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Critiques de Simone Bertière (140)
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Les Reines de France au temps des Valois, t..

Le point de vue de Simone Bertière est vraiment très intéressant : il est vrai que les femmes sont la plupart du temps les grandes oubliées de l’Histoire de France, à part quelques exceptions, comme Catherine de Médicis. On découvre donc avec plaisir la vie de ces femmes aux destins exceptionnels, et l’analyse de l’auteur est minutieuse. Mais même si on lit avec passion et avidité, il est parfois difficile de le suivre parce que le livre n’est pas construit comme un roman, mais comme un ouvrage historique, les nombreuses données, pourtant bien présentées et très claires, rendent donc par moment la lecture assez difficile. Ce n’est pas tellement un livre pour se détendre mais pour apprendre.
Lien : http://metamorphoses-de-psyc..
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Dumas et les Mousquetaires : Histoire d'un ..

Simone Bertière est une historienne reconnue, passionnée par l'oeuvre d'Alexandre Dumas. C'est donc tout naturellement que l'auteur nous invite à travers cet ouvrage à découvrir comment et dans quelles circonstances Dumas a rédigé Les Trois Mousquetaires, Vingt Ans Après, et Le Vicomte de Bragelonne, ses romans les plus connus mettant en scène D'Artagnan, Athos, Portos et Aramis. C'est du moins ce que promet le titre.



En fait, il s'agit ni plus ni moins d'une biographie sur Dumas. L'historienne traite du sujet des mousquetaires que sur trois chapitres (un pour chaque volet de la trilogie), le sous-titre, Histoire d'un chef d'oeuvre, me laissait penser que le livre nous éclairerait uniquement sur les mousquetaires, il n'en est rien.



Simone Bertière nous raconte la vie de Dumas, de manière fort intéressante. Très documenté et riche en anecdotes, le livre parle de l'enfance de Dumas, son arrivée à Paris en tant que clerc de notaire, ses débuts comme dramaturge, ses amitiés avec les figures littéraires de l'époque. Il faut attendre le milieu du livre pour savoir comment Dumas est venu à créer ses mousquetaires.



Au milieu du XIXème siècle, la suppression de la censure royale permet la création de plusieurs journaux. Afin de fidéliser les lecteurs, un éditeur, Emile De Girardin, à l'idée de créer le roman-feuilleton. Il demande à Eugène Sue d'écrire une histoire à suivre, où la fin des chapitres doit montrer le plus de suspense pour pousser le lecteur à acheter le prochain numéro. C'est ainsi que paraît Les Mystères De Paris, énorme succès de l'époque. Théophile Gautier raconte que même les mourants survivaient le plus longtemps possible pour connaître la suite des aventures du prince Rodolphe et de Fleur-De-Marie.



Dumas qui voulait se consacrer uniquement au théâtre voit dans ce nouveau genre littéraire une importante manne financière. Sue était grassement payé. Reste à trouver un sujet. En plus de ses pièces, Dumas s'était atteler à l'élaboration d'une colossale histoire de France, comme Jules Michelet et Ernest Lavisse en leur temps. Il en était arrivé au XVIIème siècle, qu'il a longuement étudié. L'occasion lui est donnée d'utiliser un personnage dont il a découvert récemment les mémoires, afin de lui faire vivre des aventures fictives dans un contexte historique avéré: c'est D'Artagnan.



Ainsi naquit une histoire mondialement connue. Simone Bertière explique la psychologie des personnages dans chacun des romans, à la manière d'une fiche de lecture. Elle détaille aussi le contexte dans lequel Dumas est plongé et lui inspire certains épisodes de sa trilogie, notamment dans Bragelonne, fortement influencé par la révolution de 1848. Malgré la fausse promesse du titre, je conseille ce livre à tout ceux qui veulent découvrir la vie d'un auteur remarquable, et l'histoire d'un siècle qui a vu des révolutions, des monarchies, des républiques et deux empires.
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Les Reines de France au temps des Bourbons,..

Simone Bertière n'a pas son pareil pour captiver son lecteur dans une fresque très réaliste de l'Histoire de France du point de vue des femmes. Sans dessein féministe particulier mais avec une légèreté de plume inouïe et un humour discret mais présent derrière des informations historiques toujours véridiques, ses œuvres sont vraiment admirables à mon sens. De plus elle n'a pas cette prétention de l'historien de masquer à tout prix les zones d'ombre: elle signale son lecteur quand une anecdote n'est pas vérifiable ou quand elle choisit une version qui lui semble la plus plausible. Avec elle l'Histoire de France devient un vrai roman. Je recommande vraiment cette auteure.
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Apologie pour Clytemnestre

