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Critiques de Tom Robbins (180)
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Même les Cow-Girls ont du vague à l'âme

J’enlève mes santiags toutes poussiéreuses avant de pénétrer l’antre du ranch de « la Rose de Caoutchouc ». C’est que je tiens encore un peu, si peu, à ma vie qu’il serait dommage que je me fasse estropier, flinguer, castrer par la renommée Bonanza Jellybean. Elle tient d’une main de maîtresse ce ranch où, bonheur des yeux et des culs, seules des cowgirls sévissent dans ce lieu de fantasmes et de peyotls.



Sissy, de longues jambes, un pouce démesuré à Richmond, Virginie. Défaut majeur dans sa plasticité certes, mais c’est le stetson vissé sur sa crinière qu’elle va user de son appendice et de son charme pour sillonner les routes d’Est en Ouest, du Sud au Nord, version autostop. Ça a du charme l’autostop, et je n’hésiterai pas à arrêter mon pick-up pour la prendre dans ma cabine hurlant le vague à l’âme de Johnny Cash.



Ce roman de Tom Robbins fera des étincelles dans ma tête, dans mon esprit, dans ma libido. A chaque page, son image, son délire. L’auteur abuse des substances hallucinogènes. Sous quelle forme ? Champignons, entre autre, mais pas que, tant son imagination totalement débridée épouse un univers totalement déjanté. Depuis que j’ai tourné ces pages, je rêve chaque nuit de cowgirls, je rêve de leur pays une bière assis au comptoir, elles les longues jambes croisées dans une minijupe bien serrées, moi les yeux dans le vague, l’âme dans la vague, rêve d’une vague de whisky qui viendrait me fouetter le visage de son embrun iodé.



Il y a des romans qui illuminent votre vie ou votre trajet de métro. Celui-là en fait partie. Ne serais-je pas un peu fou de me prendre pour un cowboy, ou pour sourire seul face à ce livre… Mais pas aussi fou que l’auteur… Le soleil décline vers d’autres pâturages, j’ai envie de me faire une omelette aux peyotls, je me souviens du sourire d’une cowgirl, et j’écoute le silence de ma putain de vie que le vent emporte au loin.



De drôles de rencontres, un chinetoque un peu gourou, un psychiatre excentrique, un fabricant de déodorant, un indien loin de ses racines, des cowgirls lesbiennes, parsèment de son humeur sulfureuse et jasminée la vie de Sissy ; et par conséquent mon voyage littéraire inclassable. D’ailleurs comment se refuser un tel enivrement de mots, de whisky et de pensées saugrenues à sauvages aussi aphrodisiaques qu’une cowgirl en complet-3S, string stetson et santiags. Toute ma philosophie, le sky et le string, et maintenant les cow-girls avec du vague à l’âme.
Lien : http://memoiresdebison.blogs..
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Jambes fluettes, etc.

Je n'ai pas du tout accroché à ce roman et au ton de cet auteur dont les livres me faisaient envie depuis un moment... Ce n'est pas que ce soit trop barré, ( ça j'aime, en principe ) , c'est que c'est trop confus . Moults histoires (dont celle du conflit israëlo-palestinien ) viennent se superposer à des personnages aussi improbables, qu'une Chaussette Sale , une Boite de Haricots, une Cuillère à dessert et une Conque...



Une jeune femme qui veut devenir artiste peintre se laisse épouser par son petit-ami du coin, un soudeur, qui construiit pour elle une dinde géante dans le seul but de l'épater. C'est que la dinde , en dessous, est une sorte de caravane, dans lequel ils iront à New York pour sa carrière à elle. Et là, patatra ! c'est monsieur qui sera repéré par le monde de l'art qui craquera sur sa dinde ( la vraie pas sa femme !). Elle est un peu vexée (son épouse) et trouve un job de serveuse dans un restaurant tenu par un juif et un arabe, en face de l'ONU.

S'il est ,certes, intéressant que Tim Robbins parle de religion, du berceau de l'humanité et nous livre sa vision du conflit israélo-palestinien, j'avoue qu' être confrontée à ( la vraie ) actualité brûlante, n'était pas mon but. Mon but étant justement de m'évader de l'actualité avec des romans qui me sortent du quotidien. J'ai trouvé ça indigeste, ennuyeux, et très superficiel en ce qui concerne la psychologie des personnages principaux que sont Ellen Cherry et Boomer ( le couple du début ) qui sont résumés en deux ou trois gros traits : elle est "bonne", il est chauve. Ils aiment s'envoyer en l'air ensemble . Elle est vexée qu'il soit devenu "artiste" car elle le tenait pour inférieur à elle au niveau intellectuel.

Certaines phrases sortent du lot et je comprends à travers elle, que Tim Robbins soit devenu une sorte d'auteur "hype " publié par Gallmeister.

