Robert J. Sawyer

Une SF assez classique qui réunit deux thèmes fétiches du genre de manière très habile. Le roman exploite intelligemment le sujet du rajeunissement en abordant les effets sur la vie quotidienne avec un certain humour et de la tendresse pour les personnages. Ce n’est pas très original mais indubitablement bien fait. Pour ce qui est du thème de la découverte et de l’impossible dialogue avec une intelligence extra-terrestre en revanche le récit est moins convenu et la conclusion même assez surprenante. Le tout se lit très facilement, aidé en cela par un rythme soutenu où l’on ne se perd pas en descriptions inutiles mais en se concentrant plutôt sur l’action et les sentiments des personnages. Les chapitres très courts défilent ainsi vite jusqu’au point final sans qu’on ai l’impression qu’il manque quoi que ce soit à cette histoire bien ficelée.

Suite et fin, cela valait vraiment le coup de poursuivre. Plaisir de retrouver les personnages et leur vie, des situations et réflexions intéressantes pour tous. L'IA évolue encore et passe à l'action !



Nous sommes véritablement dans de l'anticipation, à savoir que ce futur-là pourrait se produire, a minima au niveau des thèmes et des réflexions abordés. L'auteur nous fait remarquer que la société évolue, par exemple contre le racisme, l'homophobie, et va encore évoluer pour abandonner un jour des pratiques que nous jugeons encore acceptables (tuer des animaux, par exemple). Il se prononce sur la plupart des sujets et nous interpelle sur d'autres pour lesquels il n'y a probablement pas de réponse de "bon sens". Ainsi du droit à l'avortement : présenté comme indispensable et source de progrès, il a le courage d'interroger sur l'embryon comme étant un être en devenir. C'est assez fort quand il fait réfléchir ses personnages.



Impossible de se départir de ce côté "feel good" : les méchants ne le sont finalement pas tant que ça, il ne faut donc pas chercher de ce côté une action incroyable et des rebondissements qui nous inquiéteraient pour nos héros (IA et jeune fille, plus les autres).



Le côté deus ex machina de l'IA se confirme, il a tout pour lui et réussit dans ses entreprises sans la moindre difficulté.



On peut regretter que le singe ne joue quasiment plus qu'un rôle de figuration.



L'auteur a su finir son roman avec un beau final et un épilogue tout à fait inattendu (quoique) !
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Nous prenons la suite. Ce tome 2 est vraiment dans la continuité du premier, il est quasiment indispensable de le lire dans la foulée et je vais attaquer le 3 le plus rapidement possible.



Tout ce qui a été précédemment mis en place avec brio se libère et respire. L'IA est là et notre jeune héroïne gagne en maturité et liberté. Il y a aussi Chobo le singe et les humains qui l'entourent. La narration passe rapidement d'une personne à l'autre, on ne s'ennuie pas, c'est peut-être un peu trop haché à mon goût.



L'IA a tout appris, elle est bienveillante. Nous pouvons juste regretter qu'elle paraisse presque trop humaine dans son discours. Il règne une atmosphère de bons sentiments. C'est souvent étayé et agréable. L'auteur nous propose des ennemis (ou antagonistes) pas bien méchants, nous verrons s'ils parviennent à faire pire par la suite…



L'intérêt réside dans l'exploration de l'esprit humain, de celui de notre société de communication avec l'Internet. Nous sommes confrontés à beaucoup de situations et de réflexions passionnantes, rattachées au quotidien, aux technologies et à l'avenir. Le lecteur curieux va aimer cela.



Ce tome s'arrête au milieu du gué, c'est un tremplin vers la suite. Il faudrait lire les trois tomes comme un seul titre : Singularité.

Un très bon livre d'anticipation.



Certains éléments sont assez datés ou liés à une période d'explosion du web (plutôt 2.0, avec beaucoup de promesses et un début de maturité dans les réseaux et les sites). Il y a beaucoup d'explications basiques liées à Internet, mais relativement agréables et qui pourront apprendre des choses aux novices (j'ai toujours été fasciné par les routages des paquets, le TTL et les hops). Mais rien de bien difficile !



