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Critiques de Simone Bertière (140)
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Les Reines de France au temps des Valois, t..

Passionnant !!! Trop long à résumer dans les détails. A travers l'histoire des reines, mères et soeurs de rois, Simone Bertière retrace l'histoire du XVIème siècle d'Anne de Bretagne à Catherine de Médicis. Histoire de France et de l'Europe, histoire des mentalités... Palpitant pour tous les amateurs d'histoire.

La fin du XVème, début XVIème correspond à la fin de la féodalité, à une perte de pouvoir pour les reines qui jouent leur destin sur la maternité, donner un héritier mâle au trône, opération à hauts risques étant donné la mortalité élevée des femmes en couches. Une époque de transition entre la fin du Moyen Age et les guerres de religion.

Anne de Bretagne qui épouse successivement Charles VIII et Louis XII est la dernière dont la main vaut une province, les mariages suivants seront porteurs d'alliances. Son destin est tragique car elle perd presque tous ses enfants. Portraits de Claude de France, sa fille, de Louise de Savoie et Marguerite de Navarre, mère et soeur de François Ier, érudites à la forte personnalité, symboles de la Renaissance., de Marguerite d'Autriche, de Catherine de Médicis, Diane de Poitiers, Marie Stuart...Portraits des rois de l'époque français ou européens dans lesquels dominent les figures de François Ier et Charles Quint . A lire ! A noter que Simone Bertière n'est pas uniquement historienne, elle écrit bien, on entre dans l'époque, les personnages sont vivants et elle transcrit non seulement leurs faits et gestes mais également leur personnalité et psychologie. Se lit comme un roman.
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Les Reines de France au temps des Valois, t..

Les années sanglantes du titre se sont celles des guerres de religion, qui se déroulent constamment avec en arrière plan la figure de Catherine de Médicis. Loin de sa légende noire, cette mère possessive, à l'italienne, a constamment louvoyé pour éviter le déchirement du royaume. Elle n'a cessé de vouloir conserver intact pour ses enfants le pouvoir royal. Le livre aborde aussi les épouses des fils de Catherine : Marie Stuart femme de François II, dont le destin se conclura de façon sanglante en en Angleterre, après de tristes tribulations écossaises, Elisabeth d'Autriche, soeur de Philippe II d'Espagne, épouse de Charles IX, le roi de la Saint-Barthélémy, Louise de Lorraine-Vaudémont épouse de Henri III, que l'histoire a hâtivement catalogué.
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Mazarin : Le maître du jeu

Ouvrage très complet et bien documenté , écrit dans un style agréable (ce qui ne gâte rien) et consacré à un personnage remarquable . La « succès story » de cet homme dépourvu d’atouts sociaux au départ (milieu modeste, étranger) et qui devient incontournable à la têyte du plus puissant pays d’Europe en dit long sur sa qualité intellectuelle . De quoi faire justice des accusations outrancières de ses ennemis auquel Dumas a donné l’écho de son talent .
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Mazarin : Le maître du jeu

Simone Bertière nous présente ici une brillante biographie du cardinal Mazarin.

Grâce aux écrits du cardinal et aux mémoires des contemporains, l'auteure nous démontre que Mazarin fut un grand serviteur de l'Etat.

C'est d'une lecture agréable. Simone Bertière, grâce à ses solides connaissances sur Anne d'Autriche (amie de Mazarin) et du cardinal de Retz (son ennemi), nous immerge bien dans cette guerre civile que fut la Fronde.

La psychologie de Mazarin est aussi bien décryptée.

Plaisant et passionnant.
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Les Reines de France au temps des Bourbons,..

Nous avançons dans le temps et l'histoire des reines et favorites des rois de France. Nous voici sous le règne de Louis XV. Avec sa reine et seconde épouse : Marie Leszcynska, et ses favorites dont la principale rivale de la reine fut MMe de Pompadour. On retrouve l'histoire de France vue par les femmes qui ont entouré le roi.
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Le procès Fouquet

Il fallait la plume de Simone Bertière pour faire rendre la lecture de ce livre intéressante.

Mazarin vient de mourir. Il laisse au roi ses deux principaux collaborateurs Fouquet et Colbert sans lui avoir fait de recommandations pou l'un ou l'autre.



Colbert est devenu l'ennemi juré de Fouquet et le dénigre auprès du roi. Il faut dire que la France est quasi ruinée et ne vit que d'emprunts fort bien rémunérés, ce qui

alourdit la dette mais nourrit la trésorerie.

Colbert propose que la rémunération de ces emprunts soit supprimée c'est à dire que l'État renie ses engagements.