Moi, je ne suis pas sensible à son côté foutraque , il ne me fait pas rire, ni sourire ( même intérieurement ), mais d'autres apprécieront sûrement ...
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Tarte aux pêches tibétaine

Comme il l’annonce dès la première phrase de sa préface : « Ceci n’est pas une autobiographie. » Et pourtant, Tom Robbins raconte avec humour et second degrés, les anecdotes qui ont fait de sa vie une succession d’aventures tant rocambolesques que pittoresques. Son roman se lit aussi bien en commençant par le premier chapitre que par le dernier où en suivant les évocations truculentes des titres tels que « de la bouffe et des filles », « sacrée tomate ! », « Dieu bénisse la bohème » ou « le bon, la brute et le loufoque ». Tommy Rottens, comme l’a surnommé sa mère, de son écriture riche, où chaque mot est choisi méticuleusement, nous emmène avec lui depuis sa prime enfance jusqu’à nos jours. Sa mécanique des mots est aussi précise qu’une horlogerie suisse. Ses expressions telles que « le temps se mit à sucer une glace au chloroforme » ou « lui serrer la main, c’était comme être obligé d’empoigner le pénis mou d’un zombie en hypothermie », témoigne de l’esprit de dérision de l’auteur tant à son égard qu’à celui de son environnement et de ses contemporains. Notons cet épisode où, sans le sou et résidant dans le quartier bohème de Fan district à Richmond, ses amis et lui décident d’offrir le spectacle d’une famille de babouins à tout le quartier. Ils se mirent nus, se peignirent le fondement en rouge et s’ébrouèrent devant une foule ahurie et quelque peu surprise. Leur appartement vidé des spectateurs, ils purent s’acheter une bouteille de mauvais champagne avec la recette de leur prestation et burent au succès de leur entreprise. Voilà qui est Tom Robbins, l’écrivain « le plus dangereux du monde ». Il élève et ouvre l’esprit de son lecteur aux univers parallèles parmi lesquels il évolue. Il le dit lui-même : « Ma motivation pour écrire des romans (qui, vous le savez, date de ma petite enfance) a toujours été suscitée par une imagination débordante et l’amour des mots, plutôt que par un banal désir de devenir riche ou célèbre. Croyez-moi, je ne tire aucun mérite de cette attitude et il ne me viendrait pas à l’idée de l’attribuer à de nobles principes moraux. C’est le destin qui m’a simplement fait ainsi. »
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B comme bière

C’est bien un livre pour enfants que nous propose Tom Robbins, « l’auteur le plus dangereux du monde ».

Gracie n’a pas encore six ans lorsqu’elle se pose les premières questions existentielles que peuvent se poser n’importe quel enfant normalement constitué : « qu’est-ce que cette boisson que l’on nomme bière, qui a la couleur du pipi et que les adultes adorent ? ». Heureusement qu’oncle Moe, le philosophe et la fée de la bière sont là pour enseigner à cette petite fille tout le processus d’élaboration de la boisson maltée et bien d’autres choses encore s’y rapportant.

Le texte de Tom Robbins est une fois de plus un pur moment de bonheur à lire. Citons pour l’exemple et la postérité : « Je dois ajouter que seules les fleurs femelles servent à faire de la bière, ce qui explique peut-être pourquoi les hommes aiment tant ça. C’est l’instinct de l’accouplement. » Ou encore : « Madeline a une façon d’embrasser qui ferait pousser une crête d’Iroquois sur le crâne d’un chauve. » (Y a-t-il une Madeline dans la salle ?) Ou ensuite : « C’est avec la liberté individuelle, pas avec les billets de cent dollars, qu’on allume le cigare de l’âme, j’espère qu’ils t’apprennent ça au jardin d’enfants. » ou pour finir : « Glou-glou-glou. C’était si amer qu’il sentit des poils de moufette lui pousser sur les amygdales. »

C’est une fois de plus une joie indicible de lire ce nouvel opus de Tom Robbins, histoire que je recommande de consommer sans aucune modération, bien évidemment. A vous donner envie d’avoir des gosses, rien que pour pouvoir leur offrir ce merveilleux conte moderne. (On ne va pas exagérer non plus, car avec les gosses il y a l’éternité d’emmerdements de comprise).

Traduction magistrale de François Happe

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Féroces infirmes retour des pays chauds

Je vous rassure - ou pas - le titre est aussi déjanté que le livre ! Amateurs de littérature classique, passez votre chemin ! Car si on qualifie ce roman de "picaresque", il va bien au-delà d'un Don Quichotte ou autre Gil Blas de Santillane.



