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Au fil du tram
Liste créée par Alzie le 08/12/2020
27 livres. Thèmes et genres : tramway , roman , recueil de textes , nouvelles , littérature française

Wagons jaunes vétustes, secousses et cahots, c'est en partie la nostalgie des périples urbains à petite vitesse dans des villes européennes où le tramway fait partie intégrante du paysage (Sarajevo, Trieste, Budapest et Lisbonne) qui m'a suggéré cette liste. Le tramway est un motif éminemment littéraire qui se prête à toutes les formes de la plus narrative à la plus métaphorique. Par-delà l'oeuvre de référence de Tennessee William c'est une source d'inspiration continue capable de s'affranchir des modes et de traverser les genres et les époques. Liste omnibus avec à chaque arrêt sa découverte d'un style, d'un moment d'Histoire ou de rêverie, d'un regard jeté sur le monde au travers de la vitre, que peuvent illustrer romans, recueils de nouvelles, récits ou souvenirs de voyage (même imaginaire). Une liste guidée par ma redécouverte de deux auteurs (Robert Walser ; Italo Svevo) ainsi que par celle d'Électrico W d'Hervé Le Tellier, récemment couronné par le Goncourt. Bonnes lectures.

- (image : aquarelle de Nicolas de Crécy illustrant le voyage imaginaire à Lisbonne de Raphaël Meltz, livre 12 de la liste.)



1. Un tramway nommé Désir
Tennessee Williams
4.01★ (2012)

Dans un appartement minable de La NouvelleOrléans, Stella Du Bois, descendante d'une vieille famille aristocratique, vit avec son mari Stanley Kowalsky, un Polonais pour les beaux yeux duquel elle a abandonné la plantation familiale. Survient Blanche, la sœur de Stella : une créature de feu et de chair. Ce ménage à trois diabolique a fait le triomphe que l'on sait dans le monde entier de la plus célèbre des pièces de Tennessee Williams, adaptée à l'écran avec Marlon Brando et Vivien Leigh.
2. Le tramway des officiers
Georges Thinès
Septembre 1940. L'ennemi s'est inséré dans les détails de la vie ordinaire et s'impose au cours de rencontres répétées. Tous les matins, un vieux tramway réunit un astronome, un médecin, un lieutenant allemand, un homme au complet gris et une jeune femme allemande... ce récit évoque le foisonnement de la vie dans ses nuances et ses contradictions: personne n'est tout à fait libre ou esclave, heureux ou malheureux, conscient ou inconscient...
3. Electrico W
Hervé Le Tellier
3.38★ (113)

Un photographe, Antonio, retourne à Lisbonne après dix ans d’absence. Il y retrouve le correspondant de son journal, Vincent, le narrateur de ce récit, afin de suivre le procès d’un tueur en série. Enfant, Antonio a rencontré en une fillette, Canard, l’amour mythique, éternel, celui qui promet de grandir sans jamais s’affadir, mais ce rêve de bonheur s’est déchiré. Vincent a ses raisons, peu avouables de vouloir guérir cette blessure, réparer ce qui s’est brisé, retrouver Canard. Lui qui est si peu doué pour la vie, lui qui n’achève jamais rien de ce qu’il entreprend, veut devenir l’artisan d’un destin inaccompli. Chaque rencontre rapproche du but comme la vague pousse un radeau vers le rivage. Mais il n’est d’horizon qui ne se déplace sans cesse... . Electrico W raconte les neuf jours de cette quête en ce mois de septembre 1985 où la terre trembla à Mexico et où mourut l’écrivain Italo Calvino. Si les tramways, comme l'Electrico W qui donne son nom au livre, suivent des rails, la vie des hommes obéit à d’autres lois.
4. Les tramways de Sarajevo
Jacques Ferrandez
3.00★ (8)

« (…) 21 septembre 2004, vol Austrian Airlines, Nice-Vienne, Vienne-Sarajevo. C’est mon deuxième voyage à Sarajevo (…) Le temps est voilé, les lointains sont flous et disparaissent dans le ciel gris. J’arrive en Syldavie. Au loin, des fumées (…) ». Ainsi s’esquissent les premières impressions de voyage de Jacques Ferrandez dans la capitale de Bosnie. Impressions et sensations mêlées : des images, des regards, des odeurs de cuisine, des souvenirs de reportages sur les écrans de télé, et puis, fugace, le fantôme du fracas des armes. Ici à Sarajevo, en 1914, « a véritablement commencé le XXe siècle, et c’est peut-être là qu’il s’est achevé », nous dit Ferrandez. Alors le dessinateur s’astreint à « exercer un devoir de témoignage et de vigilance », pour conjurer le bégaiement de l’Histoire. Bref un livre juste, et éminemment nécessaire.
5. Le Dernier Tramway
Nedim Gürsel
3.23★ (42)

