... j'ai lu et apprécié pas mal de livres de Tonino Benacquista ... mais celui ci, après avoir suer sang et eau pour y comprendre quelque chose, j'ai décroché (alors que je suis plutôt un inconditionnel de Tonino) ... on dirait qu'il nous livre des bouts de récits épars ... dont un passage sur Michel-Ange déjà utilisé dans un autre ouvrage ...
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Pas mal. J'aime bien benacquista dont j'ai lu de nombreux opus dont "quelqu'un d'autre" que j'ai trouvé vraiment très bon. Celui-ci ne manque pas d'intérêt mais on finit par se perdre et j'ai plus apprécié la première partie que la fin. Il vaut le coup tout de même.
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Ce petit recueil de nouvelles collaboratif coûte 5 euros et permet aux restos du cœur de distribuer 4 repas ! Je trouve que c'est une belle initiative:)
Mais là… J’ai peu aimé cette lecture. Aucune des nouvelles ne m’a particulièrement marqué, plus glauques les unes que les autres, hormis quelques-uns plus feel-good à la fin du recueil.
J’étais donc plutôt déçue, car j’aime beaucoup le concept qui me fait découvrir de nouveaux auteurs à chaque fois, en plus de servir une bonne cause !
Dommage...
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Trouvé dans une boîte à livres, je n'ai pas pu m'empêcher de le prendre avec moi, tant j'ai apprécié l'édition 2016 de 13 à table. Et je n'ai pas été déçu par la version 2021 !
Comme toujours, les auteurs se succèdent avec des nouvelles ayant l'amour en thème principal. J'ai eu une grosse préférence pour la nouvelle de Jean-Paul Dubois qui met en lumière l'amour entre l'homme et l'animal. C'est la seule qui m'a décroché une larme !
Celle de Franck Thilliez était vraiment géniale aussi, avec un petit côté fantastique que j'adore !
Par contre, je suis passé complètement à côté de celle de Véronique Ovaldé..
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Cette édition est globalement plaisante à lire, habituellement j'ai toujours quelques déceptions mais là je n'en ai pas eu hormis la nouvelle de Véronique Ovaldé dont je n'ai pas compris le sens.
Certaines sont plus plaisantes que d'autres, toutes ont le thème du "premier amour".
J'y ai retrouvé une de mes auteurs chouchous (Leïla Slimani) et découverts certains autres notamment Tonino Benacquista (Malavita m'attend dans ma PAL d'ailleurs) et Philippe Besson.
Toujours agréable de faire une bonne action en achetant ce livre.
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Les choses se passent rarement comme on les a prévues, c'est tout le sel et le poivre de la vie.
Ces nouvelles sont rafraîchissantes, avec le bon dosage de l'humour et de l'ironie, un accent Buzzatien et des chutes aussi hautes qu'inattendues,..
Bref à recommander comme en apéritif avant d'affronter les nouvelles surprises de notre existence.
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Ces recueils de nouvelles vendus à petit prix pour aider les Restos du coeur sont toujours agréables à lire. Quelques tauliers restent présents pour le millésime 2022 (Bourdin, Lapierre, Giebel, d'Epenoux par exemple), mais j'ai aussi eu la surprise de lire Cyril Lignac et François Morel.
Ma nouvelle préférée? Dag Hammarskjöld de Jean-Paul Dubois, pas très gaie, titre improbable, très motorisée et enfumée façon années 60. Elle se termine malencontreusement sur les pentes du Jaizquibel au Pays Basque. Quel rapport avec le titre me direz-vous? Lisez ce livre et vous le saurez.
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Un livre qui, comme les Ritals, me rappelle mes années lycée, mes copains italiens issus du milieu des ouvriers immigrés.
Évidemment sans grande surprise, ce témoignage est écrit avec humour et tendresse, il dévoile le parcours de l'auteur, de son statut de cancre à son éveil à l'écriture, sa vie intérieure de dernier né,et l'observation du mal-être de ses parents déracinés.
Viennent à l'esprit les images en noir et blanc des quartiers pauvres de Vitry ou d'Ivry, en train de disparaître à grande vitesse.
J'ai bien aimé les textes finaux, sorte d'hommage au père.
