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EAN : 9782375020982
221 pages
Editions Paulsen (24/09/2020)
3.56/5   8 notes
Résumé :
La première biographie illustrée d'un grand reporter engagé, d'un journaliste majuscule passé à la postérité, qui a toujours su regarder du côté du faible et de l'exclu.
Marqué dès le début de sa carrière de journaliste par la Grande Guerre, dont il a rapporté les drames d'Anvers à Constantinople, Albert Londres a toujours su regarder du côté du faible et de l'exclu. Au côté des bagnards de Guyane, des enfermés de Biribi, des prostituées de Buenos Aires, des... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (8) Voir plus Ajouter une critique
1ère Opération mass critique (what took me so long?)

Albert Londres. Je connaissais le Prix, dirigé par Annick Cojean, elle-même lauréate. Naïvement je me préparais à parcourir un album photographique. Maintenant je sais que Londres n'est pas un photographe mais un reporter, l'un des plus célèbres de son temps avec Kessel ! Il n'est pas anglais, mais d'origine hispanique. Il a grandit à Vichy. Il voulait être poète et à commencer à s'ennuyer sévère comme comptable.

Vous croyez au Kaïros ? Car à l'époque, la presse écrite est en pleine expansion, on cherche des journalistes car les français sont des millions à lire le journal, la poésie ne nourrit pas son homme et Londres devient journaliste.
Albert Londres s'investira dans les reportages de guerre mais c'est surtout sa dénonciation des conditions de détention des bagnards, dans l'entre-deux-guerres, ces Jean Valjean vivent dans des conditions inhumaines, promiscuité (50 par cellules parfois), maladies, et lorsqu'ils ont purgé leur peine en Guyane, il restent encore des années à travailler gratuitement avant de pouvoir rentrer en métropole.

Pour “le Petit Parisien”, Londres dénonce la condition inhumaine des travailleurs africains dans son voyage, après Gide, et avant Tintin, au Congo. Les intentions sont bonnes certes mais Londres, qui reste favorable à un destin commun de la France et ses colonies, entretient les clichés racistes de son temps.

Londres est le témoin des premières émigrations juives vers la Palestine dans les années 1920. Les peuples juifs d'Europe vivent déjà l'exclusion, avec toutes les insécurités et violences, notamment les pogroms, que l'on connaît encore si peu. le reporter a déjà l'intuition que la cohabitation avec les autochtones musulmans en Palestine ne sera pas facile.

Ce livre est d'intérêt pour qui s'intéresse déjà à Albert Londres, sa vie et son temps, le biographe, Benoît Hameirmann, contextualise beaucoup et met en perspective l'oeuvre du journaliste à l'aune de notre temps. La curiosité m'as piquée mais pas au point de mettre en pause, séance tenante, mes lectures en cours ou à venir.

j'en profite pour remercier Babélio d'offrir des livres contre une critique. Les lecteurs ça compte, moi-même je regarde souvent avant achat ce qu'on dit d'un livre, surtout dans mon entourage de babéliotes. Merci d'ailleurs à vous d'allonger (alléger parfois) ma PAL de toutes ces découvertes !