Il en profite pour faire remarquer au roi le train le vie de Fouquet et depuis plusieurs mois, Louis XIV observe le surintendant du royaume ; il est à l'affût et observe le moment opportun où il pourra exercer sa vengeance. Le 5 septembre, 1661, le roi fait arrêter Fouquet par d'Artagnan. C'est la stupéfaction. Sa Majesté souhaite un procès rapide mais Fouquet est un juriste et ses fonctions ne permettent pas qu'il soit jugé par le roi dans le cadre de "la justice retenue.". De plus, il est protégé par la reine.

Une chambre de justice est nommée car le roi voulait une action juridique dans les formes.

Dès l'arrestation, toutes ses résidences sont fouillés et et des documents compromettans sont découverts. Colbert en fit même porter au roi.

Ainsi le procès comporte à la base un vice fondamental. La procédure va traîner en longueur car le prévenu sème de nombreuses embûches qui demandent toutes des vérifications complémentaires. Le roi impatient intervient dans la procédure ce qui n'est pas du goût des magistrats qui exigent le respect du droit. Monsieur d'Ormesson est nommé "rapporteur" car il a pris des positions très fermes:le droit, rien que le droit.

Ce procès va durer trois ans.

Ce livre d'histoire nous apporte un grand nombre d'informations sur la vie et les moeurs de l'époque.

Il se lit comme un roman grâce à la plume de l'auteur qui a su animer les différents personnages.

















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Les Reines de France au temps des Valois, t..

Récit passionnant. Très bien écrit. Très instructif.
Lien : http://araucaria.20six.fr/
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Dumas et les Mousquetaires : Histoire d'un ..

Un enfant de dix ans, une vieille dame de 83 ans, touchés par les Trois Mousquetaires plus de 150 ans après leur parution, voilà qui a suffit à me de convaincre de découvrir le pourquoi et le comment de ce succès prodigieux, j’ai décidé de partir à la rencontre de d’Artagnan, de Dumas et du roman.



Avant de nous introduire dans les secrets de la création des Mousquetaires, l’auteur nous trace à grands traits la vie de Dumas, c’est rondement mené, sans aucun superflu, juste ce qu’il faut pour prendre la mesure du personnage. Le journalisme, les débuts puis les succès au théâtre où il dame le pion au grand Victor Hugo et comme le succès ne nourrit pas son homme, Dumas va se tourner vers le genre qui a valu la gloire à Eugène Sue : le roman feuilleton.

C’est la naissance de "l’attelage Dumas-Maquet" l’écrivain et son nègre rapproché par un même goût pour l’histoire.

Et il va écrire, écrire pour manger, écrire pour s’amuser, écrire pour payer ses dettes, écrire ...écrire ...écrire

Elle a choisi son camp Simone Bertière, celui de Dumas contre Maquet , non qu’elle ne reconnaisse pas le travail du " nègre" mais pour elle c’est Dumas qui tient les commandes, qui décide, qui tranche, les scénarios sont de lui, le créateur et l’exécutant.



Et c’est l’état de grâce : entre mars 1844 et juin 45 c’est le triomphe des Trois Mousquetaires, de Monte Cristo, la Reine Margot et Vingt ans après. Excusez du peu !



Les Trois Mousquetaires, coup d’essai, coup de maître. Dumas a tiré son inspiration de faits réels on le sait mais il ne s’embarrasse pas trop de vérité historique, d’un très mince épisode il tire tout son roman. Tout de suite on sait qui sont les héros, Buckingham et Anne d’Autriche ne sont somme toute que des faire valoir " Entre les aventures des Mousquetaires et celles des princes, Dumas a clairement choisi : il nous raconte l’histoire de d’Artagnan et de ses amis. "



Son coup de génie c’est ce quatuor avec une belle distribution, Porthos est un personnage de comédie, Aramis traine un parfum de complot et Athos son noir destin. L’action lancée, les valets se joignent à la fête, Constance Bonacieux va ajouter la touche romantique et bien sûr la touche sulfureuse est donnée par Milady.

C’est intelligent, le tempo est vif, sans temps mort, les aventures se succèdent, on voit s’affermir les caractères " Courage, sang-froid, lucidité" l’amour et la politique s’entremêler. "ils se battent. Et ils gagnent."

Il y a des anomalies ? des inexactitudes historiques ? oui c’est vrai le récit "va son grand chemin, à franc étrier, à bride abattue, il nous entraine dans un tourbillon d’aventures échevelées, rebondissantes, où nous oscillons entre la surprise et l’attente comblée."



Je vous confirme que ça marche encore aujourd’hui à l’heure de Harry Potter et Avatar, il y a encore une place pour d’Artagnan. Proposé en lecture audio à un petit garçon de 10 ans, les Mousquetaires ont fait un tabac.



Pour terminer je vous laisse avec Dominique Fernandez un fan d’Alexandre depuis toujours.

