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Critiques de T. J. Klune (734)
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La maison au milieu de la mer céruléenne

Linus Baker, homme de terrain pour le compte du Ministère de la Jeunesse Magique, est envoyé d’urgence sur l’île de Marsyas, afin d’enquêter sur un orphelinat. Accompagné de Calliope sa chatte, il fait la connaissance de Zoé, Arthur, Lucy, Talia, Chauncey, Phee, Sal et Theodore…

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Coup de cœur! Énorme coup de cœur pour ce roman, qui m’a fait rêvé et rire, qui m’a émue et révoltée, qui m’a embarqué dans le bus, le train, puis le bateau… et qui m’a déposé sur les rives de cette île, quelque part au milieu de la mer céruléenne. Linus, personnage principal très atypique, m’a fait rire par ses réactions si contenues et décalées! Et que dire des autres personnages? Ils sont tous si attachants et adorables! On ne peut que prendre faits et causes pour chacun d’entre eux, et espérer que la vie les épargnera. Une lecture pétillante, magique et attendrissante, qui nous laisse un message très important : nous sommes tous différents, et nous avons tous notre place dans ce monde! Je referme ce livre avec des paillettes plein les yeux, des paillettes de couleur céruléennes… Le temps de ces 400 et quelques pages j’ai, moi aussi, vécu dans cette maison au milieu de la mer céruléenne…
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La maison au milieu de la mer céruléenne

J’ai aimé le mix entre Big Brother, le département de la magie et le clin d’oeil à l’Ile du Crâne. On rencontre des personnages singuliers comme une gnome, des esprits de la nature ou encore le diable en personne dans un orphelinat hors du commun. Des personnages magiques qui sont marginalisés et pour qui on a envie de se battre.

Une belle histoire faite de valeurs sur la différence, l’acceptation de l’autre, l’homosexualité, la solitude ou encore le conformisme.

C’est clairement une réussite dans le sens où j’ai lu les presque 500 pages en 4 jours à peine, que la plume est très fluide et accessible et l’univers tout simplement attractif. Ce n’est pas un coup de coeur comme je l’espérais mais une belle morale à garder dans un coin de sa tête et de son coeur.
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La maison au milieu de la mer céruléenne

J’ai lu « La maison au milieu de la mer Céruléenne » car j’ai cédé suite aux innombrables et unanimes excellents avis sur ce roman.



Le résumé ne me tentait pas plus que ça mais j’étais à la recherche d’une expérience de lecture.



Linus Baker aime la routine, et son travail, il faut dire qu’il ne connaît pas grand chose d’autre. Son métier, visiter des orphelinats afin de s’assurer que les enfants vivent dans de bonnes conditions, mais pas n’importe quels enfants, des enfants magiques.

Mais un jour une nouvelle bouleverse son quotidien plan plan, il doit se rendre sur une île, très loin, c’est une mission donnée par les Cadres Extrêmement Supérieurs, absolument secrète, car les enfants de l’île sont… très particuliers.



Linus est terrorisé, mais il connaît son métier et saura rester froid et distant comme il doit l’être. Règle nº1, rester objectif.



L’arrivée de Linus sur l’île marque clairement un passage du gris à la couleur, comme le montre si bien la couverture. Sa découverte est très agréable, mais sur la première moitié du roman, je n’en pouvais plus de Linus. Froid en toutes circonstances, désagréable face à des situations qui font sourire… Face aux enfants, Thalia, Phee, Lucy, Sal, Chauncey et Theodore, il reste de marbre, qu’est-ce que c’est énervant !



Mais passé la première moitié du roman, tout s’illumine, Linus lâche prise et j’ai commencé à ressentir ce que tout le monde a aimé dans ce roman.



Beaucoup d’émotions, de l’injustice, de la tristesse, des rires, de la joie, de la colère.

Cette histoire traite des sujets importants tels que l’acceptation de soi, l’ouverture d’esprit, et quand ENFIN Linus arrête d’être chiant, c’est magnifique !



C’était une très jolie lecture, pas un coup de cœur car je me rends compte que les souvenirs me quittent déjà.



Une belle histoire avec de beaux messages, des personnages drôles et attachants, une ambiance comme on en trouve peu, je vous conseille ce roman
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La maison au milieu de la mer céruléenne

"- La vie ça ne marche pas comme ça. - Pourquoi pas ? Pourquoi est-ce que la vie ne fonctionnerait pas comme on en a envie ? A quoi bon vivre si on fait seulement ce que veulent les autres ? "

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Linus Baker mène une vie terme et monotone. Il ne possède qu'une petite maison et un chat caractériel. C'est un agent au sein du Ministère de la Jeunesse Magique; il s'assure que les enfants magiques placés dans des orphelinats soient heureux et bien traités. Étant le meilleur dans ce domaine, ses supérieurs lui confie une mission d'un mois; inspecter l'île de Marsyas où habitent 6 dangereux pensionnaires !

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J'ai aimé la plume de TJ Klune dont la cause LGBTQ lui tient à cœur. C'est la première fois que je lis de la fantasy mélangé au thème LGBTQ et j'ai beaucoup apprécié !

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J'ai passé un super moment avec ce livre, j'avais envie de rester avec Linus, Arthur le directeur de l'orphelinat et les enfants ! Maintenant, j'ai eu un goût de trop peu, comme si tout c'était bien terminé alors qu'il reste tant de choses à faire pour que les enfants magiques soient acceptés... J'aimerais qu'il y ai un tome 2.
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La maison au milieu de la mer céruléenne

Je livre mes impressions à chaud après avoir passé une semaine en immersion dans l'univers de TJ Klune. C'était génial. Un condensé d'intelligence, de tendresse, de tolérance, d'ouverture d'esprit. Avec un message puissant : ce sont les petits murmures qui forment les plus grandes protestations et font changer les choses.