Cet ouvrage est agréable à lire et laisse une sensation d'optimisme rétrospectif, avec la nostalgie de ces années fastes.
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Ne pesce ne carne.
Ni poisson ni viande.
La vie de tellement nombreux immigrés italiens débarqués en France (ou ailleurs) après guerre.
Tonino Benacquista raconte, à travers divers anecdotes, émotions, sentiments, ressentiments, son enfance et ses pas dans la vie d'adulte.
L'écriture est douce et gaie, malgré un sujet qui pourrait être lourd. Il y a quelques petites longueurs épisodiques.
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Laurent Aubier, 35 ans, se retrouve dans un hôpital après un accident de voiture. Durant son coma léger, l'infirmière Janine note chacune de ses paroles, dévoilant ainsi ses pensées les plus profondes.
Qu'adviensrait-il de nous si, demain, nos souvenirs dissimulés revenaient à la surface?
Ce cadeau empoisonné le pousse à explorer sa vie, découvrant des secrets sombres, des amours perdus et des humiliations. Il se plonge dans un voyage intérieur, sa quête ne restera pas sans réponse.
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Gros kiff de lecture, c est plein d humour, de fantaisie, l histoire est très bien rythmé et c est bien écrit, j avais adoré..je crois que je n ai lu au final qu un seul autre roman de l auteur : homo erectus, dans un registre totalement différent m a beaucoup plu...et le 3eme : malavita ne m a pas plu du tout : je ne l ai pas fini. Mais son style me plaît bien , il faudrait en retenter un autre...
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J'aime beaucoup les nouvelles de Tonino Benacquista. Je confirme que cet auteur a une imagination foisonnante, qui ne peut qu'impressionner. Son écriture également est admirable. Par contre, je ne suis pas rentrée dans ce roman et ma lecture fut lente. Je crois que c'est le titre qui m'a induite en erreur. Car il y a plusieurs histoires d'amour, d'amitié, d'humanité dans ce livre, pas qu'une !
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Mon préféré de Benaquista c est Saga, qui est réellement excellent.
J aime aussi celui ci, peut être une des représentations possible à travers le romanesque de la situation de l homme dans le monde d aujourd'hui qui est en train de déboulonner salutairement le patriarcat.
Ce que j ai pu lire de cet auteur me donne à voir chez lui liberté de penser, humanisme.
Parfois on se sent proche de l écrivain en tant que lecteur, on se dit : si ça se trouve ça pourrait être un pote !
Voilà ce que me fait M Benaquista, il faut que j en lise d autres!!
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Le Serrurier volant… Ou le bouquin qui fait un combo de deux auteurs que j'aime Benaquista et Tardi…
Alors alors, ça fait un petit moment que je l'ai lu et que reste -t-il de cette lecture…
Pitch (pour ce que j'm'en souviens)
Les convoyeurs attendent, ou se font dézinguer à l'arme de guerre lourde, le côté bazoka des familles… Marc en sait quelque chose, un survivant le Marc.. survivant mais mort dedans… Alors pour continuer.. continuer quoi on se le demande, lui aussi se le demande. Il s'est fait serrurier, serrurier volant, jour nuit, lui son taf c'est d'ouvrir les portes récalcitrantes, en cas d'oubliage de clefs…
Et c'est qu'il en rencontre du monde de toutes sortes, et dans toutes sortes de situations des plus classes aux plus scabreuses…
Un roman illustré, j'aime les roman illustrés, alors en plus quand c'est Tardi, forcement qu'il allait se retrouver dans ma collec.
Une histoire noire, sombre… Un peu tristoune même si l'humour est sous-jacent. Même si y a des moments de lumière encore faudrait-il que Marc s'en rende compte. C'est dur, on le comprend.
Comme d'hab avec Benaquista les affres de la nature humaines sont passés à la loupe. On se ballade beaucoup dans ce récit, c'est qu'il bouge le Marc beaucoup pour les besoin du boulot, et puis comme ça, ça l'empêche de penser, bouger beaucoup alors que dedans on fait du sur place…
Y a pas mal de description, l'histoire si prête…
Niveau illustrations, bin c'est du Tardi.. avec ça tout est dit…
Une petite histoire comme ça en passant…
Je ne regarderais plus du même oeil, les serruriers qui vont à toute berzingue sur leur scooter…
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Brillant autant qu'un peu foutraque, cet autoportrait plonge au coeur des sixties. TB s' y auto-analyse sans concession mais nous déclare aussi sa reconnaissance pour la France qui l'a accueilli sans barguigner et peut-être surtout pour Paris.
