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Critiques de Tonino Benacquista (1382)
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Dieu n'a pas réponse à tout, tome 3

Quel plaisir de retrouver le duo Benacquista-Barral ! Ce troisième tome se concentre sur les personnages de Victor Hugo, Gandhi, Maria Callas et Michel Audiard. Moins touché sur ce dernier, l'histoire des autres m'a beaucoup plu. L'humour qui se dégage de ces situations se révèle toujours fin et les gags bien trouvé.

Un tome qui se savoure indépendamment des autres et que je ne vais cesser de conseiller !
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Malavita

Tellement fin, dans son appréhension de l'humain ! J'apprécie beaucoup son autodérision, et sa plume est belle et singulière, en plus d'une narration qui tient le lecteur en haleine. Je suis en train de lire "Porca Miseria", que je ne peux que recommander aussi.
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Porca miseria

J'aime toujours autant les livres autobiographiques, j'aime découvrir l'enfance, la famille, les amis, les expériences des auteurs que j'apprécie.

J'aime beaucoup Benaquista même si je ne l'ai pas lu de façon exhaustive, ceux que j'ai lu m'ont plu.



Ici, il s'agit de tranche de vie, à chaque fois un chapitre de quelques pages dans lesquelles il parle très ouvertement de la rencontre de ses parents, du mariage, de la migration, de l'animosité qui était palpable entre ses parents, la résignation de sa mère et les regrets de son père. Son alcoolisme aussi.



Ses parents auraient pu partir faire fortune aux USA comme l'a fait son oncle, mais son père n'a pas su saisir les opportunités, il a subi toute sa vie le joug de son propre père, puis d'un patron, puis la guerre ...



Au fil des pages du livre on avance dans sa vie, de petit garçon, puis d'adolescent, pas bon élève, n'arrivant pas à lire un texte suivi ... la vie de la fratrie, puis sa rencontre avec sa première compagne, ses premiers petits jobs, ses premières tentatives d'écriture ...



Pour terminer par une uchronie: et si finalement ils avaient pu partir en Italie ...



Tonino et moi avons presque le même âge, ses souvenirs d'adolescents sont un peu les mêmes que les miens, j'ai eu dans mes camarades de classe de nombreux fils et filles d'immigrés italiens, ces moments de vie ne m'étaient pas étrangers et j'ai beaucoup apprécié ma lecture, simple mais qui pousse à la réflexion et à l'introspection.



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Tout à l'ego

Recueil de dix nouvelles, trouvé dans une boîte à livres. Je découvre l'auteur. Dans la plupart de ces histoires, la fin est prévisible. Un petit ouvrage qui n'est pas désagréable à lire, sans plus. Inégales par leur longueur, ces histoires ne m'ont pas toutes intéressée. J'ai préféré "La boîte noire", "La volière" et "Q.I.", il se dégage de ces textes pas mal de nostalgie et un sentiment de malaise.

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Saga

Imaginez que votre vie soit écrite, scénarisée par un de ces talents qui a tout prévu, dans les moindres petits détails, avec les rebondissements incontrôlables et les coups d’accélérateurs dont la vie regorge, jusqu’à la conclusion, toujours désarmante. Bon, force est de reconnaitre qu’à part quelques privilégiés ou défavorisés selon ce qu’il peut arriver de bien ou de mal, la grande majorité d’entre nous allons vivre une vie sans histoire, faites d’anodins malheurs et d’insignifiants bonheurs que les plus chanceux ou les plus clairvoyants sauront reconnaitre. C’est vrai, les histoires inventées sont toujours plus passionnantes que la vraie vie et c’est pour ça qu’on en raffole depuis notre petite enfance; contes lus par papa au moment de s’endormir, séries policières ou médicales américaines à l’adolescence, grandes et belles histoires plus tard. Des histoires et encore des histoires, plus ou moins grandioses, plus ou moins inspirées, histoire de nous consoler de n’être que des animaux suffisamment intelligents pour nous rendre compte de notre incapacité à être heureux durablement.

Et ça dure depuis qu’un conteur plus inspiré que les autres a surement dû palabrer autour du feu préhistorique, pour conjurer le sort, apaiser les peurs ancestrales, tout simplement enjoliver la vie et réécrire l’Histoire. Depuis, ça n’a pas arrêté. Et ça dépasse même ceux dont le métier est de nous faire rêver. Le pouvoir de la fiction décuplé par la force des images depuis l’avènement du cinéma, puis de la télévision, autorise les histoires inventées à vivre leur propre vie, portées par leurs spectateurs. L’auteur est la mère porteuse qui façonne l’embryon mais c’est le public qui fait grandir l’histoire. Sans parler des personnages qui échappent souvent à leurs créateurs, comme l’homme échappe à Dieu au point de se demander si il y a bien un créateur quelque part, caché dans l’ombre. Peut-on alors TOUT mettre en scène?