Clytemnestre, dans la famille du roi d’Argos, c’est le vilain petit canard. Brune comme ses comparses grecques, elle ne sort pas du lot, contrairement à sa sœur, la blonde et belle Hélène, qui du reste a été conçue par Zeus, excusez du peu, et ses frères, les jumeaux Castor et Pollux, se suffisent à eux-mêmes, et sont promis à un grand destin. Circonstance aggravante, Clytemnestre a de l’ambition, de l’orgueil, pire … de l’intelligence et de l’autorité, ce qui à l’époque ne peut que déranger. Ainsi, quand elle règne en despote éclairé pendant que son mari Agamemnon est parti guerroyer à Troie, quand elle prend un amant, quand elle décide d’assassiner son mari, qui a sacrifié (au sens propre et au sens figuré) leur fille Iphigénie sur l’autel de ses ambitions et de sa vanité, … elle endosse pour la postérité le mauvais rôle, alors qu’à sa sœur, qui a été à l’origine de milliers de morts en quittant Ménélas pour Pâris, on pardonnera tout… Ce livre qui lui rend (enfin) la parole est aussi un plaidoyer pour toutes les femmes, hier et maintenant, qui luttent pour la justice et l’équité. Ce livre se lit comme un roman écrit à la première personne : c’est Clytemnestre elle-même qui cherche à rétablir sa vérité, La vérité. Mais il se veut également didactique, d’où des passages parfois un peu lourds. Malgré tout, c’est pour moi une très belle découverte et je l’ai dévoré en quelques jours !
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Les Reines de France au temps des Bourbons,..

Encore une fois Simone Bertière m’emmener avec elle au temps des bourbons, suivre le parcours de deux régentes Ils ont changé à coup sûr le destin des reines qui vont les suivre après leur mort!



Marie de Médicis mère de Louis XIII et de Gaston d’Orléans épouse du cher roi Henri IV, Elle a vécu à Florence avec un père et une belle-mère qu’elle n’a jamais apprécié elle se sentait délaissée triste et en colère et heureusement pour elle son père ainsi Sa belle-mère morue dans des circonstances particulières. Grâce à son oncle après plusieurs discussions avec la France et d’autre pays, elle finit par épouser le célèbre roi Henri IV même si je pense qu’elle je fu déçu de l’apparence de son futur époux en soi le devoir d’une reine à cette période était de procréer ce qu’elle fut brillamment,

Elle Donna naissance à six enfants don le futur Louis XIII



À la mort tragique de Henri IV assassiné elle devient régente du royaume elle est avec elle un certains cardinal nommé Richelieu qui l’aide beaucoup au début puis au fur et à mesure elle commence à comprendre qu’elle perd le pouvoir ainsi que son fils est comprends qu’elle est en train de perdre ce qu’elle convoité le plus le pouvoir en lui-même elle fera tout son possible pour que Richelieu soit destituée de ses fonctions en faisant des complots à son égard son fils Louis XIII décide alors de l’emprisonner deux fois et la dernière fois qu’elle fut prisonnière elle décida de partir du pays je pense sincèrement que ce fut une mauvaise décision car à partir de là elle restera jusqu’à la fin de sa vie en exil et jamais plus elle pourra revoir ses enfants à part quelqu’un comme sa fille où elle trouvera refuge pendant un temps.



Et Anne d’Autriche dans tout cela ?



La reine Anne d’ Autriche a dû affronter beaucoup d’épreuve elle arriva en France dans une bonne entente avec son époux ils étaient plus meilleur ami au début de la relation que un couple et au fur et à mesure leur couple a été mis à rude épreuve dû aussi par la faute de la Reine mère Marie de Médicis.. Puis aussi un consciemment aux agissements des proches de Anne d’Autriche est aussi dû à la fausse couche malheureusement survenus dans un moment compliqué…



Au début elle est seul contre tous car Louis XIII avait peur que sa propre femme la trahissent et décide de lui retirer tous ses amis proches et c’est familiers qu’ils étaient venus avec elle d’Espagne..



Et puis d’un coup par le hasard des choses sa belle-mère Marie de Médicis et elle avait un ennemi en commun le cardinal Richelieu ce qui fut que les deux reines se rapproche l’une de l’autre mais malheureusement après la disgrâce et l’exil de Marie de Médicis , la Reine se retrouve de nouveau seul surveillé espionner…



Heureusement pour elle la naissance d’un dauphin notre futur Roi-Soleil Louis XIV change la donne et puis ensuite deux ans plus tard Philippe futur duc d’Orléans viens au monde.

Malheureusement Louis XIII mourus et Anne d’Autriche devient à son tour régente et elle se battra de tout son âme et son corps pour que son fils Louis XIV garde le pouvoir absolu de la royauté avec l’aide du cardinal Mazarin ils affrontent la fronde les complots malgré quelques au haut et bas, Elle gagne toutes les batailles.



