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EAN : 9782021361612
192 pages
Seuil (04/01/2018)
3.45/5   311 notes
Résumé :
Le camping-car nous a emmenés au Portugal, en Grèce, au Maroc, à Tolède, à Venise. Il était pratique, génialement conçu. Il m'a appris à être libre, tout en restant fidèle aux chemins de l'exil. Par la suite, j'ai toujours gardé une tendresse pour les voyages de mon enfance, pour cette vie bringuebalante et émerveillée, sans horaires ni impératifs. La vie en camping-car.
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Critiques, Analyses et Avis (93) Voir plus Ajouter une critique
3,45

sur 311 notes
Abonnée aux Cox (dont un cabriolet décapotable rouge tomate,  vraiment collector, dont je me suis séparée avec larmes, malgré ses trous au plancher qui faisaient défiler la route plus vite!) , je n'ai jamais connu le plaisir du camping car VW, ce Combi  de légende,  même  si nous en rêvions tous les 5...Un de mes fils a réussi à  concrétiser, à moitié, ce fantasme collectif et familial : un "camion"  est bien sa coquille d'escargot ...mais ce n'est pas le fameux Combi, qui malheureusement n'est plus fabriqué. ..

Alors quand j'ai vu qu'Ivan Jablonka (dont j'avais tant aimé Laetitia et Histoire des grands parents que je n'ai pas eus) avait écrit un livre sur le fameux véhicule, je me suis doutée que ce serait beaucoup plus qu'un bouquin de plus sur un vroum vroum légendaire. ..

La démarche est tout à fait originale et comme toujours chez Jablonka, beaucoup plus complexe, polyphonique,  qu'elle n'en a l'air.

Tout à la fois,

- c'est une sociologie des vacances itinérantes et familiales du début des années 80 jusqu'à la chute du mur;

- un récit d'enfance, une sorte d'autobiographique, de bildungsroman motorisé  dont le voyage et les vacances seraient le mode d'initiation, le médium privilégié;  

- un petit vademecum de la pédagogie active à l'honneur dans les années d'après- guerre, un manifeste pour le droit des enfants à la liberté et au bonheur, le droit à la pause, en dehors de l'école - les vacances itinérantes étant la façon la plus libre, la plus ouverte et la plus parlante d'appréhender la connaissance du monde.
 
- une recherche historique sur la résilience de monsieur  Jablonka- père , un enfant-Shoah, devenu père et  souhaitant transmettre à ses enfants l'originalité douloureuse de ses racines tout en leur permettant, sans trahir leur culture, leur origine, leurs valeurs,  d'être plus heureux que lui, mieux intégrés dans un futur espéré fraternel.

"Soyez heureux!" C'est sur cette injonction  paradoxale,  ce double bind, qui est aussi un cri de colère du père que s'ouvre l'itinéraire de l'enfant Combi . C'est sur elle aussi que se clôt le livre.

Le devoir d'être heureux dépend du  bon usage du voyage (et de celui de son tapis volant mythique,  le Combi) .

Un bonheur à la marge, vadrouilleur, baguenaudant entre culture et nature, un bonheur de tribu- les parents, les potes des parents,  la bande des gosses - , un bonheur d'aventure, de rencontres, d'improvisation, de découvertes.

Le contraire d'un bonheur organisé, balisé, sécurisé, planifié.  Comme les vacances du même tonneau.

Et ce bonheur-là , pas chiche, le livre le dispense généreusement,  à  pleines bouffées.

En ces temps de masques, de gel hydroalcoolique, de "gestes barrières" et de "distanciation sociale", il nous rappelle  notre fraternelle humanité,  pas si loin, pas si caduque, et c'est un bonheur qui fait même un peu mal...
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Lu fin janvier 2018-----

"Nos vacances n'avaient aucun nom, aucune justification, elles ne correspondaient à rien de connu. Cette manie ambulatoire était suspecte. Elle inquiétait les conformistes de masse par son côté excentrique ; elle paraissait grossière et rebutante aux enfants de l'élite. Nous bougions
tout le temps, nous étions des SDF de l'été. Instables. Nomades. Nous avions des choses en commun avec les gens du voyage. Bref, quelque chose ne tournait pas rond dans ma famille."

De prime abord... ce récit n'était pas spécialement dans mes centres d'attraction !!
Je n'ai jamais eu la moindre attirance ni pour le camping ni pour le
camping-car ...mais ce texte personnel avait le mérite double d'offrir les
souvenirs "croquinolesques" de la jeunesse de l'auteur , tout en analysant
un phénomène socio-culturel de sa jeunesse...dans les années 80 !