L'exil, la nostalgie de la Turquie natale et d'Istanbul, la perte d'une femme aimée aux multiples visages, tels sont les thèmes de ce livre qui, traduit en plusieurs langues, a imposé Nedim Gursel comme un des premiers écrivains turcs contemporains
6. Le tram de Noël
Giosuè Calaciura
4.03★ (166)

Îlot de lumière dans l'obscurité de la nuit de Noël, un tramway part du centre de Rome pour rejoindre sa périphérie éloignée. Un mystère, fragile, y a été abandonné. Au fil des arrêts montent progressivement des travailleurs pauvres, précaires, qui ont à peine fini leur journée. Une prostituée déportée d'Afrique et son client malheureux ; un sans-papiers et sa camelote ; une infirmière assiégée par la solitude ; Un père incapable d'offrir un dîner de fête à sa famille... Tous se dirigent, silencieux, vers le réveillon qui les attend, ou qui ne les attend pas. En pensée, en mémoire, sur leur corps, tous ont une histoire différente, toujours compliquée, mêlée d'impuissance et de colère. Miracle de Noël, ce mystère abandonné à l'arrière du tramway va les rassembler et rompre l'indifférence.
7. Un tramway long comme la vie
Vladimir Maramzine
3.83★ (25)

Dans ses nouvelles, Vladimir Maramzine fait preuve d'une grande inventivité stylistique, marquée par l'ironie et l'absurde, dans la tradition de la littérature russe du XXe siècle (Zochtchenko, Platonov). C'est un petit garçon qui s'offusque d'être jeté sans ménagement dans une rivière pour apprendre à nager ; c'est une journée dans la vie d'un frotteur de parquet ; ce sont des métiers disparus et des portraits mémorables, dressés à partir de détails surprenants (un vieillard heureux d'avoir gardé ses dents, qui ne cesse de clapper et de jouer de la bouche)...Dans une prose piquante et parfois cruelle, Vladimir Maramzine fait revivre le monde de l'après-guerre en URSS. Le plus long récit du recueil, Un tramway long comme la vie, se passe à Leningrad juste après la guerre. Le narrateur déroule l'histoire de sa vie, avec le tramway pour fil rouge. Par les fenêtres du wagon, c'est une ville exsangue que l'on découvre (les bâtiments détruits, les traces du blocus...), mais aussi des habitants qui cherchent à retrouver un quotidien normal. C'est dans le tram que le narrateur rencontre des filles, s'essaie au difficile métier de pickpocket, échange des insultes, regarde les passagers lire ou manger. Jour après jour, le tram devient pour lui un poste d'observation depuis lequel il voit l'URSS changer... jusqu'à son dernier souffle sur les rails.Né en 1934 à Leningrad, Vladimir Maramzine est l'un des auteurs les plus originaux et les plus importants de sa génération. Il est l'un des éditeurs des premières ?uvres complètes de Joseph Brodsky en 5 volumes (parues en édition clandestine entre 1972 et 1974). Arrêté en 1974 pour ses activités dans le samizdat, il quitte l'URSS pour Paris, où il sera très actif dans le milieu de l'émigration dès 1975. Dès lors, ses textes paraissent dans les meilleures revues et maisons d'édition russes de l'étranger, en France et aux États-Unis (Ardis, Kontinent, Rousskaïa mysl, Novoe rousskoe slovo...). Il fonde la revue littéraire Ekho avec Alexeï Khvostenko et la dirige de 1978 à 1986. Ses ouvrages ont été traduits en allemand, en anglais, en hollandais ; un seul a paru en français à ce jour : Moi, avec une gifle dans la main (Luneau Ascot Éditeurs, 1982).« Je considère Vladimir Maramzine comme le prosateur russe le plus remarquable de la génération d'après-guerre. » Joseph Brodsky, Khronika zachtchity prav v SSSR, 1974
8. Le Tramway de Servola
Italo Svevo
2.50★ (3)

