AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Roland Barthes (184)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


Fragments d'un discours amoureux

Un essai qui discute, avant tout, de l’être amoureux et non des deux êtres. L’amoureux est une personne qui se pose des questions, qui multiplie les phrases dans sa tête, qui use d’une gymnastique certaine, bref un amoureux qui est vivant mais qui actionne.
Lien : http://auria.fr/fragments-di..
Commenter  J’apprécie          20
Journal de deuil

Ici sont rassemblées, par ordre chronologiques, les notes prises par Roland Barthes sur ses émotions, ses ressentis quant à la perte de sa mère. Des phrases emplies du chagrin douloureux de l'absence, pudiques et simples.

Un recueil émouvant, qui trouvera des échos chez tous ses lecteurs.
Commenter  J’apprécie          10
Mythologies

Démarche très honorable que celle de vouloir déchiffrer les mythes contemporains. Malheureusement, trop de longueur et de mots alambiqués pour une lecture fluide et agréable.
Commenter  J’apprécie          10
La préparation du roman

Roland Barthes se fait prodigue à propos d'une multitude d'éléments liés à l'écriture et à la lecture, des idées, des auteurs, des pratiques, un rapport très personnel au livre qu'il décortique, et que le lecteur peut comparer à sa propre expérience. C'était une lecture qui devenait très intéressante pour moi (non seulement pendant, mais avant de commencer l'ouvrage) du fait de ce besoin d'écrire qui me colle presque malgré moi. Le cours de Barthes s'enrichie aussi d'un documentaire précieux sur cette question : Comment d'autres écrivains vivaient cette pratique de l'écriture ? On ne s'étonne pas de l'omniprésence de Proust, que Barthes admire, on goûte à la puissance des images vraies chez certains haïkistes, Matsuo Bashô et Masaoka Shiki, surtout eux. Une lecture très riche, qui peut permettre d'identifier ses difficultés, et avant tout d'être à l'affût d'une hygiène de vie, de ce qui rend possible (si c'est possible) un travail à la fois rigoureux et détaché.
Commenter  J’apprécie          50
S/Z

Un chef d'œuvre de l'analyse littéraire.
Commenter  J’apprécie          30
Cy Twombly

Pour les aficionados de Barthes et/ou de Twombly. Il s'agit ici de comprendre la peinture de Twombly avant tout comme une écriture ou même comme ce qui la précède.

Commenter  J’apprécie          50
Le plaisir du texte

Le paradoxe littéraire qui joint la liberté à la prison... Me définit tellement beau
Commenter  J’apprécie          00
Cy Twombly

Roland Barthes explore l’œuvre du peintre Cy Twombly et reconstruit son rapport à l’acte de création.
Lien : http://www.nonfiction.fr/art..
Commenter  J’apprécie          00
Mythologies

Depuis 1955 peu de choses ont changées
Commenter  J’apprécie          30
Fragments d'un discours amoureux

Un tue l'amour que cet "Abécédaire amoureux"...à lire, après une rupture comme un pansement pour le cœur, une médication salvatrice.
Commenter  J’apprécie          20
Mythologies

Paru en 1957, « Mythologies » de Roland Barthes est vraiment un grand texte du 20ème siècle. En une cinquantaine de textes plus ou moins long, il y démonte l'imagerie de la France des années 1950.

En essayant de réfléchir sur les mythes de la vie quotidienne française, Barthes a écrit durant 3 années, au gré de l'actualité présentée dans les magazines, les journaux (comme Elle, Match, Le Figaro, L'express) ou à la télévision sans oublier le cinéma et le théâtre.

Il démontre qu'un mythe, fabriqué par les médias et la publicité peut changer un signe en vérité éternelle.

Si on prend la définition du mythe, on voit bien l'intérêt des textes de Barthes.

Un mythe est une construction imaginaire (récit, représentation, idées) qui se veut explicative de phénomènes sociaux et surtout fondatrice d'une pratique sociale en fonction des valeurs fondamentales d'une communauté à la recherche de sa cohésion.

Il nous montre que certains objets mythifiés véhiculent les valeurs bourgeoises sans jamais le dire, comme si ces valeurs étaient des évidences unanimement partagées.

Chaque texte mériterait qu'on s'y penche de façon détaillée. Certains n'ont pas perdu leur pouvoir corrosif et j'ai beaucoup aimé ceux sur le sport comme le monde où l'on catche ainsi que Les jouets, le vin et le lait, le bifteck et les frites, la DS, le plastique ou la photographie électorale !

