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" Vie sauvage... Vie primitive ?!..."
Liste créée par fanfanouche24 le 04/08/2017
34 livres.

Le dernier Télérama , numéro double de l'été [n° 3525-3526 du 5 ou 18 août 2017] offre un dossier spécial sur "le Sauvage":

"L'Europe inventa le sauvage. A la conquête d'un Nouveau Monde, des explorateurs décretèrent sauvages les humains "habitant ordinairement dans les forêts", comme le codifièrent les encyclopédistes Diderot et d'Alembert (...)

Pourtant, constatent le philosophe Baptiste Morizot et le jardinier Gilles Clément, le sauvage n'est rien d'autre que le vivant. Il nous hante toujours davantage, à mesure que la biodiversité s'efface. " [ Vincent Remy ]... Ce dossier très bien argumenté , étayé des personnalités , et situations les plus éclectiques , accompagne involontairement ma découverte d'un jeune écrivain italien, Paolo Cognetti , dont je lis un de ses textes, tout à fait palpitant d, "Le Garçon sauvage- " [ éditions Zoé, 2016]

Je rejoins le propos de Gilles Clément " Le sauvage était un terme qu'utilisait la génération de mes parents pour désigner ce qui était libre, ce que l'on ne parvenait pas à domestiquer..."

***** 4 août 2017



1. Le garçon sauvage : Carnet de montagne
Paolo Cognetti
4.03★ (968)

"Le Garçon sauvage commence sur un hiver particulier : Paolo Cognetti, 30 ans, étouffe dans sa vie milanaise et ne parvient plus à écrire. Pour retrouver de l?air, il part vivre un été dans le Val d?Aoste. Là, il parcourt les sommets, suspendu entre l?enfance et l?âge adulte, renouant avec la liberté et l?inspiration. Il plonge au c?ur de la vie sauvage qui peuple encore la montagne, découvre l?isolement des sommets, avant d?entamer sa désalpe, réconcilié avec l?existence. Néanmoins, ce séjour initiatique ne parvient pas à l?affranchir totalement du genre humain : « je pourrais me libérer de tout, sauf de la solitude. » [ éditeur]
2. Les Diplomates : Cohabiter avec les loups sur une nouvelle carte du vivant
Baptiste Morizot
4.46★ (195)

Il s'agit avant tout d'un problème géopolitique : réagir au retour spontané du loup en France, et à sa dispersion dans une campagne que la déprise rurale rend presque à son passé de « Gaule chevelue ». Le retour du loup interroge notre capacité à coexister avec la biodiversité qui nous fonde ? à inventer de nouvelles formes de diplomatie. Notre sens de la propriété et des frontières relève d?un « sens du territoire » que nous avons en commun avec d?autres animaux. Et notre savoir-faire diplomatique s'enracine dans une compétence animale inscrite au plus profond de notre histoire évolutive. Guidé par Charles Darwin, Konrad Lorenz, Aldo Leopold? et de nombreux autres « diplomates », Morizot propose ici un essai de philosophie animale. Comme un incendie de prairie, ce livre traverse et féconde les grands sujets de la philosophie de l?écologie, de l?éthologie, jusqu?à l?éthique. Il esquisse un monde où nous vivrons « en bonne intelligence avec ce qui, en nous et hors de nous, ne veut pas être domestiqué ». « Je ne saurais trop inviter ceux qui ont pour mission de faire coexister le sauvage et le domestique à s?inspirer du bel ouvrage de philosophie que nous livre Baptiste Morizot. » Raphaël Larrère
3. La vibration du monde
Thierry Boulanger
4.12★ (13)

"Certains d'entre Nous oublieront et deviendront des hommes... ...pleurant cette joie simple, et pour toujours enfuie, d'avoir été autrefois des loups. "
4. Pensées de la terre
John Baird Callicott
4.17★ (18)

