Scott Westerfeld

La trilogie Leviathan s'achève avec un troisième tome plutôt réussi. Il y a des moments où j'ai eu l'impression que cela tournait un peu en rond ou que ça s'essoufflait par rapport aux deux premiers romans, mais le récit reste plaisant à lire.



Le point fort de cette trilogie reste ses deux protagonistes principaux et l'évolution de leur relation. C'était inévitable et même attendu : Alek découvre enfin la véritable identité de Dylan/Deryn. Cela change à la fois tout et peu de chose entre eux, c'est écrit très joliment et en évitant autant que possible les clichés.



La fin m'a bien plu : les principales intrigues sont closes, on sent que l'histoire pourrait continuer mais qu'il est temps de laisser les personnages poursuivre leurs aventures sans nous.



Globalement, j'avais lu plutôt de bonnes choses sur cette trilogie et je n'ai pas été déçu. C'est vraiment de la bonne littérature Young Adult et steampunk, pour celles et ceux qui s'intéressent à ces genres.

Toujours aussi divertissant et plaisant à lire !



On continue à suivre les aventures respectives d'Aleksandar, l'héritier secret du trône d'Autriche-Hongrie, et de Deryn/Dylan, la jeune écossaise qui se cache sous l'uniforme d'un jeune officier de la Navy britannique.



Ce deuxième tome les mène à Constantinople, ou Instanbul comme l'appellent désormais ses habitants. Nos deux protagonistes sont plongés au coeur d'intrigues politiques entre l'Allemagne et la Grande-Bretagne qui veulent attirer l'Empire ottoman dans leur camp pour le conflit mondial qui vient de commencer. Sur place, le sultan doit également faire face à des rebelles qui espèrent réussir là où leur précédente révolution avait échoué quelques années plus tôt.



On a également le droit à un pseudo-triangle amoureux mais cela reste discret et plutôt drôle à lire. Seul petit bémol à ce propos : si les sentiments naissants de Deryn/Dylan pour Alek sont décrits, l'auteur s'aventure très peu sur ce que pourrait ressentir Alek pour son ami, qu'il croit être un garçon et dont il se sent pourtant proche. J'imagine que cela sera exploré dans le troisième tome quand, inévitablement, Alek découvrira la véritable identité de de Deryn/Dylan mais je trouve que cela aurait mérité d'être abordé dès maintenant, avec toute l'ambiguïté que cela pouvait amener. Peut-être un manque d'audace de l'auteur dans ce cas précis.



Ceci étant dit, j'ai pris beaucoup de plaisir à lire le deuxième volume de cette trilogie. Le récit fonctionne très bien, le rythme est bien mené et les personnages sont toujours sympathiques à suivre. Les scènes d'action ne sont peut-être pas celles qui me passionnent le plus, mais l'équilibre est parfait entre ce genre de scènes et celles où on explore la psychologie des personnages. Chacun peut y trouver son compte. Vivement la suite, et la fin !

Quel plaisir de lire un tel roman ! Du Steampunk comme je l'aime : divertissant, intéressant et inspiré de l'Histoire réelle.



Scott Westerfeld imagine ici une Première Guerre Mondiale dans laquelle les deux camps s'affrontent avec des technologies très différentes : mécaniques pour l'Allemagne et l'Autriche-Hongrie avec les machines géantes, biologiques pour l'Angleterre où les découvertes de Darwin sont allées beaucoup plus loin que dans la réalité et ont permis de concevoir des animaux géants capables de voler, tels des zeppelins vivants.



Dans ce cadre original et sympathique, l'auteur nous propose de deux le destin de deux adolescents : d'une part Aleksander, le fils de l'archiduc d'Autriche dont la mort à Sarajevo au début de l'été 1914 déclenche la guerre ; d'autre part Deryn Sharpe, une jeune fille qui se fait passer pour un garçon pour être recrutée au sein de l'armée britannique.



C'est rythmé, fun, plaisant à lire : un très bon moment de détente. La suite m'attend, avec le deuxième volume de la trilogie. J'y cours !

