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Critiques de T. J. Klune (721)
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La maison au milieu de la mer céruléenne

Dès sa sortie en version originale, La maison au milieu de la mer céruléenne m’a fait de l’œil. La couverture, déjà, vous vous en doutez, a tout de suite su me charmer. Le titre original également et ce résumé qui annonçait une histoire douce-amère mais avec, je l’espérais, une touche d’espoir. Beaucoup de choses pour me plaire donc, et quand les éditions De Saxus ont annoncé qu’elles allaient publier le roman, autant vous dire que je n’ai pas attendu longtemps pour le précommander.



La maison au milieu de la mer céruléenne a été un coup de cœur. Je n’étais pas certaine en le commençant que Linus Baker et son monde rigide allait me convaincre, mais il avait tellement de potentiel en lui, car on partait de pratiquement zéro, que lorsqu’il arrive sur l’île de Marsyas, je me suis dit que c’était ce qu’il fallait à notre héros pour sortir de son cocon. Et j’adore ce genre de roman où le personnage principal se dévoile enfin à lui-même. Une renaissance en quelque sorte ainsi que des histoires d’amour qui ne vous laissent pas indifférents.



Marsyas est ce genre de lieu qui vous charme au premier coup d’œil. L’île est sauvage et paradisiaque en même temps. Loin de tout, un havre de paix où l’on aimerait vivre. Même cette maison étrange que l’on découvre est charmante. Et puis vient le tour des personnages, ces six enfants extraordinaires qui m’ont fait sourire dès leurs premiers mots, ainsi que leurs deux chaperons. Je crois que comme Linus, j’ai adopté Talia, Phee, Lucy, Sal, Chauncey et Théodore. Des petits amours qui ont été malmenés par la vie mais dont la résilience est inspirante. Des personnalités bien différentes mais avec ce même franc-parler, cette façon de dire les choses sans filtre, de voir le monde avec des yeux encore émerveillés et de pouvoir partir à l’aventure grâce à une imagination débordante. Et à côté de cela, la souffrance autant physique que psychologique. La peur d’être battu, abandonné, jugé, mis dans une case étroite et pleine de préjugés. J’ai beaucoup ri notamment grâce à Lucy et Talia dont les menaces sont très colorées. J’ai souri parce que le roman est tendre, doux, fait de petits moments simples mais tellement beaux. Ces enfants ont été mon rayon de soleil pendant plusieurs jours, même dans les moments plus noirs de La maison au milieu de la mer céruléenne.



Linus n’est pas pour autant éclipsé. On découvre un homme dont la vie est millimétrée et qui trouve du réconfort dans les habitudes du quotidien ainsi que sa petite maison. Sortir de sa zone de confort lui permet de réaliser combien sa vie l’étouffait sans qu’il s’en rende compte. Il apprend beaucoup. Sur lui surtout car c’est un homme très ouvert d’esprit notre Linus et qui est juste. Mais les barrières qu’il s’impose sont devenues sa prison. J’aime beaucoup la métaphore de la ville grise et pluvieuse, là où il vit et travaille, et Marsyas ensoleillée et pleine de vie, là où il se découvre. Entrer dans la lumière et voir ce qu’il adviendra. En soi, Linus n’a pas vraiment changé, il est resté le même. Mais il s’est laissé aller, il a ouvert son cœur, et a décidé d’enfin faire ce qui lui tenait à cœur.



La maison au milieu de la mer céruléenne est pour moi un très joli message, et un récit plein d’espoir. Le roman parle de seconde chance, d’acceptation, tout en nous montrant la face obscure de notre monde. Rejet et préjugés. J’ai trouvé le ton juste avec l’envie de dire aux lecteurs que le monde est parfois cruel, mais que ce sont les petits pas qui font les grandes traversées. De la douceur et de l’humour qui éclipsent la noirceur sans pour autant minimiser cette dernière.



Une lecture prenante et drôle. Un petit moment de bonheur et une pincée au cœur, car comme j’aimerai aller sur cette île pour rencontrer ces petits êtres espiègles et les trois adultes qui leur donnent tant d’amour ainsi que cette magnifique île. Je ne connaissais pas T. J. Klune mais clairement, c’est un auteur que je vais suivre avec grand plaisir.

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Sous la porte qui chuchote

Ayant adoré La maison au milieu de la mer Céruléenne, j'espérais de nouveau avoir un coup de coeur pour le dernier roman de TJ Klune aux éditions De Saxus. J'avais tellement confiance en Sous la porte qui chuchote que je n'avais même pas lu le résumé. Un grand saut dans l'inconnu qui s'est révélé payant car, là encore, j'ai eu un coup de coeur. L'auteur réussit à aborder un sujet délicat et douloureux avec finesse et sans en rajouter. Une petite pépite des plus exquise.



Comme je le disais, Sous la porte qui chuchote aborde la mort et le deuil, deux sujets difficiles qui, s’ils ne sont pas maîtrisés, peuvent très vite aller vers un pathos lourd et indigeste. Ici, c'est avec pudeur que TJ Klune appréhende la fin de vie. Il nous offre un panel de sentiments qui montrent combien ces deux événements peuvent être vécus de différentes façons. Mort naturelle, subite liée à un meurtre, un accident, une maladie, mort lente et douloureuse, suicide... Nous voyons ce que les proches ressentent mais surtout les personnes décédées. L'acceptation de son sort n'est pas une étape facile surtout quand notre vie a été fauchée alors que l'on ne s'y attendait pas. Wallace, notre héros, par exemple est mort d'une crise cardiaque alors que rien ne présageait cela. Pour lui, c'est inacceptable. Il avait une vie à vivre. Il doit apprendre à faire le deuil de sa propre mort, accepter le fait qu'il n'est plus vivant et qu'il va devoir aller de l'avant malgré ses protestations. Et j'ai beaucoup aimé l'idée.



L’univers s’y prête bien entendu. On découvre que la mort est gérée comme une entreprise avec des « employés » qui essayent de rendre la transition la plus douce possible. Les faucheurs et les passeurs. Une vocation qui rend le roman bienveillant malgré un sujet triste et poignant. Donner la possibilité aux morts de parler, de nous dire ce qu’ils ressentent est une idée que je trouve intéressante. Le fait qu’ils puissent le faire grâce à des personnes qui sont là pour les écouter donne un sentiment d’apaisement. Il y a tout au long du roman un équilibre parfait entre la colère des morts et la gentillesse de Hugo et Mei. Sous la porte qui chuchote en devient un récit doux, comme un cocon, avec beaucoup d’émotions mais sans être oppressant.