"Ce livre tente de répondre à la question cruciale de tous les peuples qui partagent le destin d?une même petite planète : Comment les nombreuses philosophies de l?écologie du monde, toutes différentes, peuvent-elles être rassemblées en un tout complémentaire et cohérent? Offrant une extraordinaire synthèse des trois monothéismes, de l?hindouisme, du bouddhisme, du confucianisme, du taoïsme, du zen, ainsi que des traditions orales de la Polynésie, de l?Amérique du Nord et du Sud, et de l?Australie, Callicott en restitue toute la teneur écologique, avant d?examiner la mise en pratique concrète de ces éthiques environnementales traditionnelles. Immense voyage dans les grandes traditions et religions du monde entier, Pensées de la terre offre une synthèse unique, et une méditation d?ampleur planétaire sur le rapport homme-nature. LE livre des citoyens du monde !"
5. Ethique de la terre Philosophie de l'écologie
John Baird Callicott
4.29★ (24)

""Depuis un siècle, le monde dans lequel nous vivons a changé à un rythme vertigineux. Les philosophes ont plus que jamais besoin de remplir le rôle qu'ils remplissaient autrefois - redéfinir notre représentation du monde en réponse à une expérience humaine radicalement modifiée. De quelle façon nouvelle pourrions-nous imaginer notre place et notre rôle dans la nature ? Quelles valeurs nouvelles, quels nouveaux devoirs et quelles nouvelles obligations en découlent ?" Les principes de l'éthique de la terre ont été formulés dans les années 1940 par le légendaire écologue et écrivain Aldo Leopold. En lui donnant toute sa solidité théorique et une forme systématique, Callicott a fait de l'éthique de la terre l'une des pensées les plus ambitieuses de la philosophie contemporaine. Le philosophe comme l'écologue, l'anthropologue comme l'amoureux de la nature, trouveront leur bonheur dans cette éthique de la terre."
6. Dans la peau d'une bête
Charles Foster
2.77★ (69)

« Je veux savoir quel effet ça fait d?être en animal sauvage? je décris le paysage, la vie tels que les perçoivent un blaireau, une loutre, un renard, un cerf et un martinet. A cette fin, je recours à deux méthodes. Je m?immerge d?abord dans la littérature physiologique pertinente et découvre ainsi ce que l?on a appris sur le fonctionnement de ces animaux. Ensuite, je m?immerge dans leur monde. » C.F Et effectivement, Charles Foster a vécu plusieurs semaines dans la peau d?un blaireau, dans un trou et a mangé des vers. Comme une loutre, il a nagé dans des rivières du Devon, comme un renard citadin, il a fouillé les poubelles de l?est de Londres ; comme un cerf, il a brouté l?herbe des Highlands d?Ecosse. Et pour se rapprocher des martinets, il a suivi jusqu?à l?obsession leur route migratoires entre Oxford et l?Afrique de l?Ouest."
7. Thomas et le Voyageur : Esquisse du jardin planétaire
Gilles Clément
3.50★ (31)

"Dessiner le jardin planétaire ? Projet fou, démesuré, aux limites du possible. Telle est pourtant l'entreprise à laquelle Thomas, le peintre retiré dans sa propriété close de Saint-Sauveur et son ami le Voyageur ont décidé de s'atteler. Parcourant les terres australes, des Andes chiliennes à l'Australie, le Voyageur envoie à Thomas des données que celui-ci interprète. Observations des plantes, animaux, reliefs, horizons, ciels nourrissent leur relation épistolaire poétique et savante. Peu à peu se dessine une nouvelle vision, dans le surprenant chatoiement de leur évolution, de la nature et du monde dont l'homme ne serait plus le centre, mais le scribe et le gardien. Avec ce récit lumineux et sensible, Gilles Clément, paysagiste de renommée internationale, initiateur de la notion de " jardin en mouvement " réhabilitant la friche comme laboratoire et lieu de liberté, nous propose à la fois un traité de géographie vagabonde, une forme inédite de pédagogie encyclopédique et le roman à énigme d'une vérité sans cesse différée. L'un de ces livres rares et précieux qui surprennent par la magie de leur style et l'inattendu de leurs considérations."
8. Habiter la terre en poète
Gilles Clément
3.00★ (27)

