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Citations de Ruth L. Ozeki (116)


Donc, si vous êtes du genre à aimer les trucs bien dégueulasses, je vous le demande, fermez ce livre et passez-le à quelqu’un d’autre, votre femme ou un collègue. Vous vous épargnerez un mauvais moment.
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Je ne suis pas grosse, mais ma grande taille, pour ma mère japonaise qui m'arrive à l'épaule, est la même sorte d'affront contre nature. (..) Il lui arrive de me contempler, la tête levée vers le ciel, et elle blâme la viande rouge dont elle m'a nourrie lorsque j'étais enfant. Mais c'était le Minnessota. Il y avait plein de vaches et peu de sushis.
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Comment savoir si l'on voulait se marier ou pas ? A l'époque, face à cette proposition d'un bon mariage, elle n'avait même pas envisagé la possibilité d'une autre alternative. Elle avait été tout simplement reconnaissante. Mais aujourd'hui, après trois ans de vie conjugale, elle se rendait compte que peut-être elle aurait pu désirer autre chose, plein d'autres choses, mais qu'elle y avait renoncé avant même d'y avoir songé.
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Comme le monde des romans est une salle du miroir sans fin, ce moment de transformation de l’écrivain en personnage trouve écho dans le lecteur qui ouvre le livre, qui entre dans la salle du miroir, revêt le masque et devient à son tour personnage. C’est pour cela que nous lisons des romans, pour voir nos reflets transformés, pour entrer dans la subjectivité d’un autre, pour vivre à l’intérieur d’une autre peau.
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J’ai toujours considéré l’écriture comme l’inverse du suicide. Qu’écrire, c’était comme devenir immortel. Défier la mort, ou en tout cas la devancer.
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J'avais les yeux fermés, et l'impression de parler toute seule dans le noir, ou même de ne pas parler, mais de penser plutôt. Sur mon front, la main de Jiko tirait les pensées de mon esprit tout en me maintenant arrimée à la terre pour que je ne puisse pas m'envoler.
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Les caractères d'imprimerie sont prévisibles, impersonnels. L'information se fixe de manière quasi mécanique sur la rétine du lecteur.
L'écriture manuscrite, elle, résiste, demande du temps pour révéler sa signification, un contact aussi intime que celui d'une peau.
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Tous les superhéros ont des pouvoirs différents, il y en a qui se remarquent beaucoup, comme avoir une force surhumaine, courir à la vitesse de l'éclair, pouvoir s'autorégénerer ou créér des champs magnétiques. Mais finalement, c'est pas si différent des superpouvoirs qu'avait ma Jiko, comme bouger hyperlentement, lire dans les pensées des gens, apparaître à une porte ou faire que quelqu'un aille mieux simplement par sa présence.
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J'étais toujours étendue, parfaitement immobile. Ca n'aurait servi à rien de me débattre ou de crier. Ils étaient trop nombreux. Personne ne m'aurai entendue ou ne serait venu m'aider, et au bout d'un moment, j'ai même fini par m'en foutre parce que je pensais à Haruki I et que ça me donnait de la force. Ils pouvaient faire ce qu'ils voulaient de mon corps, ils n'auraient pas mon esprit. Ils n'étaient que des ombres, et alors que je les écoutais débattre de qui allait me violer, j'ai senti mon visage se détendre et un léger sourire naître sur mes lèvres. J'avais activé mon supapawa, et les ombres n'étaient maintenant plus que des moustiques dans le zendo qui bourdonnaient au loin et n'embêtaient que ceux qui les croyaient nuisibles.
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Depuis que Ruth connaissait Dora, celle-ci n’avait jamais publié ses poèmes que dans des petites revues. Le New Yorker restait pour elle le Saint-Graal, mais elle avait décidé de ne pas s’y abonner tant que le magazine ne l’aurait pas publiée. […] D’après elle, toutes ses lettres de refus n’étaient qu’une noble et nécessaire partie de la pratique poétique, et elle était fière de les collectionner. Elle les placardait sur la façade de sa maison, comme l’avait un jour fait Charles Bukowski. Ruth l’admirait d’admirer Bukowski.
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Quel crédit accorder à la promesse d’un père suicidaire ?
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Tout le monde était soudain devenu expert en radiations, microsieverts, plaques tectoniques et subduction.
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Le temps s'effaçait, c'était chaque fois comme une nouvelle naissance. Parfait. La brise soufflait, et des pétales pleuvaient sur mon visage levé, alors je m'arrêtais, ébahie par tant de beauté et de tristesse.
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un couple de touristes américains aux yeux à fleur de tête.
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La salle du miroir est le lieu où, chaque jour, nous nous confrontons à nos espoirs et à nos désirs, nos illusions et déceptions, notre vieillissement et notre mortalité, et il y a quelque chose d'à la fois doux , triste et extraordinairement courageux dans le fait d'accepter de le faire.
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Je me sens plus attiré par la littérature qu' autrefois; pas tant par des oeuvres particulières que par l'idée de la littérature - cet effort héroïque, cette noblesse du désir humain à vouloir sublimer notre esprit (...).
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Sur tout le littoral japonais, des gravures ont été retrouvées sur les falaises, porteuses d'avertissements ancestraux ! passé cette limite, interdiction de construire !
Certaines dataient de plus de six cents ans. La plupart avaient résisté au tsunami.
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J'ai toujours considéré l'écriture comme l'inverse du suicide. Qu'écrire, c'était comme devenir immortel. Défier la mort, ou en tout cas la devancer.
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J'ai bonne mémoire, mais la mémoire estelle aussi un être-temps, comme les fleurs des cerisiers et les feuilles des ginkgos; leur beauté dure un temps, puis elle se fane et meurt.
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Et quand je multipliais ma tristesse par ces millions de gens enfermés tout seuls dans leurs petites chambres, à taper comme des dingues sur leur clavier et à poster des billets sur leurs petits sites que personne n'aurait jamais le temps de consulter puisque tout le monde est trop occupé à rédiger et à mettre en ligne ses propres billets, eh bien, quelque part, ça me brisait le coeur.
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