A l'année prochaine !
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Vous ne savez pas utiliser un appareil photo, ni conduire une auto, ni même nager, vous ne parlez aucune langue étrangère et vous êtes méfiant à l'égard des nouvelles technologies, vous n'appréciez guère le téléphone et la machine à écrire, vous avez horreur de prendre l'avion et de surcroît vous n'êtes pas sportif. Alors, pourquoi ne pas devenir grand reporter ? C'est le défi que s'est lancé Albert Londres pour devenir l'un des journalistes les plus célèbres du XXe siècle. Né en 1884 à Vichy, un grand-père chaudronnier, des parents petits commerçants, Albert Londres a 19 ans il écrit de la poésie et décide de monter à Paris pour devenir apprentis journaliste. En quelques années de sa courte vie il va parcourir le monde, infatigable voyageur il ira partout sur le globe pour dénoncer les injustices et l'oppression, entre janvier 1919 et novembre 1922, soit un peu moins de 4 ans, il va visiter 80 pays. Mais sa carrière de globe-trotter ne s'arrêtera pas là il visitera aussi le japon, l'Indochine, l'Inde, l'Amérique et la Chine. le premier grand reportage qui le révélera au public est celui qu'il fera en Guyane pour mener une enquête sur le bagne de Cayenne. Ses articles dans le petit Parisien sont sans complaisance pour les autorités pénitentiaires. Il décrit le manque d'hygiène, la faim, les cellules étroites et obscures, les mauvais traitements. Il publiera 25 articles sur ce sujet et contribuera à l'abolition du bagne en Guyane et au retour progressif des condamnés en France. Albert Londres se rend ensuite en Afrique du Nord pour mener la même enquête sur le bagne de Biribi. Il enchaînera avec la visite des asiles d'aliénés en France en se faisant passer pour un membre du personnel médical. Après le tour du monde, il va couvrir le tour de France. C'est tout naturellement qu'on lui attribuera la célébrissime formule des « forçats de la route » pour qualifier les coureurs du Tour de France.
Partout où il y a des exploités, des démunis, des drames, il apportera son témoignage. En 1927 il fera une grande enquête sur la prostitution "la traite des blanches" et publiera un livre sur ce sujet. En 1928 il se rend en Afrique pour y dénoncer la condition des noirs soumis aux colonisateurs. le sort des juifs et la question du sionisme lui feront encore parcourir des milliers de kilomètres en partant de Londres pour arriver à Tel-Aviv en passant par Prague. La Chine l'intéresse également, il s'y rend au moment du déclenchement de la guerre Sino-Japonaise. Ce sera son dernier reportage en 1932. Après quelques mois d'enquête, il décide subitement de revenir en France et s'embarque à bord du George-Philippar. Quelques jours après le départ un court-circuit déclenche un incendie qui devient rapidement hors de contrôle. le capitaine ordonne l'évacuation du navire. Cinquante personnes (sur 700 passagers) restent bloquées dans les cabines, parmi celles-ci se trouve Albert Londres. Personne ne pourra lire sa dernière enquête. La veille du départ, il avait confié à son gendre « Ah mon cher ami, quelle enquête je rapporte, c'est de la dynamite ! Énorme ! » Il n'en faut pas plus pour que la presse s'emballe et parle d'un complot pour empêcher la publication de ses articles susceptibles de compromettre jusqu'aux plus hautes personnalités de l'État. Cette fin théâtrale est à l'image de la vie étonnante d'Albert Londres qui restera une figure mythique du journalisme.

Le livre de Benoît Heimermann raconte toutes ses péripéties en s'appuyant sur de nombreux documents. Ce beau livre, solidement relié, imprimé sur un beau papier, est agrémenté d'une très riche iconographie, de dessins d'époques, de nombreuses photos inédites en double page, d'extraits de coupures de journaux et de cartes postales envoyées par Albert Londres à sa fille Florise. Une lecture très agréable qui nous renseigne sur une époque et un métier en devenir, celui de grand reporter. Une manière de parcourir le monde pour comprendre et informer en faisant de son témoignage un moyen de pression pour changer les politiques en faveur des opprimés. Un bel hommage à l'oeuvre d'Albert Londres, le pionnier du journalisme d'investigation dont le style imagé et passionné a impressionné tous les lecteurs de son époque et qui reste encore aujourd'hui un modèle.

« Je demeure convaincu qu'un journaliste n'est pas un enfant de choeur… Notre métier n'est pas de faire plaisir, non plus que de faire du tort, il est de porter la plume dans la plaie… Mon oeuvre ? Elle consiste uniquement à prêter une voix, si faible soit-elle, à ceux qui, cependant, ont à se plaindre… » Citation d'Albert Londres (page 152).

— « Albert Londres, La plume et la plaie », Benoît Heimermann, Paulsen (2020) 221 pages
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Membre depuis fort fort longtemps du réseau Babelio – précisément depuis le 25 novembre 2011, outch ça me rajeunit pas -, j'apprécie énormément le site sur lequel je poste toutes mes critiques bouquins. D'ailleurs, pour ceux qui liraient cette bafouille directement sur Babelio, hello ami-babelionaute ! Bref j'aime l'endroit : il me permet de découvrir d'autres points de vu sur ce que je lis, me donne des envies de lecture et, qui plus est, m'offre des opportunités de partenariat via les opérations Masse Critique. C'est lors de l'une d'elles que j'ai demandé l'ouvrage qui nous intéresse aujourd'hui, Albert Londres, la plume et la plaie.

Je ne vais pas faire semblant de posséder plus de culture générale que je n'en dispose ami-lecteur… Avant de me plonger dans le livre de monsieur Heimermann, Albert Londres était, pour moi, un prix avant tout et si je savais vaguement que le bonhomme en question était journaliste, c'était à peu près tout ce dont j'avais connaissance. Voilà pourquoi je ne me tenais plus de joie quand j'ai reçu le bouquin et découvrais, ravie, cette belle édition : papier épais qui sent bon – parce que oui je sniffe les livres et je suppose que tu fais tout pareil -, nombreuses photos, mise en page soignée et aérée. Bref, j'étais impatiente.