Une amie proche m'a chaudement recommandé ce bouquin, arguant qu'il était magnifique, etc. Uglies était une saga que j'envisageais de commencer dès que j'en aurais l'occasion. Du coup quand l'occasion s'est présentée, je n'ai pas hésité. A dire vrai, j'ai commencé ce livre avec plein d'appréhensions. En effet, ces derniers temps, je ne cesse d'être déçue par ce genre de dystopie. Je me doutais un peu que ce serait le même cas ici. Eh bien, je ne me suis pas trompée.



Le concept de base est original. Beaucoup d'autres l'ont souligné : Il s'agit un peu d'une vision de notre propre société des années plus tard. Une possibilité d'avenir. De ce côté-là, rien à redire. La technologie se retrouve donc très développée. J'ai apprécié les innovations dont regorge ce roman. On remarque aussi les conséquences de cette vision des choses imposée par les dirigeants.



Notamment avec l'héroïne principale qui ne cesse de répéter qu'elle est moche, etc. Pour ma part, cela ne m'a pas agacée. Au contraire j'aurais trouvé ça bizarre qu'elle ne se conduise pas comme tel. A contrario, sa rapidité de compréhension m'a légèrement déroutée. Elle accepte la réalité très facilement, je trouve. Au moins l'avantage, c'est que ça accélère les choses. Et on en a besoin.



Certains l'ont déjà dit : C'est lent. Il n'y a pas beaucoup d'action. C'est vraiment pénalisant. On a l'impression que ça n'avance pas. Du coup je me suis ennuyée tout au long. Même si les choses s'améliorent à un moment donné. Et encore.



En parlant de personnages, j'ai été frappée par le fait que j'aurais presque souhaité que l'histoire soit racontée du point de vue de Shay. Celle-ci m'a semblé sympathique dès le début, contrairement à Tally. Je la trouvais plus intéressante que notre héroïne. Ce qui ne m'était jamais arrivé. C'est à ce moment-là où je me suis dis "Je n'ai pas accroché". Et on était qu'au début du roman, je précise...



Pour ce qui est des personnages qu'on rencontre au fil des pages, et bien... Encore une fois, j'ai été confrontée au même problème : La prévisibilité de l'histoire d'amour. Je ne sais pas vous mais moi ça m'a sautée aux yeux dès le début. Mais j'avais un petit espoir, en me disant "Aller, s'il vous plaît, faîtes qu'il reste à sa place et préfère la meilleure amie" et vlan. Ca va trop vite. Je n'ai pas compris l'attachement qu'il lui voue. C'est trop précipité, trop... Juste TROP. C'est à partir de là où j'ai accepté l'idée que ce roman ne sera pas dans ma liste de livres que j'ai adoré, qui m'ont marqué, que j'ai apprécié. Non, ce roman rejoint la catégorie des livres qui m'ont au mieux laissé indifférente ou m'ont prodigieusement agacée.



Peut-être est-ce de ma faute, je devrais cesser de m'intéresser aux lectures jeunesses... Parce qu'à force, j'ai l'impression que tout se ressemble. A chaque fois on revient au même scénario... C'est d'un lourd.



Conclusion : Une lecture que je n'ai pas apprécié et que je ne recommande pas.
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La saga comporte 3 tomes, tous faisant à peu près 400 pages.

C'est une saga qui date de mon adolescence, il me semble même que je n'avais pas lu tous les tomes à l'époque.



Il y a quelque chose d'envoutant dans l'écriture de Scott Westerfeld. Et bien qu'on ressente parfois le côté jeunesse, cela ne dérange pas pour rentrer dans l'univers.



Ici, on retrouve une bande de jeunes se réunissant à 00h et ce pendant 1h, mais cette heure n'existe que pour eux, elle s'appelle "L'Heure Bleue", un arrêt de la galaxie pendant 1h. On pourrait croire au rêve, mais à l'arrivée d'une nouvelle midnighters leur heure de rêve va doucement se transformer en cauchemars.