L’évolution globale de Wallace est aussi un gros point fort. En soi, ce n’est pas vraiment une surprise car on se doute des événements à suivre, mais j’ai trouvé la façon dont l’auteur amène tout cela vraiment charmante et encore une fois bienveillante. J’aime l’idée d’une deuxième chance, d’une prise de conscience alors qu’à première vue, il est déjà trop tard. Wallace n’est pas quelqu’un de méchant, du moins pas profondément. Il a juste oublié de vivre avec les autres. Il a juste besoin d’une piqûre de rappel. Et les différents personnages que l’on rencontre, en plus d’être adorables, permettent à notre héros de changer, d’être celui qu’il aurait voulu être au fond de lui. Les relations qui se créent sont aussi un autre point fort du roman. Wallace, Hugo, Mei, Appolon et Nelson tissent doucement des liens fragiles et on se demande où tout cela va nous conduire, car il est impossible de ne pas s’attacher à ce petit groupe.



La fin a été assez prévisible pour moi, ce qui n’est pas un point négatif parce que c’était aussi comme cela que je voulais que Sous la porte qui chuchote se termine. J’ai aimé les choix de l’auteur et l’exploitation de l’univers qui évolue autant que les personnages. Le fait de traiter un sujet douloureux en y ajoutant une petite touche d’humour, de dérision et de bienveillance était parfait. Je n’aurais qu’une chose à ajouter : vivement le prochain roman de TJ Klune.

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Dans la vie des pantins

Quand il s'agit de T. J. Klune, je fonce les yeux fermés. La maison au milieu de la mer céruléenne et Sous la porte qui chuchote ont été des coups de coeur. J'aime beaucoup les ambiances que crée l'auteur et aussi les sujets qu'il aborde avec une délicatesse sans pareil. Quand Dans la vie des pantins est sorti, je n'ai pas cherché à comprendre, je me suis jetée dessus. Je ne savais pas trop de quoi il en retournait, juste que c'était une sorte de réécriture de Pinocchio, et dans l'ensemble j'ai passé un très bon moment, mais deux petites choses ont fait que je n'ai pas autant accroché qu'à ses autres romans.



Une fois n'est pas coutume, je vais commencer par les points "négatifs". L'univers ou plutôt l'ambiance qui en a découlé. Bien qu'il n'y ait pas trop de violence à proprement parlé, j'ai tout de même ressenti une oppression constante. Je ne suis pas trop fan des histoires post-apocalypse mais je m'en accommode sans mal. Sauf qu'ici, ce nous contre le reste du monde a fini par être émotionnellement épuisant. J'avais l'impression qu’où que nos héros aillent, ils étaient en danger constant. Et cela a rendu ma lecture anxiogène. Je pense que c'était le but de T. J. Klune car cela colle parfaitement à l'univers mais j'avais envie que nos héros trouvent de vrais alliés, des "gentils" pour que quelque part, il y ait une lueur d'espoir. Que tout ne repose pas sur leurs épaules. Deuxième point : Rambo... Alors oui, il est mignon mais il est aussi très stupide. Et les personnages secondaires sont pour moi ultra importants, et quand l'un d'eux passe son temps à mettre les autres en danger parce qu'il a l'intelligence d'une amibe... ça m'agace profondément. Surtout qu'il n'apprend pas de ses erreurs et qu'une grande partie du roman est basé sur cette apprentissage des robots... Personnellement, je l'aurais lancé très très loin comme on le menace à plusieurs reprises dans l'histoire.



Voilà, c'est fait, j'ai vidé mon sac. Maintenant, ce que j'ai aimé dans Dans la vie des pantins. Notre héros, cela va sans dire. Victor est quelqu'un d'ordinaire si l'on puit dire. Il est intelligent mais pas très costaud, n'arrive pas toujours à exprimer ce qu'il ressent, fait des crises de panique... Ce n'est pas un surhomme et pourtant de par sa condition, le seul survivant de l'espèce humaine, il en devient un être extraordinaire. Et il l'est. C'est homme bon, honnête, intègre qui vit à travers sa famille. Trois robots / androïdes qui l'ont vu grandir et qui ont développé à son contact des émotions. Impossible de ne pas aimer Victor. Sa maladresse, sa pudeur, c'est quelqu'un qu'on a envie de protéger et de chérir. Et quand il se retrouve au pied du mur, il n'hésite pas. Défier le monde entier pour sauver son père ? Oui, sans aucune hésitation, il fonce. Et c'est là toute sa force. Là où certains y verraient des défauts, moi j'y vois un être entier et pur qui a su faire de ses émotions quelque chose de très beau.



Ses relations avec Giovanni, son père, l'infirmière Ratched et Rambo sont aussi superbes à découvrir. Les dynamiques sont totalement différentes mais on y retrouve le même amour. La patience de Giovanni était un baume au coeur, tout comme la franchise et le côté psychotique de Ratched était tordant à souhait. J'ai adoré ces deux personnages qui montrent une toute autre facette des robots. Bien entendu, il y a aussi Pat. Un peu stéréotypé mais avec un héros comme Victor, j'ai aimé ce choix. Ce sont de vrais opposés mais alors à tous les niveaux. C'est charmant et attendrissant aussi. Tout en douceur alors que pourtant, il y a tellement d'horreur derrière tout cela.



Dans la vie des pantins, outre le côté famille, il y a aussi cette réflexion sur l'intelligence artificielle. Exploitée de façon intelligente et à plusieurs niveaux aussi. Les machines que nous créons pourront-elles un jour penser par elles-mêmes et développer des émotions, des sentiments voire une conscience ? Sans rester dans la rationalité ou le calcul ? Un vaste sujet qui peut être effrayant mais aussi très beau à voir. Dans tous les cas, le sujet est contemporain et hyper intéressant surtout avec la montée en puissance de l'intelligence artificielle. La nature humaine est aussi mise en avant. Autant un fléau qui a conduit à sa perte qu'une merveille quand on voit ce que l'humanité peut accomplir, tout comme le corps humain si complexe et fragile. T. J. Klune met une nouvelle fois en avant des thèmes importants qui nous font réfléchir et toujours avec une pudeur et une délicatesse que j'adore.



Bien que l'univers du roman ne m’ait pas forcément plu, il n'en reste pas moins que Dans la vie des pantins est encore un roman réussi, poignant, délicat avec sa dose de réflexions. Même si certains points ne m'ont pas convaincue, l'auteur reste une valeur sûre pour moi, et j'ai hâte de découvrir notamment, la suite de La maison au milieu de la mer céruléenne avec grande impatience.

