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Tauromachie
Liste créée par Pecosa le 26/10/2015
22 livres. Thèmes et genres : tauromachie , taureau , Corridas , littérature



1. Voyage en Espagne
Théophile Gautier
3.82★ (93)

Il y a quelques semaines (avril 1840), j'avais laissé tomber négligement cette phrase: "J'irais volontiers en Espagne!" Au bout de cinq ou six jours, mes amis avaient ôté le prudent conditionnel dont j'avais mitigé mon désir et répétaient à qui voulait l'entendre que j'allais faire un voyage en Espagne. À cette formule positive succéda l'interrogation " Quand partez-vous?" Je répondis, sans savoir à quoi je m'engageais: " Dans huit jours." Les huit jours passés, les gens manifestaient un étonnement de me voir encore à Paris. "Je vous croyais à Madrid, disait l'un. - Êtes-vous revenu?" demandait l'autre. Je compris que je devais à mes amis une absence de plusieurs mois, et qu'il fallait acquitter cette dette au plus vite, sous peine d'être harcelé sans répit par ces créanciers officieux ; le foyer des théâtres, les divers asphaltes et bitumes élastiques des boulevards m'étaient interdits jusqu'à nouvel ordre : tout ce que je pus obtenir fut un13 délai de trois ou quatre jours, et le 5 mai je commençai à débarasser ma patrie de ma présence importune, en grimpant dans la voiture de Bordeaux...
2. Carmen
Prosper Mérimée
3.58★ (4668)

Carmen, histoire espagnole? Pas dans l'esprit de Mérimée, qui contourne avec ironie l'hispanisme castillan des romantiques et montre les confins de la péninsule: en Andalousie, entre Séville et Gibraltar, l'amour fou d'un Basque déraciné pour une enfant de Bohème, sans patrie ni attaches. Passion des extrêmes: José, brigadier-brigand, et Carmen, actrice aux visages multiples. Passion pour la liberté, qui en cache une autre, plus profonde, que révèle cette nouvelle édition critique. L'étrange fascination qu'éprouve aussi pour Carmen le narrateur, personnage oublié dans l'opéra de Bizet et que le mythe a du coup délaissé: un savant français, captivé par les sortilèges de cette femme qui parle une langue brûlante et brutale qu'il ne comprend pas. Carmen, incarnation de la littérature, magique et fatale? Si c'était cette autre histoire d'amour, cette corrida de mots cachée au c?ur du texte, qui donnait au récit de la vie et de la mise à mort de Carmen sa vraie universalité?
3. Les bestiaires
Henry de Montherlant
3.22★ (106)

Dès sa première adolescence, Montherlant s'est enthousiasmé pour les courses de taureaux , découvertes au cours de vacances en Espagne. Il a lui-même pratiqué l'art tauromachique et a reçu en 1925 un assez grave coup de corne. Les Bestiaires - où l'on retrouve le héros du Songe, Alban de Bricoule, rajeuni de quelques années - est l'oeuvre que l'écrivain a tirée de son expérience des taureaux et de sa connaissance de l'Espagne. Dans les corridas, Montherlant ne voit pas seulement une épreuve tragique où l'homme affronte la mort, mais une cérémonie religieuse, un sacrifice sanglant hérité de l'ancienne religion de Mithra.
6. Arènes sanglantes
Vicente Blasco Ibáñez
3.57★ (69)

uan Gallardo, jeune torero d'à peine vingt ans, se fait un nom en tuant des taureaux avec une témérité jamais vue, au mépris des règles de l'art. Tête brûlée aux solides appétits, le héros de Blasco Ibáñez est prêt à tout pour conserver le sentiment de puissance que donnent fortune et renommée. Avec amertume, il découvrira la fragilité de son triomphe. Blasco Ibáñez est l'un des premiers à décrire, avec une grande simplicité, la brève existence d 'une idole moderne.
7. L'amertume du triomphe
Ignacio Sanchez Mejias
3.75★ (7)