On apprends à les connaître en même temps qu'eux se découvrent. Ils doivent conjuguer avec leurs pouvoirs respectifs tout en faisant des recherches sur leur monde pour comprendre l'évènement qui est sur le point d'arriver.



Les personnages sont jeunes et attachants. On est avec eux du début jusqu'à la fin, je vous dirais même que nous avons parfois envie de nous mêler à eux. On a envie de se battre avec eux. Et parfois même on se demande si en réalite cette heure existe quelque part.

La saga comporte 3 tomes, tous faisant à peu près 400 pages.

C'est une saga qui date de mon adolescence, il me semble même que je n'avais pas lu tous les tomes à l'époque.



Il y a quelque chose d'envoutant dans l'écriture de Scott Westerfeld. Et bien qu'on ressente parfois le côté jeunesse, cela ne dérange pas pour rentrer dans l'univers.



Ici, on retrouve une bande de jeunes se réunissant à 00h et ce pendant 1h, mais cette heure n'existe que pour eux, elle s'appelle "L'Heure Bleue", un arrêt de la galaxie pendant 1h. On pourrait croire au rêve, mais à l'arrivée d'une nouvelle midnighters leur heure de rêve va doucement se transformer en cauchemars.



On apprends à les connaître en même temps qu'eux se découvrent. Ils doivent conjuguer avec leurs pouvoirs respectifs tout en faisant des recherches sur leur monde pour comprendre l'évènement qui est sur le point d'arriver.



Les personnages sont jeunes et attachants. On est avec eux du début jusqu'à la fin, je vous dirais même que nous avons parfois envie de nous mêler à eux. On a envie de se battre avec eux. Et parfois même on se demande si en réalite cette heure existe quelque part.

La saga comporte 3 tomes, tous faisant à peu près 400 pages.

C'est une saga qui date de mon adolescence, il me semble même que je n'avais pas lu tous les tomes à l'époque.



Il y a quelque chose d'envoutant dans l'écriture de Scott Westerfeld. Et bien qu'on ressente parfois le côté jeunesse, cela ne dérange pas pour rentrer dans l'univers.



Ici, on retrouve une bande de jeunes se réunissant à 00h et ce pendant 1h, mais cette heure n'existe que pour eux, elle s'appelle "L'Heure Bleue", un arrêt de la galaxie pendant 1h. On pourrait croire au rêve, mais à l'arrivée d'une nouvelle midnighters leur heure de rêve va doucement se transformer en cauchemars.



On apprends à les connaître en même temps qu'eux se découvrent. Ils doivent conjuguer avec leurs pouvoirs respectifs tout en faisant des recherches sur leur monde pour comprendre l'évènement qui est sur le point d'arriver.



Les personnages sont jeunes et attachants. On est avec eux du début jusqu'à la fin, je vous dirais même que nous avons parfois envie de nous mêler à eux. On a envie de se battre avec eux. Et parfois même on se demande si en réalite cette heure existe quelque part.

Il y a quelques années, j'avais lu ce roman d'une traite.

J'ai voulu le relire pour me replonger dedans et pouvoir poursuivre la saga. Bon, honnêtement, je ne sais pas pourquoi j'ai fait ça puisque je me souvenais de tout...



Déjà, le pitch de ce roman est excellent, il est actuel et très important. La beauté est une chose relative, qu'impose la société d'aujourd'hui.

D'autre part, ce roman se lit à une vitesse incroyable. ( il me semble que j'ai mis 2h ). Il n'y a pas un seul temps mort ; tout s'enchaîne et les chapitres se dévorent.

Le style d'écriture est simple et captivant. Mais, souvent, j'ai eu l'impression de lire un roman non romancé, c'est-à-dire que les phrases étaient plates. Donc il se lit vite car il est court et très facile à lire. La plume de l'auteur étant sans fioriture.

Quelque chose qui m'a beaucoup déçue : les personnages. Je me suis sentie très loin d'eux, un fossé nous séparant.

