptions de la nature ; le monde sauvage et animal nous apparaît dans toute sa pureté, sa sauvagerie poétique.

Le monde sauvage demeure « cette chose qui vous rappelle vers l’intérieur, vers les ombres et la sécurité d’un lieu qui en a toujours le respect. Dans chacun de ses atomes. »
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Le journal des cinq saisons

Rick Bass est l’un des piliers du “nature writing” américain et plus particulièrement de cette fameuse constellation littéraire du Montana qui regroupe des écrivains aux styles très différents parmi lesquels Richard Ford, Thomas McGuane, Thomas Savage, William Kittredge , Richard Hugo ou encore Jim Harrisson. Rick Bass né en 1958 a déjà publié une vingtaine d’ouvrages dont les célèbres « Winter » ou encore « Le livre du Yaak ». L’écrivain vit à la dure dans sa vallée du Yaak loin des villes bruyantes et dévoreuses d’énergie. Il coupe son bois lui même et a définitivement abandonné son métier de géologue pour celui d’écrivain. La cabane où il écrit se trouve au bord d'un marais. C'est une vieille cabane en bois, très petite, qui ne dispose que d'un poêle à bois. Il n'y a pas d'eau, pas d'électricité. Juste une table, une chaise et la fenêtre. Bass a choisi cette existence simple immergée au cœur d’une nature sauvage que certains ne manqueraient pas de trouver hostile.

« Le journal des cinq saisons » nous livre le témoignage de ce poète-écrivain qui s’émerveille du passage des saisons dans cette vallée du Yaak qu’il sait menacée. Comme David Henri Thoreau dans son célèbre « Walden », Rick Bass va tirer son inspiration de cette nature à la fois superbe et terrible qui l’entoure. « Chaque matin, je prenais alors le chemin de la cabane, par tous les temps , et, installé à mon bureau devant la fenêtre , je regardais le marais, si près de la berge que les herbes ondoyantes venaient caresser la vitre. Ces hautes herbes formaient un océan, et ma cabane une péniche ou un bateau à l’ancre. Je restais longtemps à regarder par la fenêtre et à musarder plutôt qu’à écrire. »

Cette vallée du Yaak nichée au bord de la frontière canadienne fut l’un des derniers endroits des Etats-Unis à recevoir l’électricité. Dans le Yaak les gens vivent à des kilomètres de distance les uns des autres et la vallée vit encore à bien des égards de la chasse et de la cueillette, une existence très proche de celle des hommes qui y vivaient autrefois. Ce journal est une véritable célébration de ce lieu unique et d’une vie choisie loin de ce que propose la civilisation. Certaines pages sont euphoriques tant la beauté qui enveloppe l’écrivain est grandiose et toujours renouvelée.

Si vous avez envie de passer un merveilleux moments de lectures à chercher des airelles où les cachettes des wapitis, à observer les lacérations des grizzlis sur les vieux cèdres, à croiser les orignals, les loups, les cerfs et bien plongez vous dans « Le journal des cinq saisons ». Plus de six cents pages de pur bonheur.

Archibald PLOOM (CULTURE-CHRONIQUE.COM)






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Le journal des cinq saisons

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Winter

http://www.lespassionsdechinouk.com/lectures-damerique-du-nord/winter-de-rick-bass
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Winter

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