Il s'agit donc d'une biographie illustrée de monsieur Albert Londres, écrivain et journaliste, grand voyageur et plume lyrique. Sincèrement j'ai été soulagée en comprenant que l'ouvrage de Benoït Heimermann n'avait rien d'une hagiographie naïve et partisane. Si l'auteur nous montre tout le talent de Londres, il ne nous cache toutefois pas ses faiblesses. le portrait est complexe, le portrait est passionnant, le portrait est surprenant. Car sur le papier, Albert Londres ne semblait pas prédestiné à devenir grand reporter : pas du tout sportif, ne sachant pas nager, ne parlant aucune langue étrangère et appréciant le confort moderne, Albert semblait plus à même de mener le destin de poète qu'il a d'abord désiré. Heureusement pour nous, et pour beaucoup, le destin ne le laissa pas faire et il devint journaliste. Un journaliste prompt à s'indigner, aimant prendre son temps, subjectif, patriote et profondément humain. Albert Londres, la plume et la plaie nous offre une biographie très agréable à lire, pléthore de photos et un récit jamais ennuyeux. Au fil de la vie de cette figure littéraire, c'est aussi l'histoire mondiale que nous voyons se dérouler. Au fur et à mesure des pages, j'ai fait de fréquentes pauses pour quelques recherches sur le Net, non pas que l'ouvrage ne soit pas complet mais parce qu'il avait ouvert mon appétit de savoir sur plein de sujet différents : le bagne, les pêcheurs d'huîtres, les établissements psychiatriques de l'époque et même – ô miracle – le Tour de France. le seul défaut du bouquin reste parfois le manque de clarté quant aux données factuelles, c'est à dire dans la chronologie exacte des évènements ou bien les trajets précis des pérégrinations du journaliste.

C'est presque avec regret que je refermais cette belle biographie, avec l'envie d'aller, peut-être, voir de plus près d'autres ouvrages sur Albert Londres. Et pour conclure cette petite critique, laisse-moi citer Albert Londres lui-même avec des propos passés à la postérité et qui ont donné son titre au livre de monsieur Heimermann :

Notre métier n'est pas de faire plaisir, non plus que de faire du tort, il est de porter la plume dans la plaie.
Lien : http://altervorace.canalblog..
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Ce bel ouvrage retrace le parcours de celui qui a donné son nom à l'un des plus prestigieux prix décerné aux journalistes : Albert Londres.
Celui dont le nom même évoque le voyage a eu un parcours particulièrement riche et qui honore le métier qu'il avait choisi.
Loin de la complaisance qui pouvait émailler le métier à l'époque, et bien plus loin encore de ceux qui s'autoproclament aujourd'hui journalistes, Albert Londres avait choisi de "tremper sa plume dans la plaie".
Le parcours décrit par ce beau livre nous en donne la preuve par l'image et par le texte.
On suit ainsi le journaliste du Panthéon où fut inhumé Jean Jaurès, aux tranchées de la première guerre mondiale, en passant par les pays de l'Extrême-Orient alors colonisés et par les bas-fonds de la prostitution.
Toujours, Albert Londres donne un témoignage fidèle et juste de ce qu'il voit. Toujours, il se situe à hauteur d'homme et toujours il parcourt le monde pour montrer à l'humanité ce qui est loin des idéaux de l'époque.
Ouvrage intéressant et richement illustré, ce livre nous permet une vue sur une époque révolue dont beaucoup d'aspects ont contribué à faire de notre monde ce qu'il est, dans ses réussites comme dans ses échecs.
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Ce beau livre retrace la vie d'Albert Londres (1884-1932), journaliste et grand reporter du début du XXe siècle. Illustré par de nombreux documents d'époque issus des archives, il nous fait voyager à travers les continents et les reportages de l'écrivain. En creux se dessine le portrait de tout le secteur de la presse, en pleine mutation, et confronté à la modernité (appareils photographiques, voitures, avions, etc.) : « Longtemps cantonnées dans un rôle d'agents d'opinion, les quotidiens dernier cri sont devenus, au fil des années, des outils de loisir, des instruments d'éducation et de socialisation. » (page 21).

D'abord passionné par la littérature, Albert Londres jeune s'imagine en poète, mais il se consacre rapidement au journalisme dans lequel il insuffle une dimension plus littéraire. Sa vie en elle-même est un roman, tous les ingrédients sont réunis : aventure, mystère, prises de position passionnées, etc. Il va couvrir les grands événements du début du siècle dernier : la Grande guerre, le bombardement de Damas, etc.. Il va aussi s'intéresser à des sujets de société : la condition des bagnards en Guyane, les pêcheurs de perles, la condition des africains sous la domination coloniale, etc. Son dernier reportage en Chine reste un mystère suite à la disparition tragique du reporter.