Toutes ces réflexions proviennent de la « Saga » de Tonino Benacquista. Quatre travailleurs de mots doivent écrire une série pour combler un manque de quotas de création française. Le feuilleton sera diffusé à quatre heures du matin. Le cahier des charges est ridicule : dix personnages, pas un de plus, un seul décor, bref l’économie absolue et une liberté totale. Seulement, même au milieu de la nuit, des téléspectateurs veillent. La Saga va connaitre le succès et ses auteurs les problèmes qui vont avec. Lorsque la série est diffusée en prime time, la liberté de ton se réduit, jusqu’aux téléspectateurs même qui réagissent.

Ce qui surprend c’est qu’à aucun moment lors de l’écriture de ce soap, on ne voit les quatre scénaristes débattre d’une intrigue, discuter une situation, argumenter un personnage, défendre leur point de vue. Comme si ces has-been et ces losers n’avaient plus d’égo. Tout coule comme une rivière tranquille. En fait le propos n’est pas là. Pas encore. La vraie réflexion sur le pouvoir de la fiction est à venir.

Tonino Benacquista sait de quoi il parle puisqu’il a été lui-même scénariste pour Jacques Audiard et auteur de polars. Il connait toutes les ficelles d’un roman haletant qui se lit vite. Mais, est-ce cette parution en fin de siècle (1997) qui donne au roman son côté inéluctable, fataliste, désabusé, résigné? On sent bien que quelque chose s’évapore dans la société, difficile de dire quoi exactement. L’auteur prédit la fin des séries alors qu’elles n’ont jamais été autant présentes sur le petit écran depuis le XXIème siècle. Cependant, quatre ans avant le Onze Septembre, Benacquista décrit la catastrophe (scène 27. Intérieur nuit); ce qui pourrait laisser à penser qu’Oussama avait lu Saga et ajouter au trouble du pouvoir/influence des histoires. Au passage il nous accorde cette définition du terrorisme : une connerie individuelle seule capable de plastiquer la connerie collective. Autre détail croustillant, Tonino orthographie cacahuète cacahouète. Et, dans quel bouquin évoque-t-on Ponson du Terrail, le pionnier des scénaristes de séries, maitre du roman feuilleton à sa grande époque (première moitié du XIXème), auteur de deux cents romans et feuilletons, dont le cycle Rocambole.

En guise de conclusion à cette singulière réflexion sur nos désirs et nos envies au travers de la fiction, voici la différence fondamentale entre le roman et le scénario: « Le scénario ce n’est pas du verbe, c’est avant tout de l’image. Aucun dialogue n’est meilleur que le silence ».

Dont acte. Noir.

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Malavita

Que dire d'un livre auquel on donne tout juste la note de passage. Soit il manque un petit quelque chose soit il y a un petit quelque chose de trop. Dans le cas de malavita il y a à la fois les deux: il manque un peu plus d'exploits de Warren et de conquêtes de Belle et il y a un peu trop d'emphase sur les souvenirs du père. On est donc dans le sous développé et le surexploité.

Au final un roman divertissant mais qui aurait pu être meilleur.
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Porca miseria

Autobiographie assez étonnante de ce fils d’émigrés italiens illettrés devenu auteur de romans. Son père est alcoolique, sa mère regrettera toute sa vie d’avoir quitté l’Italie et s’enfonce très tôt dans la dépression. Il est le dernier né de la fratrie, le seul né en France, et il parle très bien français, mais il déteste lire, il ne dépasse d’ailleurs jamais les premières pages des romans qu’on lui impose à l’école. Et pourtant, il deviendra romancier. Dans Porca Miseria, Tonino Benacquista nous explique quel a été son cheminement. Une agréable lecture qui m’a donné envie de découvrir les autres romans de cet auteur, que je ne connaissais pas encore.
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Porca miseria

Tonino Benacquista est un conteur hors pair. Il semble ne jamais avoir imposé de limite à son imagination débridée et c’est sans doute cela qui charme tant ses lecteurs. S’il n’hésite pas à quitter les rives du réalisme, c’est pour mieux explorer toutes les facettes de ses personnages, toujours attachants, sur lesquels il pose un regard tendre et empreint d’humour.