Cinq articles humoristiques que l'auteur écrivit pour le journal "La Nazione" entre 1919 et 1921 sur le tramway qu'il prenait presque tous les jours entre Sevola et Trieste. Inédit en français.
9. Retour dans la neige
Robert Walser
3.87★ (168)

Un voyage en tramway, une escapade à la campagne, un hall de gare ou une rêverie dans les rues de Berlin : Robert Walser, flâneur d'exception, nous emmène dans un univers poétique et nostalgique, à la lisière du merveilleux. Chacun de ces textes, parus en feuilletons entre 1899 et 1920, possède une grâce particulière, dévoilant la profondeur des choses qui se cachent "à la surface". "Avec une sorte de félicité, je me mêlais à la cohue pleine de charme, et cette élégante bousculade me rendait, moi aussi, léger et élégant".
10. Budapest la noire
Vilmos Kondor
3.23★ (34)

Budapest, octobre 1936. Le Premier ministre vient de mourir. Tandis qu’ont lieu les funérailles officielles, le corps d’une jeune fille est retrouvé dans une rue mal famée, gisant sous un porche, une jambe repliée. Le sac de la victime est vide, en dehors de quelques papiers et d’un "Miriam", un livre de prières juives pour les femmes. Zsigmond Gordon, reporter judiciaire pour le journal Az Est, se rend sur le lieu du crime et, à sa grande surprise, reconnaît la jeune fille. Il l’a vue de manière fortuite sur des photos dans le bureau de Vladimir Gellert, inspecteur à la brigade criminelle de Budapest. Intrigué, Gordon veut en savoir davantage sur cette jeune prostituée qui porte des vêtements de qualité, peu en rapport avec son activité. Qui est-elle donc, se demande le journaliste qui ne tarde pas à être victime de menaces de plus en plus inquiétantes ? Premier volet d’une future série, ce roman noir plonge le lecteur dans la ville de Budapest à la veille de la Seconde Guerre mondiale, avec ses cafés et ses tramways, ses gangs et ses prostituées, ses quartiers chics et ses rues louches. Il nous propose une véritable radiographie de l’époque à travers l’enquête de son héros chandlérien. Située quelques années avant l’horreur nazie, cette histoire tragique dépasse, par l’ampleur de ses ramifications historiques, la simple résolution du mystère. Né en 1954, Vilmos Kondor a fait des études de chimie à Paris. Budapest la noire est son premier roman. Traduit du hongrois par Georges Kassai et Gilles Bellamy
11. Lisbonne au coeur
Guillaume Le Blanc
4.17★ (18)

A Lisbonne, le fleuve n'est jamais bien loin. Le temps d'un été, une jeune française, d'origine portugaise, découvre la ville et ses tramways, se perd dans ses ruelles, dans les lointains faubourgs, à la recherche de sa cousine. Peu à peu une ville apparaît, un quartier, une colline, des odeurs. A distance, un garçon de café les observe. Est-il de la partie ? Que fait-il exactement ? Peut-être Lisbonne ne livrera-t-elle jamais ses secrets. Peut-être la ville est-elle tout ce qu'il y a sous le ciel.
12. Lisbonne : Voyage imaginaire
Nicolas de Crécy
3.75★ (15)

De Lisbonne, Nicolas de Crécy a ramené une quarantaine d'aquarelles où se mêlent les différentes atmosphères de la ville. L'auteur du texte, Raphaël Meltz, a décidé de raconter Lisbonne sans s'y rendre, suivant ainsi les recommandations de Pessoa : À quoi bon voyager ? Pour voyager, il suffit d'exister. Ce voyage imaginaire est construit en quatre journées qui mènent l'auteur en de nombreux lieux. Il décrit les aspects les plus traditionnels de la ville, comme le tramway ou le port, aux plus surprenants. Parvenu au terme de ce voyage, l'auteur n'a plus qu'une seule chose à faire : partir enfin à Lisbonne. Moins traditionnel qu'un guide ou qu'un récit de voyage, cet ouvrage séduira ceux qui connaissent déjà Lisbonne et ceux qui veulent découvrir la capitale portugaise.
13. Electrico 28
Davide Cali
4.29★ (67)