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La maison au milieu de la mer céruléenne

Quel tourbillon d'émotions soulevées par ce récit. Je comprends l'engouement.



Aussi beau en broché qu'en relié, je me suis invitée cet été dans cette maison au sommet de la falaise que nous suggère la couverture. Un cocon magique où il fait bon vivre.



Notre personnage principal est un employé d'un ministère. Pas n'importe lequel : le MJM, ou Ministère de la Jeunesse Magique. Sa mission? S'assurer que les enfants dotés d'aptitudes magiques sont bien traités dans leur foyer. Direct, on a de la compassion pour Linus. Employé modèle, il mène une vie bien terne dans sa petite maison avec, heureusement, ses tournesols, son pyjama brodé, sa musique et son chat. Il est dans la quarantaine, a quelques kilos en trop selon son médecin et est résigné à vivre une vie seul. Il suit, en tant qu'employé parfait, le Règle et règlements à la lettre, soucieux des enfants mais refusant de s' attacher. Linus est seul. Seul chez lui. Seul au travail où l'ambiance est très Orwellienne. Ses excellents états de service le contraignent à une promotion forcée ( oui, il n'en veut pas) : il part derechef pour une maison, sur une île, isolée, classifiée 4 où il doit enquêter sur des enfants aux aptitudes magiques très complexes et dangereuses.



Autant, on s'attache à Linus, autant on fond pour les enfants. Chacun doté de sa personnalité propre, complexe. Pour autant, on les aime et on a envie de les protéger. Ils sont dans l'ensemble spontanés et débordants d'affection. Même Lucy malgré sa personnalité complexe, très ambivalent et pourtant diablement sympathique. L'histoire qui m'a le plus secouée reste celle de Sal qui, je pense, est un récit de vie bien trop proche à ce que vivent beaucoup d'enfants placés en foyers de nos jours... On évolue ainsi dans l'île et comme Linus, on apprend à découvrir l'île et ses habitants, dans ce cocon protégé d'où ils ne sortent jamais pour éviter les préjugés et la haine du village voisin.

Ce livre traite avec brio la lutte contre les préjugés, l'acceptation de tous. Un message beau, qui transparait dans la plupart des pages. La lutte y est menée de manière pacifique, sans être utopiste, la rendant très réaliste, nous indignant au passage : après tout ce ne sont que des enfants! Leur tuteur, Arthur Parnassus, un brin excentrique mais d'une éthique irréprochable, les éduque de manière admirable. Plusieurs fois, j'ai eu les larmes aux yeux, touchée par ce récit et notamment par les liens que Linus tisse, s'ouvrant aux autres et s'autorisant à vivre, une bonne fois pour toutes!



Je termine par ceci : N'aimeriez vous pas être ici? Oh que si!
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La maison au milieu de la mer céruléenne

C’est d’abord la couverture, qui encore une fois m’a tapé dans l’œil grâce au challenge Mauvais Genres. Ma version est d’ailleurs encore plus jolie que la première, je trouve.



Pour ce qui est de l’histoire. Ce n’est pas du tout ce à quoi je m’attendais.

Linus Baker travaille pour le MJM, Ministère de la Jeunesse Magique. Il a une vie bien rodée, métro, boulot, dodo. Pas le droit d’amener des affaires personnelles sur son lieu de travail mais le droit d’apprendre par cœur les règles du ministère contenues dans un énorme livre que Linus emmène partout.

Un jour, il est convoqué par les Cadres Extrêmement Supérieurs et se voit confier une mission. Passer un mois sur l’île de Marsyas dans un orphelinat où résident six étranges pensionnaires. Il doit évaluer ces derniers ainsi que son Directeur Arthur Parnassus.

Il y part donc avec son chat et pas mal de trouille au ventre.



Je ne vais pas vous raconter ce qu’il s’y passe. A mon goût, pas assez d’actions.

Je me suis ennuyée car il faut attendre un quart du livre avant de croiser le premier pensionnaire.

Je m’attendais à beaucoup plus de magie et de révélations.

C’est surtout beaucoup de bienveillance, d’amour et d’amitié que l’on y trouve.

Il faut se respecter les uns les autres et surtout accepter les différences de chacun. Ne pas juger sur l’apparence ou sur les on-dit…

Lorsque l’auteur décrit les pensionnaires, j’ai pensé à la saga Miss Pérégrine croisée avec hôtel Transylvanie !



Bref, une déception pour moi, comme quoi la couverture ça ne fait pas tout, mais il semble que je sois à peu près la seule à le penser donc laissez-lui une chance d’intégrer votre PAL et peut-être saura-t-il vous séduire !
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La maison au milieu de la mer céruléenne

Cette couverture colorée, j'avoue qu'elle attire l'oeil ! Et elle n'est pas trompeuse car le contenu est aussi frais et sympa qu'on peut le penser ! On est dans un monde où la magie est présente, les jeunes êtres magiques sont surveillés dans des foyers et orphelinats. C'est dans un orphelinat bien particulier, secret, que se rend justement notre héros bien soumis à ce ministère, j'ai nommé Linus Baker.

J'ai vraiment apprécié découvrir cet univers au côté de Linus, qui semble souvent un peu paumé. J'aurai par contre aimé en apprendre un peu plus car au final l'intrigue se déroule seulement dans une ville pluvieuse et une île. La force de ce roman ce sont les personnages très attachants et tout le positif qu'ils dégagent. Pas moralisateur pour autant, on a l'impression d'être dans un autre traité sur la tolérance. Et oui ça fait du bien et il faut se rappeler que c'est un livre jeunesse avec quelques clichés et facilités mais on se fait très vite embarquer dans ce bain d'amour.

Challenge Mauvais genres 2021
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Sous la porte qui chuchote

Une LC faite en février que j'ai trouvé belle, émouvante et réconfortante.



Wallace est décédé. Avant de passer à l'étape suivante, son fantôme se retrouve dans "un relais" qui n'est autre qu'un salon de thé. Avec des personnages aussi sympathiques qu'attachants, il fait le point sur sa vie passée, lui qui s'est avéré être un avocat ambitieux, carriériste et foncièrement égoïste. Le deuil et ses différentes étapes amenant à l'acceptation sont donc déclinées au fil des jours dans le quotidien de ce salon de thé.