Pour une fois, je ne suis pas d'accord avec Marguerite Duras quand elle écrit « Roland Barthes était un homme pour lequel j'avais de l'amitié mais que je n'ai jamais pu admirer. »





Commenter  J’apprécie          180
Fragments d'un discours amoureux



Publié en 1977, "Fragments d'un discours amoureux" est un livre un peu inclassable. Ce n'est pas un essai, une somme théorique. Il se présente comme un lexique raisonné sur l'expression du sentiment amoureux.



"Le discours amoureux est d'une extrême solitude" (page. 5) constate Roland Barthes. Dire son amour, sa passion à l'être aimé va de soi ; il est constitutif du rapport à l'autre mais également à soi-même. Les mots, les expressions utilisées, recouvrent un sens, une signification cachée, à part de l'intention. Lesquels sont-ils ?



C'est dans ce livre l'ambition du sémiologue : donner à comprendre mais aussi à restituer, au travers de mots-clés (absence, attente, comprendre, magie, ravissement, tendresse, etc.), la part lumineuse mais également sombre du discours amoureux.

Pour y parvenir, l'auteur articule son propos autour de nombreux passages du célèbre roman épistolaire "Les souffrances du jeune Werther" de Goethe mais aussi d'autres références littéraires, psychanalytiques ou encore philosophiques (Freud, Lacan, Platon, Nietzsche, Rousseau, Stendhal, Proust, etc.)



"Fragments d'un discours amoureux" est un livre vraiment passionnant, qui agit comme un "livre-miroir" pour son lecteur. C'est aussi un livre exigeant qui donne, selon moi, une vision un peu sombre, "névrotique" (pauvre Werther !), un peu trop autocentrée du discours et du sentiment amoureux.

Commenter  J’apprécie          100
Mythologies

Regards d'un temps où Béatrice s'effondre, Eliane et Huguette se taisent aux larmes d'un Coudurier et d'un Logier.



L'Algérie se déchire, Budapest s'insurge, Suez fat son canal et sa crise.



Staline se décrit au XX° congrès de son parti et l'AIEA se fait corps.



Les faits divers et les éclats du Monde se côtoieront de lignes en pages.



A lire avec intérêt et curiosités.

Commenter  J’apprécie          34
Le plaisir du texte

Barthes est un incontournable pour qui étudie en littérature. Ces réflexions sur le plaisir de la lecture font du sens et ces théories sont indispensables, il aurait juste été intéressant d'avoir un peu plus de plaisir à le lire!
Commenter  J’apprécie          50
Fragments d'un discours amoureux

Sans doute faudrait-il être soi-même amoureux pour entrer vraiment dans les mots de Barthes autour de l'amour. Le discours amoureux n'est dicible, ou lisible, que par l'amoureux lui-même, qui passe son temps à s'identifier au héros malheureux, au chercheur de tendresse, au discoureur savant qui tente de donner forme à la folie aimante. Mon impression de non-amoureux qui a lu ceci pour retomber dans la marmite est d'être passé à côté d'un sens secret. Comment se réininitier? La lecture ne suffit pas. Les mots, en amour, au fond, sont secondaires.
Commenter  J’apprécie          60
La Chambre claire : Note sur la photographie

Photographe amateur , ce livre a été une révélation pour moi sur la pratique et mes choix de prises de vue. Il permet de se faire confiance et d'apprendre à sortir du conventionnalisme photographique. La première partie m'a plus parlé que la deuxième. Un classique à lire pour qui a une démarche d'auteur en photographie.
Commenter  J’apprécie          10
La Chambre claire : Note sur la photographie

Barthes essai de nous livrer son impression sur qu'est ce que l'essence même de la photographie! Pour cela il part d'exemple de photos qui lui plaisent! Un pari audacieux que de faire un livre théorique à partir de sa propre expérience! Un classique!
Commenter  J’apprécie          40
Fragments d'un discours amoureux

Absolument incontournable!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!



Il est assez amusant de penser que c'est Roland Barthes qui a peut-être décortiqué le mieux les rapports amoureux entre deux êtres. Ecrit avec beaucoup d'humour et de vérité, ce "Dictionnaire amoureux" a été une de mes plus grandes révélations littéraires de ces dernières années.



J'ai trouvé que Barthes employait ici un style beaucoup plus simple que dans d'autres essais et livres, même si bien entendu, un petit attrait pour la philosophie et les références littéraires ne sont pas de trop pour communier avec cet inconditionnel de Werther.
Commenter  J’apprécie          00
La Chambre claire

C'était ma première rencontre avec Barthes. J'appréhendais un peu, vu que ma copine me disait que c'était un auteur difficile et que je n'ai pas l'habitude de ce genre de lecture. Mais la version audio m'avait l'air d'être un bon moyen pour me lancer.