J'ai tout aimé : le rythme lent, l'absence de vrais drames tout en maintenant toujours l'intérêt du récit (il en faut du talent pour parvenir à ce résultat), la mélancolie qui se dégage de certains passages, les personnages secondaires... Et puis la douceur omiprésente et les nombreuses sources d'inspiration de l'auteur qui célèbrent certains des plus beaux univers fantastiques qu'on a pu découvrir au cours des derniers années. Tout démarre dans la grisaille et la pluie pour se terminer dans la lumière et la chaleur humaine. Et ce que j'ai particulièrement apprécié, c'est l'évolution de Linus, tout en douceur, qu'on voit grandir et s'épanouir en se détachant peu à peu de ce qui constituait son existence tristounette et bridée. C'est ce qui reste le plus réussi dans ce livre.



Le mélange de Young Adult et de magie ponctué de scènes cocasses, agrémenté d'une pincée de romance, fonctionne très bien. Entre Linus et Arthur, c'est un slow burn tout en finesse. Ne vous attendez pas à quelque chose de fracassant. On est dans la suggestion, pas dans les actes.



Le cadre du récit a quelque chose de magique et mystérieux qui s'accorde parfaitement à cette histoire surnaturelle. On se représente très bien la vie sur l'île au milieu de la végétation où s'élève cette grande maison chaleureuse, pleine d'enfants. Et la mer tout autour, qui a tant fasciné Linus toute sa vie...



Un très très belle lecture qui prouve encore une fois le talent de TJ Klune. Son meilleur livre à mes yeux.
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La maison au milieu de la mer céruléenne

Ayant découvert ce livre par hasard et étant un coup de coeur de mon libraire, je me suis renseigné sur Babelio en lisant les critiques qui étaient toutes unanimes. C'est donc logiquement que je me suis laissé tenté et quelle belle surprise.

Il faut passer les soixantes premières pages, qui sont malgré tout nécessaire pour comprendre l'ambiance et l'environnement de vie du personnage principal, mais une fois rentré dans ce livre, il m'était impossible de stopper les pages. Basé sur la simplicité et les choses basique de la vie (bon mis à part la magie bien-sûr !!) je dirais que ce livre est une leçon de vie. Ce qui est fort, c'est que l'auteur nous offre une histoire très prenante, aussi simple soit elle (les personnages y sont pour beaucoup) mais le parallèle peut se faire pour chacun d'entre nous. D'où les leçons de vie que chacun peut en tirer.

J'ai lu, j'ai ris, j'étais fâché, j'ai versé ma petite larmichette, je me suis identifié plus d'une fois a certaines situations.

Bref, un must-have pour les amateurs du genre.
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La maison au milieu de la mer céruléenne

Mlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec La Maison au Milieu de la Mer Céruléenne ?

"J'avais déjà un oeil sur les oeuvres de T.J. Klune depuis la parution de Comment se Comporter comme une Personne Normale, un titre qui me parle beaucoup et que j'ai toujours envie de lire d'ailleurs. Mais la Maison au Milieu de la Mer Céruléenne est arrivé comme un raz-de-marée et il était vraiment difficile de passer à côté. De plus, j'ai eu la chance de le recevoir de la part des éditions De Saxus."



Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

"Linus Baker travaille pour le Ministère de la Jeunesse Magique. Sa mission : contrôler les "orphelinats" et les enfants particuliers qui y vivent et s'assurer qu'ils ne sont un danger ni pour eux, ni pour les autres. Et si Linus respecte à la lettre les Règles et Règlements, il a aussi une qualité rare, il se soucie vraiment des enfants. Lors de la mission spéciale que les Cadres Extrêmement Supérieurs vont lui confier, cela pourrait faire toute la différence..."



Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

"Vous savez ce que c'est : critiques dithyrambiques + pitch accrocheur + couverture magnifique... Non seulement vous avez envie de lire ce livre mais vous avez envie de l'adorer ! Alors forcément, j'avais quand même un peu peur de me lancer mais je n'aurais pas dû. J'ai adhéré dès le début, j'ai aimé la plume de l'auteur, son humour, son ironie, son univers et son héros. C'était donc plutôt un bon départ. Et rien de tout cela ne s'est démenti par la suite, d'autant que tous les personnages de l'orphelinat sont interessants et touchants à leur façon. Et bien sûr, j'ai également plus qu'apprécier le message de tolérance de ce roman. Mais... Et oui, il y a un mais... J'aurais tellement voulu qu'il n'y en ait pas... Mais, au milieu du roman, ça manque quand même cruellement de péripéties et de suspense. Tout ça est un peu plat, et c'est vraiment dommage. Heureusement, ça repart de plus belle dans le dernier tiers."



Et comment cela s'est-il fini ?

"Bien que ce ne soit pas un coup de coeur, ce livre reste essentiel. Il en faudrait vraiment plus de ce genre. Parce que oui, ça peut paraître cucul la praline de prôner la tolérance et l'acceptation à chaque page mais jusqu'à preuve du contraire, on en a encore cruellement besoin ! En tous cas, j'ai beaucoup aimé la fin, j'ai même failli verser ma petite larme."
Lien : http://booksaremywonderland...
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La maison au milieu de la mer céruléenne

J'ai embarqué avec Linus dans une aventure à laquelle je n'étais pas prête ! Notre personnage principal se voit ici confier une mission de la plus haute importance : s'assurer que les enfants doués de magie de l'orphelinat de Mr Parnassus soient bien traité. C'est ainsi que Linus, terre à terre et coincé dans sa zone de confort découvre la maison au milieu de la mer.

Les personnages sont incroyablement attachants, chacun à leur façon, ils ont tous un vécu et j'ai trouvé que l'auteur réussissait toujours à nous faire part de leurs émotions de manière adéquate. Voir Linus changer, évoluer, prendre confiance en soi est une vraie leçon. Au fur et à mesure de l'histoire, aux côtés d'Arthur et des enfants, il trouve petit à petit un but à son existence et wouaw, c'était si beau de voir ce parcours !

L'intrigue reste assez légère, mais le thème de la tolérance est omniprésent : la tolérance envers ce qui est différent ou ce qui peut faire peur. Sincèrement c'est extrêmement bien écrit. Les répliques de Linus à ce sujet sont parfaites et j'ai trouvé ses discussions avec les enfants hyper réalistes. J'espère sincèrement que les assistants sociaux sont aussi compréhensifs et attentionnés envers les enfants que Linus.