Je trouve que dans ce livre nous pouvons voir la ténacité de Anne d’Autriche et Marie de Médicis à se battre chacune à sa façon pour avoir pour l’une avoir accès aux pouvoirs et l’autre à gardé le pouvoir sacrée absolu pour son fils.



on peut dire qu’elles sont toutes les deux des forces de la nature et que au final elles sont un peu des Reines rebelles à leur manière même si l’une a mieux finit sa vie que l’autre.
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Les Reines de France au temps des Valois, t..

Catherine de Médicis la reine des reines je me souviens encore à l’école que nous avons eu un cours entier sur elle la mère des trois rois qui sont suivis au fur et à mesure!



Elle gouverna la France poing de fer dans un gant de velours..Nous arrivons dans la lecture au moment où Henri de meurt que François Ier devient le roi et nous suivons aussi une part de histoire de Marie Stuart reine d’Écosse qui a eu une fin de vie assez triste et même un début de vie triste..



Ce qui m’a surpris aussi c’est que dans ce livre il y a des petits passages où nous parlons de Isabelle 1er reine d’Angleterre!



Mais en soi ce livre consacré presque à l’entièreté à Catherine de Médicis.



Nous connaissons aussi Catherine de Médicis du à cette tragique la nuit de la saint Barthélémy , Qui a beaucoup entacher la couronne ainsi que les Valois…



Nous remarquons aussi que Catherine de Médicis du côté matrimonial a toujours fait en sorte que ses enfants se marie avec des bon partie.. Même si la plupart ont fini très malheureux avec leur compagne ou compagnon..





Elle a dû aussi affronter la mort de ses nombreux enfants un d’après un et dans ce texte on sent la douleur qu’elle a pu avoir même si souvent son côté Reine mère reprenez le dessus. Elle a dû aussi essayer de réconcilier frère entre frère frère entre sœurs elle est joué là le rôle de mère reine mère régente.



Elle a marqué l’esprit que ce soit à son époque ou à la nôtre c’est une grande reine que nous avons appris à l’école et comme le dirai Simone Bertière à la fin dans l’épilogue peu après ça nous entendons parler de très peu de Reine ( À part quelques une que nous connaissons les prénoms comme Marié de Médicis, Anna d’Autriche , Marie Antoinette etc )on sait qu’elles sont mariés au roi mais qu’au final c’est le roi qui compte.
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Les Reines de France au temps des Valois, t..

Elle explique le métier de reine des difficultés de ce apparaître dans les livres histoires , Bien sûr nous connaissons les Grande reine mais souvent on oublie les autres Reine..

Je trouve pour ma part que grâce à ce livre nous découvrons autre reines qui font partie de l’histoire.



La plus touchante dans cette histoire qui m’a mis larme aux yeux C’est la pauvre Jeanne de France qui a été à mes yeux pions Dans les chéquiers d’un roi qui ne la pas respecté…Piégé dans un mariage odieux.. Car la pauvre Jeanne de France boîte et d’après les récits elle étais difforme.. Mais ce qui m’a touché le plus c’est qu’elle est resté digne jusqu’à la fin.



Nous découvrons aussi la difficulté des reines par exemple pour avoir un enfant c’est souvent à cette époque que on accuse la femme d’être responsable. Et aussi quelles sont souvent des pions dans un échiquier gouverné par les hommes..



Ce livre est facile à lire très intéressant j’ai hâte de lire la suite des livres pour en apprendre plus sur ses reines que on oublie parfois dans l’histoire

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Louis XIII et Richelieu La Malentente

Un livre qui attendait dans ma bibliothèque depuis plusieurs années et dont j’ai profité des vacances pour entamer la lecture. J’ai beaucoup apprécié ce portrait croisé de Louis XIII et de Richelieu dont la relation semble bien plus fraîche que ce que j’avais en tête. En particulier, je n’étais pas au courant du chantage à la démission. Je recommande ce livre à tous les amateurs d’histoire et en particulier aux passionnés du Grand Siècle.
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Les reines de France au temps des Bourbons,..

Notre avis

Au travers de grandes et fascinantes figures, telles qu’Anne de Bretagne, Jeanne de France, Eléonore d’Autriche ou Catherine de Médicis, Simone Bertière présente une chronique des reines au temps de la Renaissance. Riche en péripéties, intense tel un roman, cette œuvre historique est une passionnante enquête sur la conquête et l’exercice du pouvoir. Cet ouvrage dépeint ce que fut le métier de reine dans un système royal dominé par l’héritage masculin et témoigne sur la place des femmes dans la société française du XVIème siècle.