Les uglies, rêvant de devenir pretties, sont agaçants et pathétiques. Je me doute que ce soit le but de l'auteur, pour montrer les conséquences du désir d'être beau...Mais on ne les connait pas du tout, on n'arrive pas à les cerner et il n'y a rien à savoir sur eux ! Ils ne sont pas intéressants.

Les pretties sont pires et les specials...Ils ne font pas du tout peur ou je ne sais quoi. Ces personnages là sont lointains, leurs idéaux aussi.

Ceux de la Fumée, en revanche, sont plus agréables. On a l'impression de mieux les connaître.

Petite dédicace à David qui est un vrai coup de cœur. Il était présent, ouvert d'esprit avec une part de naïveté touchante.

Donc les personnages sont, pour ma part, un bide total.

Mais, pourtant, c'est un livre qui su me plaire, tant par le fond que par la forme. C'est emportant, simple et intéressant.



Cependant, il y a de gros défauts d'imprimerie, de grosses fautes d'orthographe et de frappe, mais aussi pour la ponctuation (les points sont deux ou trois espace trop loin).

En ouvrant ce livre vous allez être transporté par l’univers fantastique de Scott Westerfeld. L’auteur maîtrise totalement le rythme de son récit : aucun temps mort, aucune longueur pendant les 432 pages. On retrouve ici le cocktail parfait pour une littérature destinée aux adolescents : suspense, cascades, camaraderie, amour, rébellion, recherche de son identité…

En arrière plan de l’histoire, l’écrivain fait passer un message écologique, il a crée un monde où l’homme a cessé d’exploiter les réserves naturelles et préserve sa planète. Il se moque de nous, être vivants du XXI e siècle avec nos conflits, notre indifférence face à l’affaiblissement des ressources et notre négligence vis à vis de la Terre.

Ce livre est plus qu’addictif : au début, l’histoire paraît sans profondeur à Barbie Land et très rapidement l’intrigue se révèle complexe et prenante. Il est impossible de s’arrêter au premier tome !

Uglies (tome 1) de Scott Westerfeld



Déjà je trouve la couverture très belle. Le livre a l’air épais mais il se lit très vite !

J’ai aimé la fluidité du récit, il se lit vraiment très facilement.

Que d’aventures dans ce monde futuriste où il faut être opéré et devenir « parfait » mais la beauté à un prix !

Tally va grandir, perdre tout et à la fois tout gagner… Tally, une jeune fille casse-cou, volontaire, pleine de ressources…

La chirurgie esthétique, les apparences, la richesse, le confort… Le monde de la consommation, le « jetable »… Un sujet trés actuel en fait ! Si si nous sommes manipulés, regardez ces beautés des magasines, retouchées de partout, maigres, filliformes, toutes « presque » pareilles au nom de quelle beauté, de quels standards ? > Il faut être dans la « norme » pour être acceptés, îl faut être habillés en vêtements de marque, il faut cadrer à une certaine « image » pour être quelqu’un de « reconnu »… Cela est si vrai chez les adolescents…





>J’ai beaucoup aimé le lire et ai hâte de lire les suites… Finalement j’adhère assez bien à la SF Jeunesse. J’aime beaucoup.
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Que d’action et dès le début du tome, au contrario du 2eme tome « Pretties » où l’action avait du mal à s’installer… On peux même dire qu’il y a trop d’action parfois ou presque, entre les poursuites en planches, l’attaque de l’armurerie, l’attaque de « DIego » ville refuge … Tout y est vif comme Tally et les ‘scarificateurs’, un groupe de spécials créé au départ par son amie Shay et transformés par le Dr Cable…

Tally est tiraillée entre ce qu’elle est devenue et son amour pour Zane… Peut-elle encore aimer un être si imparfait et diminué (voir tome 2) ? Elle ne veux pas retourner en arrière, elle n’est plus une uglie, ni une prettie, c’est une specials ! Tally est dangereuse pour elle même et les autres, c’est une arme humaine.

David et la fumée sont bien loin et pourtant si proche encore… et plus organisés et déterminés que jamais – Tally aussi.

J’ai trouvé ce tome très aboutit, très réfléchis sur le très (trop) parfait et ses dangers ! Sur le controle de soi- même et ce qui nous échappe finalement… Tally nous étonne une fois de plus.