Lucide, il nous dit la mélancolie de sa mère et l'alcoolisme de son père, sans les dénigrer ni les renier.
Magnifique, inspiré et inspirant....
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Critique initialement publiée sur le site Critiques Libres (2006)
Ce livre, à la hauteur de tous les autres de Benacquista, constitue une fois encore une merveille littéraire.
Le style reste toujours aussi parfait. Je me dis toujours, "ah là là, si seulement je savais écrire comme Benacquista !".
Quelqu'un d'autre est ce roman sombre et pourtant touchant de ce que nous avons toujours rêvé : devenir quelqu'un d'autre.
Le pari stupide de changer de vie. L'un, physiquement, opérations, changement d'identité, changement de travail, changement de vie. On met les compteurs à zéro, on reconstruit tout, jusqu'à enterrer celui qu'on était avant.
L'autre, moralement, se laisse aller à l'alcool, l'emprisonnant dans cette boisson libératrice, faisant émerger de lui celui qu'il n'avait jamais osé être, et qui était pourtant bien là.
Ce livre est merveilleux, riche de réflexion comme peu de romans le sont.
Vous DEVEZ le lire, vraiment.
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Quatre scénaristes doivent écrire le scénario d'une Sitcom qui sera diffusée au beau milieu de la nuit.
La faible audience de ce créneau horaire leur laisse une totale liberté pour s'éclater. Choisissant leurs voisins de palier pour dérouler le fil de leur histoire, la série va cartonner contre toute attente...
L' auteur, Tonino Benaquista, est scénariste et nous régale avec un livre fiévreux, drôle, écrit comme un polar qui ne ménage ni les personnages de son livre, ni le milieu de la télévision.
Une pépite à conserver dans sa bibliothèque et à relire.
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Accrocheur, l'outremangeur !
Si le graphisme de ce psycho-polar et sa mise en couleur tiennent globalement la route, ils n'ont rien d'exceptionnel, ils sont dans la moyenne disons. Mais une BD réussie c'est une imagerie qui nous fait plonger dans un monde et comme c'est le cas ici, bravo Ferrandez.
Benacquista, quant à lui, signe un scénar sobre qui percute et nous prend vite dans sa toile.
Avec son Richard Séléna, il campe un commissaire brillant mais taciturne, solitaire et surtout boulimique dont on comprend sans peine qu'il est devenu obèse, dangereusement énorme à la suite de quelque-chose qu'il n'a pas digéré. Malin, le récit se garde bien de nous livrer trop vite le pourquoi de cette "outrebouffe", bien sûr.
Malin, le Tonino, je vous dis...
Donc on pressent vaguement qu'il a quelque-chose à se pardonner, l'outremangeur, même s'il ne pipe mot dans les groupes de parole qu'il fréquente assidûment après son boulot.
Ce boulot le confronte à un meurtre assez sordide et le flair de Séléna le pousse vite à "sortir des clous" quand il suspecte la jolie nièce de la victime, avec qui il entame un chantage aussi intrigant pour cette nièce que pour nous.
En effet la relation qui s'installe, quoique contrainte puisque Séléna oblige cette jeune femme à partager chez lui en tête à tête un repas chaque semaine sous peine de la livrer à la justice, cette relation n'est pas un chantage sexuel, à proprement parler.
Alors ?
Séléna n'est-il qu'un voyeur ?
Un masochiste qui se punit à bas bruit ?
Qui s'inflige un supplice de Tantale hebdomadaire ?
Mais pour quelle erreur ?
En tout cas, physiquement il change, l'outremangeur.
L'énorme rejoint les normes, même.
Pas à pas,
pas à dire,
il change.
Il ne baffre plus. Même s'il mange,
Même si ça le démange.
Il rejoint ses semblables, il se met à leur portée.
Et le sumo, qui avait le sum, s'humanise.
Pour connaître le "faim-mot" de cette bonne histoire, faites comme moi, avalez-la en deux deux !
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