Switters, héros complètement barré, agent secret anarchiste et ô combien contradictoire, n'en a pas moins un coeur d'or. Et lorsque sa grand-mère, Maestra, sorte de hacker (ou plutôt cracker à ce niveau-là) en chignon, lui demande d'aller relâcher son perroquet, Sailor Boy, dans la forêt amazonienne, il ne peut le lui refuser. C'est avec ce point de départ abracadabrantesque que Tom Robbins va emmener son lecteur dans les plus folles des aventures.



Si l'amateur de littérature classique est toujours là malgré mes recommandations, qu'il sache que le style est vif, enlevé, et j'irai même jusqu'à endiablé (quelqu'un a un autre synonyme ?). Point de fioritures ou de phrases ampoulées. Place ici au vocabulaire courant frisant parfois le familier voire, disons-le, le vulgaire. Pour autant, si on a de l'humour, rien n'est vraiment choquant dans ce roman délirant.



Allez, disons-le, j'ai A-DO-RÉ ! A tel point que je m'interdisais de lire plus d'une cinquantaine de pages par soir afin de faire durer le plaisir. Et si j'ai mis un soupçon d'humour dans ce billet, c'est parce que ce roman le vaut bien. Je me demande même comment l'auteur ne s'est pas essoufflé car il faut quand même arriver à écrire 638 pages sur ce ton, sans aucun temps mort. Et croyez-moi, je vais vite aller acheter un autre de ses livres.



Un grand, très grand merci, à Ys de Newsbook pour m'avoir offert ce livre à l'occasion de ses partenariats, ainsi qu'aux Editions Gallmeister que j'avais connues grâce au livre de Tony Vigorito, Dans un jour ou deux.




Lien : http://www.lydiabonnaventure..
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B comme bière

Je voulais une lecture facile, légère et divertissante. Je me suis dit que ce « B. comme bière » devait correspondre à cette description. Et en effet, le roman de Tom Robbins est tout cela. Facile à lire, ça glisse tout seul. Acidulé tout en étant pas trop corsé. Frais et pétillant comme une bulle de… bière.



La jeune Gracie, à peu près 6 ans, se pose des questions sur la bière. Il faut dire qu’il y a de quoi se poser des questions pour une gamine qui voit son oncle adoré et pas mal d’adultes se délecter de ce breuvage. La fée de la bière va faire irruption dans sa vie et lui apprendre tout ce qu’il y a à savoir sur la bière, son histoire, sa fabrication, ses effets.



Avec ses allures de conte décalé, « B. comme bière » est un véritable régal. Le récit est à la fois instructif et très ludique. S’il a bien une dimension pédagogique, le roman de Tom Robbins n’oublie pas d’être un roman. En premier lieu grâce à des personnages très attachants. Gracie est une adorable petite fille espiègle et futée tout en ayant l’innocence d’une gamine de son âge. Je rêve maintenant de rencontrer la fée de la bière. Car malheureusement elle ne m’est jamais apparue, ou bien je n’y ai pas prêté attention. La prochaine fois que je me boirai une de mes trappistes préférées je regarderai bien autour de moi pour ne pas la louper et lui faire un petit coucou. Quant à Moe, c’est un peu l’oncle qu’on aurait tous aimé avoir. Complètement loufoque, original, excentrique, c’est le genre d’adulte qui s’adresse aux enfants sans les prendre pour des cons. Outre les personnages, l’autre réussite du bouquin réside dans le style de Robbins. Ce type a un sens de la formule absolument réjouissant. On sourit et on rit souvent à la lecture de « B. comme bière ». Au passage, il faut souligner le boulot de traduction de François Happe qui est très bon.



J’ai adoré ma lecture de « B. comme bière ». C’est un roman rafraîchissant, énergisant, drôle, bref un vrai feel-good book. Je suis ravie que le roman culte de l’auteur, « même les cow-girls ont du vague à l’âme », soit déjà dans ma PAL. Et si ce livre est du même tonneau, il m’en faudra d’autres.

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B comme bière

La bière et l'ivresse racontée aux enfants (1).



Gracie, l’héroïne, est une petite fille de presque six ans. Un jour, son oncle Moe lui promet de lui faire visiter une brasserie… promesse qu’il ne tiendra jamais. Heureusement, la fée de la bière va venir à son secours.

B comme bière est écrit avec un style de roman jeunesse, féérique, avec une petite fille espiègle et curieuse confrontée au monde des adultes, avec une part éducative dans le récit : un roman pour enfant pour nous parler de la bière ! Amis du politiquement correct, vous pouvez aller vous coucher, on vous rappellera quand ça sera fini. Évidemment, c’est drôle et subversif, le ton décalé est un régal, l’histoire égratigne au passage la société américaine, le monde des adultes et ses nombreux mensonges. B comme bière est un petit bijou d’humour, de cynisme, et de légèreté, à savourer de la première à la dernière gorgée, sans modération… et j’ai même appris des trucs.



(1) Pas forcément pour les enfants, faut pas croire toutes les conneries que j’écris.