“L'heure de la réhabilitation n'est-elle pas venue pour Dumas également ? Quand je demande à mes amis : « Avez-vous lu le Vicomte de Bragelonne, la Comtesse de Charny, le Comte de Monte-Cristo ? ils me répondent : “Autrefois, à quatorze, quinze ans" Ou bien ils n'osent plus lire Dumas, ou bien ils n'osent pas avouer qu'ils continuent à le lire. Dans les deux cas, ils relèguent Dumas dans un casier inférieur de leur conscience. Dumas n'étant pas un auteur qu'on peut révérer, ils se sentent vaguement coupables de l'aimer, ou de l'avoir aimé »
Lien : http://asautsetagambades.hau..
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Les Reines de France au temps des Bourbons,..

Avec ce troisième tome des "Reines de France au temps des Bourbon", Simone Bertière poursuit son analyse du système qui, en écartant insensiblement les épouses royales françaises du rôle qui leur était traditionnellement imparti aux côtés de leur mari depuis le Moyen-Age, allait amener Marie-Antoinette à assumer peu à peu les grandeurs comme les excès de deux personnages contradictoires : celui de la Reine légitime et celui de la Favorite honnie par le peuple.


Sous Louis XV, nous n'en sommes pas encore là. Mais son accession au trône à un âge trop tendre (cinq ans et demi) et dans des circonstances partiiculièrement sombres (il était orphelin et n'avait plus ni frère, ni soeur) allait très vite pousser ce monarque pourtant très attaché à son illustre bisaïeul à fuir tout ce qui, pour ce dernier, avait représenté la grandeur et la servitude du "métier" de roi. Partant et sans en avoir probablement conscience, il va sonner le glas du régime dont il est le représentant.


Enfant solitaire qui n'eut pas le temps de grandir dans de bonnes conditions, tiraillé entre les factions rivales (celle du Régent puis, après la mort de Philippe d'Orléans, celle du duc de Bourbon et de sa maîtresse, Mme de Prie), Louis XV déteste l'apparat et les obligations qu'il impose. Retenons bien ce trait de caractère : il est primordial pour comprendre non seulement la personnalité du nouveau souverain mais plus encore l'inflexion décisive, du royal vers le privé, que va prendre sous son règne le principe monarchique.


Fiancé à onze ans à la petite infante d'Espagne, Marie-Anne-Victoire de Bourbon, qui n'en a pas encore quatre tout sonnés, le garçonnet est déçu et lui fait vite grise mine. Quatre ans plus tard, la mort du Régent - qui avait mis à profit les fiançailles espagnoles de son jeune cousin pour faire de sa fille, Melle de Montpensier, la future reine d'Espagne - retourne la situation : fait unique dans les annales franco-espagnoles, la petite infante est renvoyée chez elle (elle finira par épouser le prince-héritier de Portugal) et une autre candidate est poussée sur les rangs par l'ambitieuse Mme de Prie. Cette candidate, c'est Marie Leszczynska, la fille unique de l'ex-roi de Pologne Stanilas Leszczynski et de Catherine Opalinska.


De sept ans plus âgée que son mari, Marie, qui n'est pas aussi simple qu'on a bien voulu le dire, aurait pu exercer sur lui un certain ascendant, d'autant que ce tempérament passionné lui resta tout de même fidèle huit ans - bien plus que ce que Louis XIV avait pu accorder à Marie-Thérèse qu'il trompait effrontément au bout de six mois. A cela s'opposent deux facteurs : tout d'abord, elle est éperdument amoureuse de Louis XV (dont les portraits conservés prouvent encore que sa réputation de "plus bel homme de son temps" ne fut pas usurpée) et ne se risquera jamais à encourir sa colère, ensuite cet homme secret et renfermé estime, comme son arrière-grand-père, que lui seul doit mener les affaires du Royaume.


Ce dernier point vaut peut-être mieux pour la France car, vite convertie au parti dévot, la pauvre Marie aurait risqué de ne pas faire les choix politiques les mieux appropriés.


Il est cependant un domaine où les deux époux s'entendent parfaitement, un domaine par où s'introduiront habilement à la cour de Versailles bourgeoisie, banalité et désacralisation d'une fonction séculaire : Marie, comme Louis, préfèrent les assemblées en petits comités, loin des regards des courtisans. Leurs obligations de parade respectées, tous deux s'enferment dans leurs petits cabinets, avec un petit cercle d'intimes, et tout est dit. La monarchie louisquatorzienne est bel et bien morte et, ce qui est pire, le lien sacré qui unissait le Roi de France à son peuple va se désagréger.


Louis XIV, on l'a vu, n'avait jamais renoncé à faire ses Pâques et, partant, à procéder au rituel toucher des écrouelles. Jusqu'aux jours noirs de sa fin de règne, il aimait à se montrer "à ses peuples" avec un maximum de majesté. Comme il le disait lui-même : "Nous nous devons au public."