A travers une période et un pays donnés (La France) , on aborde à la
fois les souvenirs d'adolescence, les rapports familiaux de l'écrivain,
accompagné du regard contrasté, perplexe de ses camarades de classe,
qui ressentent autant de fascination qu'une certaine condescendance,
envers ses échappées estivales en camping-car, de leur copain ...!!

Par contre pour le père de Ivan Jablonka, comme pour le fils...ces voyages
en camping-car étaient une vraie philosophie de vie ainsi qu'une façon
des plus amusantes de se cultiver , tout autant qu'un fort désir paternel
de rendre heureux ses fils...!!:

"Mon père n'était pas un "baba-cool cradoque", mais il acceptait, il voulait que ses enfants dorment sous une tente, mangent par terre, courent dépenaillés sur les dunes, pissent dehors, se lavent un jour sur trois, ignorent les conventions, oublient d'être déférents avec leurs parents. Il professait qu'un enfant n'a pas à respecter son père et, d'ailleurs, le fait de voyager, d'être quotidiennement dépaysé, était un défi à toute autorité. Lui qui avait grandi sans père, il avait choisi de garder le meilleur de la
paternité. "(p. 116)


"Grâce au camping-car, j'ai pu découvrir le monde, la lecture, mais aussi l'histoire, c'est-à-dire le raisonnement historique : étonnement, question, collecte, expériences, déplacements, rencontres, écriture. L'histoire de notre enfance, mais aussi celle de nos étés, avec sa morale d'oisiveté, sa révocation des emplois du temps, sa dynamique des corps offerts à la nature. Une histoire à pleins poumons; des sciences sociales ressourcées au contact d'Hérodote. Et cela, ce n'est certainement pas en khâgne qu'on l'apprend. "(p. 147)

Lorsque je regarde plus avant les autres écrits de cet historien-sociologue- éditeur, ces échappées nomades familiales ont dû être un terreau infini d'observations et d'apprentissages... qui , sans doute, préparaient, alimentaient les curiosités présentes et à venir de l'observateur et "futur chercheur" !!

© Soazic Boucard- Janvier 2019
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parfois, les titres des romans sont trompeurs. Avec En camping car, on n'est pas pris en traitre. L'auteur revient sur sa jeunesse et notamment ses vacances en...camping car.
Alors , comme ça , ça ne vend que moyennement du rêve. Et j'avoue que les premières pages ne m'ont pas envouté. Et puis....

Et puis , l'auteur sort sa plus belle plume , et philosophe autour des combis , des spots, de la liberté , de la famille, des amis . Et c'est rudement bien fait, ramenant chacun à l'expérience personnelle de sa jeunesse.
L'auteur nous vend du rêve avec ses traversées d'Europe où la naturisme côtoie l'antiquité , les barbecues succèdent aux longues routes désertes surchauffées. C'est une autre époque , celle d'une liberté accessible et non réprimée,mais aussi du 'communisme dans ce qu'il avait de meilleur" et la nostalgie de ces moments à jamais perdus affleure à chaque page.
Alors , au delà de cette biographie qui a du émouvoir intensément tous les protagonistes , il y a ces réflexions autour du mythe et de la symbolique du combi VW et de tout ce que représente ce véhicule.
La marque d'une époque d'insouciance que les parents d'Ivan ont magnifié pour apporter à leurs enfants le plus beau des cadeaux, le bonheur.