On s’attendrait à ce qu’un tel écrivain ait été bercé dès sa plus tendre enfance par des lectures envoûtantes qui lui auraient donné ce goût de l’évasion par le récit. Quelle surprise d’apprendre qu’il n’en est rien et que l’accès à la littérature a été un long cheminement semé d’embûches… Ah oui ! Car il faut que je vous dise, ce nouveau livre est bien différent du reste de son oeuvre : Benacquista a choisi cette fois de s’ancrer résolument dans la réalité, dans SA réalité, puisqu’il relate rien moins que ses origines, son enfance dans une banlieue parisienne, brossant le portrait des différents membres de sa famille. Ce faisant, il évoque son rapport à « l’italianité » et interroge son sentiment d’appartenance à la nation française.



Tonino est le petit dernier de sa fratrie, le seul à être né en France. Si son prénom et son nom le renvoient immanquablement aux yeux de tous au pays qu’ont quitté ses parents, lui n’éprouve nul sentiment d’attachement à son égard. Au contraire, lorsque la famille retourne au pays pour les vacances, lui s’y sent seul et comme étranger. Ce n’est pas son histoire. Et s’il choisit l’option italien au lycée, c’est uniquement dans l’espoir de grappiller quelques points au bac.



Pour autant il s’interroge : lorsque le président s’adresse aux Français, fait-il partie du lot ? Ainsi tente-t-il de « faire un tri, illusoire, entre « italianité » innée et francité acquise » dans l’un des nombreux chapitres qui constituent ce texte.



Benacquista en effet ne cherche aucunement à s’ériger en exemple d’une intégration réussie ni à faire un quelconque plaidoyer. Il égrène les souvenirs comme autant de saynètes qui finissent par composer une image cohérente, donnant chair au petit garçon puis au jeune adulte qu’il a été. Fidèle à lui-même, il reste formidablement doux et humain dans chacun des mots qu’il choisit.



Il nous raconte son parcours d’écrivain, nous révèle comment sont nés certains de ses romans et ne peut s’empêcher - on ne se refait pas ! - d’imaginer quelles autres histoires auraient pu vivre les Benacquista…



Ce livre ne manquera pas de toucher les inconditionnels de l’écrivain. Mais il saura sans doute rallier aussi des lecteurs plus occasionnels, sensibles à la sincérité de l’auteur et au regard personnel qu’il porte sur l'une des questions qui agitent notre société.
Lien : https://delphine-olympe.blog..
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Malavita

Tonino BENACQUISTA propose avec un humour indéniable, un récit un peu décalé pour raconter le destin d'une famille d'américains, ex-mafieux repentis qui ont trahi les parrains de Cosa nostra à New-York. Ils vivent désormais sous la protection d'officiers du FBI et se déplacent au gré des menaces qui pèsent sur eux. Ils s'installent un jour à Cholong-sur-Avre, en Normandie.

Fred, le père s'ennuie après avoir tout perdu : liberté, puissance, argent et honneur. Il se targue de devenir écrivain et s'attelle à ses souvenirs en rédigeant sa biographie tandis que sa femme, Maggie essaie de racheter leurs fautes en œuvrant bénévolement dans une association caritative.

Quant aux enfants, ils ne se laissent pas faire et s'adaptent malgré les déracinements successifs. Warren se défend des autres en devenant le plus fort, manipulateur hors pair et protecteur qui monnaye ses services alors que sa sœur, Belle fait l'unanimité en icône de beauté, aimable et intelligente.

La chronique est réjouissante car elle repose sur le décalage entre leur vie d'avant, régie par le pouvoir et la violence, les alliances et les pièges au sein de la mafia new-yorkaise et leur nouvel environnement, modeste et tellement prévisible.

Les aventures de la famille s'emballent à la faveur du trajet improbable de la gazette du lycée qui révèle leur identité et le lieu de leur refuge, déchaînant la vendetta de la mafia.

L'écriture est fluide et le ton ironique pour dresser le portrait de personnages hauts en couleur, mais un peu caricaturaux.

La lecture, malgré quelques longueurs, reste très agréable. Mention particulière au twist final qui explique le titre.

Roman idéal pour un voyage de quelques heures en TGV, drôle, enlevé mais sans grande surprise.

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Le 1 nouvelles - 2017

Le thème imposé est « l’ailleurs ». Faut-il y voir une volonté d’associer le désir d’évasion à la découverte de l’autre et aux charmes de l’altérité ? Ironiquement, plusieurs auteurs ont préféré traiter – au moins en creux – le thème « ici ».