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B comme bière

Petit roman sympathique, qui raconte la rencontre d'une petite fille de six ans, Gracie, avec la fée de la bière. S'ensuivra un voyage instructif pour tous - on y explique réellement comment est fabriquée la bière -, et notamment pour Gracie.



J'ai eu un petit mal à accrocher au tout début, la narration reprenant un grand code des histoires pour enfants : le narrateur s'adresse directement et régulièrement à son hypothétique lecteur, censé avoir l'âge de Gracie ou un peu plus. On vous parle par exemple de votre grand-père qui est peut-être en train de vous lire l'histoire, ou qui, éventuellement, est allé prendre une pause en s'en jetant une dans le gosier. Or, le public visé n'a pas l'âge de Gracie, évidemment. Comme je préfère a priori lire de véritables livres pour enfants, je n'étais pas très enthousiaste par la forme que le roman prenait d'emblée. Mais Tom Robbins rend tout ça très léger, et c'est l'occasion de se pencher sur une période de notre vie où pas mal de choses nous semblaient fort curieuses et suscitaient moult questions de notre part. Des questions auxquelles les adultes n'aimaient souvent pas répondre.



La curiosité, c'est le sujet du roman encore davantage que la bière, c'est ce qui amène Gracie à adopter un comportement que la plupart des adultes jugent inconvenant, posant des question déplacées - il est tellement évident qu'un enfant doit rester à sa place et ne doit pas s'intéresser à la bière, et encore moins poser des questions incessantes auxquelles on ne sait pas répondre, hein ! Eh bien la curiosité inassouvie de Gracie - mais aussi le mal-être qu'elle ressent parce que son oncle adoré lui a fait faux bond et est parti vivre au Costa Rica, que ses parents s’entendent mal et qu'elle a la sensation que tout va mal pour elle -, c'est ce qui la pousse à boire de la bière en cachette, à être soûle, à vomir sur le tapis... et à partir pour un voyage initiatique avec la fée de la bière.



Le ton de Tom Robbins est humoristique sans être lourd. Gracie se conduit comme une enfant, et pas comme une mini-adulte qui s'exprime avec une grammaire et un vocabulaire parfaits - ce qui est la plaie de certains romans jeunesse -, elle ne comprend pas tout ce que disent les adultes autour d'elle - d'où certaines confusions, comme croire que son oncle a amené un chiot avec lui lorsqu'il parle de "reprendre du poil de la bête" ; lorsqu'on la fée l'interroge sur le lieu où elles sont arrivées (une brasserie), elle répond "au Costa-Rica", lorsqu'on lui demande ce qu'il peut bien y avoir dans les sacs d'orge, elle répond "des petits chats"... Bref, c'est une enfant en chair et en os, qui n'est pas là pour nous faire l'éloge de la bière avec Tom Robbins, ni condamner la consommation d'alcool. Plutôt qu'une ode à la bière, je dirais que c'en est une à la curiosité et à la fantaisie, à la mesure et au lâcher-prise. Un roman léger, sympathique, et - pour le coup, le terme convient parfaitement - cool.
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Même les Cow-Girls ont du vague à l'âme

Une seule lecture n’est pas suffisante pour cerner ce livre de Tom Robbins. Sur plusieurs centaines de pages, l’ouvrage cumule les aventures, les réflexions, les personnages et les lieux les plus insolites qui puissent naître d’imagination d’écrivain. Tout cet humour, toute cette ironie, toute cette érudition déployées par Tom Robbins ne s’encaissent pas tranquillement en une lecture distraite. Le résultat est excitant, mais aussi déstabilisant.





Contre-coup de cette richesse : le risque de nausée. Les tournures métaphoriques, parfois inutilement alambiquées, alourdissent un texte déjà dense qui ne cesse de nous trimbaler d’une péripétie à une autre, en passant par une anecdote politique, scientifique ou philosophique. Pas moyen d’avoir la paix ! Mais n’est-ce pas justement ce qui nous plaît ? Tom Robbins semble vouloir nous happer dans son histoire, sans aucune considération pour notre disponibilité : qu’on le veuille ou non, on sera dévoré par les aventures de ses cow-girls joyeusement cafardeuses !

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Une bien étrange attraction

Après avoir lu une chronique sur ce roman, j'avais noté ce livre dans les livres à lire ... un jour...



On me l'a offert pour Noël. Et je viens d'en finir sa dégustation. Oui, dégustation, le mot est juste car au départ je l'ai lu assez rapidement et j'ai été un peu "écœurée" car c'est un livre un peu too much. Trop déjanté, trop d'images partant dans tous les sens.



Mais il y avait quelque chose dans ce roman.



Alors je l'ai laissé reposer. Et je l'ai dégusté à petites doses. Bien m'en a pris. Car ce fut un vrai festival...