Avec Louis XV, tout change. Paradoxalement, son sentiment religieux est si fort que, ne pouvant se retenir de commettre le double adultère (Mme de Pompadour, qui restera sa maîtresse-amie pendant vingt ans, et lui-même sont mariés), il décide, pour ne pas encourir plus avant les foudres divines, non de se confesser une fois l'an afin de se laver de ses péchés et de mieux y resombrer mais bel et bien de ne plus communier du tout. Seules les maladies occasionnelles et l'attentat de Damiens le feront renoncer à cette résolution qui fait de lui, l'"Oint du Seigneur", un mécréant.


En ce siècle des Lumières, bourgeois et pauvres gens sont certes touchés par l'air de liberté de conscience que font souffler les Philosophes. Mais le Roi reste le Roi et c'est son caractère religieux qui assure la légitimité de son pouvoir. Supprimons ce caractère, que reste-t-il ? ...


Tout est prêt pour 1789.


De lecture légèrement plus ardue que les volumes précédents, "La Reine et la Favorite" n'en constitue pas moins un ouvrage essentiel pour une meilleure compréhension du naufrage final de l'Ancien régime. Historiomaniaques, n'hésitez pas à le lire et, surtout, à vous procurer la série intégrale dont nous aborderons bientôt le dernier volet : "Marie-Antoinette l'Insoumise." ;o)
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Les Reines de France au temps des Bourbons,..

Marie de Médicis a toujours eu mauvaise presse dans notre Histoire - pire encore peut-être que sa lointaine parente, Catherine car, si celle-ci parvint, vaille que vaille, à maintenir la France hors du bourbier des guerres de religion, Marie, elle, privilégia beaucoup trop ses intérêts personnels par rapport à ceux de l'Etat dont elle était pourtant régente.


Et puis, Catherine de Médicis reste le prototype naturel de la reine qui se sait mère et en tire gloire. Elle qui a tant souffert de sa supposée stérilité a voué à ses enfants si longtemps espérés un amour certainement oppressant et excessif mais sincère et prêt à tout.L'essentiel de leur réussite, l'image même qu'a conservée d'eux l'Histoire, c'est à leur mère qu'ils les doivent. Face à elle, Marie est la mère castratrice et froide, plus préoccupée de ce que ses enfants peuvent lui rapporter que de ce qu'elle peut, elle, leur apporter : elle ne fait pas le poids.


La minorité de Louis XIII va justement donner à cette femme autoritaire un pouvoir dont elle rêvait depuis longtemps. Elle s'y cramponne avec une telle fureur que, alors que le jeune roi s'apprête à fêter ses 15 ans (âge de la majorité pour les monarques en France), elle se refuse à envisager un seul instant qu'il puisse enfin arriver aux affaires. Au désappointement, succède alors chez l'adolescent influençable une colère qui ne demande qu'à flamber : sur les conseils de son premier favori, Luynes, Louis XIII - qu'il ne fallut pas d'ailleurs beaucoup pousser pour donner un tel ordre car il haïssait Concini - commandita l'assassinat du maréchal d'Ancre.


Dans la foulée, il se débarrasse de cette mère qui l'exaspère et qu'il redoute et l'exile à Blois. Elle y restera quelque temps et puis, il la fera revenir auprès de lui, mais plus pour satisfaire la galerie que par amour filial. (Aux yeux d'un psychothérapeute, les rapports amour-haine - et surtout haine- de cette mère et de ce fils sont un ravissement.)


Liés à la disparition brutale d'Henri IV, assassiné en 1610, cet amour que Marie se refusa toujours à dispenser à son fils aîné aussi libéralement qu'elle le dispensait à son cadet, Gaston d'Orléans, et le vide abyssal que cela engendra a lourdement pesé dans la vie affective et sexuelle de Louis XIII. Ce monarque austère, qu'affligeaient un bégaiement indiscret et des humeurs mélancoliques, n'aimait guère la compagnie féminine. Ce qui n'en fait pas pour autant, ainsi que le prétend cette concierge de Tallemant des Réaux, un homosexuel actif, amoureux fou du trop beau et trop versatile Cinq-Mars.


Louis a-t-il aimé sa jeune épouse, Anne d'Autriche ? Peut-être dans les tout débuts de leur mariage. Hélas ! une imprudence de la reine lui fit perdre l'enfant qu'elle attendait et c'est ainsi que débutèrent dans le couple des dissenssions qui allaient durer, avec des hauts et des bas, jusqu'à la mort du roi.