Chrystel V.-C
Lien : https://www.mediathequeouest..
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Apologie pour Clytemnestre

C'est du fonds des Enfers où elle s'ennuie depuis plus de trois mille ans que l'ancienne reine d'Argos prend la parole. Riche de l'expérience et des méditations auxquelles elle a eu le temps de se consacrer dans le séjour des morts, Clytemnestre se lance dans sa propre apologie, non pour tenter de s'exonérer de son crime mais pour l'expliquer et remettre en perspective ses choix et sa destinée imbriquée dans celle d'une lignée maudite. Entre une sœur divine, la belle Hélène dont l'enlèvement fut le déclencheur de la guerre de Troie, un époux couvert de gloire, Agamemnon, dont on oublia bien vite qu'il avait sacrifié leur fille Iphigénie pour favoriser son départ à la guerre, et des enfants aux vies pathétiques, son personnage fut vite passé sous silence ou diabolisé. Elle entreprend donc, avec une liberté de ton et d'humour ironique très modernes de conter les différents épisodes de ce cycle mythique, donnant plus de chair et de caractère aux personnages, et jouant avec bonheur sur les anachronismes et les références aux précédentes œuvres de différents auteurs, Homère, Eschyle, Racine ou encore Giraudoux. Il en résulte une excellente lecture, au style riche et enjoué, invitation à découvrir la mythologie et s'initier aux classiques, à découvrir dès le lycée.


Lien : https://leventdanslessteppes..
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Le roman d'Ulysse

Ce n'est pas l'épopée, c'est son roman.



À déguster... À savourer



Avec beaucoup de finesse, Simone Bertière à choisi "l'interview" d'Ulysse à son retour, gisant sur une plage d'Ithaque (son royaume toujours géré par Pénélope) par un jeune chevrier en passe de devenir Aede (ce qui demande un sérieux apprentissage et une sérieuse mémoire car, faute d'alphabet, il devra "arranger" l'histoire afin de la transmettre oralement (et musicalement) aux générations futures

Double gageure !



Gageure également pour pour Simone Bertière qui nous permet de ne pas trop nous perdre dans l'immense fratrie des Dieux, Déesse, demi) dieux er rang de parenté entre eux du fait que tout leur est permis (Dont l'inceste) — de ce côté l'auteure, à 90 ans, n'a rien perdu de sa pédagogie



À court d'éloge, je ne peux que citer deux cours extraits de la fin de l'épilogue montrant avec quels sentiments elle a abordé l'écriture de ce livre passionnant :



C'est donc l'auteure qui écrit :

"J’ai opté, non sans quelque témérité, pour la forme romanesque. Ce livre s’organise autour d’un dialogue entre deux personnages - la part du lion étant réservée, comme il se doit, à Ulysse, à qui je concède en sus quelques monologues intérieurs. Comme l’action oscille entre deux temps, celui des aventures vécues et celui du récit qui en est fait, Ulysse a deux voix: l’une, comme narrateur de sa propre vie et l’autre, comme personnage de son récit. Le registre de langue n’y est pas le même. Le narrateur prend du recul par rapport à son passé et en parle assez librement. Le personnage s’en tient à ce qu’Homère lui a fait dire: je concentre et abrège le cas échéant - mais en m’efforçant de respecter le ton et la couleur du texte original.

J’ai recouru, comme ouvrage de référence, au Dictionnaire de la mythologie grecque et romaine de Pierre Grimai (Paris, PUF, 1951) - auquel je me suis conformée presque partout pour la graphie des noms propres."



"En ce qui concerne le vocabulaire, je n’ai pas cherché à reproduire la langue supposée d’Ulysse à coups de «couleur locale». Mais j’ai tâché d’éviter les anachronismes criants. L’évocation des émotions pose au traducteur des problèmes insolubles, parce que leur point d’ancrage dans le corps n’est pas le même pour les Grecs que pour nous. Ils les situent dans leur thu-mos, un mot passe-partout qui signifie à proprement parler les «entrailles, les tripes»: n’est-il pas préférable de leur substituer le mot de cœur, d’une égale banalité chez nous ? En tout état de cause, nous savons maintenant que ces localisations sont toutes deux erronées ! Les traductions et les transpositions ont l’âge du traducteur, elles vieilliront à sa suite.

Les interprétations aussi. En brossant ce portrait d’Ulysse je ne crois pas avoir outrepassé les droits d'un romancier s’emparant d’une figure légendaire. Sans l’avoir cherché, j’ai mis beaucoup de moi-même dans ce livre, écrit à un âge où l’on^aborde le dernier versant. Certaines des interrogations que je lui prête sont miennes. J’ai assurément tiré le personnage vers ce qui me séduisait le plus, la haine des sentiers battus, l’inépuisable curiosité devant tout ce qu’offre le monde, le refus du «culturellement correct» de son époque, et ce sens du comique, qui l’empêche de se prendre trop au sérieux et, tourné contre lui-même, se mue en humour. Pourquoi devrais-je le regretter? Le plaisir que m’a procuré sa compagnie vaut à lui seul justification."

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Louis XIII et Richelieu La Malentente

LA POURPRE CARDINALICE ET LE LYS ROYAL



Disons le tout net : ce livre est un excellent livre d'histoire...