J'ai adoré. C'est une lecture qui fait du bien, c'est parfaitement écrit (et traduit), et les messages qu'il véhicule sont vraiment d'actualité et méritait d'être mis en avant de cette façon, douce, poétique. À la fin, on a envie d'y être nous aussi, de rejoindre Linus, Arthur, Zoé et les enfants pour profiter du bien être que procure cette famille au bord de la mer céruléenne. C'était exactement la lecture dont j'avais besoin dans ma vie en ce moment et je peux même m'avancer à dire que c'était un coup de cœur pour moi ❤
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Au premier regard, tome 4 : Dis-moi pourquo..

Après quelques lectures sur des thèmes plutôt difficiles, je voulais une valeur sûre qui me ferait rire. Et je ne me suis pas trompée.



Je ne vais pas résumer l'histoire mais sachez juste que cette série est un petit bijou. Avec des personnages déjantés dotés d'un humour corrosif, l'auteur aborde des thèmes forts et ce quatrième tome suit l'actualité d'une certaine élection d'un certain président américain peroxydé (d'ailleurs, l'avenir de ce président évoqué dans l'épilogue m'a bien fait marrer).



J'ai aimé retrouver les personnages de l'une des autres séries de TJ Klune, il faut d'ailleurs vraiment que je relise le premier tome de cette série avant d'enchainer avec la suite.



Cette série est un remède contre la déprime et devrait être remboursée par la sécurité sociale. Tout le talent de l'auteur est de savoir parfaitement doser le côté frappadingue de ses personnages et d'insuffler des moments d'une douceur et d'une profondeur extrême. C'est drôle, c'est tendre, c'est sexy, c'est percutant, je suis heureuse de les laisser continuer leur vie à Tucson, même s'ils vont me manquer... mais peut-être que TJ nous offrira dans quelques mois/années un petit cadeau bonus avec des nouvelles de cette joyeuse bande.



Petit aparté pour saluer la qualité de la traduction, de plus en plus rare pour être signalé.
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Le clan Bennett, tome 4 : Le chant des Benn..

Ce livre est une nouvelle pépite, tout commence à la suite du tome 3, Gavin est parti avec Livingston, Carter est dévasté vu qu'il a enfin compris ce que tout le mode avait compris depuis longtemps...



Le début est assez lent, Carter se retrouve seul à la recherche de Gavin, petit à petit, il dérive vers la folie oméga, heureusement, il y a non-Kelly...

Jusqu'à ce qu'il retrouve Gavin, ensuite tout s'enchaîne et on ne peut plus lâcher le livre^^

Je crois que c'est pour cela que ce tome est si bon, même dans les moments un peu creux, on remonte dans le temps avec des passages de souvenirs.



Aucun personnage n'est oublié, chacun à son petit moment d'adieu, les émotions sont fortes, la romance est belle, le duo Carter/Gavin conclue cette saga magnifiquement bien.

Je suis plus que conquise par cette saga et je ne saurai que la recommander aux amateurs de fantastique.
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Les contes de Verania, tome 1 : Le coeur de..

Avant toute chose... si vous n'aimez pas les livres 100% humour qui ne prennent rien au sérieux, ne vous aventurez pas par ici !!! Parce que, sincèrement, dans ce livre doit y avoir 4 paragraphes (pas plus) avec un échange ou un raisonnement mâture et posé !!! Moi personnellement j'ai beaucoup aimé ! Pourtant, justement, quand c'est à ce point frivole j'aime pas trop, mais là c'est passé nickel, la magie de TJ Klune ! Les personnages sont top, au début je faisais partie des Sam girls, mais à la fin Ryan en a tellement pris plein la tête que je suis devenu une Foxy Lady ! Gary Tiggy et Sam forme un insupportable trio qu'on adore suivre. Et l'histoire sans prise de tête est inlachable du début à la fin ! Hâte d'aller découvrir le tome 2 !
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Les contes de Verania, tome 4 : Un voeu à tra..

Le livre commence par un prologue qui résume les tomes précédents … rédigé par Sam l’Indomptable, puis d'emblée le récit attaque sévère et nous nous rendons compte que, même si Sam a passé onze mois loin de ses amis dans le bois obscur en formation sous l'égide du GDB (Grand Dragon Blanc), certaines choses n'ont pas changé, même si le royaume est sens dessus dessous et le roi emprisonné, quoique certaines choses restent quand même en travers de la gorge de notre héros …





Dès les premières lignes nous sommes entraînés dans les délires de Sam, impossible de faire autrement que de s'y immerger, si vous êtes arrivé au quatrième tome vous devez voir ce que je veux dire, la série se termine en apothéose, du concentré de Sam et de ses amis déjantés. Le sexe comme vous ne l'aviez jamais imaginé, assaisonné d'un humour hyper décapant. De la fantasy dopée à on ne sait quoi, mais ça décoiffe ! Un livre où vous trouverez toutes les réponses aux questions posées précédemment. Une expérience à ne pas manquer …

Et ne soyez pas trop triste, l'auteur nous promet une éventuelle suite sous la plume du Prince Justin…





Une série qui tient du conte de fée survolté et surréaliste à la sauce humour (très) décalé, de la romance gay traitée (au moins) au second degré, de la tendresse et une grande sensibilité qui se cachent sous le burlesque délirant, une fois plongé dedans c'est un délice.

C'est tellement outrancier qu'on se prend au jeu … mais il me semble certain que c'est tout l'un ou tout l'autre, on se marre comme des bossus ou on risque de trouver ça stupide, ce n'est peut-être pas une série pour tout le monde, c'est juste un risque à prendre, si vous ne craignez pas un froissement des côtes et des gays tous azimuts, n'hésitez pas, faîtes vous plaisir …
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Sous la même étoile

Nate Cartwright est au bout du rouleau, il vient de perdre son travail de journaliste à Washington alors que ses parents, qui l'avaient renié pour son homosexualité il y a des années, sont décédés récemment dans un drame. Il quitte tout afin de se ressourcer dans l'isolement d'un chalet perdu dans la montagne de l'Oregon, mais à sa grande surprise le chalet est squatté par un homme baraqué et une invraisemblable fillette dotée du nom improbable d'Artémis Dark Vador. Lui qui cherchait l'isolement va se retrouver mêlé à des secrets difficilement acceptables et devoir faire le choix entre continuer à se morfondre ou partager l'aventure de ces deux personnages mystérieux …





Avec T.J Klune on ne sait jamais dans quoi on va se retrouver, romance, fantasy, humour ou autres, cette fois ce sera de la science-fiction, une rencontre du troisième type sous forme d'un presque huis clos entre un E.T multiséculaire occupant le corps d'une fillette de dix ans et deux hommes, un road trip pendant lequel la relation entre les trois héros va doucement évoluer, quelques scènes d'action décoiffantes lorsque les forces gouvernementales s'en mêlent, une légère romance entre les deux hommes, le tout allégé par l'humour décalé typique de l'auteur.