La seconde partie est plus "sérieuse" dans le sens où le(s) message(s) de l'auteur sont plus explicites.



Un livre sur l'importance de la nature avant que l'écologie soit mainstream.



Un livre également sur les rôles de la religion. Malheureusement l'auteur qui a vu la déperdition de l'importance de la religion catholique n'a pas vu venir son remplacement par les évangéliques et la montée de tous les autres extrémismes religieux (islam, hindou, etc).



Avec beaucoup d'humour, l'auteur fait passer son message. Et c'est très impressionnant car la forme est vraiment déjantée alors que le message ne l'est pas.



Je le recommande à toutes celles et ceux qui sont prêt.e.s à se laisser emporter dans un tourbillon de mots et d'images farfelues.

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B comme bière

Soyez les bienvenus dans un conte moderne. Un conte dans lequel une bonne fée fait son apparition pour apporter non du bonheur, mais une connaissance précoce de la vie à une petite fille qui, ma foi, avait déjà compris que la vie, ce n’était pas du gâteau.

Gracie a six ans, une famille qui semble aisé, un oncle Moe un peu rêveur et poète, et beaucoup d’interrogation. Fait-elle beaucoup de bétises ? Oui et non. Elle n’aurait sans doute pas dû goûter de la bière, elle n’aurait pas dû non plus être autant livrée à elle-même, entre un père plus occupé avec sa secrétaire qu’avec sa famille, et un oncle qui suit son coeur plutôt que de tenir ses promesses. Note : ne comptez pas sur Tom Robbins pour nous servir une version bien policée de la famille américaine.

Il ne nous sert pas non plus une apologie de la boisson, ni une mise en garde guindée. Un état des lieux, plutôt, et même si, parfois, la prise de boisson peut être positive, la fée de la Bière, qui conte au passage tous les origines possibles et imaginables de cette boisson, n’est pas tendre avec ceux qui la boivent pour se donner du (faux) courage. Quant au narrateur, il est tout simplement délicieux tant il est grinçant.

B comme Bière est à lire pour tous ceux qui veulent découvrir cet auteur délirant qu’est Tom Robbins.
Lien : https://deslivresetsharon.wo..
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Féroces infirmes retour des pays chauds

Tom Robbins ne m'a pas payé pour écrire cette critique. Nous ne nous connaissons pas.

Et c'est bien dommage car son livre est exceptionnel. Pas excellent, exceptionnel.

6 étoiles seraient bienvenues. Babelio atteint ses limites.



Pourquoi exceptionnel ?

Parce que ce livre est déjanté et que cela fait profondément plaisir de passer de bons moments avec des gars vrillés. Après tout la grand-mère d'un ange neutre de la CIA a bien le droit d'être pirate informatique, d'apprécier Matisse et la compagnie d'un vieux perroquet fêlé du bocal.

Et son petit-fils peut bien manier le berretta à merveille, savoir parler de sa passion pour les femmes en 75 langues et marcher sur des échasses pendant 500 pages en essayant de décoder les 3 révélations de la vierge de Fatima. Oui, il peut bien.



Parce que ce livre est superbement écrit : d'une fluidité rare, le style de l'auteur nous entraîne brillamment dans ses délires, sans jamais nous lasser - en nous époustouflant toujours.



Parce que ce livre est intelligent et distille des bouffées d'air frais hyper-puissantes dans nos poumons hyper-atrophiés.



Et puis je me suis dit qu'à côté de Tom Robbins, Michel Houellebecq et Laurent Binet, qui sont pourtant si grands étaient en fait tout petits. de vrais petits Mickeys. Si petits qu'on en vient à se demander à quoi ça sert de ressusciter Huysmans et Barthes si ce n'est pour payer sa caution intellectuelle. Sortez de vos prisons littéraires messieurs et écrivez sans béquilles.

Lâchez vous un peu, ça nous fera du bien et à vous probablement aussi. Vos éditeurs auront certainement très peur de publier un livre indépendant, intelligent et cultivé malgré tout.

Ils ne comprendront peut-être pas que les références à la vie sont plus puissantes que celles au collège de France. Mais comment vous dire...Huysmans... Roland Barthes...



Moi j'aime bien Mickey, il me fait rire.

Et Tom Robbins, il me fait éclater de rire et penser par la même occasion.



Avec tout mon respect pour la littérature qui nous transporte. Et pour Tom ;)
Lien : http://axel-roques.iggybook...
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Nature morte avec Pivert

Nature morte avec Pivert c'est l'histoire de la princesse Leigh-Cheri héritière de la dynastie des Furstenberg-Barcalona et de Bernard Mickey Wrangle, dit le Pivert. Mais c'est aussi un manifeste pour la supériorité des roux, un concentré de révélations sur les habitants d'Argon, une méditation sur les hors-la-loi et leur rôle dans l'histoire américaine. On y croise un crapaud (qui ne devient pas prince quand on l'embrasse), un roi qui fait clic-clic à cause de son cœur en Téflon, une machine à écrire Remington rebelle, un prince arabe bâtisseur de pyramides et quelques utopistes des années 60.