Et je vais continuer la série… Hâte de lire la suite : « Extras » !
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Extras … Dans ce tome 4, nous faisons la connaissance de Aya, une japonaise… Une « claqueuse » !



Elle n’a qu’une ambition : Etre célèbre ! Accompagnée de sa caméra volante, la fidèle MOOGLE, elle est à la recherche du sujet brûlant à diffuser sur la blogosphère pour monter de rang facial et être invitée dans les fêtes les + prisées de sa ville.

Sa découverte dépassera largement ses espérances car l’avenir même de l’humanité est en jeu… Tout va s’accélérer, Tally Youngblood et les scarificateurs vont bien sur venir l’aider – ou se servir d’elle – au choix. En quête de vérité, et pourtant que de mensonges, nous suivons les aventures de cette fine équipe… Je n’en dis pas plus.

J’ai beaucoup aimé ce tome 4 qui clos la série UGLIES, Aya est attachante et on a plaisir à retrouver tous les personnages de la série. Que de suspens dans ce tome… Il est question de sincérité (radicale ?)… de l’avenir de l’humanité !

Très belle série qui fait réfléchir sur le devenir des humains et de leur planète. Du danger de la surpopulation, de la surexploitation des ressources de la Terre, du « toujours plus »… Maintenant je vais lire le tome « Secrets » pour découvrir la genèse et les secrets de la série.
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Ce livre m'a plu parce que l'auteur explique très bien la science fiction par les dialogues entre Tally et Shay. Je n'ai pas eu de problème de compréhension même si je ne suis pas habituée à lire ce genre littéraire. De plus, les actions y sont nombreuses. En commençant ce livre, je n'avais aucune idée des actions qui allaient se dérouler. On est surpris du déroulement du livre, ce qui le rend excitant à lire. Par contre les personnages m'ont plus déçu. Par rapport à d'autres livres, je ne me suis pas attachée aux personnages principaux comme Shay, Tally ou David. Le style d'écriture m'a un peu déçu, il est plus difficile à comprendre pour moi, il est un peu lent.

Intéressant, prend son temps pour démarrer, et un peu longuet sur la fin.



L'I.A. et son double est un livre qui a finalement un argument assez simple alors qu'on attendait du vertigineux, mais se laisse lire. Les personnages de Chéri et de Mira sont suffisamment complexes et travaillés pour éveiller puis maintenir notre intérêt au long de l'essentiel du livre. Il m'a fallu patienter une centaine de pages pour véritablement entrer dans le roman, et là, j'ai senti le besoin de reprendre la lecture du début pour m'assurer de ne pas avoir laissé de côté un détail important pour la compréhension. L'histoire prend alors son envol avant de devenir peut-être un peu trop longue sur la fin. Le style est assez particulier, parfois un peu difficile à suivre, très imagé, on s'habitue. Quelques pages m'ont fait brièvement penser à Richard Morgan, pas tellement pour l'écriture ni pour le récit, simplement pour quelques images dans les scènes de sexe ou de violence.



Encore un livre qui n'est pas vraiment indispensable, mais que tout lecteur de SF un peu assidu ne peut négliger.

Un premier roman qui pose les bases d'une intrigue plutôt originale ; Dans une ville aux Etats Unis, des adolescents nés à minuit pile ont accès à l'heure secrète qui survient après minuit. Ils se font appeler les Midnighters. Doté chacun de pouvoirs il cohabitent avec diverses créatures surnaturelles apparaissant seulement à ce moment-là, pendant que le reste de la ville est, quant à elle, figé. Une routine est donc installée jusqu'au jour où Jessica Day emménage dans cette ville et découvre, elle aussi, qu'elle fait partie des Midnighters. Cependant elle n'est pas dotée de super pouvoir comme ses camarades, ce qui est étrange car toutes les créatures surnaturelles semblent vouloir la tuer à tout pris depuis sont arrivées.