Pour cela, trois raisons...



Simone Bertière, éminente historienne des Reines de France, connaît son XVIIème siècle français comme sa poche ; elle nous a offert des biographies de personnages clés du Royaume : Retz, Mazarin, Fouquet, Condé ; elle a un talent narratif "dumasien", un ton franc, direct, ne s'embarrassant pas de fioritures, de disgressions, de considérations alourdissant le texte.



Elle a un parti pris : s'intéresser exclusivement aux personnages qu'elle choisit, à leurs psychologie, leurs interactions, leurs point de vue de l'un par rapport à l'autre, leurs convergences, leurs divergences.



L'Histoire sert de toile de fond à cette relation complexe fondée sur ce que Simone Bertière appelle la malentente :"Louis XIII régnait. Richelieu gouvernait...Ils ne s'aimaient pas. Ils ne se sont jamais aimés...Ils ont fini par se haïr...Pour évoquer cette relation ambiguë, j'ai choisi un vieux mot dialectal oublié, la "malentente".....Comme on le dit très simplement, ils ne s'entendaient pas".



Voilà donc un attelage compliqué à deux têtes qui s'affrontent sourdement, arrivent , malgré cela, à travailler ensemble, et visent le même but : instaurer, au sortir des guerres civiles d'inspiration religieuse et des régicides (Henri III, Henri IV), une monarchie indiscutable, indiscutée, entièrement orientée vers la grandeur de la France.



Sa principale réussite consiste à nous faire vivre de façon très vivante, cette interdépendance qui durera plus de douze ans, forgera une royauté allant à l'absolutisme, minera les finances, préparera la Fronde, donnera à la France la position dominante rabattant ainsi les prétentions des Habsbourg, notamment ceux d'Espagne, rendra la vie des paysans très difficile.



Elle détruit aussi allègrement le mythe d'un roi faible, marionnette d'un Machiavel empourpré.



Louis XIII apparaît autoritaire, pointilleux, manipulateur, sévère, indifférent à ses gens et à son épouse, sujet à des tocades, aimant la chasse et la guerre par dessus-tout. Seule la maladie de Crohn dont il souffre l'empêchera d'assouvir cette passion pour la chose militaire.



Richelieu, doté d'une intelligence supérieure, n'entreprît rien qui n'eut l'agrément du roi.



Ce ministre, issu de la petite noblesse provinciale désargentée, dur, retors, arrogant, impitoyable, ambitieux, assoiffé de titres, de richesses, soucieux de placer sa famille et ses gens, convaincu de la vilénie humaine due à la Chute, partage avec son maître la croyance en la double personnalité du roi, homme et oint de Dieu n'ayant de comptes à rendre qu'au Tout Puissant. Ce que veut Louis, Louis l'a.



Face à ce binôme, on rencontre Gaston, frère du Roi, fait pour vivre la belle vie et jouir de ses plaisirs, très indécis au demeurant, Marie de Médicis, mère peu aimante et peu aimée, Concini, Anne d'Autriche, souvent maltraitée, longtemps écartée, mère tardive, future régente, la haute aristocratie française dont le duc de Bouillon, père de Turenne et le duc de Saint Simon, un moment favori du roi, père du mémorialiste, Cinq Mars, de Thou, De Tréville, Montmorency, que du beau linge donc-et Mazarin le roturier dont l'ascension débute (Simone Bertière a un faible pour Mazarin comme on peut s'en rendre compte à la lecture de "Mazarin, maître du jeu").



Le risque est grand de perdre la lectrice ou le lecteur dans les méandres d'une époque oubliée (Qui se rappelle de "La journée des Dupes", des complots ourdis par Gaston d'Orléans, des tentatives d'assassinat du cardinal duc, de l'interdiction des duels ?). C'est là le tour de force ; Simone Bertière ne nous égare jamais ; ce n'est pas là le moindre de ses mérites.



Bref un excellent moment de lecture !
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Mazarin : Le maître du jeu

Bien qu’il fût à l’origine un étranger sans naissance ni fortune, Mazarin se trouvait, à sa mort, maître de la France et arbitre de l’Europe, plus puissant que ne le fut jamais aucun ministre. Triomphant de tous les obstacles, il dut à son intelligence et à sa ténacité une victoire sans appel. Cette victoire fut aussi celle de la France, à l’issue de la longue lutte qui l’opposait à la maison d’Autriche, et elle apporta à l’ensemble de l’Europe une paix ardemment désirée.

Autour de lui, les papes Urbain VIII et Innocent X, Anne d’Autriche et le jeune Louis XIV, Condé, Turenne, le cardinal de Retz et tant d’autres, que le style alerte de Simone Bertière convoque pour dresser un panorama vivant et vrai de cette période charnière, qui fut la matrice du « Grand Siècle ».