Toutes deux apparentées aux Habsbourg - Anne était la fille de Philippe III d'Espagne - les deux reines éprouvaient, cela se conçoit, de fortes sympathies pour la cause de la Contre-Réforme. Mais alors que Marie, d'exil en exil et dans son désir exacerbé de reconquérir le pouvoir qui lui avait filé entre les doigts lors du coup d'Etat, se faisait de plus en plus hispanophile avec l'âge, Anne au contraire devient de plus en plus française avant de se hisser au rang de Catherine de Médicis lors de la régence qu'elle assumera pendant près de dix ans après la disparition de Louis XIII et de Richelieu.


Si Louis XIII a détesté sa mère et s'est défié des femmes toute sa vie, Louis XIV a adoré la sienne et collectionné maîtresses et simples aventures. Le premier se réfugiait dans le petit pavillon de chasse de Versailles, dans la seule compagnie de ses chiens et de quelques courtisans de sexe masculin ; le second, dans le même lieu qu'il aggrandit et ne cesse d'embellir, ne saura vivre sans les femmes.


Voilà, grosso modo, ce que nous conte Simone Bertière dans ce premier tome de "Les Reines de France sous les Bourbon." Elle le fait avec sa vivacité habituelle et cette passion qui rend ses ouvrages si intéressants à lire et à relire. ;o)
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Les Reines de France au temps des Valois, t..

Ce volume, qui prend sa source à la mort d'Henri II et à l'avénement de son fils aîné, François II, est presque entièrement construit autour de la figure de Catherine de Médicis, probablement l'une des plus grandes reines que notre pays ait connues.


Par sa mère Madeleine de La Tour d'Auvergne, Catherine était à demi française mais, lors de son arrivée en France, sous l'égide de son oncle, le pape Clément VII, elle n'est qu'une Médicis et, partant, une "fille de banquiers." Elle est promise à un cadet car le futur Henri II n'est pas encore Dauphin.


De cet adolescent taciturne et volontiers bougon, la petite Italienne qui n'est pas aussi jolie qu'elle le souhaiterait, tombe immédiatement amoureuse. Après dix ans de stérilité dûes à une malformation génitale d'Henri, elle donnera à celui-ci pas moins de dix enfants que nous retrouvons à ses côtés, sur et autour du trône de France, dans ce deuxième tome consacré par Simone Bertière à la dynastie des Valois.


Le thème de cette collection, ce sont les reines, ne l'oubliont pas et ceux qui sont rois n'y tiennent donc qu'un rôle secondaire - pour une fois, ça ne leur fait pas de mal ! Wink Effacé même pour François II dont on n'est absolument pas certain qu'il ait joui de la maturité physique nécessaire pour consommer le mariage qu'il avait contracté avec Marie Stuart.


Mou, souffrant et très malléable, soumis à la volonté de sa mère dans son enfance, à celle de sa femme et, évidemment, à celle de la famille de Guise à laquelle appartenait la jeune femme, le fils aîné de Catherine ne fit que passer dans l'histoire car il mourut très vite, d'un abcès qui lui empoisonna tout le circuit otho-rhino-laryngologique. Du coup, Marie Stuart se voit contraine de regagner son royaume natal, l'Ecosse (Bertière nous contera un peu plus loin le destin tragique qu'elle y achèvera sur l'échafaud de la martyre) tandis que les Guise, la rage au coeur, renoncent au pouvoir.


Avec Charles IX en effet, la reine Catherine devient régente car il est encore mineur. Catherine ne redoutera guère l'épouse qu'elle lui fera prendre, Elisabeth d'Autriche, soeur de Philippe II d'Espagne. Plus grave sera sur l'adolescent-roi l'influence d'un homme qui lui servit plus ou moins de substitut paternel, l'amiral Gaspard de Coligny. Coligny est l'un des chefs réformés les plus puissants et les plus avides de l'époque. C'est contre lui que sera menée la Saint-Bartélémy et il convient de préciser une fois de plus que cette exécution ne visait que les chefs protestants de la haute noblesse qui, en bons féodaux, se servaient de la Réforme pour tenter de confisquer le pouvoir royal à leur propre bénéfice.


Charles IX ne survivra pas longtemps à la fameuse nuit de boucherie où la populace parisienne déborda les intentions des conspirateurs royaux. C'est alors que Catherine fait revenir de Pologne, où il avait reçu la couronne élective à la mort du dernier des Jagellon, le fils qui est son préféré : Henri d'Orléans, duc d'Anjou, futur Henri III.


Les chapitres consacrés par Bertière au couple que forma avec Louise de Lorraine-Vaudémont ce monarque raffiné, probablement bisexuel mais singulièrement incompris par ses contemporains et que l'Histoire actuelle commence à peine à réhabiliter, sont parmi les plus intéressantes de l'ouvrage. Rares sont les mariages unis chez les rois : celui d'Henri et de Louis le fut en dépit des malheurs (stérilité, guerres religieuses, etc ...) qu'ils durent affronter ensemble. A la mort de son époux, assassiné par le moine franciscain Jacques Clément, Louise prit le deuil des reines, le deuil blanc, dans le château de Chenonceaux que lui avait légué sa belle-mère.