Les personnages sont le point fort de ce récit. Wallace est sûrement un brin caricatural mais cela n'est pas sans apporter de l'humour, de la légèreté, de la dérision. Les autres personnages nous touchent par leur histoire et leur humanité qui mettent d'autant plus en relief les défauts de notre protagoniste principal jusqu'à ce qu'il évolue positivement au fur et à mesure qu'il s'attache à chacun d'entre eux ( et nous en même temps).



T.J Klune imagine alors tout un après : les faucheurs, les passeurs, la porte, le thé qui fait écho à des souvenirs, les ombres. Il façonne un univers de fantasy qui s'ancre bien avec cette atmosphère réconfortante qu'est ce salon de thé. Les péripéties sont régulières sans être poussives et donnent un certain rythme au récit, d'autant que Wallace n'est pas le seul mort. A ce moment-là, j'ai trouvé que l'auteur avait le mot juste. On passe d'un chapitre drôle à un autre qui aborde des sujets plus sensibles comme le suicide et le meurtre, sans que cela soit mal amenés, mal traités.



Les différents événements font qu'on se demande rapidement ce que sera la fin. On la redoute, sachant qu'elle ne pourra qu'être pénible. Sans pour autant la désirer autrement. L'auteur s'en sort avec brio et offre de surcroît une conclusion touchante qui n'est pas sans m'avoir tiré quelques larmes.



Ce récit est le 2e que je lis de T.J. Klune. J'y ai trouvé à chaque fois douceur, émotion et humour, une recette qui fait du bien et que l'auteur manie très bien. De quoi me donner envie de connaître d'autres titres de lui.



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La maison au milieu de la mer céruléenne

Cela fait un bon moment que j'ai ajouté ce livre dans ma PAL, tout simplement à cause du titre. Il me fait réver !

Donc je me décide à le lire enfin, et là, j'ai un mal fou à rentrer dans l'histoire. Le personnage de Linus me parait bien terne. En fait, il est gris comme le monde qui l'entoure et sa vie. Bon j'insiste un peu car j'ai lu le pitch et ça parle d'une ile avec des orphelins.

Et c'est vrai que dès que l'on part pour cette ile, le monde s'éclaire et les couleurs apparaissent. Prouesse d'écriture ! Bravo !

Et là, j'ai complètement plongé dans ma lecture. J'ai adoré les enfants et cette ile où ils vivent. J'ai vécu des aventures avec eux et finalement, j'ai assisté avec soulagement à l'évolution de Linus.

Bref, une très belle lecture qui parle de différence et de tolérance. Un foisonnement de douceur et d'espoir.
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La maison au milieu de la mer céruléenne

Lorsque ce roman m’a été offert, je ne le connaissais que de nom, sans en savoir plus sur le sujet abordé. Après avoir lu le résumé, j’ai su que cette histoire me plairait ! Mêlant fantastique, développement personnel et intrigue LGBT, La Maison au milieu de la mer céruléenne, mon premier roman de l’auteur américain T.J Klune, évoque le destin de Linus Baker. Qui est Linus ? Un homme de 40 ans, discret (même trop), efficace dans son travail (simple employé au sein du MJM, Ministère de la Jeunesse Magique), avec quelques kilos en trop, sans famille ni amis, en dehors de sa chatte Calliope (qui n’en fait qu’à sa tête). Jusqu’au jour où il est convoqué pour une mission de la plus haute importance : déterminer si l’Orphelinat de Marsyas, situé sur une île perdue, abritant des êtres magiques considérés comme dangereux, doit fermer ses portes. Seulement, une fois arrivé sur l’île, Linus va découvrir la famille, le bonheur, l’amour, l’amitié, des valeurs qui avaient disparu de sa vie…



S’il m’a fallu quelques pages pour véritablement m’immerger dans ce monde imaginaire, j’ai ensuite été totalement happée par le récit ! T.J Klune a le don de proposer une histoire dynamique, pleine d’enjeux et de rebondissements, tout en créant des personnages hauts-en-couleur qu’il est difficile d’oublier une fois le livre achevé. J’ai été infiniment séduite par les thèmes choisis, de la grossophobie, de la différence, de la propagande, des blessures morales et physiques, à la création d’une famille, à l’acceptation de soi, au triomphe de la solidarité et de la tolérance, au bonheur trouvé, tout simplement.



Si Linus a été un personnage incroyablement charmant, c’est Arthur Parnassus (le directeur de l’orphelinat) qui m’a le plus fascinée ! Leur relation a fait des étincelles que je ne suis pas près d’oublier ! Et que dire de Talia, Phee, Lucy (alias Lucifer), Sal, Theodore et Chauncer ? Sous leurs apparences atypiques ou par leur ascendance craintes par les hommes, ces enfants cachent un cœur en or et forment une fratrie unie et joyeuse. Les attachantes Zoé et Hélène complètent ce groupe captivant ! T.J Klune a créé de si beaux personnages…



La Maison au milieu de la mer céruléenne a donc été ce genre de lecture qui fait du bien, en détruisant tous les préjugés qui nourrissent le cœur de certains hommes, nous offrant une œuvre pleine d’espoir et d’humanité.



A lire !

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La maison au milieu de la mer céruléenne

Je ne me souviens plus exactement du pourquoi du comment j’ai eu envie de lire ce roman.

Je crois que je l’avais vu passer sur les réseaux et qu’il m’avait donné envie (comme d’hab), mais j’avais cru qu’il était poétique, beau, et touchant. Je pensais vraiment qu’il faisait parti de ces romans magnifiques, qui te parlent, avec des belles citations toutes les cinq pages.

Comme quoi, c’est jamais bien de partir avec des aprioris sur les livres et ça ne peut que décevoir parce que, même si j’ai trouvé des phrases très belles, ce livre n’a pas été plus émouvant que ça, et ne m’a pas paru si beau.

Après c’est une question d’opinion j’imagine.

Et puis, même si j’ai été un peu déçue au départ, il y a quand même eu de très bonnes surprises !



Déjà, j’ai adoré l’ambiance.

Sur l’île, les descriptions du paysage, la mer céruléenne de toute part, le vent bruissant dans les arbres et les rires des enfants au loin… Oui, toute l’atmosphère qui se créée petit à petit est magique, elle va t’envelopper comme un cocon rassurant et te faire te sentir bien.



Parce que vraiment, à chaque fois que je rouvrais ce roman, j’avais l’impression de rentrer dans une pièce chaleureuse, avec un feu de cheminée et une pile d’oreillers.

Ça fait du bien de le lire. Il ne fait pas parti de la catégorie des romans qui te font mal, qui te prennent aux triples ou te font passer par une centaine d’émotions différentes, non, il est calme, doux et accueillant.