On y suit avec intérêt l'évolution de l'héroïne et l'originalité réside dans le fait qu'elle est aveugle. Très réaliste et la plupart du temps sous son point de vue : seul un livre peut nous mettre dans la tête d'une aveugle avec autant de détails.



Bon nombre de technologies, puis de mystères, apparaissent. Les personnages sont attachants, même si l'on regrette que les amies de l'héroïne manquent de profondeur et qu'elle-même soit un peu caricaturale sur le plan de la supériorité intellectuelle.



Je n'aime pas dévoiler les secrets des histoires, mais il faut savoir que celui qui est bien tapi et monte, peu à peu, est tout à fait intéressant, progresse trop lentement hélas. Ce tome est en effet indissociable des suivants car il se termine sur une ouverture et une histoire non achevée. Mais l'enjeu est tellement fort, puisqu'il s'agit de l'Intelligence Artificielle - et si bien amené - qu'on veut absolument lire la suite.



Ou plutôt les deux suites, très bien notées (cela va crescendo). L'aspect intelligence artificielle est traité avec sérieux et j'aimerais vraiment voir où ça va nous mener.
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Salut les Babelionautes

Voila un roman de Science fiction qui s'apparente à beaucoup d'autres oeuvres par la thématique abordée.

L'Humanité a découvert par hasard un réseau de portes spatiales créées par une race disparue et permettant de voyager d'un point à l'autre de l'univers.

Ce qui a entrainé la découverte d'autre races Galactiques, et le Vaisseau Starplex construit en collaboration avec elles, est chargé de dresser la carte de ces portes.

Robert J. Sawyer a imaginé beaucoup de concepts liés a la nature de l'Univers dans ce roman, sans oublié un petit conflit avec un affrontement spatial.

C'est plaisant a lire si l'on fait abstraction de certains passages scientifiques qui n'apportent rien au récit.

Merci a Patricia Ranvoisé pour sa traduction.

Salut les Babelionautes

Avec ce roman de Robert J. Sawyer, j'ai presque fini ma PAL de cet Auteur, il m'en reste deux a découvrir.

Alors de quoi nous parlent ce roman d'Anticipation?

C'est encore une fois un premier contact avec une espèce Extra-terrestre, un sujet qui tient a coeur a Robert J. Sawyer

Un premier message venu d'une autre étoile est capté en 2010, il a été émis depuis Sigma Draconis, distante de dix-huit années-lumière.

L'astronome Sarah Halifax l'a déchiffré, et un message a était envoyé en réponse, mais la distance fait qu'il faudra attendre Trente-huit ans pour avoir une chance d'en recevoir un autre.

Nous sommes en 2048 et Sarah Halifax a désormais quatre-vingt sept-ans, et quand le message est capté, il s'avère qu'il est crypté.

Cody McGavin, Un multimilliardaire qui a fait fortune dans l'industrie des robots lui propose un Rollback, un traitement de rajeunissement extraordinairement coûteux, qui lui rendra ses vingt-cinq ans.

Mais ce traitement n'a pas fonctionné sur elle, et comme elle avait posée comme condition à son acceptation que son mari le reçoive aussi, elle assiste avec amertume aux rajeunissement de celui ci.

Nous allons suivre Don, son mari, dans cette nouvelle vie qu'on lui a donné.

Pourtant il s'aperçoit qu'il lui sera difficile d'être fidèle a Sarah qui a toujours quatre-vingt sept-ans.

Malgré l'échec du Rollback, elle va s'attelé au déchiffrage du message, et grâce a une intuition elle va finir par y arriver.

A partir de la nous allons apprendre ce que nous veulent les habitant du système de l'étoile Draconis.

Et c'est a une incroyable expérience que nous allons assisté, car leur demande est vraiment extraordinaire.