Une écriture fluide et agréable pour un scénario où se mêlent les sentiments, les secrets d'état et la visite d'extra-terrestres, le tout saupoudré de cet humour particulier à T.J Klume. Un livre qui devrait plaire à de nombreux lecteurs …





PS : à la personne qui a mis l'étiquette "écrivain femme" : T.J Klune est un écrivain homme américain …
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Le clan Bennett, tome 2 : Le chant du corbeau

Gordo, marqué depuis l'enfance par la froideur de son père et la folie de sa mère a maintenant 40 ans et n'est toujours pas guéri de son enfance, les trahisons et abandons qu'il a dû assumer à l'adolescence l'ont marqué à jamais et il ne sait confronter son amour de toujours, Mark. Cependant les événements se précipitent et plus que jamais il appartient à la meute …





Dans ce second tome certains événements antérieurs sont revus sous l'angle de Gordo, puis le temps reprends son cours un an après les événements relatés dans le premier tome. La meute reprend ses marques et continue à se stabiliser en exploitant ses caractéristiques particulières. Les problèmes semblent résolus de prime abord, mais quelques séquelles subsistent et d'autres problèmes et épreuves vont survenir.

T.J Klune conte ces nouvelles aventures avec la subtilité qui le caractérise, avec son ton décalé agrémenté d'un humour non moins décalé et en exploitant les amitiés profondes qui ne se montrent que pudiquement, qu'on cache sous les abords bourrus de ses personnages. Une histoire de loup-garous qui sort des ornières coutumières aux sentiers battus. Un livre qui doit être lu, pas un livre à résumer ou analyser, il faut se laisser porter et le vivre.





Encore une fois un excellent livre, une écriture fluide qui incite à s'immerger dans cette ambiance particulière et à lire les 600 pages d'une traite. Un livre qui peut satisfaire de nombreux lecteurs, un mélange d'action et de romance, mais de la romance façon virile qui change agréablement des trucs mièvres, le tout saupoudré d'humour pince-sans-rire. Pour les amateurs de garous et de romance m/m à lire impérativement !
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Le clan Bennett, tome 1 : Le chant du Loup

Oxnard avait 12 ans lorsque son ivrogne de père quitta le domicile familial. Ce qu'il lui dit alors rythma sa vie jusqu'à l'année de ses 16 ans et même plus tard. Année durant laquelle une famille s'installa dans la vieille maison au bout du chemin. Année durant laquelle il rencontra la famille Bennett et surtout Joe. L'année durant laquelle sa vie bascula.



Un roman qui m'a tout de suite attiré. Tout d'abord grâce à sa couverture, et ensuite grâce à son résumé. Et je dois dire que j'ai tout de suite accroché avec le personnage de Ox. Grand, fort, mais que les autres trouvent bêtes car il ne trouve jamais les mots et préfère se taire. Il m'a tout de suite touché, je me suis vite identifié à lui.

Le personnage de Joe a mis du temps à vraiment me plaire à cause de son jeune âge mais ça n'a été qu'au début. J'ai également beaucoup aimé les personnages secondaires surtout Carter et Rico (voir le trio Chris, Tanner et Rico) pour leur humour. Je dois cependant avouer que le personnage que j'ai le moins aimé a été Jessie qui m'est apparût comme un cheveux sur la soupe.

Le style de l'auteur m'a semblé au début simple voir poétique et original. Une bonne première moitié de ma lecture a donc été très bonne, rapide et sans heurte.

Cependant, à la seconde moitié du roman, j'ai commencé à trouver le style (qui n'avait pas changé) trop lent, trop répétitif et le petit côté poétique que j'avais noté est devenu moins agréable pour moi. Trop de mot utilisés pour peu d'effet au final, ou un surplus de mots qui a dégradé l'effet recherché. A certains moments, j'ai été agacée des tournures de phrases trop expressives voir exagérées, jusqu'à ne plus coller, pour moi, avec les expressions des personnages (RIP pour ma tolérance envers l'utilisation du "d'accord ?", il est tout simplement utilisé beaucoup trop souvent). De même, TJ Klune reviens plusieurs fois sur certaines explications/justifications/prises de conscience des personnages. Je pense que le lecteur a compris au bout de la millionième fois que le père de Ox lui avait dit qu'il allait en baver toute sa vie. Ce qui était émouvant au début a fini par être agaçant à la fin. Il en a été de même avec la forme que prenait le récit chaque fois que la communication entre les personnages se faisait par le biais des liens de meute : des mots basiques, répétés 4 ou 5 fois d'affilé ou encore les "il dit... il dit... il dit... je dit...". Tous ces choix de l'auteur qui donnaient au récit une forme particulière au récit, voir une originalité ont fini par alourdir considérablement le style d'écriture et ont fini par me sortir de mon immersion.



Enfin, je regretterai le plat du milieu de récit (ou plus précisément le début de la seconde partie, juste après le grand drame). Déjà que j'avais l'impression que le rythme s'essoufflait et que Joe ne grandirait jamais, je dois avouer que toute la partie de l'attente de Ox l'a carrément tué. A part quelques combats qui ont rythmé sans relancer la machine durant cet intervalle, j'ai eu l'impression de lire de nouveau (ou du moins d'essayer de lire de nouveau) Twilight, ou plutôt Tentation (si ma mémoire est bonne). Cela a mis en relief le fait que pour moi le roman s'attardait sur une trop longue période sans véritablement s'ancrer précisément dans un contexte temporel et dans une atmosphère.