Et ce n’est pas seulement l’ambiance qui contribue à cette sensation, c’est un tout.

C’est Linus qui est sympathique. Ce sont les enfants auxquels tu t’attaches petit à petit et que tu ne peux faire qu’aimer à la fin (particulièrement Lucy qui est mon petit chouchou). Ce sont les personnages secondaires que tu découvres et finis par apprécier. C’est Arthur, son sourire mystérieux et ses yeux pétillants de gentillesse. C’est l’humour glissé ça et là qui te faire sourire. Ce sont les messages passés par le récit.



Alors, même si ça m’a fait bizarre que le personnage principal ait 40 ans et que je ne me sois pas du tout identifiée à lui, même s’il y a eu des longueurs parfois et même si l’histoire n’est pas palpitante ou passionnante, ce livre est un roman chaleureux, qui se savoure doucement en vacances, dont la lecture repose et est simple donc soulageante.

Et, en bonus, le récit m’a fait pensé par quelques aspects à Harry Potter, avec le Ministère des Jeunesses Magiques, les créatures fantastiques, et cette atmosphère très jeunesse, magique, mignonne et simple.



Donc, je n’ai pas adoré ce livre, il n’est pas aussi touchant que je l’ai espéré mais cette lecture m’a fait du bien et m’a emporté dans une bulle chaleureuse le temps de quelques centaines de pages.
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Sous la porte qui chuchote

Je n'avais jusqu'à présent jamais rien lu de TJ Klune mais quelle belle surprise ce fut ! J'ai passé un très bon moment, c'était poignant et ça fait du bien compte tenu des nombreuses déceptions que j'ai enchainées ces derniers temps.



On m'a souvent vanté la plume de l'auteur, je suis toujours méfiante à ce sujet, car c'est un ressenti assez subjectif qui dépend de la sensibilité de chacun. Mais pour une fois, je me range de l'avis général, l'écriture est vraiment très agréable et poétique, les tournures de phrases sont à la fois belles et fluides. Et pour continuer dans cette lignée positive, j'ai été ravie que la narration soit à la troisième personne.

Hormis l'écriture, les éloges autour des personnages revenaient à de multiples reprises, et là aussi, je partage cette opinion générale. J'ai été touchée par chacun d'entre eux, ils sont extrêmement bien construits, leur évolution au fil de l'histoire est maitrisée, c'est immersif. En plus de cela, il y a de la diversité, avec des personnages gays, moi qui râle sans cesse dans les romans parce que je trouve qu'ils sont souvent mal développés, voir des caricatures ambulantes, ici ce n'est pas le cas. J'ai adoré suivre la relation entre Wallace et Hugo, c'était doux et touchant, ils ont chacun leur personnalité, bien que différents, ils sont complémentaires, à mon sens c'est ce qui fait la force de leur histoire. N'ayez crainte toutefois si vous n'êtes pas adepte des romances, elle n'est pas centrale non plus, c'est juste ce qu'il faut pour rendre le récit appréciable. En tout cas, j'ai aimé l'évolution de Wallace qui n'est pas sans rappeler l'horrible Scrooge de Dickens (et dieu seul sait à quel point j'adore ce classique), il y a de véritables réflexions sur la manière de mener sa vie, de traiter les autres et sur le bonheur en lui-même. Ça peut paraitre vu et revu, mais c'est tellement bien fait que je n'ai pas boudé mon plaisir. Hugo est également très touchant, il y a une bonne représentation de l'hypersensibilité et de l'anxiété à travers sa personnalité, je me suis beaucoup reconnue en lui. A côté, les autres personnages qui gravitent autour sont hyper attachants, que ça soit Mei la faucheuse, l'adorable chien Apollon ou Nelson le grand-père d'Hugo. Les liens qui les unissent sont authentiques, j'ai eu cette sensation d'être dans une famille, atypique sur bien des aspects, mais une famille quand même. J'ai été émue à plusieurs reprises et je ne vous cache pas avoir versé quelques larmes. Aussi surprenant que cela puisse paraitre compte tenu du thème difficile abordé, cette lecture possède une aura réconfortante. Quant aux autres protagonistes croisés en cours de route, ils apportent leur lot de péripéties et dynamisent le récit. Rien, ni personne n'a sonné creux. Pour le Directeur, je vous laisse le soin de le découvrir par vous-même, pour ma part, j'ai aimé la difficulté qu'il m'a été donné à le cerner.



En ce qui concerne l'intrigue, il n'y a pas de rebondissements spectaculaires, mais je ne pense pas que ça ait été le but de l'auteur. Le scénario n'en reste pas moins prenant, parce que le mystère autour de ce salon de thé qui sert de relai entre la vie et la mort tient en haleine, et les histoires à la fois des morts et des vivants donnent envie de connaitre le fin mot de tout ceci. J'ai également aimé toute cette réflexion autour de la mort et du deuil, c'était un pari risqué, car il s'agit d'un sujet délicat, mais c'est ici traité avec une certaine pudeur et je n'ai pas l'impression que ça aurait pu être mieux abordé que TJ Klune ne l'a fait. C'était poignant sur toute la ligne. Le seul « reproche » que j'ai à faire et qui explique pourquoi je n'ai pas eu de coup de cœur, c'est la présence de quelques longueurs et répétitions. Je suis assez peu réceptive au contemplatif, donc ça m'est paru parfois un peu long. Heureusement que l'ambiance et les personnages finissaient par balayer cette sensation, mais je tenais à préciser ce détail pour ceux qui comme moi sont regardant là-dessus. L'autre point qui m'a un peu dérangée, c'est le dénouement, j'ai trouvé la résolution bien trop facile, je ne m'attendais pas à cette tournure vu le doute qui subsistait autour de Wallace. Objectivement, j'aurai vraiment préféré que ça se finisse autrement.



Pour conclure, je ne peux que vous recommander cette lecture, c'est une excellente histoire, les personnages sont riches, le fil conducteur se veut prenant et l'ambiance atypique, mais immersive ne pourra que difficilement vous laisser insensible. Attention toutefois aux triggers warning, certains sujets peuvent heurter votre sensibilité. Pour ma part, j'ai été conquise, je relirais cet auteur avec grand plaisir, et je retiendrais non pas sans émotion ce proverbe balti qui prend désormais tout son sens « la première fois que vous partagez le thé, vous êtes un inconnu. La deuxième fois que vous partagez le thé, vous êtes un invité d'honneur. Et la troisième fois que vous partagez le thé, vous faites partie de la famille ».
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La maison au milieu de la mer céruléenne

🏡 Intriguée par la popularité de ce livre sur Babelio, j'ai voulu découvrir ce roman. Il en ressort une très bonne appréciation. C'est une belle histoire fantastique accompagnée de très beaux messages de tolérances, d'acceptation, de positivité et de remise en question.