Fondée sur l’information la plus rigoureuse, cette biographie passionnante ouvre, au détour du chemin, quelques réflexions salutaires sur notre époque.
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Les Reines de France au temps des Bourbons,..

Après avoir lu plusieurs biographies sur Marie-Antoinette, je dois avouer que celle ci est à mon sens la meilleure.

La biographie de Zweig est également très intéressante, mais très freudienne.

Celle de Castelot magnifique également mais un peu "dépassée".

Livre très bien écrit, Simone Bertière à l'art d'intéresser le lecteur par une approche très factuelle et également psychologique du personnage de son livre.

Un beau style d'écriture également.

J'ai découvert cet auteur très récemment et ai commandé les autres livres des Reines de France.
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Les Reines de France au temps des Valois, t..

Dans ce deuxième tome on retrouve la même écriture que dans le premier. Catherine de Médicis est le fil rouge de l'ouvrage qui est bien sur beaucoup plus sombre que le premier, c'est l'Histoire qui veux ça ! Après avoir lu les deux tomes on as une bonne vision d'ensemble du 16eme au travers de ses personnages féminins.
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Les Reines de France au temps des Valois, t..

Simone Bertière écrit comme la prof d'histoire que vous avec toujours rêvé d'avoir (ou que vous avez peut êtres eu !) Elle nous entraîne dans ce beau 16° siècle qui semble n'avoir pas eut un respect particulièrement développé pour ses reines, poules pondeuses de rois. Comme dans tous les livres d'histoire il faut bien s'accrocher pour visualiser tous les liens de parentés entre les différents protagonistes. Les généalogies de fin d'ouvrages ne sont pas des plus claires mêmes elles ont le mérites d'êtres là ce qui n'est pas toujours le cas.
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Louis XIII et Richelieu La Malentente

passionnant !
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Les Reines de France au temps des Valois, t..

[Chronique de novembre 2011 pour l'ensemble de la saga des Reines de France]



Il y a maintenant des années, j’ai lu la saga des Reines de France de Simone Bertière, que j’avais adorée et dont j’ai gardé un excellent souvenir. Ma mère et moi avons dévoré ces livres, qui comptent parmi les seuls qu’on ait toutes les deux aimés ! La chronique date pas mal donc (novembre 2001, et à ce moment-là j’avais déjà fini de les lire depuis plusieurs mois), mais j’espère que vous l’apprécierez.



J’aime particulièrement ces couvertures, car ce sont des tableaux, des portraits, qui permettent d’imaginer les personnages physiquement, car c’est parfois difficile à faire seulement avec des descriptions écrites. Au milieu de chaque livre se trouvent plusieurs pages de portraits, même de personnages beaucoup plus « secondaires » que les rois et reines. A la fin on trouve une bibliographie très complète des ouvrages et sources utilisés par l’auteure, ainsi qu’une chronologie détaillée à laquelle il faut se référer fréquemment si ‘on veut bien suivre le déroulement des événements, car si Simone Bertière tente de suivre le temps, il est parfois plus pratique de consacrer un chapitre à un personnage particulier, quitte à faire pour cela des bonds en avant ou en arrière dans le temps.



La saga commence donc au XVIème siècle, avec le premier tome Le beau XVIème siècle, avec une femme hors du commun : Anne de Bretagne (en portrait en train de prier sur la première couverture en haut à gauche). Duchesse de Bretagne, elle a été mariée à deux rois de France (Charles VIII et Louis XII) et lutta toute sa vie pour préserver l’indépendance de son duché, en tentant d’empêcher qu’il ne tombe dans le domaine royal. Avant son remariage avec Louis XII, celui-ci était marié à Jeanne de France. Il fit annuler son mariage avec celle-ci pour épouser Anne de Bretagne. Jeanne passa le reste de sa vie dans un ordre monastique qu’elle avait créé. Elle fut d’ailleurs béatifiée au XVIIIème siècle.

Après la mort d’Anne de Bretagne, Louis XII se maria en troisièmes noces avec Marie d’Angleterre, une Tudor qu’il laissa veuve après quelques mois de mariage. Elle refit sa vie sans marquer l’Histoire France. Claude de France, fille de Louis XII et d’Anne de Bretagne, récupéra le duché de sa mère et fut mariée au successeur de son père, François Ier, dont le père était le cousin de Louis XII (faut suivre hein). Ni elle, ni Eléonore de Habsbourg qui épousa François Ier en secondes noces ne laissèrent une grande trace car elles étaient des femmes effacées, soumises à leur rôle de mère des enfants royaux et de représentation. Cette condition des reines de France va commencer à changer par le choix de François Ier pour l’épouse de son fils, le futur Henri II : Catherine de Médicis. La première partie de la vie de Catherine en France ressemble fort à quelque chose de désagréable : étrangère, elle est particulièrement mal acceptée à la cour en raison de ses origines (sa famille est issue des sphères financières et non pas vraiment de la noblesse) et toute l’attention est tournée vers l’extraordinaire favorite du roi, Diane de Poitiers. A sa mort, Catherine voit enfin l’occasion d’accéder au pouvoir, car Henri III va la laisser régente avec de nombreux enfants.