J'ai même eu à un moment l'impression d'un petit (léger) manque de cohérence dans le caractère des personnages par rapport à leur psychologie.



Bref, il en a résulté un ressenti mitigé. J'ai aimé les personnages et l'histoire dans sa globalité mais c'est, pour moi, le style de l'auteur qui m'a fait défaut.

Une atmosphère, un rythme et un style pas tout à fait maîtrisé pour moi. J'ai été déçu mais je n'ai pas l'impression d'une totale déception car je me suis quand même beaucoup amusé à certains moments.



Petit fait surprenant de dernière minute avec le recule, c'est la première fois que je lis une romance gay écrite par un homme ! Je dois dire que j'ai trouvé très amusant de constater les différences dans les scènes de sexe (ça n'a pas été pour me déplaire. Différentes mais très réussies !).
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Absynthe, tome 2 : Les cieux étaient de cendres

Après un premier tome déjà excellent, le niveau monte encore d'un cran pour ce deuxième volet où tous les personnages se retrouvent en danger et remettent en cause leurs certitudes.



Cavolo et Lucas doivent faire un choix, la ville de Cottenwood est en danger à cause du jeune homme et Patrick leur a donné un ultimatum.

Lucas doit revenir vers lui ou bien tout le monde mourra.

Ce choix à faire déchire les habitants, aucune aide n'est à attendre de l'extérieur et il faut qu'ils apprennent à devenir solidaires face à la menace grandissante des Dead Rabbits et des Deadlands qui s'étendent.



L'univers post apocalyptique s'étend vers Dworshak, ce mystérieux endroit dont Patrick cherche à prendre le contrôle et le rythme s’accélère avec de nombreux combats, plus seulement pour leur survie mais aussi pour empêcher cet homme de détruire le monde.



Les personnages sont toujours autant prenants, le roman tient sur leurs épaules, sur celles de Cavalo, qui s'ouvre peu à peu au contact de Lucas et qui se retrouve à assumer des responsabilités dont il ne voulait surtout pas, sur celles de Lucas, petit bonhomme qui a toujours connu l'horreur, mais également sur celles de SIRS, et je n'aurais jamais pensé m'attacher un jour autant à un robot.

Tout ce petit monde est constamment à la limite, on se demande tout le temps dans quel état se trouve leur santé mentale et si les abeilles qui hurlent dans leur tête n'ont pas gagné le combat.

Mais c'est ensemble qu'ils arrivent à s'en sortir, ensemble qu'ils arrivent à repousser leurs limites et à aller encore plus loin.



J'ai été très touchée par cette histoire qui a été un de mes plus gros coups de cœur de l'année 2017, avec son style si particulier qui m'a embarqué du début à la fin.



T.J. Klune avait à l’origine construit cette saga pour en faire quatre tomes, tout au long d'une année. On peut le sentir un peu dans la conclusion, avec cette idée qu'il existe encore d'autres dangers plus loin, mais l'histoire se termine ici, avec une fin dans la logique même de tout ce qui avait été écrit précédemment.

Et c'est juste parfait.
Lien : https://yodabor.wordpress.co..
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Le clan Bennett, tome 1 : Le chant du Loup

C’est waouh, je me sens tout graou et grrr et puis badaboum ! Oh mon dieu ! Chers amis lecteurs, et qui aiment dévaliser les librairies, êtes-vous déjà tombés sur une pépite qui vous laisse sans voie ? Qui vous prend aux tripes si fort, si intensément que vos émotions débordent ? Qui tout du long de l’histoire vous avez envie de pleurer, de rire, de crier, de vous arracher les cheveux, de prendre les personnages dans vos bras et les câliner afin qu’ils cessent de souffrir autant ? Et bien cela m’est arrivé. Ce livre, ma tellement ému, qu’il m’a fallût plus de quatre jours avant de prendre la décision d’en écrire la chronique. C’est bien la première fois d’ailleurs qu’une telle chose m’arrive. Le monde du roman est certes fait de violence, mais c’est surtout de l’amour, de l’amitié, de la loyauté, de la confiance qui vie au travers des personnages. Un livre, où des secrets cachés aux couleurs rouge alpha, orange béta, violet oméga peuplent leurs mondes. Un livre où la magie et le danger est présent dans leurs vies. Un livre où on sent le sucre d’orge, et pomme de pin, et épique, et génial. Un livre qui fut un méga coup de cœur.



Mais pour comprendre cela, vous devez vous mettre dans le bain par la quatrième de couverture. Certes il n’en dévoile pas des masses, mais, on sent que ce n’est pas juste le contenant qui est important, car derrière chaque phrase, se cache une énigme qu’il faudra découvrir. Ox a douze ans quand son père quitte le foyer familial en lui disant qu’il ne vaut rien et que les gens ne le comprendront jamais. Il en a seize lorsqu’il rencontre Joe Bennett dont la famille vient d’emménager dans la maison du bout de la route. Joe, qui parle, parle, parle. Qui parle comme il ne l’avait plus fait depuis presque deux ans. La vie d’Ox change alors du jour au lendemain, car les Bennett accueillent à bras ouvert cet adolescent solitaire au sein de leur famille. De leur clan. De leur meute. Dès lors, Ox n’est plus seul et s’épanouit auprès de Joe et de ses frères. Mais il sent que des choses lui échappent : des secrets qu’on lui cache, des dangers dont on veut le protéger. Des secrets rouge Alpha, orange Beta, violet Omega. Des dangers surgis du passé et qui menacent désormais tout le clan Bennett...



Seigneur ! Quand j’ai lu ce résumé, j’ai adhéré direct, mais il y a tant d’énigme autour de ces quelques lignes, que je me suis dite, qu’il faudrait absolument que je vous fasse introduire dans le livre en vous parlant des personnages qui vous fait suffoquer par leurs sentiments qui débordent de partout.