La publication en Espagne de ce roman inédit d’Ignacio Sánchez Mejías, au début de l’année 2010, a constitué un véritable événement. Retrouvé dans des archives non encore classées par Andrés Amorós, essayiste et critique littéraire de renom, qui travaillait alors sur la biographie du torero poète et dramaturge, L’Amertume du triomphe ajoute une facette supplémentaire aux talents multiples d’Ignacio Sánchez Mejías : ainsi donc le torero célèbre, le dramaturge, le journaliste, le comédien, le pilote d’avion, l’homme du monde, l’instigateur du complot littéraire de la génération de 27, le président du club de football du Betis Séville était aussi romancier… Ce court roman est un petit bijou de classicisme et d’originalité. Nourri de l’expérience de l’auteur, il met en scène des situations qui explorent les fondamentaux de la littérature tauromachique. La peur, l’ambition, l’amour impossible, l’engagement total et choisi, la mélancolie de l’impuissance. Tous ces sentiments qui s’expriment sans concession, sans limites, sont ici décrits de l’intérieur par un homme qui, comme torero, accepte le prix de ces dangers, et comme écrivain s’interroge sur ces défis et leur vanité. L’Amertume du triomphe est le seul roman écrit par un torero célèbre. Il est inachevé. Comme le fut la vie d’Ignacio Sánchez Mejías… Ignacio Sánchez Mejías est surtout connu, en France, par l’extraordinaire poème « Chant funèbre pour Ignacio Sánchez Mejías » que son ami Federico García Lorca écrivit après sa mort dramatique, en 1934, des suites des blessures infligées par un toro d’Ayala, le 11 août, « à cinq heures de l’après-midi », dans les arènes de Manzanares.
9. Mort dans l'après-midi
Ernest Hemingway
3.65★ (563)

"Une arène inondée de lumière" ("El sol es el mejor torero," disent les Espagnols), un toro brave, un homme qui connaît son métier, voilà ce qu'il faut pour que prenne tout son relief ce' spectacle par excellence qu'est la corrida. Une course de taureaux n'est ai aussi simple ai aussi barbare ou cruelle qu'il y paraît aux non initiés. Cérémonie aux multiples détails réglés par une longue tradition, suite de précis qui ont pour but la mise à mort de la bête et entraînent souvent celle de l'homme qui l'affronte, c'est la suprême épreuve du courage. Hemingway en explique le déroulement phase par phase avec une passion d'aficionado et un talent de reporter qui font de cet entretien familier sur l'art de la tauromachie un document précieux en même temps qu'un récit vif et brillant qui se lit comme un roman."
10. L'été dangereux
Ernest Hemingway
3.26★ (95)

« Je l'observai qui attendait impatiemment, ses yeux ne quittant jamais le taureau, tandis qu'il repérait les détails, analysait, réfléchissait et faisait ses plans. Il indiqua à Juan où il voulait qu'on plaçât le taureau puis entra dans l'action et prit l'ascendant sur la bête avec quatre passes basses ; le genou, la jambe et la cheville gauches sur le sable, la jambe droite exposée tandis qu'il faisait aller et venir le taureau avec la magie de sa muleta, lui promettant tout, lui offrant une cible et lui montrant avec douceur et suavité que cette partie du jeu mortel n'était ni blessante ni douloureuse. » Ce livre sur la mort est l'?uvre d'un grand écrivain qui devait, un an après l'avoir écrit, se donner lui-même la mort. C'est aussi le récit émouvant des retrouvailles de Hemingway avec les jours héroïques de sa jeunesse, au temps où il découvrait les corridas et faisait la connaissance des toreros.
12. La Corrida du 1er mai
Jean Cocteau
3.83★ (15)

Picasso, Manolete, Lorca, l'esprit flamenco et le fleuve gitan, autant de composantes du génie espagnol que Cocteau, touriste visionnaire prompt à découvrir la vérité poétique des paysages et des peuples, brasse comme les gemmes d'un éblouissant kaléidoscope...
13. Sang et lumières
Joseph Peyré
3.59★ (56)

Sang et Lumières (Prix Goncourt 1935) n'est pas seulement un roman tauromachique. Dans les plis de l'habit de lumière de Ricardo Garcia, le "Greta Garbo masculin" de la corrida, se cache un autre drame: l'intense solitude d'un dieu déchu, les préparatifs de son suicide dans les arènes.
14. Toreros de salon
Camilo José Cela
3.38★ (15)

Il ne faut pas confondre la Tauromachie de Salon avec la musique de chambre, le latin de cuisine, ou quelque autre divertissement casanier. Il n?est pas indispensable, pour se sentir torero, d?avoir face à soi un véritable taureau. Le Torero de Salon va l?inventer, au sens de « l?invention de la Croix ». C?est-à-dire qu?il creuse, pour le trouver, tout au fond de lui-même, dans les obscurités où sommeille le mammifère primordial.
15. ...ou tu porteras mon deuil
Larry Collins
4.26★ (382)

Par les auteurs de "Paris brûle-t-il ? " "O Jérusalem," "Cette nuit la liberté " "Le cinquième cavalier." "De la guerre civile aux derniers jours de Franco," un extraordinaire portrait de l'Espagne à travers le bouleversant destin d'un misérable orphelin devenu milliardaire.
17. Miroir de la tauromachie
Michel Leiris
4.00★ (14)