🏡 L'histoire comporte de nombreux mystères qui donne envie au lecteur d'en savoir toujours un peu plus. La lecture s'accompagne également de belles citations diverses qui fait réfléchir sur la vie en général : « Arthur dit qu'il faut toujours prendre le temps de faire les choses qu'on aime, indiqua Talia. Si on ne le fait pas, on risque d'oublier comment être heureux ».



🏡 Nous commençons doucement l'histoire par la rencontre avec Linus Baker. C'est un homme fort à cheval sur les principes. Pour lui le travail est toute sa vie. Son livre de chevet n'est autre que « règles et règlements », il s'agît du manuel destiné aux employés du Ministère de la Jeunesse Magique où il travaille. Il est également dans le déni total quant à sa situation personnelle. En effet, il pense être heureux et se persuade qu'il l'est mais est en fait un homme éperdument seul. Son seul ami est son chat nommé Calliope.

Il est perçu par ses supérieurs appelés « les Cadres Extrêmement Supérieurs » comme un employé modèle avec une très grande rigueur, pragmatique et possédant un recul professionnel étonnant.

Son travail consiste à se rendre dans les orphelinats et vérifier que les enfants vivent correctement, dans un environnement sain.



🏡 La société dans laquelle Linus Baker évolue à un petit air du roman de George Orwell « 1984 ». En effet, le gouvernement surveille non-stop les enfants et futurs adultes possédant des pouvoirs magiques. Ceux-ci sont mis à part de la société car dit « trop dangereux ». Ils souffrent de différences et subissent les préjugés et intolérances des nombreux citoyens. Dans tous les orphelinats financés par le Ministère de la Jeunesse Magique (MJM), on y trouve des posters punaisés aux murs représentant des enfants souriants en dessous desquels figurent des légendes telles que : « Nous sommes encore plus heureux lorsque nous obéissons » ou « un enfant discret est un enfant en bonne santé » ou encore « pas besoin de magie quand on a de l'imagination! »

Aussi, au MJM, on y trouve des pancartes au slogan : « vous faites du bon travail et rendez compte de chaque minute de votre journée car une minute perdue est une minute gâchée » ou « N'aimeriez-vous pas être ici ? »



🏡 Mais un jour, tout va basculer pour Linus. Il est appelé auprès de ses supérieurs pour une promotion. Une promotion obligatoire bien sûr ! Linus Baker a été choisi parmi tous les candidats par les Cadres Extrêmement Supérieur pour une affaire des plus sensibles. C'est un profit idéal pour ce genre de mission discrète. En plus de son professionnalisme, Linus possède une confiance absolue au gouvernement. En effet, lors de l'entretien Linus explique qu'il ne se pose pas de questions à savoir ce qu'il advient des enfants lorsque l'orphelinat ferme ses portes. Il se dit que ce sont ses supérieurs qui s'occupent de ce genre de choses, que la supervision prend en charge la suite pour le bien-être des enfants.



🏡 Après 17 ans de travail, Linus ne s'attendait pas à se rendre dans un orphelinat spécial situé sur une île! Il s'agit d'un orphelinat de classification de niveau quatre, le plus haut niveau qu'il existe. Il doit bien sûr y rendre des rapports hebdomadaires et le moindre élément alarmant devra être rapporté immédiatement. le compte rendu sur la situation de cet orphelinat et de l'île de Marsyas est très important.



🏡 Ainsi, nous entrons dans le vif de l'histoire, la découverte de cet endroit. Une île paradisiaque, un havre de paix où Linus va se sentir enfin chez lui. Aussi, beaucoup de choses vont changer pour Linus… Cet homme seul, froid va découvrir une famille aimante. Il va faire la connaissance des enfants dit dangereux et du directeur de l'orphelinat, un homme très énigmatique.



🏡 C'est une très belle histoire que je conseille à tous. Je n'ai trouvé aucun passage ennuyeux. Tout est narré d'une manière subtile. Ce roman est frais et se laisse lire très vite.



Mély
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La maison au milieu de la mer céruléenne

Il faut que je l'avoue. J'ai été clairement influencée par des Booktubeuses et vos avis sur Babelio. J'ai eu tellement confiance en ce livre "doudou" que je me suis décidée pour la première fois à ne pas me poser de questions et aller l'acheter en version reliée. La totale ! Couverture dure à l'illustration sublimissime. J'ai sauté le pas sans trop savoir où on m'embarquait et ce fut magique.



Humain et attendrissant. Je porte un attachement fort à tous les personnages et de nombreux passages ont été un bonbon pour les yeux à lire et à ressentir. Des moments d'écriture et de lecture qui réussiront à vous toucher en plein coeur. Impossible de le nier. J'ai adoré me laisser porter dans cette bulle de tolérance et d'amour et puis on voit toutes les âmes, fleurir. Juste wow !



Enchantée de vous rencontrer Mr TJ Klune avec ce monde plein de couleurs que vous peignez et que vous m'avez transmis.
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Le clan Bennett, tome 1 : Le chant du Loup

Bonsoir à tous !

Je viens de finir ce 1er tome et waouh, qu'est ce que j'ai aimé ce tome, les personnages et la plume de l'auteur.

Je dois vous avouer que lors des 100 premières pages, je n'étais pas totalement convaincue mais après j'ai été complètement happée par ce roman.

Heureusement, je me suis de suite attachée à Ox, sa mère et Gordo.

J'avais envie de savoir ce qu'ils allaient devenir.

Alors attention, si vous êtes homophobes, passez votre chemin.

J'ai envie de dire de même aux personnes sensibles car je dois l'avouer, ce roman m'a bouleversé comme rarement grâce à la plume de T.J. KLUNE.

Je comprends l'engouement pour cette saga et heureusement que j'ai pu me procurer tous les autres tomes car je ne vais pas pouvoir attendre longtemps !

Si vous n'avez pas encore tenté cette saga et qu'elle vous tentes, je la recommande à 1000 % !
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Le clan Bennett, tome 1 : Le chant du Loup

Whao… juste whao. Ce premier tome m’a fait ressentir tellement de choses, de la joie, de la tristesse, les larmes aux yeux par moment, j’ai ri aussi, vraiment beaucoup car même si une bonne partie de ce livre est assez dramatique, c’est aussi plein de moments de joie, de rire, d’insouciance dans sa première partie, que l’on partage avec le clan Bennett au fil des années qui passent.