Ox est un jeune que l’on rencontre à ses dix ans lorsque son père les abandonne lui et sa mère. Un peu simplet sur les bords, il voie néanmoins le monde à sa façon. Et contrairement à ce que l’on pourrait penser, il est sincère dans ce qu’il fait, dans ce qu’il ressent, dans ses manières, dans ses actes, … Comme son père lui dit qu’il est désormais un homme, Ox va tout faire pour que sa mère ne soit pas malheureuse et ne manque de rien. Du coup, il va aller demander un travail à Gordo afin d’aider sa mère pour garder à flot les finances de la maison. Travail qu’il obtiendra lors de ses douze ans. Ainsi, on va le découvrir à chacune de ses années où il grandit, où il doute parfois de lui-même, où son ressentit nous touche plus que ce que l’on aurait pu le penser. C’est un enfant solitaire, doux, attentionné, aimable, tendre, un jeune qui fera un jour le bonheur d’une femme. Pourtant quand viendra le jour de ses seize ans, tout va basculer dans sa vie. Il fera la rencontre d’une petite tournade qui l’intégrera dans sa famille. De là la véritable d’Ox commencera. Plus jamais il ne retrouvera seul, il aura d’une certaine façon des frères même si ces derniers seront ses amis. Il aura un oncle de substitution, un père de cœur, une mère de cœur, il aura une famille, une meute, qui le protégeront et qui le prendront sous leurs ailes, qui l’aiderons à grandir, à vivre, à être ce qu’il deviendra par la suite. Un alpha bon, un alpha protecteur, un alpha qui veillera sur les sien, un alpha prêt à tout pour que les sien soit heureux, un alpha qui est prêt à mettre sa vie en jeu pour que les siens vive. Ce jeune homme m’a touché en plein cœur. Il fut pour moi une découverte. Lui l’humain qui n’est rien mais qui est tout en même temps. On le voit évoluer à travers le temps, jusqu’à ce qu’il finisse par se mettre en couple. On le voit souffrir, on le voit en colère, on le voit rire, on le voie pleurer, on le voie … On le voie sous toutes ses faces possibles. Il nous montre que malgré la souffrance et qu’on en bave dans la vie, on doit se relever, ne jamais baisser les bras, relever la tête, prendre des risques, car la vie continue quoiqu’il arrive.



Quant à Joe Bennett, le second personnage principal arrive dans l’histoire du haut de ses dix ans telle la petite tornade qu’il est. La première impression que l’on a de ce gosse en dehors du fait que c’est une petite tornade, c’est que c’est un enfant ouvert et enthousiaste. J’ai adoré sa façon de grimper de partout sur le pauvre Ox, qui finalement va rencontrer les parents du gamin. Tous les jours quand Ox sort de l’école, il va aller l’attendre sur le chemin. Il va introduire son nouvel ami dans sa famille. Et … Oh mon dieu ! Il est tellement … Tellement merveilleux, tellement précieux, tellement inimaginable. Et quand on découvrira l’envers du décor, jamais, on ne se serait imaginer que le môme fut enlevé, séquestrer, brisé par un être infame. J’avais envie de rentrer dans ce livre, prendre ce petit chenapan dans mes bras et lui dire ‘’chut !!! Le grand méchant loup ne viendra plus pour toi.’’ Tout comme Ox, on suit Joe sur plusieurs années. On le voit en proie à l’amour avec ses bouderies, on le découvre faisant du charme, on le voie vivre en fait. Mais quand le drame arriva, la seule chose que je voulais faire, c’était de prendre le môme sur mes genoux et lui foutre une bonne fessée. Car au moment de devenir l’alpha, Joe va commettre les plus grosses conneries au monde avec sa colère et son chagrin qui parle au lieu d’écouter sa raison. Son départ laisse un grand vide pour ceux qui restent, mais son retour va apporter tout un lot d’amour, de pardon, de joie, et de vie. Sincèrement, j’ai adoré ce loupiot. Il m’a laissé un immense je ne sais quoi dans mon âme, et là je me dis il a enfin grandi.



Mark est l’oncle de Joe. La première fois que l’on rencontre ce grand type baraqué, c’est le jour de sa première conversation avec Ox quand il va lui dire que bientôt tout va changer pour lui. Il joue parfaitement son rôle d’oncle protecteur et qui aime à donner des conseils. Cependant, quand la situation l’exige, il est capable de se battre comme le loup qu’il est afin de mettre la vie des siens hors de danger. Par ailleurs, on sent qu’il garde un grand secret dans son cœur. Un secret qui le fait souffrir à un point inimaginable.



Carter et Kelly sont les grands frères de Joe. Ces deux-là sont des êtres pleins de vie, d’humour et surtout qui vont apprendre à Ox à vivre. Mais avant tout ce sont des êtres à part qui veille sur les leurs afin que personnes ne souffre. Carter qui a le même âge qu’Ox va alors l’aider à comprendre ce qu’il ressent pour Joe, et va même lui faire la blague de l’embrasser. Bon dieu que j’ai adoré ce passage. Kelly est plus en retrait que son grand frère certes, mais à lui, je lui donnerai bien l’étiquette du grand frère moralisateur. Mais ces deux-là sont impayables.



Elizabeth et Thomas sont les parents de Joe. Ces derniers sont de véritable maman poules. Ils acceptent Ox comme cela et uniquement parce que ce dernier est important pour leurs plus jeunes fils, mais aussi, parce que c’est Ox tout simplement. Thomas va devenir une sorte de père de cœur pour Ox, malgré le fait qu’il soit un alpha, il va faire comprendre à Ox que son vrai père n’avait rien à faire de lui. Mais que cela ne signifie pas qu’il ne faut pas l’aimer. Elisabeth de son coté, va comprendre vite fait qu’Ox adore aider, et va le considérer comme son propre fils. Envers leurs trois enfants, jamais ils n’élèveront la voie, la main ou autre. Bien au contraire, ils vont toujours les écouter et les aider à grandir dans le respect de leurs ainés et des leurs.



