Certains personnages ont la vie dure, traversant les années comme si auteurs et lecteurs ne pouvaient pas les quitter. Harry bosch, le fameux détective de L.A., est de ceux-là, créé en 1992 par Michael Connelly. Deux ans plus tard, Andrea Camilleri donnait naissance à son fameux commissaire sicilien Montalbano. Que deviennent-ils ? Leurs nouvelles aventures, qui viennent de paraître, valent-elles encore le coup ? Quant à Don Winslow, l'auteur de la fameuse trilogie La griffe du chien, il publie un recueil de six novellas dont deux remettent en scène les héros de ses plus anciens romans. Alors ? On a lu, on vous dit tout.
Incendie nocturne de Michael Connelly, traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Robert Pépin, éd. Calmann-Lévy.
Le manège des erreurs d'Andrea Camilleri, traduit de l'italien (Sicile) par Serge Quadruppani, éd. Fleuve noir.
Le prix de la vengeance de Don Winslow, traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Isabelle Maillet, éd. Harper Collins.
Vous avez aimé cette vidéo ? Abonnez-vous à notre chaîne YouTube : https://www.youtube.com/channel/¤££¤36Abonnez-vous20¤££¤4fHZHvJdM38HA?sub_confirmation=1
Retrouvez-nous sur les réseaux sociaux !
Facebook : https://www.facebook.com/Telerama
Instagram : https://www.instagram.com/telerama
Twitter : https://twitter.com/Telerama
+ Lire la suite
Pour mémoire ,on rappellera que le réseau Stay behind a été créé par l'OTAN en Europe occidentale au début deq années 50 et qu'il a existé jusqu'au début des années 80 : il s'agissait officiellement d'une structure clandestine destinée à mener des actions de résistance en cas d'invasion de ces pays par l'URSS . En France , elle était basée dans notre camp de Cercottes , au contact du régiment du 11° choc dans lequel notre service action puisait les éléments nécessaires à ses opérations armées ( et notamment les opérations homicides ) . C'est en Italie , pays doté de nombreuses bases de l'OTAN et où le parti communiste était trés puissant , que cette structure a connu son développement le plus important , sous le nom de Gladio . Disposant d'une importante base en Sardaigne et d'affidés dans toutes les forces de l'ordre et dans l'armée , cette structure a été conduite à mener des actions en contradiction avec la politique des gouvernements démocratiques : on retrouve Gladio allié aux mafias et à certaines loges maçoniques dans la série d'attentats-massacres constitutifs de la fameuse " stratégie de la tension " qui visait à mettre aux commandes du pays un gouvernement autoritaire anticommuniste . ce genre de dérive a pu se répéter en Belgique , avec l'affaire dite des " tueurs du Brabant " et au Luxembourg avec une affaire d'attentats fomentés par des gendarmes qui , en 2013 , a coûté son poste de Premier ministre du Grand- Duché à l'actuel président de la commission européenne , Jean-Claude Junker .
En France , au moment de la guerre d'Algérie , certains des membres de Stay-Behind avaient participé à des tentatives d'attentats contre le général de Gaule , mais c'est un phénomène qui est resté marginal . Dans l'ensemble , le réseau , malgré ses liens avec la CIA , est resté sous le contrôle du gouvernement français ; Stay-Behind a été officielement dissous dans tous les pays concernés après la chutte du mur de Berlin et la disparition de l'URSS .
-Tu sais que la panique , ça vient de Pan, la divinité qui incarne les forces invisibles et mystérieuses de la nature?
Le sentiment que l’humanité est au bord du gouffre est désormais largement partagé. La colère contre ce qui l’y a menée l’est beaucoup moins.
Je crois au besoin de croire. Je crois à la poésie qui exprime ce besoin. Je crois au besoin de règle. Mais je crois aussi à la règle du besoin. Et j'ai besoin de toi.
Je sais que vous pensez que je suis fou et vous n'avez pas tort mais je suis un fou assez commun finalement , le genre de fou que sa folie n’empêche pas d'accomplir les taches qu'on lui a assignées.
C'est ainsi, mijotant à petits bouillons dans la culpabilité, que je m'endormis.
les farines animales, c'est de la poudre aux yeux. C'est pas la vache qui est folle, c'est notre civilisation.
En quelques secondes, tout le monde fut debout, tout le monde cria, car tout le monde fixait ce qui reposait dans la semoule : une main tranchée. De la coupure, où se voyaient les veines et les tendons émergeant des chairs, du sang avait coulé sur le grain beurré avant que la chaleur de celui-ci ne cuise les tissus. Quand elle provenait du dépeçage d’autres mammifères qu’eux, la présence de matière organique sur une garniture d’origine végétale déclenchait fréquemment chez les humains la salivation mais, là, il y eut presque aussitôt plusieurs vomissements. Une jolie femme se répandit la première aux dépens de sa robe printanière à 2000 euros, aussitôt imitée par un voisin à tête de notaire.
Il m'a expliqué qu'il était partisan des théories du "décèlement précoce", c'est-à-dire une politique de prévention du crime. Il s'agit de repérer la dangerosité des organisations avant même qu'elles ne deviennent vraiment dangereues et d'intervenir contre les personnes non pas en fonction de ce qu'elles ont fait mais de ce qu'elles pourraient faire. Je lui ai répondu alors qu'il devrait m'interpeller tout de suite, parce que j'ai souvent envie d'étrangler ma femme... Il a ri l'idiot, il croyait que je plaisantais.
Big Brother incarne un moment unificateur de l’empire, la figure qu’il prend quand les diverses puissances qui le composent s’entendent pour désigner le terroriste, cet ennemi qui est la justification ultime à leur propre existence, à leurs propres exactions. Big Brother, c’est Bush mettant à prix la tête d’un Ben Laden que son pays a peu ou prou créé, c’est Poutine dénonçant les islamistes tchétchènes, seuls survivants de la guerre d’extermination menée par le président russe contre les indépendantistes démocrates, guerre lancée grâce à des attentats en Russie très vraisemblablement réalisés par ses propres services, c’est Ben Ali dont le clan met la Tunisie en coupe réglée au nom de la lutte contre l’islamisme ; Big Brother, c’est Berlusconi en intendant du G8, à Gênes, en 2001, quand sa police matraquait jusqu’au coma à l’école Diaz, torturait à la caserne Bolzaneto et tuait sur la place Alimonda : c’est l’alliance de tous les pouvoirs exerçant la terreur au nom de la lutte antiterroriste.