"Pour Les auteurs de ce livre, l'écologie n'est pas une simple valeur politique qui répond à une crise, mais une attitude positive, poétique, à l'égard de la nature. Habiter la terre en poète fait l'éloge de la main verte, de l'intelligence du geste, du vivre-ensemble, de l'imaginaire. C'est en partant de trois formes d'écologie, celle de l'environnement, celle de la vie en société et celle de la vie intérieure, que les auteurs nous proposent des réflexions, pour prendre soin de la Terre. Ils nous livrent également des confidences sur les relations intimes qu'ils entretiennent avec les règnes minéral, végétal et animal. C'est principalement à travers des entretiens ou des essais, que les auteurs, des personnalités connues du monde du voyage, de la science, de la philosophie et de L'art, nous apportent leurs précieux éclairages. L'ouvrage comprend aussi des conversations avec des figures enracinées dans les terres de l'Ouest, de la Mayenne à la Bretagne. Tous apportent des témoignages sur ce que signifie aujourd'hui habiter la terre avec générosité et tendresse. Richement illustré, avec une importante iconographie, Habiter la terre en poète est un beau livre."
9. L'enfant sauvage
T. C. Boyle
3.74★ (233)

"Un soir d'automne 1797, des chasseurs capturent un garçon errant, nu, sale et hirsute, dans une forêt du Languedoc. Tout le pays est en émoi, fasciné par la découverte de ce «prodige», qui semble aussi dépourvu d'âme et de raison qu'une bête. Qui est cet «enfant sauvage», vivant défi au siècle des Lumières ? Traîné d'orphelinats en salons mondains tel un monstre de foire, il sera bientôt abandonné par ses tuteurs à son incurable sauvagerie. Seul le jeune docteur Itard, de l'Institution des sourds-muets à Paris, s'entête à croire que de cet «animal» il saura faire un homme. Des années durant, l'enfant sauvage, rebaptisé Victor, va subir l'apprentissage de la civilisation sous la férule de son maître. Dans ce bref et intense récit, l'un des plus flamboyants écrivains américains s'empare de la célèbre histoire de Victor de l'Aveyron, qui inspira aussi l'un de ses plus beaux films à François Truffaut."
10. Walden ou La vie dans les bois
Henry David Thoreau
3.85★ (3734)

"En plein XIXe siècle, dans le pays qui est en passe de devenir le plus industrialisé du monde, l'écrivain Henry David Thoreau tourne le dos à la civilisation et s'installe seul, dans les bois, à un mille de tout voisinage, dans une cabane qu'il a construite lui-même, au bord de l'étang de Walden, Massachusetts. Il ne doit plus sa vie qu'au travail de ses mains. C'est là qu'il commence à écrire Walden, grand classique de la littérature américaine, hymne épicurien, souvent loufoque, à la nature, aux saisons, aux plantes et aux bêtes, toutes choses et tous êtres qui ne sont, selon les propres dires de Thoreau, que « l'envers de ce qui est au-dedans de nous ».
11. Ma vie dans les Appalaches
Thomas Rain Crowe
3.96★ (218)

"Thomas Rain Crowe, poète américain, membre des Baby Beats, ces jeunes écrivains de San Francisco ayant côtoyé les maîtres de la Beat Generation que sont Ginsberg et Burroughs, décide à la fin des années 70 de prendre la route en laissant tout derrière lui et de vivre en ermite dans les Appalaches, tout comme l'avait fait, cent quarante ans avant lui, Henry David Thoreau, qui avait tiré de cette expérience un récit mythique : Walden ou la vie dans les bois. Par son goût de la liberté, son don d'observer les êtres, les bêtes et les ciels, sa faculté à retranscrire ce monde rude et somptueux, Thomas Rain Crowe ne démérite pas aux yeux de son maître. Une ode à la nature. De celles qui apprennent à respecter et à aimer le vivant."
12. L'enfant sauvage
Henry de Monfreid
3.85★ (29)

"L'Enfant sauvage c'est Abdi, le fils de Mamout et d'Aïcha, qui deviendra le fidèle marin de Monfreid. Sa vie sur la merveilleuse île déserte - où il est abandonné avec ses chèvres - et tant d'autres aventures composent ce récit à la fois touchant, terrible, féérique et réel. Source : Grasset"
13. Sauvagerie et civilisation
Jean-Luc Chappey
3.62★ (5)