Une très belle lecture qui monte en puissance au fil des pages.
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« Ce livre est né de la confrontation de deux événements qui se sont produits à 40 ans d'intervalle: la guerre et mes vacances. » Dans ce court essai, qui se présente comme le souvenir émerveillé des vacances en camping-car de l'auteur, Jablonka prétend réfléchir à l'influence que ces vacances ont eu sur la construction de sa personnalité mais surtout à ce qu'elles révèlent de son époque. Enfant de survivant, il intitule son premier chapitre « Soyez heureux! », « Soyez heureux! » comme le cri de guerre du père pour qui les Nazis ont forcément gagné s'il a l'impression que ses enfants s'ennuient. C'est aussi la Shoah, pense-t-il, qui explique le choix du combi Volkswagen dans lequel ses parents lui firent découvrir le monde: un camping-car pour être toujours en route (car l'expérience a prouvé qu'un Juif qui s'avise de ne plus être errant finit toujours débusqué par les Barbares), et de marque Volkswagen car comment résister à la rationalité allemande dès lors qu'elle optimise les rangements plutôt que la solution finale?
Jablonka est aussi un enfant des Trente Glorieuses et je trouve très jolie son analyse des vacances de riches qui jouent aux pauvres que furent ses pérégrinations minimalistes dans toute l'Europe et au-delà: assez aristocratiques pour être associées au « grand tour » des fils de bonne famille du XIX° siècle mais assez bohèmes pour susciter le mépris des bourgeois fidèles à leur résidence secondaire, elles permirent aux enfants de prolos de rester fidèles à leurs origines et de bénéficier de l'ascenseur social sans se sentir transfuges de classe.
Alors sans doute ce livre plaira-t-il surtout à ceux dont l'enfance s'est déroulée au XX° siècle, dont l'enfance, par conséquent, n'est que pure négativité puisque « caractérisée par l'absence d'objets qui nous sont devenus indispensables: pas d'ordinateur, pas d'imprimante, pas d'Internet ni de mail, pas d'appareil photo numérique ni de téléphone portable, pas de compte Facebook pour poster en temps réel ses photos de vacances, pas de hashtag #VanLife pour dire sur Instagram la jubilation de la vie en camping-car, pas de siège-auto pour les enfants, pas d'airbags, pas de freinage ABS ni de guidage GPS. »
… Donc à tous ceux qui ont déjà monté une tente canadienne, pissé dans les bois, lu à la lampe de poche, joué aux cow-boys et aux Indiens et pris des douches exclusivement à l'eau froide pendant leurs vacances.
… Et finalement à tous ceux qui ne voudraient pour rien au monde passer pour d'affreux réactionnaires nostalgiques et qui remercient infiniment M. Jablonka d'avoir fourni la caution intellectuelle de cette délectable madeleine.
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Sans doute influencé par la couverture, en ouvrant ce livre je m'attendais à trouver une ribambelle de références aux plaisirs modestes du camping-car et que ça.

J'étais loin du compte.

Ivan Jablonka, que je découvre ici, avec son style clair et sincère, donc agréable, nous évoque bien l'histoire du camping-car, ce paradoxe ambulant, à la fois bourgeois à cause de son prix et bohème à cause du mode de vie qu'il nécessite ; Bobo en somme.
Il évoque aussi ces plaisirs uniques: liberté, spots, proximité de la nature, oubli des contraintes, suspension du temps, éloge de la parcimonie

Mais « En camping-car » est surtout un ouvrage à tiroirs et nous plongeons dans une introspection, une autobiographie, une quête du père, une sorte de thérapie sans pathos profond, une compréhension chargée de doux reproches et, finalement, un remerciement énorme à ses parents de lui avoir donné une enfance heureuse en partie faite de quelques semaines de vacances en camping-car qui comblaient la rigueur du reste de l'année.

J'ai été très sensible à cette liberté qui inonde l'enfance d'Ivan.
« Ma liberté n'était pas licence, anarchie, dissidence, fugue, mutinerie, impulsion, arbitraire, caprice, paresse, ni même intelligence, car mon esprit, lent à la compréhension, peinait déjà à se mouvoir ; j'avais si bien intégré les règles qu'elles pouvaient être suspendues sans que je songe à les transgresser. Non, la liberté que le camping-car a engendré état plutôt émerveillement, disponibilité, allergie à toute forme de servitude et de fixité – une sorte de dérive insouciante ».