C’est sûrement bizarre à dire, mais ce livre me faisait me sentir bien, j’étais impliquée dans cette histoire, dans cette meute que l’on voit grandir, c’est un véritable "found family" pour Ox et pour moi. Et j’ai aimé chacun d’entre eux, certains plus que d’autres (Carter 👀), j’ai hâte de les découvrir encore plus dans les prochains tomes.

L’auteur est doué, que ce soit pour développer ces personnages qui ont tous une véritable personnalité, ils ne sont pas survolés, il y a de la profondeur, un passé, du vécu. Et il est doué dans l’écriture, un style vraiment particulier qui m’a touché et accroché à cette histoire qui promet de prochains tomes exceptionnels eux aussi, j’en suis sûr, car je suis attachée à cette meute et je suis impatiente de vivre la suite de leurs aventures.
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Sous la porte qui chuchote

C'est une nouvelle appâtée par les beaux objets livres des éditions de De Saxus, ainsi que par la bonne presse de l'auteur, je l'avoue que j'ai demandé ce roman à Noël en ne sachant pas grand-chose sur lui. Ce fut donc à l'aveugle total que j'ai entamé cette étrange et singulière lecture qui très vite m'a rappelé des séries que je regardais autrefois sur la 6 quand j'étais petite ^^



T.J. Klune est un auteur prolifique, qui a écrit aussi bien pour la jeunesse que pour un public plus mature, qui a écrit aussi bien de l'urban fantasy, que du fantastique ou de la pure romance, mais à chaque fois ce fut un auteur inclusif, soucieux de ses personnages et ses lecteurs, ce qui lui a donné une jolie réputation parmi les boulimiques de lecture.



Avec Sous la porte qu chuchote, il s'attaque à un sujet sensible qui nous touchera tous un jour ou l'autre : la perte de quelqu'un et le deuil qui l'accompagne. Étant très sensible à ce thème, c'est avec confiance et envie, envie d'émotion, que je me suis donc lancée dans cette lecture. Malheureusement, malgré toutes les bonnes intentions de l'auteur que je n'ai pu que relever, je suis restée assez hermétique à son histoire et j'en suis la première déçue.



En effet, T.J. Klune fait preuve tout au long du récit d'une plume sensible, drôle et piquante à la fois, mais toujours tendre. Il ouvre la porte de sa maison à des personnages très variés, dont trois de couleur, plusieurs LGBT et d'autres hétéronormés. Il fait preuve également de poésie pour évoquer ce sujet délicat du deuil à travers une histoire fantastique en huis clos pleine de bienveillance. Mais malgré tout, ça n'a pas fonctionné sur moi.



Pourtant, il fait preuve de beaucoup de délicatesse avec ses personnages et notamment son héros : Wallace, qui vient de mourir d'une crise cardiaque. Homme très pris par son travail, celui-ci était bien seul dans la vie, il faut dire qu'il avait un caractère exécrable, attendant de tous la même rigueur qu'envers lui-même, ce qui lui a fait perdre femme et amis. Alors aux portes de la mort, dur pour lui d'accepter un tel constat d'échec et d'accepter la mort elle-même. Heureusement, il va être bien bien entouré et avec l'aide de Mei et Hugo, ainsi que de leurs amis, il va participer à une vraie traversée pour se découvrir lui-même.



J'ai trouvé très amusant le choix fait par T.J. Klune pour parler de la mort avec ce lieu entre deux mondes qu'est le salon de thé d'Hugo et Mei : La Traversée de Charon, et les êtres qui y vivent qui voient et aident les esprits dans leur voyage après la mort. Cela n'a pas été sans me rappeler des oeuvres comme le manga Sidooh (mais qui est plus sombre) ou les séries télé Médium, Charmed, Demain à la une... que je regardais adolescente sur la 6. Il y avait la même ambiance de familiarité avec le quotidien qui se met en place avec les personnages que j'avais développé avec ces séries. Mais du coup, à vouloir faire du quotidien, du tranche de vie, j'ai eu le sentiment de rester un peu en surface du sujet et de tomber dans le mélo répétitif...



En effet, très vite, une routine s'installe dans cette lecture. Celle du quotidien de Wallace à La Traversée de Charon, où il doit apprendre à gérer son nouveau statut d'être entre deux mondes, les quelques pouvoirs qui vont avec qu'il doit maîtriser pour éviter la catastrophe et les relations qu'il va être obligé de nouer avec ses colocataires de circonstance. La seule tension narrative vient de la mauvaise volonté qu'il y met au début et de la façon progressive dont il va céder et s'ouvrir par la même occasion. Sous la porte qui chuchote est donc une lecture très lente, surtout portée sur les sentiments et l'intériorité.



Si on lit le résumé de De Saxus - ne le faites pas ! - , on attend un certain événement promettant enfin un peu d'action mais celui n'a lieu que... dans le dernier quart du roman ! Insupportable ! Il m'aura donc fallu attendre plus de 300 pages pour enfin me réveiller et adhérer à l'histoire. Ce fut très long et ce ne sont pas les belles paroles de l'auteur, ses petites situations cocasses qu'il invente pour nous faire patienter ou les jolis personnages qu'il écrit plein de compassion et d'ouverture d'esprit qui ont suffit.



Je le regrette beaucoup car c'est vraiment à ce moment-là qu'on traite enfin plus concrètement de ce que signifie le deuil. Le titre prend alors tout son sens et les personnages s'éveillent, les sentiments aussi. A partir de là, j'ai vraiment été touchée par l'histoire de Wallace qui était si terriblement seul parce qu'il se cachait celui qu'il était vraiment. Certes c'est très mélo et sirupeux mais ça touche. Donc je regrette vraiment ce démarrage trop tardif et toutes ces pages avant qui ne servaient qu'à combler le vide de l'intrigue...



J'attendais autre chose de ma découverte de T.J. Klune, une histoire peut-être plus riche, plus dense, plus profonde. J'ai l'impression d'être restée à la surface des choses ici, une jolie surface avec de beaux personnages qui deviennent attachants au fil des pages, mais au détriment d'une intrigue terriblement vide pendant bien trop longtemps. Ce n'est pas une écriture qui me parle, j'ai besoin de plus et pas seulement de jolis mots jetés comme ça, sans rien derrière. Je peux comprendre que l'auteur plaise, il est doux et bienveillant, mais moi j'aime être un peu secouée, chamboulée et cela m'a manqué. Ce n'était juste pas pour moi.
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La maison au milieu de la mer céruléenne

Un peu de mal à rentrer dans l'histoire, il faut dire que je l'ai commencé dans un état de fatigue extrême.