"Victor, l?enfant sauvage capturé dans les forêts d?Aveyron en 1799, a suscité l?intense curiosité de ses contemporains. François Truffaut en a tiré un film célèbre, faisant du face-à-face entre Victor et son précepteur, Itard, une scène fondatrice de toute situation pédagogique. Aujourd?hui encore, son histoire fascine. Mais la légende a trop souvent fait disparaître le contexte de sa découverte. Renouant les fils d?une histoire politique et sociale, Jean-Luc Chappey en livre un récit exemplaire. Il restitue ainsi le choc qu?elle produisit dans une société bouleversée par la Révolution française mais convaincue des progrès de la civilisation face à la sauvagerie. L?histoire de l?enfant sauvage, depuis son succès public jusqu?à sa fin misérable et obscure, révèle une page d?histoire, le passage de la République à l?Empire, et l?abandon des idéaux de progrès que les savants avaient su, un temps, incarner."
14. Désert solitaire
Edward Abbey
4.16★ (1245)

"Peu de livres ont autant déchainé les passions que celui que vous tenez entre les mains. Publié pour la première fois en 1968, Désert solitaire est en effet de ces rares livres dont on peut affirmer sans exagérer qu?il "changeait les vies" comme l?écrit Doug Peacock. À la fin des années 1950, Edward Abbey travaille deux saisons comme ranger dans le parc national des Arches, en plein c?ur du désert de l?Utah. Lorsqu?il y retourne, une dizaine d?années plus tard, il constate avec effroi que le progrès est aussi passé par là. Cette aventure forme la base d?un récit envoûtant, véritable chant d?amour à la sauvagerie du monde, mais aussi formidable coup de colère du légendaire auteur du Gang de la Clef a? Molette. Chef d'?uvre irrévérencieux et tumultueux, Désert solitaire est un classique du Nature Writing et sans conteste l?un des plus beaux textes jamais inspirés par le désert américain."
15. Seuls sont les indomptés
Edward Abbey
4.09★ (320)

"Au milieu des années 1950, Jack Burns reste un solitaire, un homme hors du temps. Il s?obstine à parcourir le Nouveau-Mexique à cheval, vit de petits boulots et dort à la belle étoile. Lorsqu?il apprend que son ami Paul vient d?être incarcéré pour avoir refusé de se soumettre à ses obligations militaires, Jack décide de se faire arrêter. Retrouver Paul en prison et s?évader ensemble, tel est son plan. Mais il n?imaginait pas que son évasion déclencherait une traque d?une telle ampleur. Nul ne peut impunément entraver la marche de l?ordre et du progrès. Seuls sont les indomptés est un chef-d??uvre d?Edward Abbey, auteur insoumis et emblématique de l?Ouest américain, qui dévoile avec cette échappée sauvage le prix à payer pour la liberté. "
16. Le Feu sur la montagne
Edward Abbey
4.22★ (548)

"Le ranch de John Vogelin est toute sa vie. Sous le ciel infini et le soleil éclatant du Nouveau-Mexique, le vieil homme ne partage sa terre qu'avec les coyotes, les couguars et autres animaux qui peuplent les montagnes et le désert. Jusqu'au jour où l'US Air Force décide d'y installer un champ de tir de missiles. Déterminé à défendre sa terre, le rancher irascible et borné engage alors un bras de fer avec l'armée. Or un vieil homme en colère est comme un lion des montagnes : acculé, il se battra jusqu'à la mort. Dans ce western épique et contestataire, Edward Abbey explore les thèmes qui ont fait de lui une figure incontournable de la contre-culture et confirme qu'il est l'un des meilleurs écrivains de l'Ouest américain. "
17. L'empreinte à Crusoé
Patrick Chamoiseau
3.38★ (153)