Amadeu est conducteur de tram à Lisbonne, mais pas un conducteur de tram comme les autres. Dans son Électrico 28, c'est le bonheur total : les gens tombent tous amoureux, grâce à sa panoplie de manoeuvres habiles et amusantes. Tous ? Sauf Amadeu, qui a un coeur grand comme ça.
14. Oradour : Le dernier tram
Hélène Delarbre
4.50★ (6)

Oradour... La simple évocation de ce mot nous fait encore trembler d'effroi. " Tout est utile pour comprendre et ressentir ". C'est le message de la belle préface de Guy Perlier. Les ruines, les objets conservés dans le Mémorial, les documents du Centre de la mémoire, les écrits, les témoignages... Oui, tout est utile pour que la mémoire de ce crime contre l'humanité soit préservée et transmise... à jamais. Ce livre aussi se veut " utile ". Il est une contribution à l'inlassable obstination de celles et de ceux qui ont voulu et veulent porter la mémoire du massacre, ce 10 juin 1944. Certes, " on ne peut pas rendre la guerre romantique ", nous dit le grand photographe anglais Dun McCullin. Mais l'art transcende l'horreur. Osera-t-on dire que les photos d'Hélène Delarbre sont esthétiques ? Elles expriment, et c'est leur qualité essentielle, une mise en garde contre l'oubli. Elles nous émeuvent et nous indignent, comme nous terrifie le témoignage de Camille Senon. L'histoire de son " dernier tram " qui l'amena de Limoges à l'entrée d'Oradour en flammes résonne comme un écho aux images derrière lesquelles se cache la mort. Le regard d'une jeune femme répond aux mots d'une femme qui a vécu l'indicible... pour qu'advienne le temps de la Raison.
15. Camille Senon, survivante du tramway d'Oradour-sur-Glane
Guy Perlier
5.00★ (3)

Camille vient d’avoir dix-neuf ans. Comme chaque samedi, elle prend le tram gare des Charentes à Limoges pour rentrer chez ses parents au Repaire, hameau voisin d’Oradour-sur-Glane. Nous sommes le 10 juin 1944… Elle ne reverra jamais son père, ni ses grands-parents, ni ses oncles et tantes, cousins et amis, tous massacrés par le détachement de la Waffen-SS Das Reich. Avec sa mère et les autres rares survivants, elle en est réduite à fouiller les décombres du village à la recherche de quelques restes de leur vie passée… Deux mois plus tard, dans l’enthousiasme généré par la Libération, Camille décide de s’engager comme militante. Elle intègre l’administration des Chèques postaux à Strasbourg, puis à Paris. Membre dirigeant de la fédération CGT des PTT, secrétaire générale du syndicat des Chèques postaux, l’entreprise féminine la plus importante d’Europe, elle est de toutes les luttes pour l’amélioration des conditions de travail, en particulier celles des femmes, mais aussi contre la guerre d’Indochine ou d’Algérie, et elle participe avec fièvre à Mai 68. Jamais pourtant elle n’oubliera son village, militant toujours de près ou de loin au sein de l’Association des familles des martyrs d’Oradour et des Familles de fusillés et massacrés de la Résistance. Elle trouvera aussi la force de témoigner lors du procès des auteurs du massacre, à Bordeaux, en 1953. Depuis son retour en Limousin à sa retraite, Camille Senon œuvre inlassablement contre les horreurs de la guerre, pour la paix, la fraternité et la justice, organisant des visites dans les ruines d’Oradour. Aujourd’hui, à quatre-vingt-huit ans, ce grand témoin a accepté de laisser la plume de Guy Perlier parcourir sa vie.
16. Dernier tramway pour les Champs-Elysées
James Lee Burke
3.86★ (209)

Alors qu'il est assis dans un bar de La Nouvelle-Orléans, le vague à l'âme, Robicheaux aperçoit un jeune dealer qui a été chargé de tabasser le père Jimmie Dolan, son ami. Robicheaux enquête et croise le chemin d'un ancien amour. Dans ce roman crépusculaire, marqué par l'absence et la mort, James Lee Burke confronte son alter ego Robicheaux à une descente aux Enfers. Sur les Champs-Élysées de La Nouvelle-Orléans, pas de félicité mais une ligne de tramway désaffectée, à l'image du terrible destin de Junior Crudup.
17. Dieu est à l'arrêt du tram
Emmanuel Moses
3.92★ (10)