Une fois que j'ai lâché prise, difficile de sortir la tête du livre.

J'ai rarement rencontré des personnages qui servent autant un livre et dont l'interaction entre eux est remarquable.

Un univers fantastique riche, un condensé de tolérance, d'estime de soi et d'ouverture d'esprit, sans être moralisateur.

Roman touchant et étonnant.
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La maison au milieu de la mer céruléenne

La maison au milieu de la mer céruléenne | TJ Klune



Sans hésiter ma plus belle lecture pour 2021. Et une de mes plus belles lectures, tout court.

Dire que c'est une" Lecture coup de coeur" ne suffit même pas pour dire à quel point j'ai aimé ce livre.



Déjà on pourrait ( on devrait) parler de cette somptueuse couverture proposé par la maison d'édition De saxus.

Je me suis offert la version collector brochée et....Par Lucy et les enfers ( comprenne qui pourra) c'est une merveille ! 😍



Mais c'est loin de s'arrêter là.

Loin de se contenter d'être beau ce livre est bon.

Incroyablement bon.

Extraordinairement bon !



Aux premiers chapitres j'ai eu la délicieuse sensation d'entrer dans un univers digne d'Harry Potter.

Puis on bascule agréablement vers Les animaux fantastiques, aux accents de Miss Peregrine et les enfants particuliers, avec un détour dans le manoir de la Famille Adams ( Vous avez vu un peu le programme ?! 🥳).

Mais en vrai on oublie rapidement toutes ces références pour plonger pleinement dans l'univers de TJ Klune. Un univers tellement riche, tellement joyeux, tellement unique, tellement pleins de choses....Ce livre c'est de l'amour en barre. Un hymne puissant à la tolérance, la bienveillance, à la différence.



Je n'ai jamais rien lu de tel. Ce livre va rester profondément gravé en moi pendant longtemps !



Je suis passée des rires aux larmes. Parfois d'une ligne a l'autre. Alternant l'hilarité et l'émotion.

C'est une des rares fois où j'ai ri ( littéralement, pas seulement souri...mais bien ri !) en lisant un livre. C'est bon. Tellement bon 😳



Il va m'être impossible de décrire tous les sentiments éprouvés pendant cette lecture, tant ils sont nombreux. Vous devriez vous faire votre propre opinion. Mais je pense impossible de ne rien éprouver en le lisant.



J'aurais voulu ne jamais le refermer.

Une chose est sûre je le relirai. Et le relirai sûrement encore.



Si vous ne deviez lire qu'un livre cette année c'est sans hésiter celui-ci qu'il vous faut !



Sal, Chauncey, Phee, Zoé, Théodore, Talia, Lucy, Arthur, Linus et Calliope bien sûr, vous êtes mes héros ❤️



" C'est drôle la vie, non ? Sans chercher, on trouve parfois des choses magnifiques."



" Je vais vous enterrer, prévient- elle en sanglotant. C'est votre tombe que je suis en train de creuser.

- Je sais, répondit-il en lui caressant le dos. Je n'en espérais pas moins de ta part."
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Sous la porte qui chuchote

Wallace Price est un personnage pour le moins détestable... sa mort au début du roman ne nous affecte donc pas du tout ! Seulement, qui est cette jeune femme à son enterrement pourtant loin d'être noir de monde ? Où l'entraîne t-elle ? Et si c'était dans la mort qu'il découvrait enfin les joies de la vie ?



On découvre en même temps que Wallace le salon de thé La traversée de Charon, ainsi que tous ses personnages hauts en couleurs et super attachants ! On est tellement bien avec eux, on aimerait rester à leur côté pour l'éternité...



C'est simple, j'ai tout aimé ! Le style d'écriture, l'histoire, la romance, les personnages comme je l'ai dit... tous réchauffent le cœur comme une bonne tasse de thé ☕️ !

C'était mon premier livre de TJ Klune et il m'a donné très envie de lire ses autres titres !



Si vous en avez l'occasion, c'est un roman à ne pas manquer ! (*つ▽`)っ
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La maison au milieu de la mer céruléenne

J'ai hésité à emprunter ce livre à la bibliothèque. Puis j'ai hésité à me lancer dans cette histoire. Après quelques pages, j'ai hésité à poursuivre ma lecture.



Et bien, heureusement que je suis allée au-delà de ces hésitations, car cette lecture a été pour moi un véritable coup de coeur !



Une des choses qui m'a fait hésiter, c'est la dernière phrase du résumé « Linus va se retrouver confronté au plus difficile des choix : faire son devoir ou écouter son coeur ». En lisant cela, j'imaginais déjà la fin du livre, et me disais que ça risquait d'être un roman avec peu de surprises. Et d'une certaine manière, c'est le cas. Certaines choses sont très prévisibles, un peu « gentillettes », voire naïves. Mais au-delà de ça, vraiment, quelle imagination formidable de l'auteur!



L'histoire en 2 mots : Linus, un représentant du ministère de la jeunesse magique, se voit confier une mission qui consiste à aller observer durant 4 semaines un orphelinat d'enfants dotés de pouvoirs magiques. Parmi ces enfants se trouve le fil du diable qui a un sens de l'humour très particulier, une gnome à longue barbe qui est prête à défendre son jardin et ses amis à coups de pelle, un petit être vert à tentacules qui rêve de devenir groom dans un hôtel... des personnages hauts en couleur, des enfants aussi attachants les uns que les autres. Du moins, quand on apprend à les connaître au fil des pages, tout comme le fera Linus. L'histoire est aussi drôle qu'émouvante et originale, et j'ai adoré me plonger dans cet univers singulier.



J'ai aussi beaucoup aimé la manière dont l'auteur (qui lui même se définit comme «queer») raconte une histoire totalement inclusive, que ce soit au niveau des différences physiques, de la nature des gens, de l'orientation sexuelle. Tout cela raconté de manière très fine et très naturelle, tout en douceur, une belle intelligence vraiment ! Comme écrit en intérieur de couverture, « l'auteur pense qu'il est important d'avoir une représentation exacte, positive et queer dans les histoires » et je trouve que ce livre est une belle réussite de ce côté là également.



En conclusion, j'ai été emballée par cette lecture et cet auteur et je ne manquerai pas de lire d'autres de ses romans.
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