Ce livre se présente en deux parties ; mais à l'écoute, j'ai plutôt eu l'impression qu'il était divisé en trois. La première présente la méthodologie de Barthes. Il souhaite se consacrer à la définition d'une ontologie de la photographie, il veut comprendre ce qui différencie la photographie du cinéma ou de la peinture, par exemple, ce qu'elle a de spécifique. Et comme il ne pratique pas lui-même la photographie, il se place du point de vue du sujet photographié ou du regardeur, mais donc pas du point de vue du photographe. C'est là qu’interviennent les premiers mots en latin comme operator ou spectator, qu'il rend très compréhensibles. Il explique ensuite que pour lui, ce qui fait l'intérêt de la photographie, c'est le punctum, qui s'oppose au studium. Encore des concepts avec des mots latins, qu'il explique aussi très bien et très souvent au cours du texte. Le studium correspond à une vision analytique de la photographie, le punctum à une vision affective. Il donne alors beaucoup d'exemples de photographies célèbres, et chaque fois il démontre cette opposition studium/punctum. Jusque là, je trouvais ça intéressant. Ça se corse quand il aborde la deuxième partie. On tombe alors complètement dans l'affectif et on comprend que toute la réflexion de Barthes sur la photographie tourne en fait autour de sa relation avec sa mère et la mort de celle-ci. Benoît Peeters explique très bien dans l'entretien final les circonstances qui ont entouré l'écriture de La chambre claire : la mère de Barthes, après une longue maladie, était morte et il ne pouvait pas s'en remettre. Il ne pouvait plus écrire. Mais en retrouvant une photographie de sa mère, un déclic s'est opéré en lui. Il s'est remis à écrire son texte, mais les thèmes de la mort et du deuil sont devenus centraux. Il dit et redit qu'il était très lié à sa mère, qu'elle était un être exceptionnel. Ce que j'ai trouvé fatiguant, pas intéressant pour ceux qui n'ont pas connu Barthes, donc pas parlant pour le lecteur ou l'auditeur lambda. Plus le texte avance, plus il devient obscur. J'ai de plus en plus relâché mon attention durant la troisième heure d'écoute. C'est dommage, car les deux premières heures, et surtout la première, m'avait intéressé. Le texte est censé être un essai mais le langage est poétique, la démarche est originale et la théorie sur la photographie tournant autour du punctum, de l'affect, est intéressante. Le reste, tout ce qui est deuil, mort, rapport à une mère adorée, ce n'est pas sans intérêt, mais ça ne regarde au final que Barthes.

La lecture de Daniel Mesguich est cependant impeccable et c'est sans doute grâce à lui que je n'ai pas sombré dans l'ennui total. Et l'entretien avec Benoît Peeters apporte bien des choses à la compréhension du texte.
Commenter  J’apprécie          120
La Chambre claire

La chambre claire, c’est plus qu’un essai sur la photographie, c’est aussi un morceau de sa vie qu’il raconte. Roland Barthes parle de la photographie mais aussi de la perception de la mort à travers elle. Il a écrit cet essai suite à une commande des Cahiers du cinéma sur l’art de la projection. Et pourtant, il fait un essai sur la photographie, la trouvant plus expressive au moment où il doit faire son deuil, après la mort brutale de sa mère.

L’essai se compose en 2 parties : la première est objective et analyse la photographie générale, j’ai retrouvé certaines impressions que je peux éprouver en regarder des photos, en écoutant ce texte. Très intéressant, même si j’ai moins apprécié les termes latins pour expliquer les photos et certaines explications très ardues. La deuxième partie est plus personnelle, il parle essentiellement de ce qu’il perçoit à travers quelques clichés retrouvés de sa mère que sa mort elle-même. Il parle surtout d’une photo, la photo, celle qui représente tout pour lui, Le jardin d’hiver.

La voix de Daniel Mesguich est bien posée et s’ajuste très bien au texte. Même si j’ai trouvé un peu amusant qu’un texte audio évoque un art visuel. A l’intérieur de la jaquette, on trouve tout de même les références des photos évoquées dans La chambre claire, ce qui permet de se faire une représentation correcte de celles-ci après un petit passage sur un moteur de recherche. L’explication sur la signification du titre prend toute sa valeur, à la fin.

L’entretien avec Benoit Peeters à la fin apporte une lumière intéressante sur l’œuvre et son auteur qui est mort très peu de temps après la publication de cet ouvrage. A lire à petites doses pour apprécier ce texte intime, j’ai relevé de nombreux passages. Merci à Masse Critique et à Audiolib pour la découverte de ce livre audio.

Commenter  J’apprécie          70




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Roland Barthes Voir plus

Quiz Voir plus

Compléter les titres

De Diderot : "Les bijoux …...."

volés
indiscrets
de la reine
précieux

15 questions
117 lecteurs ont répondu
Créer un quiz sur cet auteur

{* *}