La poésie d'Emmanuel Moses a pour elle d'être immédiatement reconnaissable par sa forme narrative, prosaïque; par son contenu entre prière et comptine, entre réel et (rêve)rie, entre philosophie et théologie; enfin par sa voix simple, juste et sans effets de style. Son entreprise poétique voyage sur une ligne de crête qui l'expose à tous les dangers, en répétant ce que les traditions anciennes ont magnifiquement dit et chanté : les dieux, Dieu, le destin, le temps, la mort, les sentiments humains, l'amour. Pourtant il paraît neuf et échappe à toute banalité par la sobre justesse de son expression et une fraîcheur de tonalité qui rend tout ce qu'il "répète" actuel et présent.
18. Celle qui voulait conduire le tram
Catherine Cuenca
4.04★ (328)

1916 : les hommes sont mobilisés sur le front. À l’arrière, les femmes prennent la relève. Parmi elles, Agnès est embauchée comme conductrice de tramway. Lorsque son mari, Célestin, rentre blessé de la guerre, il supporte mal qu’elle gagne plus que lui. Une fois la paix revenue, Agnès est renvoyée : les hommes doivent retrouver leur place. Révoltée par cette injustice, elle s’engage dans le mouvement des suffragettes. C’en est trop pour Célestin.
20. Tram 83
Fiston Mwanza Mujila
3.20★ (186)

Tous les soirs au Tram 83 on voit débouler les étudiants en grève et les creuseurs en mal de sexe, les canetons aguicheurs, les touristes de première classe et les aides-serveuses, les biscottes et les demoiselles d'Avignon, la diva des chemins de fer et Mortel Combat, bref, toute la Ville-Pays prête à en découdre sur des musiques inouïes, réunie là dans l'espoir de voir le monde comme il va et comme il pourrait dégénérer.Lucien, tout juste débarqué de l'Arrière-Pays pour échapper aux diverses polices politiques, s'accroche à son stylo au milieu du tumulte et se retrouve sans s'en rendre compte coincé dans une mine de diamants, en garde à vue, ou dans le lit d'une fille aux seins-grosses-tomates. Il émeut ces dames !Pendant ce temps, Requiem, magouilleur en diable, ex-pote du susnommé, et Malingeau, éditeur et amateur de chair fraîche, se disputent allègrement les foules. Car dans la Ville-Pays, n'en déplaise au ridicule Général dissident, il n'y a qu'une chose qui compte : régner sur le Tram 83 et s'attirer les bonnes grâces de ce peuple turbulent et menteur, toujours au bord de l'émeute.Premier roman éminemment poétique et nerveux, Tram 83 est une incroyable plongée dans la langue et l'énergie d'un pays réinventé, un raz-de-marée halluciné et drôle où dans chaque phrase cogne une féroce envie de vivre. Bienvenue ailleurs.
21. De l'existence de dieu(x) dans le tram 56
Gérard Adam
1.00★ (5)