Catherine de Médicis en effet n'avait pas eu le malheur de voir trépasser cet enfant qu'elle appelait "mes chers yeux" et qu'elle aima sans doute un peu plus que les autres. Elle était morte dans la quinzaine qui suivit l'exécution du duc de Guise par les Quarante-cinq, sur ordre d'Henri III.


Dernière reine à être mentionnée dans cet ouvrage, Marguerite de Valois, fille cadette de Catherine et première épouse de Henri de Navarre, futur Henri IV, notre si populaire "Reine Margot" sur qui il fut dit et écrit tant de calomnies.


Un ouvrage passionnant. A lire et à relire car son style est simple et absolument dénué de tout pédantisme ! Et en plus, c'est en Poche. ;o)
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Les Reines de France au temps des Valois, t..

Glissant doucement mais sûrement vers les vacances, c'est avec une grande satisfaction que je me suis plongée dans la lecture de la série que Simone Bertière a consacrée aux reines de France, d'Anne de Bretagne à Marie-Antoinette.


Je ne vous parlerai pour l'instant que du tome 1 : "Le Beau XVIème siècle" en rappelant que cette série, qui n'est absolument pas romanesque, a pour vocation de se pencher sur le rôle social et politique tenu par les femmes sur le trône ou autour du trône de France.


Peut-être convient-il de rappeler que, dans notre pays, la loi dite "salique" - en références aux Francs saliens - avait permis au second fils de Philippe IV le Bel d'évincer de la succession la fille et seule héritière de son frère décédé, Louis X. Mais ce tour de passe-passe politique ne bénéficiera pas à Philippe V (celui-là avait été surnommé "le Long") puisque, à défaut d'héritier mâle, c'est à son frère, Charles, que reviendra la couronne après sa mort.


Charles IV - dit "le Bel", comme son père - mourra lui aussi sans descendance valable. Nous débouchons alors sur la fameuse Guerre de Cent Ans, qui opposa la France à l'Angleterre. La loi salique avait encore frappé : la couronne de France ne pouvait revenir au seul héritier légitime de Philippe le Bel, le fils que sa fille, Isabelle, avait eu de son mariage avec le roi d'Angleterre.


C'est ainsi que les Valois entrèrent dans l'Histoire.


Le premier tome de cette série débute bien après la fin de la Guerre de Cent Ans et à l'aube de ce que les historiens ont pour habitude d'appeler "les Temps Modernes." Le continent américain ne saurait tarder à être découvert officiellement et colonisé. Mais cela, c'est affaire espagnole et portugaise. En France, le grand projet, c'est l'annexion (paisible) du puissant duché de Bretagne où la loi salique ne s'applique pas et qui est désormais l'apanage d'une adolescente de 14 ans, Anne.


Par son mariage avec Charles VIII, Anne est contrainte de céder plus ou moins la Bretagne à la France. Une clause de son contrat de mariage prévoit même que, si son mari décède avant elle, elle sera tenue de convoler avec son successeur.


C'est ce qui arrivera car le couple, malheureusement, n'aura pas d'enfant mâle viable. Anne de Bretagne deviendra donc pour la deuxième fois reine de France par son remariage avec Louis, duc d'Orléans, ancien trublion notoire que Louis XI avait marié avec sa propre fille, Jeanne.


Simone Bertière nous évoque d'ailleurs le destin peu commun et fort triste de Jeanne de France, que l'Eglise devait un jour canoniser.


Mais Louis et Anne n'auront pas plus de chance avec leurs enfants de sexe mâle. Quand ils meurent, le trône passe à la branche cadette, en la personne de François d'Angoulême, mieux connu sous le nom de François Ier.


Cette passassion de pouvoir est "officialisée" par un nouveau mariage, celui de François avec Claude de France.


En fait, François Ier aura deux épouses : Claude qui mourra d'épuisement après une douzaine d'années de mariage et un nombre épouvantable de grossesses, et Eléonore d'Autriche, soeur de Charles-Quint.





Quand le Roi-Chevalier rejoint ses ancêtres, Eléonore retourne d'ailleurs en dans son pays natal. En France, le Destin, qui a ses caprices, a depuis belle lurette enlevé le Dauphin François et fait don du pouvoir au cadet, Henri.


Hélas ! comme personne ne pouvait se douter du tour que prendraient les événements, on avait marié le futur Henri II à la descendante des Médicis, Catherine. Certes, elle était nièce de Pape et sa famille paternelle était l'une des plus puissantes de Florence. Mais, auprès des princes du sang et même des nobliaux français, elle n'était qu'une bourgeoise enrichie. Tout le monde voulait oublier que, par sa mère, Madeleine de La Tour d'Auvergne, elle comptait également des ancêtres à particule.