Gordo lui est un mage. Oui comme dans Harry Potter avec la baguette en moins, des tatouages qui bougent et qui s’illuminent. La première fois que cet homme est rentré dans l’histoire, il a vite pris de l’importance dans la vie d’Ox. C’est lui qui lui a donné son premier travail, pas par pitié. Oh non ! Il l’a fait pour aider la mère d’Ox et ce dernier parce qu’il les apprécie. C’est un être qui au premier abord est bourru, mais qui cache un cœur guimauve. Il est gentil, attentionné, il apprend lui aussi à Ox ce qu’est la vie. Mais sa plus grande force réside dans le fait que par ses actions, il va devenir un père, un frère, un ami, un confident pour le jeune homme. Il cherche continuellement à protéger Ox des Bennett, mais va finir par comprendre de lui-même que c’est le destin du gamin qui est en marche.



Rico, Chris et Tanner sont trois hommes qui travaille pour Gordo. Seulement avec le temps, ils vont finir par adorer Ox. D’ailleurs ce seront ses premiers amis dans ce monde de haine. Au fils des pages, on va vite se rendre compte que qu’ils considèrent Ox bien plus que tous ceux qui peuplent leur petite ville. Pour preuve, ils vont prendre leurs places dans la meute d’Ox. J’adore les entendre charrier Ox, juste comme cela, par pure amitié.



Jessie c’est la première et dernière petite amie d’Ox. Cette dernière est surtout sa première expérience sexuelle. Expérience qui s’avère belle et douce mais qui va faire ouvrir les yeux du jeune homme sur ses véritables penchants sexuel. Néanmoins, elle reste présente dans la vie du jeune homme et finira par faire partie de la grande famille d’Ox, c’est-à-dire faire partie de la meute.



Osmond est un loup envoyé par la reine des loups afin de mettre en garde Thomas contre un être tout aussi méprisable que lui. Car en réalité, Osmond est un traitre. C’est lui qui va amener la mort aux portes de la famille Bennett. Il va faire tellement de mal. Mais le pire c’est que jamais ne on allait s’apercevoir de sa perfidie. Car Osmond est avant tout un manipulateur nait. C’est l’un des deux personnages que je déteste le plus.



Car celui qui vient en premier sur ma liste noire est Richard un autre loup garou plus méprisable, plus mesquin, plus hypocrite, avide de pouvoirs, un lâche de la pire espèce. Il n’hésite pas à se servir d’un môme à peindre âgé de huit ans pour se venger d’un adulte. Il n’hésite pas à tuer, à manipuler et dieu merci finira dans la plus grande douleur au monde.



Bon bin apparemment, ce livre m’a vraiment fait de l’effet vu que j’ai été capable de parler autant des personnages. Et du coup, là je me demande si cela vaut le coup pour que je vous immerge plus en profondeur dans le récit de ce livre avec la plume de l’auteur, la romance entre les personnages et l’intrigue du livre. Mais si je ne le fais pas, ce sera une chronique inachevée. Pas grave. On y va mes cocos jolis.



Pour commencer, découvrons la plume de T. J. Klune ensemble si vous le voulez bien. Tout d’abord, cet auteur qui m’est inconnu jusqu’à présent possède une plume d’une simplicité fort … Bon vous avez compris, je n’ai que peu de mots. Car l’histoire est faite de simples phrases que Ox pense. Elles sont simples. C’est comme si vous étiez entrain de penser et que vous disiez tout haut la moindre pensée. Par ailleurs, on se retrouve avec des personnages à aimer ou à détester, selon leur attitude ou leurs actions, mais aussi avec un héros qui n’en n’est pas vraiment un puisqu’il ne cherche en aucun cas à se mettre en avant. Par ce qu’à chaque fois que quelque chose lui tombe dessus, il dit pourquoi lui. Les descriptions aussi sont très simple, on ne rentre pas dans les petits détails. Survolés, ils en ressortent néanmoins que du bon. L’univers est doux à certain moment puis oppressant à d’autres voir violant. Mais ce que j’ai aimé dans tout cela, c’est que l’auteur au lieu de mettre en avant des omégas comme étant des êtres doux, ici c’est l’opposé. Car ces derniers sont des êtres violents, bagarreurs, qui adore se battre pour un rien, colérique, etc. Néanmoins, durant la lecture, on sent qu’il y a un bon rythme, car les actions, les rebondissements les quiproquos, etc … sont réellement présents. Ce n’est pas que du calme. Car dieux merci on s’ennuierait très vite. Et pourtant suivre la vie d’Ox est vraiment facile. Et pour moi, ces périodes de calme que l’on observe durant la lecture est un bon point, car la vie d’Ox n’est pas de tout repos, finalement.



Côté cœur, la romance est vraiment présente. On se retrouve avec Ox et Joe. Ox est le plus âgé, donc découvre très vite les joies de l’amour. Surtout quand il entame sa relation avec Jessie. Puis quand il va comprendre qu’il aime les deux (homme et femme) pour au final choisir son amour pour les hommes. Pourtant, c’est toujours vers Joe qu’il retourne. Mais ce dernier est du genre jaloux. Oui c’est vrai qu’il est jeune, mais c’est un jaloux. Quand Jessie va venir pour le rencontrer il va faire la gueule. Et à chaque fois qu’il va sentir l’odeur d’un autre mâle sur Ox il ne va pas lui parler pendant des jours. Et pourtant, quand Joe sera au lycée et va sortir avec son premier petit ami, ce sera le choc pour Ox qui ne s’attendais pas du tout à cela. Et puis bien entendu, arrivera le moment où Ox va finir par se rendre compte de ses véritables sentiments pour le jeune homme. Et là, c’est une grande claque qu’il va se prendre. Car à ce moment-là il va se mettre à bafouiller, et ne saura plus du tout quoi faire, qui dire. Alors vous vous imaginez bien que quand Joe va s’en rendre compte, il va vite faire en sorte que le couple se met en place. Du moins jusqu’au drame. Les trois années qui vont les séparer, vont alors apporter une nouvelle connotation à leur couple. Car bien entendu, tout va bien se finir. J’ai apprécié de découvrir ce jeune couple depuis bien avant le début de leur histoire d’amour. Cette manière de s’observer, de se découvrir, de vivre, de plaisanter entre eux, de se chercher, de se quitter, pour revenir l’un vers l’autre, m’a profondément émue. De tous les couples que j’ai eu le plaisir de découvrir jusqu’à présent, c’est bien celui-ci qui m’a donné le plus envie de partir à la rencontre. Car ici, les sentiments ne se mettent pas en place d’un coup de baguette magique. Non ici, ils évoluent sur plusieurs années pour aboutir à quelque chose de beau, de charnel et de sensuel.



