Trop brillant pour réussir; surtout peu de piété et seulement des apparences pour la religion: plus d'ostentation que de vraie grandeur...Ainsi, il a paru ambitieux, sans l'être vraiment; il aima surtout l'intrigue, et chercha à éblouir, étonner, faire admirer la fécondité de ses ressources...Il faut lui reconnaître un talent de comédien peu romantique et tout ce qu'il a entrepris ne lui lui servira à peu: ce n'était pas un grand homme. C'est l'idole des mauvais sujets, écrivit
Chateaubriand. Rietz se jeta ardemment en excitant les passions du peuple de Paris et du parlement quand écl
ata la Fronde; Il a même bravé Mazarin qu'il souhaitait remplacer. Dans sa retraite, il s'efforca d'édifier ses contemporains comme il les avait auparavant scandalisés, il reprend la plume pour rédiger des mémoires que
Voltaire salua, et c'est pendant cette période qu'il se convertit, c'est à dire, qu'il se montra d'une grande piété, il voulut renoncer au cardinalat et remboursa une grande partie de ses dettes.