Je vous ai perdus ? Normal, c'est l'impression que donne ce roman de Tom Robbins à ses lecteurs : au bout de quelques pages à peine, je me suis demandé comment l'auteur arrivait à caser tant d'inventivité et de dinguerie dans chacune de ses phrases et surtout où il nous emmenait ainsi. En continuant ma lecture, j'ai oscillé entre fascination totale devant une imagination si fertile et lassitude au bout d'un moment quand mon cerveau n'a plus réussi à suivre les multiples rebondissements de cette histoire. Et puis j'ai posé le livre pour en commencer un autre plus classique en me disant que je n'en pouvais plus et en à peine quelques heures le Pivert et ses comparses m'ont manqué et je me suis replongée dans ce récit.

Ce roman est totalement inclassable mais après avoir lu l'autobiographie de Tim Robbins (Tarte aux pêches tibétaines), je m'y attendais un peu. Alors certes les chapitres sont parfois inégaux, il y a quelques longueurs et des passages moins amusants ou prenants que d'autres mais je n'ai jamais vu autant de folie et d'imagination en un seul livre ! Comme en plus l'auteur manie le style à la perfection et invente quelques formules ou aphorismes particulièrement succulents, c'est parfois (souvent) jubilatoire. Et l'ironie sous-jacente et le démontage en règle de toutes les institutions ou croyances occidentales (de la CIA au mariage en passant par l'église ou la royauté) rendent le tout encore plus savoureux.

Un livre totalement inclassable mais que je recommande vraiment, prévoyez juste d'être suffisamment disponibles pour plonger sans ceinture de sécurité dans cet univers déjanté ! Pour ma part je compte bien faire connaissance avec les autres romans de Tim Robbins.
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Même les Cow-Girls ont du vague à l'âme

Ou l'on replonge avec délectation dans une période où tout semblait permis et l'avenir ouvert à tous les possibles. Ecrit au cours de la décennie 70, ce roman se place dans le courant de la contre culture américaine.

Dennis Hopper vient de mourir, s'il a lu ce livre, il a du jubiler de voir une héroïne appliquer à la lettre le titre de son film culte, Easy Rider. Elle voyage Sissy, elle fait du stop, c'est sa religion, c'est tout ce qu'elle sait faire, et elle fait son chemin dans les grands espaces. Elle a les appendices qu'il faut : Deux pouces à la taille extravagante, au pouvoir magnétique qui attire tout objet roulant pourvu d'un siège qui emportera sa propriétaire là où elle doit se rendre.

Les multiples rencontres occasionnées par ce pouvoir l'emporteront hors des sentiers battus (si je puis dire!). Tout ce joli monde repeint l'univers à sa façon, sans contraintes esthétiques ou morales. C'est l'époque où le libre arbitre vous permet toutes les fantaisies, les digressions métaphysiques, les expériences socio-hallucinées bien loin de nos pérégrinations frileuses et coincées, caractéristiques de la logorrhée actuelle.

Tous les personnages semblent hors champ, hors du champ social et n'existent que par la caricature qu'il dresse de la société d'où ils sortent. Ils forcent le trait avec talent et l'on se dit que décidément, ils ont foutrement raison, raison de tourner en dérision ce monde là.

C'est un livre sain, à recommander à tous les pisse-froid, les donneurs de leçons, les tristes sires qui hantent les multiples tuyaux de communications d'aujourd'hui, des plateaux de télévision aux forums sur Internet en passant par les séminaires d'entreprise.

Ici, les gens sont de vrais personnes, bien vivantes, décidées à en découdre.

A lire d'urgence.

Je n'ai pas vu le film mais ce n'est pas grave, j'ai mes images et c'est bon.

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Un parfum de Jitterbug

Alobar, roi qui régna au VIIème siècle est, avec sa concubine Kudra, en quête d’immortalité. Kudra, originaire d’Inde, est spécialiste des essences. Le Dieu Pan, ami d’Alobar est mourant.

Alobar veut emmener son ami Pan se refaire une santé en Amérique mais pour voyager sans se faire remarquer, et bien qu’il soit invisible, Pan a besoin de masquer son odeur pestilentielle par un parfum puissant que kudra s’évertue à créer.

A Seattle, de nos jours, Priscilla, serveuse dans un restaurant par nécessité, est aussi chimiste. Sitôt chez elle, elle reprend ses recherches sur la mise au point d’un parfum unique, qui la ferait sortir de sa situation précaire.