Chaque trimestre, la revue Marginales propose à des écrivains de réagir par une fiction à un thème d’actualité. Gérard Adam a choisi parmi ses textes publiés dans ce cadre, ainsi que dans d’autres revues ou des ouvrages collectifs, ceux qui lui semblaient offrir à la fois une cohérence d’inspiration et d’écriture, et une diversité suffisante pour constituer un recueil conjuguant véritables nouvelles, autofictions et récits autobiographiques plus ou moins transposés. De l’existence de dieu(x) dans le tram 56 a reçu le prix Emma Martin 2013.
22. L'auberge du tramway
Alessandro Giraudo
Avec ses coups de sifflet et ses bouffées de fumée noire, le tramway local rythme le tempo du village où résonnent les cloches de l'église... mais une partie des fidèles se rend au temple vaudois. Catholiques et protestants vivent ensemble dans une communauté séparée par une subtile frontière invisible, même si les hommes partagent toujours un canon de rouge à l'« Auberge du Tramway ». Letizia est institutrcie et passe son temps à se venger des hommes suite à une décéption amoureuse. Son frère Alberto, paisible notaire du village, spécule à la bourse. Tout se complique au cours de ce mois d'octobre 1907, lorsqu'une crise financière explose à New York, boulversant le destin de Letizia et de son frère
23. Le tramway de Kafka
Pierre-Robert Leclercq
Les doctrines, les sentiments, les fois, les doutes... qu'en savons-nous? Vivons-nous, comme le pense Marcel Aymé, « dans un univers tronqué où le vrai visage des choses (nous) reste caché », y compris celui de nos semblables? Les débuts et les fins ne sont pas toujours ce que l'on croit. Ainsi des causes d'une disparition, de l'origine d'une larme, de la source d'une fortune, des raisons d'une déclaration de guerre, de l'avenir de Jésus, de la fin des planètes. Pour découvrir le vrai visage des choses comme un satellite éclaire la face cachée de la lune et pour révéler leur mystère, ces douze récits se sont donné une teinte d'humour et de satire, ce qui n'en diminue pas plus leur gravité que, sans doute, leur réalité.
24. Histoires de tram
Guy Perlier
Quatre nouvelles traitant des différents aspects de la guerre durant l’Occupation allemande. Au travers de voyages en tramway traversant le Limousin, les personnages racontent leurs vies, leurs quotidiens. « Sous l’aile du maréchal » retrace l’histoire d’Hubert, engagé comme gardien dans un camp de travail. Au fil des voyages son uniforme lui pèse de plus en plus et devient un fardeau. « Les trois filles de la ligne 2 » nous plonge dans la vie de Gilberte, Yvonne et Marinette : entre marché noir, pension pour jeunes filles, résistance et amours interdits. « Oradour ne répond pas » L’un des séminaristes envoyés à Oradour au lendemain du massacre rentrent à Limoges durablement ébranlé dans ses convictions. Enfin, la ligne 1 relate « La rencontre » de Michel, enfant juif caché dans un tram pour échapper à l’école, et Jeantou, mécanicien retraité qui partagent pendant un court instant leur passion des tramways.
25. Un p'tit tramway dans la tête
Timothy Harris
Elle me prenait pour un flic. Je croyais qu'elle était une putain. Nous nous trompions tous les deux. Faut dire que Los Angeles, en pleine vague de chaleur, ça vous déboussole complètement. Mais les salauds restent bien ce qu'ils sont, sans aucune méprise possible. Quant aux autres qui essaient de l'être moins - comme moi - ils demeurent moches et sabotent tout, même un bonheur fragile qu'ils voudraient pourtant sauver
26. Roman de Bergen, tome 2 : 1900 L'Aube, tome 2
Gunnar Staalesen
3.98★ (156)

Le roman de Bergen a le souffle des grandes épopées. Voici le deuxième volume de cette saga norvégienne haute en couleurs. En 1916, Bergen se relève péniblement du gigantesque incendie qui a ravagé la ville et se reconstruit. Les deux fils de l'inspecteur Christian Moland ne tarderont pas à se retrouver dans des camps opposés : l'un travaille à la compagnie des tramways, l'autre est devenu policier. Car un terrible conflit social éclate en 1926 : les conducteurs et techniciens des tramways entrent en grève pour protester contre les bas salaires. La direction embauche des briseurs de grève, et confie leur sécurité à la police. Le chef de file des grévistes, Torleif Nesbe, est un ardent militant du parti communiste, tandis que sa fille adoptive sera parmi les premières à revendiquer son indépendance et à vivre en femme libre... Et bientôt, très bientôt, il y aura prescription : cela va faire 25 ans que le consul Frimann a été assassiné. L'occasion d'un dernier sursaut pour rouvrir l'enquête ? Le tome 2 de 1900 L'aube voit l'avènement de la lutte entre bolcheviks et nationalistes libéraux, le krach boursier de 1929, la montée terrifiante du fascisme en Europe. Les protagonistes du tome 1 ont vieilli : ils passent le relais à leurs enfants qui vont construire la société à venir, faire évoluer les mœurs. Et se déchirer.
27. Dans le tram
Benito Pérez Galdós
4.11★ (19)

Dans cette nouvelle, Benito Pérez Galdós s’amuse… Le temps d’un voyage aller-retour dans un tram madrilène, il nous montre combien ce que nous lisons affecte notre état d’esprit, combien il nous est facile de tomber dans le piège de la fiction. Se jouant de la littérature populaire, le grand romancier espagnol du XIXe siècle mêle comédie et roman policier, sans toutefois oublier la poésie et la réflexion sur la condition humaine.
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