J'ai adoré, même la partie ou nous suivons Don dans sa nouvelle jeunesse, et la fin est vraiment bien trouvé.

Merci a Patrick Dusoulier qui a assuré la traduction de ce superbe roman d'Anticipation.

Salut les Babelionautes

C'est le quatrième titre de l'œuvre de Robert J. Sawyer que je dévore et j'avoue y prendre beaucoup de plaisir.

La seule chose qui m'ennuie c'est que je n'ai pas l'esprit scientifique, toute ma vie je l'ai passé avec des outils dans les mains, tant est si bien que ce terme l'on peut m'en qualifiait sans souci, ouvrier !

Donc nous allons suivre un Canadien Français, il apprend qu'il est susceptible d'avoir une maladie génétique, mais au lieu de se lamenter il va lutter avec ses meilleures armes, son cerveau et son intelligence.

Mais parallèlement une autre histoire est racontée, celle des survivant des camps de l'holocauste et de leur bourreaux.

En fait ce roman pourrait être aussi bien un roman d'Anticipation qu'un Thriller et Robert J. Sawyer mène sa barque de main de maitre.

Les expériences génétiques réalisées par l'un des nombreux personnages m'ont fait penser à Jurrasic-Park.

Merci à Guy Abadia qui c'est occupé de la traduction de ce roman.

Salut les Babelionautes

Je continue ma découverte de l'œuvre de Robert J. Sawyer avec ce roman d'anticipation qui raconte un premier contact Extra-terrestre.

Heather Davis, professeur à l'université de Toronto, va tout mettre en œuvre pour décrypter les messages reçus depuis maintenant dix ans d'Alpha du Centaure.

En parallèle, nous allons suivre les problèmes familiaux de son couple, et autant dire que c'est pas la joie.

Mais elle va réussir à découvrir ce que personne avant elle n'avait imaginé, et cela changera l'Humanité d'une manière tellement profonde que plus rien ne sera comme avant.

De plus elle va aussi ce servir de sa découverte pour résoudre le conflit entre son mari et sa fille, et la façon dont elle va si prendre est vraiment particulière.

Robert J. Sawyer est Canadien et tous ces romans se passent aux Canada, un pays que j'aimerai visiter.

Ses romans ont obtenues de nombreux prix littéraires dont le Hugo et le Nebula.

Merci a Nathalie M.-C. Laverroux pour sa traduction

Salut les Babelionautes

Voila un roman d'Anticipation qui vaut le détour, Robert J. Sawyer avec Expérience terminale a créé un livre mêlant Science fiction et Thriller.

Son personnage principal est traumatisé par une opération de prélèvement d'organes ou il se rend compte que les moyens médicaux pour statufier d'une mort cérébrale ne sont pas fiable.

A partir de cette expérience il n'aura de cesse d'inventer un appareil fiable, sa création fera sa fortune.

Mais le point essentiel adviendra quand aidé par un ami il créera trois clones informatiques de lui-même.

Et c'est a partir de là que tout s'emballe au point qu'il se retrouve soupçonné de crimes, et il aura beaucoup de mal a s'en sortir.

Le moyen par lequel il y parviendra est vraiment original, on est dans un thrillers scientifique, donc la solution sera elle aussi issue de son cerveau.

Merci a Nathalie Serval pour la traduction de ce roman policier d'anticipation, mâtiné de cyberpunk.

Salut les Babelionautes

Autant j'avais beaucoup apprécié la trilogie de Robert J. Sawyer Singularité, autant Flashforward avec toutes ces explications scientifiques m'a laissé sur le carreau.

Sinon l'idée de départ était bonne et non, je ne regarde pas la télé, donc je n'ai pas vu la série TV tirée de ce roman.

J'ai une amie qui est ingénieur et qui a travaillé au CERN et d'après elle toute la partie le décrivant est juste.

Je n'aimerai pas connaitre mon avenir, donc la question posée dans le résumé « et vous, qu'avez-vous vu ? » ne me concerne pas mais par contre revenir en arrière dans ma vie me plairait bien.