A Paris, la famille LeFever, parfumeurs depuis plusieurs générations, et très bien placée sur le marché, cherche à mettre au point le parfum idéal.

A La Nouvelle-Orléans, madame Devalier et son assistante V’lu cherchent à redorer leur blason de parfumeuses en créant un parfum hors du commun.

Vous l’avez compris, le point commun de tous ces personnages est donc le parfum ; mais ils en ont un autre : la betterave ! Si Alobar et Kudra en consomment en veux-tu en voilà, les autres les reçoivent par un mystérieux livreur, qui posées devant sa porte, qui jetées par la fenêtre…Mais quelle est donc l’explication ?

Tom Robbins vous la donnera, sur un ton joyeux et délirant, un style loufoque et jubilatoire, et un langage haut en couleurs !

Attention ! La lecture de ce livre peut entraîner dans votre esprit l’explosion d’un feu d’artifice, accompagnée d’une persistante odeur de jasmin…

Merci à Kalimera pour ce très bon conseil de lecture !

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Un parfum de Jitterbug

UN PARFUM DE JITTERBUG de TOM ROBBINS

À Seattle, Priscilla vit seule dans un studio, elle est serveuse dans un bistrot et un matin en se rendant au travail, elle trouve une betterave sur son paillasson.

À la Nouvelle Orléans, V’lu est la bonne de madame Devalier, la patronne du Vieux Carré, boutique spécialisée dans les parfums. Ce soir là, en se couchant, une betterave trônait sur le couvre lit.

À Paris, quand Claude Le Fever rentra dans le bureau de son cousin Marcel, celui ci portait son masque de baleine et sur son bureau était posée une betterave, la troisième en quelques jours. Marcel est un des meilleurs nez au monde, ses parfums sont réputés, les bureaux des Le Fever sont face à une ancienne brasserie où des moines faisaient de la bière et des parfums.

Il y a longtemps, très longtemps, la terre était encore plate, vivait le roi Alobar qui régnait sur une cité état. Dans cette cité, la règle était qu’au premier digne de vieillissement du roi, on le tuait. Or ce matin là, un cheveu blanc apparut, il fut donc obligé de manger un œuf empoisonné, la tradition! C’était logique, un vieillard ne pouvait plus mener ses guerriers à la victoire ni empêcher les betteraves de pourrir dans les champs, mais Alobar se débrouilla pour ne pas mourir et s’enfuir, il aimait la vie et se demandait s’il n’y aurait pas un truc pour vivre éternellement. On est dans les années 1300, et Alobar va sillonner le monde, découvrir que la terre n’est plus plate, et s’initier avec des moines, des ascètes et autres chercheurs tranquillité et de vie éternelle.

Priscilla de son côté cherche à créer le »Taco Parfait », passe ses économies dans l’achat d’huile de jasmin et espère trouver l’ingrédient final, la note qui change tout.

Quant à madame Devalier, elle cherche aussi et elle en a bien besoin car les affaires vont mal.

Un jour, la fondation « Rira bien qui rira le dernier » spécialisée dans la recherche sur l’immortalité, organise une conférence où Priscilla, V’lu et Le Fever, entre autres sont invités… et pendant ce temps Alobar voyage…et les betteraves continuent de s’empiler à Seattle, à Paris et à la Nouvelle Orléans!

Sûrement le Tom ROBBINS le plus flamboyant, le plus délirant et en même temps le plus « tenu » dans les limites du compréhensible. Si mon résumé peut sembler en dire beaucoup, en fait il ne parle que des premières dizaines de pages. Les aventures d’Alobar seules pourraient mériter un livre séparé. ROBBINS, tout en délirant pour notre plus grand plaisir et sous couvert de considérations philosophico métaphysiques hilarantes passe en revue bien des thèmes essentiels.

A lire absolument, Tom ROBBINS est un ovni dans le paysage littéraire et ce roman est pour moi son meilleur dans ce que j’ai lu jusqu’à présent. Amusez vous.
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Un parfum de Jitterbug

Encore un excellent roman de Tom Robbins qui signe une palpitante et unique quête de l'immortalité.

Sa plume est vive, brillante et onirique. A bien des moments, j'ai eu l'impression de retrouver le style et l'intelligence de Salman Rushdie, en plus déjanté peut-être.

Excellent roman! A lire!