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critiques presse (7)
NonFiction
07 septembre 2018
Ivan Jablonka fait preuve d’une sensibilité qui ne diminue en rien l'acuité de sa méthode d'investigation. Les questions qu'il pose stimulent d'autant plus qu'elles se situent à la frontière des registres constitués : de la mémoire et de l’histoire, de l’égo-histoire et de l’autobiographie, des trajectoires individuelles et des devenirs collectifs.
Lire la critique sur le site : NonFiction
LActualite
06 août 2018
Sociohistoire d’une enfance, ce livre très personnel rejoint le collectif en traitant des idées qu’on se fait de l’exil, de l’amour de son prochain, et en traçant le portrait d’une époque et d’une jeunesse révolues.
Lire la critique sur le site : LActualite
LeMonde
16 juillet 2018
Dans son dernier livre, « En camping-car », paru en janvier, l’historien convoque ses souvenirs d’enfance, villégiatures aoûtiennes d’une famille écolo-bobo, pour restituer la décennie 1980. Un récit intime qui raconte aussi un pan de notre histoire.
Lire la critique sur le site : LeMonde
LaPresse
21 février 2018
L'auteur de Laëtitia ou la fin des hommes, prix Médicis 2016, replonge dans ses souvenirs d'enfance.
Lire la critique sur le site : LaPresse
Bibliobs
15 février 2018
L'historien et enquêteur Ivan Jablonka raconte ses heureux étés d'enfance, quand il partait en vadrouille dans le camping-car de ses parents.
Lire la critique sur le site : Bibliobs
LaLibreBelgique
16 janvier 2018
Ivan Jablonka (auteur de "Laëtitia") revient sur son enfance pour en faire une leçon universelle. Il étudie comment ses vacances familiales en camping-car furent un formidable apprentissage de la liberté.
Lire la critique sur le site : LaLibreBelgique
Culturebox
09 janvier 2018
Après "Laëtitia", Prix Medicis 2016, l'historien romancier Ivan Jablonka signe "En camping-car" (Seuil), un nouveau livre dans lequel il fait le récit de ses étés heureux en famille et en camping-car dans les années 80.
Lire la critique sur le site : Culturebox
Citations et extraits (105) Voir plus Ajouter une citation
La façon dont mes parents ont élu et pratiqué le camping-car illustre le génie de la bourgeoisie à diplômes : le pressentiment que l'essentiel, pour réus- sir à l'école, ne s'apprend pas à l'école. Ces activités "périscolaires" donneront un avantage supplémentaire aux élèves déjà dotés en toutes sortes de capital, sélectionnés par l'institution, bêtes à concours qu'on qualifie pudiquement de « produits de la méritocratie républicaine », et c'est elles qui feront la différence, plus tard, entre le « scolaire » et le « brillant ».
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Surtout, nos balades me montraient que l'histoire n'est pas seulement une leçon dans un manuel scolaire, mais une marche dans la poussière, une quête au soleil parmi les colonnes de temples ruinés, à la recherche de tessons, de plantes, de fibules, d'épaves qui deviendront des preuves au sein d'un raisonnement. Se promener, lire, écrire : la vie idéale. L'historien est quelqu'un qui voyage dans l'espace autant que dans le temps.
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J’étais libre parce qu’il n’y avait pas de ceinture à l’arrière et que nous nous déplacions dans l’habitacle pendant les trajets
parce que je pouvais flâner dans les musées sans les visiter
parce que je pouvais rester des heures à jouer dans les vagues
j’étais libre parce qu’on campait n’importe où, sur les plages, les débarcadères, les parkings, au bout des jetées, dans les clairières
parce que mon sac de couchage était un vaisseau spatial, avec des manettes et des cadrans intégrés
j’étais libre parce qu’aucun cahier de vacance ne venait prolonger le travail scolaire de l’année
parce qu’une pression se relâchait
l’urgence était suspendue
parce qu’on changeait de destination tous les ans
parce que nos spots ne figuraient sur aucun guide de voyage
et que ça ne coûtait rien de se perdre, l’égarement n’étant qu’un autre chemin.
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Mon père n'était pas un "baba-cool cradoque", mais il acceptait, il voulait que ses enfants dorment sous une tente, mangent par terre, courent dépenaillés sur les dunes, pissent dehors, se lavent un jour sur trois, ignorent les conventions, oublient d'être déférents avec leurs parents. Il professait qu'un enfant n'a pas à respecter son père et, d'ailleurs, le fait de voyager, d'être quotidiennement dépaysé, était un défi à toute autorité. Lui qui avait grandi sans père, il avait choisi de garder le meilleur de la paternité. (p. 116)
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 À certains moments de ma vie, lors de réceptions à la Sorbonne ou à l’Élysée, j’ai toujours eu une pensée pour mes quatre grands-parents artisans, pour mon arrière-grand-mère illettrée, pour les habitants du misérable shtetl de Pologne, avec ses roulottes et ses chevaux, où mon grand-père faisait de la sellerie. Quels que soient mes succès et mes échecs, je n’ai jamais oublié d’où je viens. Je viens du pays des sans-pays. Je suis avec ceux qui traînent leur passé comme une caravane. Je suis du côté des marcheurs, des rêveurs, des colporteurs, des bringuebalants. Du côté du camping-car.
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Videos de Ivan Jablonka (53) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Ivan Jablonka
Ivan Jablonka est historien et écrivain. Ou plutôt les deux en même temps. Car, et c'est la thèse qu'il défend dans son dernier ouvrage, il n'y a pas la fiction d'un côté, et la recherche savante de l'autre. Il existe un troisième continent : celui de la littérature du réel. Pour en parler, il est l'invité de Géraldine Mosna-Savoye et Nicolas Herbeaux.
Visuel de la vignette : Joel Saget / AFP
#histoire #litterature #écrivain _________
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