J'ai trouvé les descriptions super, on arrive très bien à ce projeter, les traits de caractère de chaque personnages sont bien décrits, pas de soucis de ce côté là. Cependant j'ai trouvé que par moment cela tiré en longueur, certains dialogues aussi était à mon sens superflus ou alors trop chargés notamment ceux avec Dess. L'autre point qui m'a un peu embêté c'est le fait que l'histoire soit écrite à la troisième personnes, habituellement cela ne me dérange pas mais la j'ai vraiment eu du mal et je pense que cela ne m'a pas aidé à m'attacher aux personnages sauf celui de Dess qui à été un petit coup de coeur pour moi. J'ai également eu du mal par moment à rester dans l'histoire tellement que l'on changé de visions, je pensais que l'on suivrait plus Jessica. J'ai quand même hâte de retrouver toute la bande dans la suite de leur aventure car oui je reste tout de même curieuse de connaître la fin.

" 𝑫𝒂𝒏𝒔 𝒍𝒆 𝒎𝒐𝒏𝒅𝒆 𝒅𝒆 𝒍'𝒆𝒙𝒕𝒓𝒆̂𝒎𝒆 𝒃𝒆𝒂𝒖𝒕𝒆́, 𝒍𝒆𝒔 𝒈𝒆𝒏𝒔 𝒏𝒐𝒓𝒎𝒂𝒖𝒙 𝒐𝒏𝒕 𝒆𝒏 𝒅𝒂𝒏𝒈𝒆𝒓."



Uglies c'est un livre coup de cœur depuis que je suis adolescente et j'ai voulu me replonger dedans pour le challenge et je suis toujours autant de cet univers.



Uglies c'est l'histoire ou avant nos 16 ans nous sommes des êtres moches et au passage de notre 16eme anniversaire nous devenons beaux grâce à une opération chirurgicale. Pourquoi ? Pour qu'il n'y ait plus de diversité et plus de guerre à cause du physique. Dis comme ça c'est tentant, mais il y a certaines personnes pour qui être moche ou alors tout simplement être normal, avec ses qualités physiques et ses défauts, est primordiale.



La valeur de ce livre est l'acceptation de soi et je rouvre que c'est un sujet très important quand on est adolescent ou même adulte. À l'époque où nous sommes jugés sur tous et n'importe quoi il est important de rappeler que nous sommes qui nous sommes avec nos qualités et défaut.



Je trouve que ce sujet est très bien amené dans ce livre. L'auteur nous parle de ça tout en nous amenant dans une folle aventure avec Tally le personnage principal. Son personnage évolue tellement au fil de ce premier livre et c'est vraiment agréable de voir le cheminement dans sa tête.



La fin de ce premier tome est explosif et on veut absolument connaître la suite. Ce roman dystopique pour adolescent est une fabuleuse saga que je conseille à tout le monde, car elle a le mérite de faire réfléchir sur notre société actuelle.
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Cette série nous présente d'une certaine façon ce que l'on cherche à nous cacher derrière des promesses et de soi-disant découvertes qui vont révolutionner le monde. On en vient presque à oublier l'essentiel: notre intégrité, notre personnalité et la beauté de la nature. Ce passage par la chirurgie esthétique enlève aux jeunes de l'histoire tout ce qui les rend uniques. Est-ce mieux de gagner une perfection qui en devient presque banale et de perdre son identité, ou de rester "laid" avec nos petits défauts, mais de préserver ce qui bâtit notre manière d'être? De plus, ces jeunes dit "pretties" perdent leur capacité de réflexion. Tally va être confrontée à un choix de haute envergure. J'ai beaucoup aimé lire ce tome, ainsi que le suivant. Je n'ai malheureusement pas pu lire les derniers mais de ce que j'en sais, l'histoire est restée palpitante du début à la fin.