Les interactions entre les différents personnages montrent toutes la complexité des liens que l'on peut avoir avec son entourage aussi bien familial que professionnel.

La fin m'a paru un peu surréaliste, d'autant que c'est encore un Flashforward qui nous la montre, et l'idée de ce que devient l'Humanité m'a fait froid dans le dos.

Merci a Thierry Arson qui a assuré la traduction de ce roman d'Anticipation

Le postulat de base est plutôt intéressant et les premiers chapitres sont bien menés et intriguants. Toutefois, au fil de l’histoire, le tout s’étiole. On perd en route des personnages auxquels on a de toute façon pas eu le temps de s’attacher et dont ne sait pas ce qu’il adviendra par la suite, d’autres sont toujours présents mais sans qu’on les rattache franchement à la narration principale. Le tout est finalement assez convenu, manque d’allant et pas franchement passionnant. C’est dommage, la thématique est intéressante mais pas assez profondément développé.

Salut les Babelionautes

Avec ce troisième tome, Robert J. Sawyer nous a concocté une fin tout a fait exceptionnelle.

Malgré les peurs compréhensibles face a ce que certains voient comme une prise de pouvoir, l'Humanité dans son ensemble, est conquise par les actes altruistes de Webmind.

Mais l'évènement qui a conduit a l'émergence de Webmind va se reproduire, avec comme conséquence une division de l'I. A. en deux parties inégales.

Et c'est avec horreur que la partie resté en Occident, découvre les actes de sa moitié bloquée en Asie.

Webmind doit a tout pris retrouvés son intégrité si il veut pouvoir continuer sa mission, pour cela il va s'entourer de Hackers recrutés dans tout les Pays et va imaginer une stratégie incroyable.

En même temps deux autres destin se déroulent en parallèle, celui de Chobo et celui du Hacker Chinois qui vont par leur actions permettre la mise en place de cette stratégie.

Merci a Patrick Dusoulier, sans sont travail de traducteur cette trilogie m'aurait été inaccessible.

Salut les Babelionautes

Commencé vers 7 h du matin je n'ai pas pus refermer ce tome deux de la "Singularité" de Robert J. Sawyer.

Comme j'en ai l'habitude je n'ai pas lu le résumé ni les avis donnés par les Babelionautes, et heureusement car ils en dévoilent beaucoup trop sur le contenu des 400 pages qu'il comporte.

Comme il fallait si attendre les agences gouvernementales qui surveillent la toile ont découvert Webmind, l'IA née spontanément sur le réseau.

Et bien sur leur première préoccupation c'est de l'éliminer.

Mais il est très difficile de le trouver et a moins d'interrompre complètement et longtemps le World Wide Web, Chose impossible apparemment.

Il va s'en suivre une partie de Bras de Fer virtuelle entre Webmind et les experts des services de sécurité.

Le récit m'a tenu en haleine jusqu'au mot fin comme un bon Thriller Scientifique, et c'est d'ailleurs une étiquette que je vais rajouter a cette trilogie, toujours traduite par Patrick Dusoulier, que je remercie pour ce qui sera, sans doute, une lecture coup de coeur.

Sur ce je replonge dans la "Singularité" pour connaitre le fin mot de l'Histoire

Salut les Babelionautes

Contrairement aux quatre avis posté sur ce Roman de Robert J. Sawyer, premier tome de sa trilogie "Singularité", je l'ai trouvé fabuleux.

Au début on ne sait pas ou il va nous conduire , Caitlin aveugle de naissance est aussi une acro du Web, seul ce moyen de communiquer lui permet de se faire une idée de notre monde.

Mais un chercheur japonais, le professeur Kuroda, lui propose la pose d'une prothèse sensée recodée les informations transmise par les nerfs optiques, ce qui d'après lui est la cause de sa cécité.

Au début, l'opération semble un échec, et Caitlin supplie le professeur Kuroda de lui laisser un laps de temps suffisant pour être certaine de l'échec.