Ainsi de Lydie Salvayre et Tonino Benacquista qui en prennent le contre-pied de façon amusante en nous livrant chacun un récit justifiant le refus de l’ailleurs à cause de sa vanité, son inanité ou son inconfort, et en montrant qu’on peut voyager par les livres.



Après le contre-sujet, Metin Arditi et Karine Tuil semblent faire des hors-sujets en évoquant des histoires familiales ancrées dans leur ici.



Chez Valentine Goby, l’ailleurs devient souffrance quand elle décrit les invraisemblables et nombreux déplacements auxquels les membres de sa famille ont été contraints.



Véronique Ovaldé traite le sujet de façon analytique et personnelle en listant les avantages et les inconvénients d’être ailleurs.



JMG Le Clézio est lui aussi dans le sujet mais de façon misérabiliste en narrant la misère de gamins mexicains cherchant à rejoindre l'Arizona.



Plutôt qu’une nouvelle, Erik Orsenna nous donne des nouvelles de la géographie canadienne dans un petit cours fort instructif dont le fil rouge est le fil de l’eau.



Enfin, trois auteurs moins intéressants car moins compréhensibles : Catherine Poulain, Kenneth White et Nathacha Appanah.



Un recueil distrayant et inégal qui m’a surtout donné une image bien sympathique de Tonino Benacquista dont on m’avait déjà vanté le ‘Trois Carrés rouges sur fond noir’.

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Malavita encore

Deuxième et dernier volet de la vie de la famille Manzoni, dont le père est un repenti.



Le 1er opus était formidable, celui-là l’est un peu moins. sans être de décevant il ne contient pas la magie du premier où nous faisons connaissance avec chaque individu de cette famille tordue.



Cependant ce roman reste agréable à lire et égal à lui-même jusqu’au dernier mot.
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Malavita

Quel super bouquin...



Je vous pose le décor : on est en pleine nuit et une famille s’installe, les parents, leurs 2 enfants et leur chien...rien d’extraordinaire si ce n’est que cette famille est loin d’être une famille ordinaire...

Avec ce livre nous entrons dans un monde que nous ne connaissons que par le biais de film du style Les Affranchis...

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Porca miseria

Tonino Benacquista signe là une émouvante autobiographie qui témoigne que l'on peut devenir un écrivain de premier plan alors que rien ne nous y disposait.

Né en France mais de parents italiens qui ne maîtrisent pas la langue française, qui ne lui ont rien appris (J'élabore mes règles de conduite partout ailleurs que chez moi) et dont il rêve qu'ils se séparent enfin, lui l'alcoolique et elle la désenchantée, Tonino Benacquista reconnaît d'abord "préférer le pur ennui à la lecture", ce qui ne l'empêche pas de prendre goût à l'écriture de textes libres, y compris au moment de rendre une copie de mathématiques !

Sa principale source d'inspiration ? La télévision, cette "boîte magique qui contient toutes les histoires que sa mère ne lui a pas racontées pour l'endormir".

En classe de quatrième, deux livres vont lui révéler à quoi sert la littérature, Les Chroniques martiennes, nouvelles de Ray Bradbury, et Cyrano de Bergerac. A son Panthéon personnel figurent aussi, avec Goscinny, Gotlib et ses Rubrique-à-brac avec lesquelles il "s'amuse à réfléchir".

Dans ce parcours qui l'a mené au statut d'écrivain, Tonino Benacquista souligne son attachement à la France : "Quel autre pays aurait donné à un enfant né de parents illettrés le goût d'écrire ?"

Un livre bien plus profond à mes yeux que les ouvrages d'Annie Ernaux qui s'est complue à se lamenter sur des origines sociales pourtant bien plus enviables que celles de Benacquista.



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Dieu n'a pas réponse à tout, tome 1

si Dieu n'existait pas il faudrait l'inventer.

Ici, il existe et entend bien résoudre quelques soucis ; en cela, il va trouver des substituts, célèbres, pour régler les défaillances présentes sur terre.

de Freud à Mozart en passant par Homère, Marilyn Monroe et Al Capine, chacun dans sa spécialité va aider son prochain et réaliser son rêve promis par Dieu.



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13 à table ! 2022

Chouette recueil de nouvelles, avec certaines qui m'ont plus plu que d'autres, c'est le principe...

ça m'a permis de découvrir de chouettes auteurs et en plus cela pour la bonne cause, tout bénef :)

L'intérêt aussi de ce type de livres c'est de pouvoir faire des pauses autant qu'on veut et lire une histoire rapidement quand on va dormir ou dans le train. Le désavantage c'est quand on s'attache à un personnage qu'on doit déjà quitter. C'est le jeu !
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13 à table ! 2022

Ce livre est très agréable à lire.