Le deuxième tome, Les Annés sanglantes, reprend donc avec Catherine de Médicis à la tête du Royaume. Elle est ce qu’on appelle une « reine-régente ». Ses trois fils vont se succéder tour à tour : François II, Charles IX et Henri III. François II épousa très jeune, avant même d’être roi, Marie Stuart d’Ecosse. Elle ne fut pas reine longtemps car François II ne vécut pas longtemps. Sa vie à elle fut longue et mouvementée : devenu veuve, elle retourne en Ecosse pour y régner, son père étant lui aussi décédé. Elle va se faire de nombreux ennemis, en particulier sa cousine Elisabeth Ière, reine d’Angleterre, qui finit par lui faire couper la tête. Sur sa vie, je vous conseille le très bon Secret d’Histoire qui a été fait à son sujet. Charles IX vit son règne marqué par les massacres de la Saint-Barthélémy, et il mourut fou. Son épouse fut Elisabeth de France, qui devint veuve à 19 ans. Comme Jeanne de France, elle termina sa vie dans un couvent. Elle meurt à trente-sept ans, en pleine dévotion. Henri III épousa Louise de Lorraine, qui se prit d’une réelle affection pour lui. Après son assassinat, elle resta inconsolable et mourut dans le chagrin.

A Henri III succéda Henri IV, marié lors de son accession au trône à la sœur de son prédécesseur, Marguerite de France. Elle ne fit rien « d’historique » mais était une femme de lettres, très intelligente et une grande mécène. Alexandre Dumas en fit « la reine Margot ». Son mariage avec Henri IV fut annulé car elle ne lui avait pas donné d’héritier légitime.



Le troisième tome, Les deux régentes, commence avec la seconde épousée d’Henri IV : Marie de Médicis. Je me souviens de ne pas l’avoir aimée du tout, cette reine-là ! Son caractère, ses manières, tout me fit horreur. A mon humble avis, beaucoup des soucis de Louis XIII, son fils, furent de son fait. Comment un enfant peut-il se construire en adulte et en roi avec un mère qui complote dans son dos, lui fait la guerre et lui préfère son frère (Gaston d’Orléans) ? Elle fut régente un long moment, puisque Henri IV est mort lorsque Louis XIII était tout petit. C’est Marie de Médicis qui choisit l’épouse du petit roi, en l’infante Anne d’Autriche. Elisabeth de France, sœur de Louis XIII, fut dans le même temps mariée au frère d’Anne, l’infant Philippe. Le règne de Louis XIII fut marqué par les actions de Richelieu. Quand tous deux furent morts, Anne d’Autriche devint régente pour Louis XIV. Elle se fit aider du cardinal de Mazarin, qui continua à exercer le pouvoir bien au-delà de la majorité de Louis XIV (la majorité était fixée à 13 ans!). Mazarin mourut en 1661 et Louis XIV décida alors d’exercer le pouvoir seul. Sa relation privilégiée avec sa mère en pâtit un peu mais ils restèrent très proches, car il était son préféré, au détriment cette fois de Philippe de France, le cadet. Anne d’Autriche mourut en 1666.



Le tome quatre est consacré aux Femmes du Roi-Soleil, et elles furent nombreuses, car on y compte non seulement ses épouses, ses maîtresses, mais aussi toutes les femmes qui l’entourèrent au quotidien, filles, brus, nièces… En 1660, Louis XIV épousa Marie-Thérèse d’Autriche (sa cousine germaine puisque c’était la fille d’Elisabeth de France et du roi d’Espagne Philippe IV). Elle fut une reine plate, sans aucune envergure, qui ne réussit jamais à s’attacher à la France. Elle parlait d’ailleurs très mal le français, même après des années passées à la Cour. Ses maîtresses furent si nombreuses qu’on ne peut toutes les dénommer et les retrouver. Il en aima certaines, d’autres ne furent que des occasions de plaisirs et de fêtes. Simone Bertière consacre des pages, voire des chapitres, à chacune des plus importantes : Marie Mancini (une nièce de Mazarin), Louise de la Vallière (qui se repentit beaucoup de cette liaison mais continua très longtemps d’aimer le roi), Madame de Montespan (Françoise-Athénaïs de Rochechouart de Mortemoart) et Madame de Maintenon (Françoise d’Aubigné, veuve Scarron), que le roi épousa secrètement en secondes noces. C’était une femme vraiment très spéciale, son caractère, ses pensées sont très difficiles à saisir. Dans les autres femmes qui marquèrent plus ou moins le règne du Roi-Soleil, je me rappelle aussi Henriette d’Angleterre, « Madame », l’épouse de « Monsieur », le frère du Roi, et de sa seconde épouse, la princesse Palatine qui avait beaucoup de mordant ! Il y en a d’autres bien sûr, mais je les ai oubliées.