Mais ils vivent dans des pays différents et comme le professeur doit corriger le logiciel de l'interface, ils décident de la doter d'une connexion Wi fi.

Et là, va se passer un truc incroyable, mais je ne vous en dire pas plus pour ne pas vous gâchez la lecture de cette trilogie, traduite par Patrick Dusoulier, que je remercie pour ce qui sera, sans doute, une lecture coup de coeur.

Sur ce je replonge dans la "Singularité".

Je dois être un peu rabat-joie ces derniers temps, mais là vraiment, j'ai trouvé ce livre creux et plat.



L'idée de départ est intéressante, mais les personnages n'ont aucun relief, et la seconde partie du récit est très peu crédible. J'en sors assez déçue, donc, avec une impression de gâchis.



Raconter des histoires est un art complexe, et là, j'avais plus l'impression d'assister au résumé d'une idée de scénario de SF, que de lire un roman, un vrai, avec des morceaux de littérature dedans.

Bon, je l'ai lu il y a un certain temps déjà, et d'autres livres ont coulé sous les ponts entre-temps, mais je retiens cependant deux choses :

1. À part le postulat de base, à savoir ce petit bond dans le temps, il n'y a pas grand chose en commun avec la série inspirée de ce roman;

2. C'est même mieux que la série, déjà parce que, là, on connaît la fin, l'intrigue est bien posée, les personnages intéressants, et ça tient la route.

3. Il n'y a pas de n°3, puisque j'ai dit [suivez, un peu] que je ne retenais que deux choses.

Une très bonne surprise, donc, étant donné que, pour une raison inconnue de moi-même, je m'attendais à quelque chose de moins bon de la part d'un auteur que je ne connaissais même pas jusque là [c'est vous dire si je suis blindé d'à prioris].

Une jeune américaine aveugle bénéficie d’un implant sophistiqué relié à un IPod qui lui permet, en plus de recouvrer la vue, d’accéder au Web mentalement. Ce procédé entraîne l’émergence d’une conscience artificielle, habitant le net, qui entre en contact avec elle.

Ce livre, écrit à la fin des années 2000, décrit Internet comme un formidable outil de recherche et d’apprentissage. Les réseaux sociaux ne sont pas encore présents, le Smartphone n’existe pas. Il faut s’appeler K. Dick ou Asimov pour écrire des romans de science-fiction qui se lisent toujours avec délectation malgré l'évolution de la technologie. Celui-ci n’en fait pas partie.

Idée de départ / Accroche du début de livre : 6/10

Développement des personnages : 2/10

Style de l'écriture : 6/10

Rendu de l'histoire : 2/10

Total 16/40 Babelio 2/5



Pour une fois j'aurais du me fier à la cote des précédents lecteurs et de me dire "passe ton chemin". J'avais vu la série (annulée) il y a quelques années et l'avais plutôt apprécié. On se rend vite compte que une fois de plus livre et adaptation sont très différents.



Disons le franchement on s'emmerde cruellement pendant tous le début du livre. Les personnages sont plats, mous et sans consistance. Quand au centre de l'histoire avec les voyages temporelles, on a déjà lu tout ça. On à l'impression que l'auteur essayes de marcher maladroitement sur les pas de Philip K. Dick.



En plus d'avoir une histoire pas très fouillée, le personnage de Théo est agaçant à souhait. Un trouillard de première dont sa seule petite personne intéresse.



Mis à part une fin passable on s'ennuie d'un bout à l'autre de ce roman sans réelle envergure.

Lloyd Simcoe et Theo Procopides sont scientifiques au CERN, en Suisse. Ensemble, ils lancent l'expérience qui doit normalement créer le Boson de Higgs et leur apporter le prix Nobel.

Mais tout ne se passe pas comme prévu... Au lancement du l'expérience, toute l'humanité perd connaissance et, l'espace de 2 minutes, chacun a un aperçu de son avenir 20 ans plus tard.

Au réveil, le black-out a causé des milliers de morts et de blessés...et il a profondément bouleversé les esprits.