Benoît Heimermann présente la méthode de l'écrivain pour ses grands reportages : la part de documentation, le travail de collecte des témoignages sur place puis l'écriture elle-même. Loin d'un Joseph Kessel écrivant dans l'immédiateté, Albert Londres a besoin de temps pour rédiger ses reportages. Leur qualité font de lui le journaliste vedette des grands quotidiens qui l'emploient.

Aujourd'hui Albert Londres est surtout pour le grand prix qui porte son nom et qui consacre chaque année un travail journalistique en presse écrite, audiovisuelle et un livre. La plupart de ses reportages sont disponibles au format poche.

J'ai beaucoup aimé cette biographie qui m'a fait découvrir une figure, celle d'un grand reporter investi dans les dénonciations du système. L'ouvrage se lit comme un roman d'aventure. Il donne envie aussi de se plonger dans les oeuvres d'Albert Londres.

— Livre reçu dans le cadre de l'opération Masse critique de juin 2020. Je tiens à remercier Babelio de m'avoir sélectionnée et les éditions Paulsen pour leur envoi. —
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
D'octobre 1921 à septembre 1922, Albert Londres vit une expérience cruciale : son entrée dans les ordres du délicieux métier de « flâneur salarié » tel qu'il l'a toujours rêvé, tel qu'il l'envisage désormais.
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Rapporter sa vie, c’est restituer le parcours non pas d’un saltimbanque pressé d’épater la galerie, d’un boutefeu obsédé de se mettre en scène, mais celui d’un journaliste tout simplement fou de journalisme.
(Page 8)
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[…] ses pairs comme ses lecteurs lui reconnaissent une originalité propre, un mélange de lucidité et d’obstination qui, bientôt, seront sa marque de fabrique.
(Page 56)
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Il [=Albert Londres] a compris depuis longtemps que les prises de conscience étaient d’abord affaire de patience et de temps.
(Page 159)
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Videos de Benoît Heimermann (4) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Benoît Heimermann
Interview de : Benoît Heimermann
pour son livre : Borge Ousland – le Gardien des pôles
paru le 09 février 2023 aux Editions Paulsen
Interview réalisé à Chamonix par TVMOUNTAIN
Résumé du livre : Le portrait d'un héros discret, l'un des plus grands explorateurs contemporains.
« S'il existe un authentique aventurier de l'extrême c'est lui. » C'est ainsi que Jean-Louis Étienne présente celui sans qui Mike Horn ne serait certainement pas revenu vivant de sa dernière expédition au pôle Nord. L'homme est discret, secret même, mais c'est un grand. Un héros dans les pays scandinaves. Borge Ousland a été le premier à rallier le pôle Nord et le pôle Sud en solitaire et en autonomie totale, le premier à traverser le continent antarctique et l'océan Arctique de semblable façon. Et aujourd'hui, l'infatigable explorateur de 61 ans s'est fixé comme objectif de traverser les plus grands glaciers du monde pour témoigner de leur état. Aux antipodes d'un Mike Horn aventurier cathodique dont il a été le guide, Ousland a fait sienne, depuis toujours une naturelle volonté de privilégier la pédagogie aux superlatifs. Ce livre entend rendre hommage à un artiste qui considère les étendues glacées comme des vigies méritant tout notre respect et milite pour la sauvegarde de ces territoires d'exception.
Bio de l'auteur :

Benoît Heimermann a été grand reporter à L'Équipe Magazine pendant vingt-six ans. Éditeur, il est aussi l'auteur de nombreux ouvrages : Tabarly, L'Aéropostale, Les Champions d'Hitler, et de documentaires télévisés : Kasparov, La Légende du Tour de France, Maradona, Sport et télévision. Il a reçu le prix de la « Fondation Mumm » pour une série de reportage sur Muhammad Ali. Il est président de l'association des Écrivains sportifs depuis 2006. En 2019, il participe au magnifique projet 100 marins, ouvrage dans lequel 100 portraits de marins sont célébrés par 100 auteurs spécialistes de la mer. Illustré par de somptueuses photographies, ce beau livre rend hommage à tous ceux qui, d'une manière ou d'une autre, ont contribué à l'histoire de la navigation au cours de ces 150 dernières années. Il a publié, aux éditions Paulsen, Prisonnier de l'Annapurna (2003), L'Everest (2005), Femmes des pôles (2015), Albert Londres la plume et la plaie (2020).
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