On retrouve donc Tally, qui est devenue une Pretty : belle de son visage à son corps, en passant par son cerveau. Elle participe à des fêtes de Pretties mais toujours en léger décalage, comme si quelque chose n'allait pas. Alors qu'elle retrouve des bribes de souvenirs, elle se rappelle ce qu'incluait l'Opération. Et elle va alors tout faire pour se sortir de la ville. J'aime assez suivre Tally, même si elle est horripilante, elle l'est beaucoup moins que Shay. J'ai apprécié la romance ici, et j'ai adoré le personnage de Zane ! J'avoue qu'être du côté de New Pretty Town, la ville des jeunes Pretties est assez étrange. C'est la fête tous les jours, mais... A quel prix ? Ils ne se rendent pas compte qu'ils sont dans une prison dorée à cause des lésions à leur cerveau des suites de l'Opération... Il y a pas mal d'actions dans ce tome, notamment parce que Tally et la bande doivent faire des "bêtises" et jouer des tours, mais aussi lorsqu'ils tentent de s'évader. On n'a pas vraiment le temps de s'ennuyer, c'est très dynamique. Comme le premier, ce livre se lit rapidement, malgré les nombreuses répétitions des mots "intense" et "foireux", des termes Pretties qui reviennent parfois même trop souvent.
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J'ai lu cette saga de romans quand j'étais au lycée (2009 c'est pas tout jeune). Et j'en gardais un bon souvenir. Après relecture, j'apprécie toujours autant cet univers, même si ça a un peu vieilli et qu'il pourrait ne pas plaire à tout le monde.



On se trouve dans un monde futuriste où la beauté est offerte aux adolescents de 16 ans suite à une Opération, qu'ils attendent avec impatience, pour les transformer de Uglies en Pretties. Obtenir un visage parfait et pouvoir faire la fête toutes les nuits... Mais à quel prix ? Tally rêve de cette opération, mais à cause d'une amie qui a pris la fuite, elle va devoir la suivre pour l'obtenir... C'est probablement l'un des premiers personnages gris que j'ai découvert : elle est un peu égoïste, jusqu'à ce qu'elle comprenne que cette beauté dont elle rêve n'est plus accessible. Elle est attachante à sa façon. Ce qui m'a marqué c'est l'univers : il mélange ce que l'on connaît sous forme de ruines toujours présentes et montrées comme le pire exemple de l'humanité, avec du nouveau. Les planches magnétiques en sont le parfait exemple (j'ai adoré cette idée). Toute la partie sur la "beauté" n'est pas forcément la plus palpitante, mais le fait de montrer ce que la beauté de notre époque est est plutôt bien fait. C'est vraiment super fluide et on enchaîne les pages sans les voir défiler. Une lecture sans prise de tête en tout cas pour moi.
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Eh bien, je ne suis pas mécontente d'avoir terminé ce livre. Il aura traîné quand même plus de trois semaines entre mes doigts avant d'être achevé. Les deux premiers tomes étaient excellents, racontaient une histoire intéressante et faisaient passer un message important sur la non-importance de la beauté. Ce tome-là, par contre, n’apporte rien.

Tally se retrouve au milieu de Scarificateurs. Le décor, lui, n’est pas planté. Il n’y a pas une minute de repos dans ce tome pour poser les faits, pour nous faire comprendre où on va. Au lieu de ça, nous rentrons dans une course poursuite pour la liberté. Les Scarificateurs d’un côté, les Crims de l’autre, les Special Circumstances aussi. Tout le monde se bat, tout bouge vite, et le lecteur est laissé un peu à la traîne, derrière, mais se retrouve un peu perdu dans le fouillis de toutes ces actions.

Vous l’aurez compris, j’ai vraiment détesté ce tome. Je n’aime pas en tant que lectrice être mise à l’écart de l’histoire. J’aime être dans l’histoire et comprendre où l’on va, pas le découvrir à la fin, au travers de personnages qui reviennent ou qui retournent leur veste on ne sait pour quelle raison. Et même si j’ai aimé le tout dernier chapitre, le manifeste, car il nous permet de retrouver la Tally des premiers tomes et que le message qu’elle véhicule à ce moment me plaît, j’ai vraiment eu en horreur ce livre, à trouver mille et une raisons pour ne pas le continuer. Et là, très sincèrement, je ne sais pas si je lirai la suite.
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