L’intrigue est elle aussi assez simpliste. On a Ox dix ans qui voie son père partir. Ce dernier, et cela j’en suis sûr ne l’aime pas. Car depuis sa plus petite enfance, le père d’Ox n’a pas cessé de lui dire qu’il était fort comme un bœuf, mais aussi idiot que l’animal en question. Du coup, c’est en grandissant dans cette vérité de lui-même qu’il va grandir. Néanmoins, c’est auprès des Bennet qu’Ox va se rendre compte qui oui il est fort comme un bœuf, mais pas qu’il soit idiot. Non ! Car Ox va tout faire pour protéger les siens et s’il le faut, mourir pour eux et surtout pour Joe. Car derrière les remparts magiques, une menace pèse et apportera son lot de morts et de souffrance. Au début du livre, on va sans cesse se demander où est ce que l’auteur cherche à nous amener. Et puis, quand on va y arriver, on va se dire oh waouh ! Car le mystère plane, encore et encore. On cherche le moindre indice pour pouvoir comprendre ce qui se passe. On passe par des flash-backs et on se demande toujours si cela a un rapport avec ce qui se passe. Et du coup on ne décolle pas du livre. La preuve j’y ai passé tout mon vendredi soir pour le lire. En quelque mots, l’auteur a su si bien garder au chaud l’intrigue véritable du roman, que quand elle apparait on ne sait dire qu’une chose c’est juste waouh, graou et grrr et puis badaboum !



En conclusion, je me trouve devant la quintessence même des pépites littéraires. Un livre écrit avec tant de simplicité et un héros qui ne cherche ni la bagarre, et n’est pas grande gueule. Un livre qui une fois qu’on l’ouvre, ne peut en aucun cas se refermer avant qu’il ne soit lut entièrement. On y passe un sacré moment de détente et les émotions y sont si fortes que l’on ne sait plus où se mettre. C’est un livre qui sent tout sucre d’orge, et pommes de pin, et épique, et génial. Cette phrase seule explique le tumulte des sentiments qui tourbillonnent encore en moi. Pour tout vous dire, je ne sais pas quand je retaperais sur mon clavier. Car Le clan Bennett, tome un est un véritable coup de foudre. Ce n’est plus un coup de cœur, mais un coup de foudre. Et là, en ce moment même où je couche les quelque derniers mots de cette chronique, je n’ai qu’une hâte. C’est de découvrir au plus vite le tome deux qui je pense sera tout aussi intense que celui-ci. Alors mes chers amis bonne lecture à tous, et à très bientôt pour une nouvelle chronique.


Lien : http://le-petit-univers-litt..
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L'ours, la loutre et le moustique

J'ai adoré ce livre, sorti chez Dremaspinner Press en VF il y a déja un petit moment. Le style est percutant, fluide, il y a des dialogues ou des scènes absolument hilarantes, et d'autres intenses en émotion. Les personnages sont attachants, l'histoire d'amour finalement assez pudique, et pas trop de scènes de sexe . J'ai dévoré ce roman en une soirée. J'espère que la suite sortira prochainement en français
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Sous la porte qui chuchote

🫖 - Je ne peux pas porter le deuil de moi-même.

- Bien sûr que si. Nous le faisons sans arrêt, indépendamment du fait que nous soyons en vie ou pas, à propos de détails comme de choses plus importantes. Tout le monde se sent un peu triste tout le temps.🫖



Mon premier T.J Klune, et certainement pas mon dernier (c'est @ma_bulle_imaginaire qui va être contente de voir que son lobby est efficace 🤭, puisque très récemment sa série Le clan des Bennett a rejoint ma pile à lire). Je me demande même si ce n'est pas mon premier roman de chez @desaxus 🤔



J'avais terriblement peur de commencer ce roman, étant assez angoissée à l'idée de la mort et du deuil qui s'ensuit (vraiment un sujet hyper sensible pour moi). Pourtant, dès les premières pages, j'ai été enveloppée par la plume sensible de l'auteur. Sa faculté à poser les mots justes sur les émotions et les sensations. Sa capacité à me faire ressentir une répulsion quasi physique pour Wallace, le premier personnage que nous rencontrons, qui ne fait pas preuve d'une grande compassion envers son entourage, au point de n'avoir personne pour ses funérailles.



À partir de là, commence une grande aventure dont on ne sort pas identique à la fin de la lecture. J'ai rencontré une famille atypique au grand coeur qui m'a fait verser un certain nombre de larmes et fait sourire également un tout aussi grand nombre de fois. J'ai été enserrée dans un cocon de tendresse, de douceur. Au sein de La traversée de Charon, j'ai trouvé en Hugo, Mei, Appollon, et Nelson énormément de sagesse et d'amour à revendre, ces petits gestes qui signifient beaucoup, en partageant une tasse de thé avec les êtres qui leurs sont chers. À leur contact, Wallace (et nous) s'adoucit et réalise qu'il a possiblement gâché son existence par son attitude. Il a un arc de rédemption vraiment intéressant et crédible.



C'est aussi la deuxième lecture que je faisais où le thé et les fantômes avaient un lien très fort, j'y ai retrouvé des airs à Du thé pour les fantômes de Chris Vuklisevic qui n'ont pas été pour me déplaire. Je ne sais pas vous, mais j'aime trouver des liens entre mes lectures, que ce soit par le thème ou par certains mots qui reviennent.
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Sous la porte qui chuchote

Une très belle découverte!



En panne de lecture, mon amie a choisi ce livre pour moi car j’hésitais entre deux. Je reconnais que la couverture n’était pas celle qui m’attirait le plus mais en relisant le résumé attentivement, je me suis dit “pourquoi pas” ! Et quelle découverte!! Ce livre est riche de bienveillance et de leçon de sagesse et de gentillesse. Je suis très contente d’avoir fait connaissance avec tous ces personnages attachants!
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