Cette vision qu'on a d'elle pèsera lourdement sur le destin de Catherine. Mais elle ne l'empêchera pas de devenir l'une des plus grandes reines que la France ait connues.


Mais son histoire et celle de ses fils - et de leurs reines respectives - ce sera pour le tome deux.


Un livre agréable, au style simple, pas pédant pour deux sous et qui passionne. Pour tous les amoureux d'Histoire. ;o)
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La vie du cardinal de Retz

Trop brillant pour réussir; surtout peu de piété et seulement des apparences pour la religion: plus d'ostentation que de vraie grandeur...Ainsi, il a paru ambitieux, sans l'être vraiment; il aima surtout l'intrigue, et chercha à éblouir, étonner, faire admirer la fécondité de ses ressources...Il faut lui reconnaître un talent de comédien peu romantique et tout ce qu'il a entrepris ne lui lui servira à peu: ce n'était pas un grand homme. C'est l'idole des mauvais sujets, écrivit Chateaubriand. Rietz se jeta ardemment en excitant les passions du peuple de Paris et du parlement quand éclata la Fronde; Il a même bravé Mazarin qu'il souhaitait remplacer. Dans sa retraite, il s'efforca d'édifier ses contemporains comme il les avait auparavant scandalisés, il reprend la plume pour rédiger des mémoires que Voltaire salua, et c'est pendant cette période qu'il se convertit, c'est à dire, qu'il se montra d'une grande piété, il voulut renoncer au cardinalat et remboursa une grande partie de ses dettes.
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Le roman d'Ulysse

Après avoir visionné, l'Odyssée revisité "Dans le sillage d'Ulysse" sur Arte, j'ai eu l'envie de me replonger dans cette épopée.

Cet ouvrage de Simone Bertière, sous forme de roman historique est un format qui permet en quelques heures de remonter le temps, à l'écoute d'Ulysse, qui au crépuscule de sa vie raconte ses aventures au jeune aède Euphore.

L'Illiade et l'Odyssée, abandonnés au collège vont devoir encore patienter un peu. Mais un jour viendra !

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Les Reines de France au temps des Valois, t..

Péripéties et drames de ces femmes et épouses qui furent reines du territoire d'une France d'alors.

Amours et jeux politiques se croisent et se joutent dans une société de conflits et de mœurs.

Ambitions et fanatismes à découvrir dans ces chapitres d'histoires défilant au fil de cette fresque aussi attachante qu'obscure.
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Les Reines de France au temps des Valois, t..

La réhabilitation de Catherine de Médicis.
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Les Reines de France au temps des Bourbons,..

Cette biographie de Marie de Médicis et Anne d'Autriche permet de comprendre le rôle majeur qu’elles ont tenu durant la minorité de leurs fils respectifs Louis XIII et Louis XIV. L’une, Marie de Médicis, en opposition avec son fils et le ministre qu’elle lui avait trouvé, Richelieu ; l’autre, Anne d’Autriche, en symbiose avec son principal ministre Mazarin dans l’intérêt de la préservation de la monarchie et du pouvoir royal.

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Les Reines de France au temps des Bourbons,..

Après Marie de Médicis et Anne d'Autriche, Simone Bertière s'attaque aux conquêtes du Roi Soleil. Bien qu'il n'en manqua pas, la structure de notre ouvrage repose sur un triptyque : La Vallière, La Montespan, La Maintenon. Bien sûr, notre auteur n'omet pas d'évoquer l'existence de Marie-Thérèse, épouse de Louis XIV dont la place de Reine demeure incontestable du moins par son acharnement à fournir une descendance digne de son nom à notre roi. C'est une fois de plus un ouvrage servi par une écriture d'une extrême finesse teintée d'ironie, le tout agrémenté d'un vocabulaire riche et bien souvent esthétique. La lecture de ces différents tomes m'enchante chaque fois plus.

Dans cet ouvrage, Simone Bertière aborde le statut de Marie-Thérèse, Infante d'Espagne, livrée à notre bon roi, pour quelques raisons d'Etat, la paix entre les deux nations. Notre infante présente quelques attraits physiques similaires à ceux de la Reine mère mais la comparaison s'arrête bien là. En effet, notre souverain constatera amèrement que son épouse présente tous les symptômes de la niaiserie. Déjà disposé envers le beau sexe, Louis XIV cherchera dans ses conquêtes certes la beauté, ses maîtresses sont aimables, mais surtout le bon mot, le ton juste, l'appétit et la subtilité. D'ailleurs, pour notre roi la beauté ne peut pallier l'absence d'esprit, La Fontages en sera un exemple éloquent et en fera les frais.

Vous aurez donc compris que notre charmant trio, précédemment cité, répond à cette exigence de disposer d'une tête bien faite et de la beauté.