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J'ai beaucoup aimé ce livre, et plus particulièrement sa 1ère partie, celle qui traite de "l'accident" et de ses conséquences. J'ai passé mon temps à me demander ce que j'aurai fait à la place des personnages, quelle vision aurais-je aimé avoir ? Aurais-je fait quelque chose pour modifier mon futur ? Et justement, le futur est-il immuable ?

La 2nd partie du roman m'a, par contre, parut plus longue et moins intéressante. On a également droit, parfois, à des conversations purement scientifiques, sur la physique quantique, entre les protagonistes, qui certes permet de rajouter du réalisme à l'histoire mais qui sont parfois un peu difficiles à comprendre.

A noter que ce livre a été adapté en une série du même nom en 2009.

Robert James Sawyer n’est pas, en France, le plus réputé des auteurs de science-fiction, il a même été pas mal égratigné par la critique. Aux USA, l’accueil semble tout autre et EXPERIENCE TERMINALE fut d’ailleurs lauréat du prestigieux Prix Nébula (et nomminé des Hugo et Locus) tandis que « Hominids » récoltait le Hugo (sans être traduit chez nous !).



L’intrigue, touffue mais simple à suivre, mélange interrogation philosophique, influences cyberpunk, un zeste de hard science et beaucoup d’action nerveuse façon techno thriller. Un mélange surprenant, parfois un peu « facile » (on a l’impression que Sawyer transforme un sujet complexe en « simple » thriller science-fictionnelle) mais indéniablement efficace.



Peter Hobson a mis au point un appareil médical révolutionnaire capable de l’aider à définir la mort de manière précise. Mais son invention va plus loin puisqu’il lui permet de prouver l’existence de l’âme et d’une vie après la mort. Devenu célèbre, Hobson poursuit ses recherches dans le but de déterminer à quoi peut bien ressembler l’au-delà. Incroyant, Hobson se rend compte de la révolution entrainée par son invention et avec l’aide de son ami Sarkar, croyant musulman, il conçoit trois clones informatiques destinés à conceptualiser l’au-delà. Il crée ainsi Esprit (l’immortel spirituel), Ambrotos (l’immortel physique) et un clone témoin



EXPERIENCE TERMINALE est un bouquin curieusement schizophrène : la première partie consiste en un mélange de SF pointue et de religiosité bien dosée qui pose d’intéressantes questions sur la science, la foi, les croyances, etc. Que se passerait il si l’esprit scientifique parvenait à prouver de manière irrévocable des théories relevant jusque-là de la religion ou de la philosophie comme l’existence de l’âme et d’un « paradis » ? Voici un excellent sujet…mais Sawyer ne l’explore qu’à demi, préférant opter, à mi-parcours, pour une intrigue parallèle envahissante à base de clone informatique meurtrier…Le romancier semble marcher sur les traces d’un Michael Crichton pour offrir un thriller technologique mâtiné de polar procédural et de « murder mystery » franchement plaisant à lire (c’est court, rythmé et globalement efficace) mais dénué de l’ambition des premiers chapitres. L’aspect psychologique convaincant du début se délite aussi pour laisser place à des personnages beaucoup moins nuancés qui semblent agir afin de faire avancer l’intrigue à toute force dans la direction voulue par l’auteur.



Sawyer a livré pas mal de best-sellers SF qui reposent sur une idée forte aux conséquences vertigineuses (FLASHFORWARD, adapté en série TV) mais se transforment rapidement en thrillers plus convenus néanmoins agréables à lire. EXPERIENCE TERMINALE ne fait pas exception : de la SF honnête malheureusement un peu convenue et un brin décevante tant les prémices s’annonçait capables d’offrir au lecteur un grand moment de réflexion. Sawyer a privilégié l’action et le divertissement mais le résultat, s’il ne méritait sans doute pas un Nebula, reste suffisamment plaisant pour maintenir l’intérêt pendant un peu plus de 300 pages. Correct.


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