Merci Tom Robbins



Ps : c'est une impression de lecture et non un résumé donc je vous laisse prendre connaissance de la trame ailleurs




Lien : http://axel-roques.iggybook...
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Même les Cow-Girls ont du vague à l'âme

MÊME LES COW-GIRLS ONT DU VAGUE À L’ ÂME de TOM ROBBINS

Sissy Hankshaw a une particularité, elle a les deux pouces hypertrophiés, c’est ainsi qu’elle arrive un jour à la Rose de Caoutchouc, en auto stop, comme d’habitude. Jeune, ses pouces n’arrêtaient pas de grandir, le docteur ne constata aucune anomalie et elle commença à faire du stop, domaine dans lequel elle était très avantagée. Sa mère l’emmena consulter une célèbre chiromancienne qui en la voyant s’exclama »que Dieu me baise », c’est dire!! Un jour elle fût emmenée au poste de police pour une infraction mais quand ils voulurent lui prendre ses empreintes ils la relâchèrent immédiatement. A 17ans elle était belle. C’est un saxophoniste noir qui l’emmena le premier quand elle quitta ses parents, puis continua le stop 127 heures sans boire et sans manger. Elle fera de la pub pour la Comtesse( un homme)qui vendait des produits d’hygiène intime, elle ne montra jamais ses mains. Sa rencontre avec Julian sera mémorable, celle avec Howard et Mary également, ils passèrent des jours au lit mais quand la Comtesse lui demanda ce qu’il en était de sa virginité elle lui répondait que bien que des fluides fussent échangées, elle était toujours vierge! Les aventures de Sissy prendront une toute autre tournure lorsqu’elle rejoindra ce ranch de la Rose de Caoutchouc où vivent des cow-girls féministes ingérables, elle fera la connaissance du Chinetoque, vaguement japonais, évadé d’un camp, recueilli par des indiens, le Peuple de l’Horloge. Sa mission est de surveiller une Horloge au fond d’un terrier…si vous voulez savoir pourquoi, lisez ce livre bien barré, et vous en apprendrez de bien belles sur les grues du lac Siwash et l’art de prendre les nuages au lasso. Amusez vous bien!
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Nature morte avec Pivert

« Si cette machine à écrire n’y arrive pas, eh bien je déclare que c’est foutrement infaisable. » Ça commence comme ça et si ça peut surprendre, c’est tout de même tout à fait alléchant de supposer la création romanesque comme un attelage dans lequel l’outil compte peut-être plus que le romancier… Après ce prologue nous présentant donc la machine à écrire qui composera ce roman, on se retrouve dans un grenier aux fenêtres noircies en compagnie d’une princesse déchue qui meurt d’amour pour un terroriste à la dynamite. Diable !

Les circonstances de leur rencontre et la manière dont leur amour résonne dans la fin du XXe siècle feront le cœur du roman et, à force de conférence sur le climat, de multimillionnaires dans le pays de l’or noir, de pyramide et de paquet de clopes (Camel, s’il vous plait), on remonte petit à petit le fil causal qui explique ce premier chapitre aux circonstances très rocambolesques.

Sidérée par l’inventivité romanesque, par le caractère apparemment absurde des situations, ou en tout cas déconnecté des circonstances habituelles de vie du péquin lambda, je me suis embarquée avec plaisir dans cet univers acidulo-azimuté. Tom Robbins tient son histoire et déroule avec une logique interne parfaitement cohérente l’ensemble des ingrédients : le pivert, la nature morte, l’hégémonie américaine sur les autres nations, la place des roux dans l’histoire universelle, la peopolisation des monarques et les mérites de la cocaïne sur les amateurs de crapaud, tout se tient !

Mais, au fil de l’intrigue, tandis que s’accumulaient les longues analyses sociocritiques dont je ne suis pas parvenue à déterminer la part d’ironie corrosive de celle d’authentique discours sur notre monde détraqué, j’ai commencé à m’ennuyer un peu. Et, sans rien gâcher de l’intrigue, je vous dirai aussi que, si on enlève toutes les fioritures explosives, les péripéties extravagantes XXL, la trame de fond reste d’un classicisme qu’on pourrait croire éternel et qui remonte au moins aux débuts de notre modernité. Une histoire d’amants maudits mais éternels revue à la sauce technicolor un rien grinçante.

Alors un fond de snobisme a refait surface en moi : agacée par les proportions abracadabrantes que prenait cette histoire (une pyramide comme Taj Mahal du vivant de la princesse tout de même), lassée de ne trouver aucune poésie dans ces fantaisies débridées et comme seulement agressivement posées, aucune profondeur dans les motivations des personnages, j’ai finalement conclu qu’il s’agissait là d’un tableau tout à fait convaincant d’une Amérique superficielle et shootée aux histoires trop sucrées. La rencontre textuelle entre Walt Disney, Andy Warhol et un dealer d’amphétamines.

Que c’ait été là l’intention de son auteur ne rachète pas complètement l’œuvre à mes yeux mais justifie sans doute que d’autres l’aient adorée.

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Une bien étrange attraction

Arrêt à la page 74. J’ai souri parfois, mais la plupart du temps je n’ai pas capté les subtilités des phrases. Trop absurde, trop barré. Je pense qu’il faut avoir de l’entraînement pour ce genre de roman où je suis restée en lisière.
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