A chaque maîtresse correspondra un cycle de la vie de notre roi. Indéniablement autant La Montespan l'aura épaulé durant les années fastes du royaume, celles de la construction de Versailles, des guerres remportées, des deniers publics dépensés sans compter, autant La Maintenon l'aura accompagné vers la dernière phase de son règne, celle des échecs, de la miséricorde, d'une dynastie qui s'effondre, d'une famille trop nombreuse créant des heurts.

Enfin, Louis XIV aura suivi le chemin de son père, il n'aura pas demandé le sacre de Marie-Thérèse, l'aura tenue souvent bien loin des affaires du royaume. Plus tard, il épousera La Maintenon mais n'en fera pas sa Reine. Notre roi aura profondément aimé le beau sexe mais cet amour n'aura pas été un gage de confiance. Seul élu en bon monarque de droit divin, il ne partagera pas son pouvoir. Toutefois, vers la fin de son règne, c'est bien quelque fois qu'il se laissera inspirer par La Maintenon, ou du moins le lui laissera-t-il croire... Défiance envers les femmes en général, oui, mais envers le fruit de ses amours illégitimes, au grand non. Louis XIV aura été prolixe en matière de descendance : dix-huit enfants en tout dont six avec la Reine. Notre roi mettra un point d'honneur à légitimer cette descendance, il donnera donc à ces enfants un titre. Plus tard, pour ceux qui survivront, il participera lui même aux négocations de leur mariage. Par ces unions calculées, Louis XIV associera cette lignée "illégitime" à des projets politiques.
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Les Reines de France au temps des Bourbons,..

Une fois de plus Simone Bertière m'a transportée. Outre ses talents de biographe, notre historienne manie la langue française comme peu d'écrivains. Syntaxe parfaite, vocabulaire riche, bons mots, humour, notre historienne sert l'histoire de France en l'épurant de ses complexités. En bref, son amour de la langue nous réconcilie avec les ouvrages historiques souffrant si souvent de lourdeurs et anecdotes poussiéreuses. Les pages s'enchaînent et me voici propulsée au temps des Bourbons. Je suis Henri IV, Marie de Médicis, Louis XIII, Richelieu, Gaston d'Orléans, Anne d'Autriche, Mazarin ou bien encore le très jeune Louis XIV ! Souvent Marie de Médicis m'ulcère par son amour maternel inexistant, son esprit calculateur, sa soif de pouvoir, son côté parvenu, et alors je comprends Louis XIII, sa méfiance, son manque d'égards pour le "sexe faible", notamment pour Anne d'Autriche. Puis je souffre de la disgrâce de Marie, celle que les Pays Bas, l'Italie ou encore l'Angleterre se rejettent, celle qui n'a pas lâché prise suffisamment tôt, qui n'a pas compris qu'une fois le roi majeur et apte à gouverner, la Reine mère doit se retirer. Peut-être que son sacre l'a induite en erreur, Anne d'Autriche n'aura pas cette déconvenue, de sacre elle n'en aura pas.

Enfin je suis charmée par Anne d'Autriche, sa candeur, sa loyauté, l'amour qu'elle porte à son Roi. Elle se retirera de la régence avec élégance, et même si Louis XIV l'évincera de toute charge politique jamais elle ne lui fera l'affront de le désavouer en public.

En bref, Simone Bertière nous dresse le portrait de deux femmes emblématiques d'une intelligence notoire. Leur point commun : toutes deux furent régentes, toutes deux durent jouer avec un ministre intelligent et castrateur : Richelieu pour Marie de Médicis et Mazarin pour Anne d'Autriche, toutes deux durent au cours de leur règne affronter une crise majeure : journée de dupes pour une (Marie de Médicis sera désavouée par Louis XIII qui lui préfèrera son Ministre), et la Fronde pour Anne d'Autriche. D'ailleurs, la décision de Louis XIV de gouverner seul sans prendre de Ministre et d'évincer la reine Marie-Thérèse de toute décision politique n'est-il pas la réponse qu'il apporte aux écueils du passé ?
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Apologie pour Clytemnestre

Clytemnestre, du fond du royaume des morts, revient sur ce que fut sa vie pour expliquer son geste : l'assassinat de son mari Agamemnon.



Simone Bertière est historienne, spécialisée dans les biographies des grandes reines françaises, et c'est d'ailleurs un travail d'historienne qu'elle fait ici, même si elle s'attaque à un personnage de la mythologie. Ses sources sont les épopées d'Homère et les tragédiens grecs. Mais elle élargit aussi les perspectives : à travers le personnage de Clytemnestre, l'auteur évoque la femme, le mariage, la maternité, le pouvoir, la vengeance etc. faisant de cette grande reine grecque une personne proche de nous et très attachante.

Passionnant.



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