L’avant-dernier tome, La Reine et la favorite, est consacré à Marie Leszczynska, épouse de Louis XV, et à sa principale favorite, Madame de Pompadour. J’ai beaucoup aimé ce tome-là, je crois que c’est mon préféré. Louis XV est très intéressant (et je trouve qu’il était très beau étant jeune !), toute la vie à Versailles fut transformée par son règne, car si de nombreux codes louisquatorzien y subsistent, Louis XV n’est pas comme son arrière-grand-père, il aime être en comité restreint, les pièces de petite taille et tenter d’échapper au rôle de roi qui lui colle mal à la peau. Il devint roi dans un climat de mort, orphelin et seul. Il fut très malheureux lorsque sa « nourrice » fut renvoyée. Aux premiers temps de son mariage, il était fou de sa femme, plus mûre que lui (elle était plus âgée que lui de plusieurs années). Il adorait également sa famille, et notamment sa flopée de filles, qui si mon souvenir est bon, ne se sont pas mariées à l’exception des deux aînées. Il eut aussi de très nombreuses maîtresses. Parmi les premières se trouvaient les sœurs de Nesle (oui, toutes). Sa favorite la plus marquante est bien entendu Jeanne-Antoinette Poisson, mariée Le Normant d’Etiolles, marquise de Pompadour. Une femme fascinante, j’étais très triste lorsqu’elle est morte (jeune en plus). Femme intelligente, cultivée, courtisée par tous car elle était la favorite, mais très seule au final car peu de personnes l’appréciaient réellement. Peu portée sur les plaisirs de la chair, elle ruina sa santé en essayant d’augmenter sa libido. Elle et le Roi étaient réellement attachés l’un à l’autre, alors pour satisfaire les appétits sexuels du Roi tout en gardant son affection, elle organisa « les plaisirs » du Roi en lui fournissant des maîtresses d’un soir. Après sa mort, Louis XV se consola avec Madame du Barry (qui n’était pas du tout comme la présente Sofia Coppola dans son film Marie-Antoinette, que j’ai trouvé très bon par d’autres aspects). Ses fils moururent avant lui, il s’occupa alors de marier son petit fils Louis-Auguste de France appelé à lui succéder. La future reine, c’est Marie-Antoinette.



Marie-Antoinette l’insoumise est un très bon titre. Ce qualificatif décrit très bien la dernière reine de France de l’Ancien Régime. Elle avait de très bons côtés mais aussi des côtés parfaitement détestables. Louis XVI était un homme très touchant je trouve, je l’ai beaucoup plaint ce pauvre chéri. Cependant, il ne fit pas face aux difficultés comme Louis XV. Il n’aimait pas la chair, ni Marie-Antoinette. Leurs premières années de mariage furent d’ailleurs grandement compliquées par cette répulsion partagée. Ils eurent tout de même quatre enfants, dont deux moururent en bas-âge, leur causant de très grandes peines. Je ne vais pas développer plus, ce dernier tome fait plus de neuf cents pages !



Ces livres sont extrêmement bien écrits, très prenants, documentés à merveille. On plonge sans retenue dans la vie des personnes qui défilent sous nos yeux à travers les pages de Simone Bertière. Ce sont des livres d’Histoire (et non des romans historiques), pourtant je les ai lus comme des romans, un véritable délice. De longues pauses entre les différents tomes ne sont pas un problème. Pour tous les intéressés de l’Histoire de France ou même de l’Europe, n’hésitez pas ! Simone Bertière a écrit d’autres ouvrages d’Histoire, notamment sur le Prince de Condé, sur le cardinal de Retz et sur Mazarin, que je n’ai pas encore eu le plaisir de lire. J’adore également ses interventions télévisées, je reste pendue à ses lèvres à chaque fois !
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La vie du cardinal de Retz

Comme toutes les autres biographies de Madame Bertiére , on ne peut qu'en conseiller la lecture.

Outre le plaisir immédiat on en apprend beaucoup sur cette homme plus complexe qu'il n'y parait et sur cette période si compliquée de le fronde
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Les Reines de France au temps des Valois, t..

Intéressante , bien écrite et pas ennuyeuse du tout , toute la série de Simone Bertière est à lire par qui aime l'histoire de France et veut en apprendre un peu plus sur les Reines de France , dont certaines sont très peu connues ; on leur demandait surtout d'enfanter des mâles rejetons et rien d'autre ! Simone Bertière nous les décrit non sans humour . ça se lit presque comme un roman !
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