Chaque histoire est très différente, et il est intéressant de voir comment un même thème (souvenirs de vacances) peut être décliné de façon très diverses par les différents auteurs.



J'ai aimé particulièrement "Souvenirs d'enfance", de Marina Carrère d'Encausse, dont j'ai découvert la plume, cela m'a donné envie de lire ses livres. Le machiavélisme du personnage féminin est juste délicieux.



L'histoire "On ne joue plus" de François D'Epenoux est particulièrement glaçante et m'est restée longtemps dans la tête.



"L'ascension" de Karine Giebel est également très bien mené. Le suspense grandit au fur et à mesure, on ne peut plus lâcher le livre tellement on est pris dans le mécanisme de ces deux frères, une folie s'en dégage, particulièrement forte et prenante.



"l'abat-Jour cramoisi du VIeux Sémaphore" de Alexandra Lapierre est également très prenant et surprenant.



Romain Puértolas nous offre avec "Martine" un savoureux dialogue de speed dating.



Et Leïla Slimani nous glace le sang avec "La chambre Verte"... je n'en suis pas sortie indemne.



Bravo!!



Vivement le prochain thème

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Les cobayes

Un laboratoire souhaite mettre un nouveau médicament sur le marché. Mais pour cela, il décide le tester sur trois personnes, afin de prévenir tout effet secondaire indésirables.

Nous suivons donc ces trois personnes et les conséquences de ce médicament sur leur personnalité.

Ce roman graphique est très intéressant, les graphismes travaillés.

J'ai passé un très bon moment.
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Quelqu'un d'autre

Retour de lecture sur "Quelqu'un d'autre" de Tonino Benacquista, publié en 2003. Un livre intéressant avec une histoire plutôt originale. La thématique est le changement d'identité et le fantasme du changement de vie. Deux hommes se retrouvent dans un bar après un match de tennis épique, et l'un d'eux, après quelques verres, lance à l'autre le défi qu'il changera de vie. Il lui donne rendez-vous au même endroit dans 3 ans. C'est le point de départ de cette histoire, au cours de laquelle on accompagnera ces deux personnages dans une quête d'identité, et ce n'est pas forcément celui qui est à l'origine du défi qui changera le plus sa vie. C'est l'occasion d'une réflexion sur le sens de la vie, avec très souvent des idées intéressantes. C'est malin, très bien écrit et les personnages sont superbement bien construits. Leurs états d'âmes sont vraiment bien retranscrits ce qui nous permet de nous attacher véritablement à ces deux personnages. Un moment agréable de lecture malgré la déception d'un scénario vers la fin qui, selon moi, est très loin de tenir ses promesses.
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Les Morsures de l'aube

Un peu déroutée par ce polar d'un auteur que j'apprécie par ailleurs. Je suis un peu divisée dans mon appréciation. D'un côté, cette description du monde des nuits parisiennes m'a accrochée, un peu fascinée. Les deux protagonistes, Antoine et Bertrand, qui semblent ne vivre (ou survivre) que grâce à leur resquillage de pique assiettes professionnels dans des soirées privés, cocktails ou autre fêtes huppées m'ont touché comme peuvent toucher deux paumés qui vivent des miettes des autres, mais avec désinvolture et aplomb. Ou comme deux papillons de nuit qui se précipitent sur la lampe qui va les brûler.

Mais d'un autre coté, ces fêtes sont-elles d'ailleurs si fascinantes? Plutôt un goût de décadence et de débauche, un monde juste glauque et pas grand chose de plus... Antoine et Bertrand ne sont-ils pas juste deux pauvres types dont on se demande comment ils se sont retrouvés dans cette situation.



Bien évidemment, à se frotter à ce monde, à prétendre être ce qu'ils ne sont pas et connaitre des personnes qu'ils ne connaissent pas, ils vont s'entrainer des ennuis. Sous la menace, ils doivent se lancer à la poursuite d'un couple mystérieux à tendance vampirique. Une course s'engage pour les retrouver de soirée en soirée .. Les péripéties foisonnent et les coups pleuvent.



Le côté vampirisme, c'est un peu bizarre quand même; même si c'est une façon de parler de ceux qui vivent la nuit..

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Toutes les histoires d'amour ont été racontées,..

Léo disparaît du jour au lendemain. Il échappe à son quotidien en plongeant dans l'univers des séries télé... jusqu'à perdre pied.



Vingt ans après "Saga", Benacquista joue à nouveau avec les limites entre la fiction et la réalité avec inventivité et brio.
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