Suggestion de Alzie. Il faut envisager comment le thème tauromachique apparaît dans l'oeuvre de Michel Leiris, et de quelle manière il y fonctionne en tant que reflet des conceptions leirisiennes relatives à la littérature, à l'écriture et à la figure de l'écrivain, dans le temps même où il rappelle toute la thématique personnelle de l'écrivain et, en particulier, celle de la déchirure et du combat entre le Moi et l'Autre
18. Je suis l'autre
Berta Vias Mahou
3.88★ (21)

Je suis L'Autre raconte une histoire vraie et pourtant in-croyable: celle de José Sáez « El Otro », un matador au physique si similaire à celui du plus célèbre torero du XXe siècle, Manuel Benítez « El Cordobés », qu'il se fit passer pour lui pendant de nombreuses années. Et s'il est plutôt aisé de doubler un acteur ou de jouer le sosie d'un chanteur, il est un peu plus risqué de descendre dans l'arène dans la peau d'un faussaire. Mais en Doppelgänger scrupuleux, José mit tout en ?uvre pour devenir L'Autre, au prix de sa propre identité et de sa propre existence. Entre gloire et misère, ambition et désillusion, le récit de cette imposture longtemps restée secrète nous livre une réflexion sur l'identité mais aussi sur le succès, sa construction médiatique et son impact sur l'existence.Berta Vias Mahou est née à Madrid en 1961. Diplômée en histoire ancienne, elle a traduit en espagnol Ödön von Horváth, Stefan Zweig, Arthur Schnitzler, Joseph Roth et Goethe. Elle est l'auteur de plusieurs essais, recueils de nouvelles et romans, parmi lesquels Venían a buscarlo a él (Ils sont venus le chercher, Acantilado, 2010), pour lequel elle obtient le prix Dulce Chacón en 2011.Berta Vias a reçu le 26e prix Torrente Ballester avec Yo soy El Otro (Je suis L'Autre, Acantilado, 2015).
19. La suerte de Matar
Frédéric Coudron
3.56★ (15)

Lise, journaliste féministe et anticorrida, doit réaliser pour TF1 le portrait d'un torero à la réputation de séducteur irrésistible, le légendaire Manuel Ortega. Découvrant qu'Ortega est mêlé à une affaire de meurtre, persuadée de sa culpabilité, elle profite du reportage pour enquêter sur le torero. Et se retrouve plongée au coeur d'un univers qu'elle pensait exécrer. Mais le charisme du mystérieux torero opère à son corps défendant...
20. Matador
Frédéric Bertin-Denis
3.85★ (22)

Quand le torero le plus capé de l’histoire se met en tête de s’attaquer à un nouveau type de victimes... Le mode opératoire de ce tueur en série en devenir est en tout point comparable à celui qu’il pratique au centre de l’arène. Mais cette fois ses proies ne sont plus de braves toros... De Cordoue à Madrid en passant par Barcelone, San Sebastian et Bilbao, l’inspecteur-chef El Gordo va devoir affronter un monstre en quête d’absolu qui semble trouver une inspiration diabolique parmi les rites tauromachiques. La première aventure d’El Gordo (7 milliards de jurés !), un excellent flic espagnol, un poil anar et amateur de whiskys d’exception, de la trempe du commissaire Brunetti de Donna Leon, de Pepe Carvalho de Montalbán ou de Montalbano de Camilleri. Un passionnant roman tournant malicieusement autour de la corrida, de ses aficionados, de ses détracteurs. Passionnant et instructif.
21. Juan Belmonte, matador de taureaux
Manuel Chaves Nogales
Quand, en 1935, Juan Belmonte livre ses souvenirs, il a déjà presque atteint à la dimension du mythe : nombreux sont les aficionados qui le considèrent comme « le plus grand matador de tous les temps ». À Manuel Chaves Nogales, biographe fidèle et opportun, il raconte l’enfance, les débuts, les triomphes, les doutes. Surtout, il dit, au-delà du pittoresque, l’itinéraire hors du commun de l’homme qui révolutionna les canons de la tauromachie pour en faire un authentique exercice spirituel et qui, jusqu’au bout, resta maître de son destin. Ce livre, qui transporte le lecteur des quartiers populaires de Séville aux plus grandes arènes du monde, est d’abord le récit d’une aventure humaine exceptionnelle.
22. La mort du torero
Ed Lacy
4.00★ (13)

La Tauromachie à Mexico dans les années 50.
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