"Robinson Crusoé vient de passer vingt ans de solitude dans son île déserte. Il a dû reconstruire son équilibre. C'est avec fierté, celle d'avoir soumis l'île à sa domination, qu'il entame ce matin-là une promenade rituelle sur la plage où il avait mystérieusement échoué il y a tant d'années. C'est alors qu'il découvre l'inconcevable : dans le sable, une empreinte. Celle d'un homme. Passé l'affolement, puis la posture agressive et guerrière, le solitaire s'élance à la recherche de cet Autre qui lui amène ce dont il avait oublié l'existence : l'idée même de l'humain. Commence alors une étrange aventure qui le précipite en présence de lui-même et d'une île inconnue jusqu'alors. Celui qui avait réussi à survivre sans civilisation, sans culture, sans autrui, doit maintenant affronter ce qu'il n'aurait pu imaginer ailleurs qu'ici : la relation à l'impensable. Après les Robinson de Defoe et Tournier, voici donc celui de Chamoiseau, démarquage créole des deux précédents, avec les propres thèses de l'auteur (notamment sur " l'Autre "). La langue est luxuriante comme l'île décrite avec intimité, en fin connaisseur amoureux qu'est Chamoiseau. C'est donc une exploration fine d'une âme en proie aux chimères, à la mémoire chancelante (des mots surgissent du passé, ceux d'une culture livresque et occidentale), qui nous est proposée ici et pose la question de la civilisation, de l'origine, de l'altérité, du langage, de la nature (avec le concours récurrent de Parménide et Héraclite)."
18. Le nom des étoiles
Pete Fromm
3.81★ (497)

"Pete Fromm a une quarantaine d'années, deux beaux garçons, une vie splendide en plein coeur du Montana. Son passé de ranger et d?emplois saisonniers dans les espaces les plus sauvages des États-Unis est derrière lui, il est désormais père de famille. Un jour, on lui propose de partir s?installer un mois dans une cabane perdue au coeur de la Bob Marshall Wilderness. Dans cette région, qui abrite l?une des plus fortes densités de grizzlys des États-Unis, il devra surveiller la croissance d'alevins dans la rivière. La nature et le goût des grands espaces, sont-ils conciliables avec les responsabilités familiales ? Non, pense-t-il, oui, répond sa femme, un mois passe en un éclair, pars. Plus de vingt ans après son séjour à Indian Creek, voici Pete Fromm au seuil d?une nouvelle aventure en solitaire. "
19. Le garçon
Marcus Malte
4.04★ (2100)

"Il n'a pas de nom. Il ne parle pas. Le garçon est un être quasi sauvage, né dans une contrée aride du sud de la France. Du monde, il ne connaît que sa mère et les alentours de leur cabane. Nous sommes en 1908 quand il se met en chemin, d'instinct. Alors commence l?épreuve du monde : la rencontre avec les hommes ? les habitants d'un hameau perdu, Brabek, l'ogre des Carpates, lutteur de foire philosophe, Emma, mélomane et si vive, à la fois soeur, amante et mère. « C'est un temps où le garçon commence à entrevoir de quoi pourrait bien être, hélas, constituée l'existence : nombre de ravages et quelques ravissements. » Puis la guerre, l'abominable carnage, paroxysme de la folie des hommes et de ce que l'on nomme la civilisation. Itinéraire d'une âme neuve qui s?éveille à la conscience, émaillé d'expériences tantôt tragiques, tantôt cocasses, et ponctué comme par interférences des petits et grands soubresauts de l'Histoire, le Garçon est l'immense roman de la condition humaine."
21. Le gang de la clef à molette (Ne meurs pas, ô mon désert)
Edward Abbey
3.95★ (2246)

"Révoltés de voir le somptueux désert de l'Ouest défiguré par les grandes firmes industrielles, quatre insoumis décident d'entrer en lutte contre la " Machine ". Un vétéran du Vietnam accroc à la bière et aux armes à feu, un chirurgien incendiaire entre deux âges, sa superbe maîtresse et un mormon, nostalgique et polygame commencent à détruire ponts, routes et voies ferrées qui balafrent le désert. Armés de simples clefs à molettes -et de dynamite- nos héros écologistes vont devoir affronter les représentants de l'ordre et de la morale lancés à leur poursuite. Commence alors une longue traque dans le désert. Dénonciation cinglante du monde industriel moderne, hommage appuyé à la nature sauvage et hymne à la désobéissance civile, ce livre subversif à la verve tragi-comique sans égale est le grand roman épique de l'Ouest américain. Ce classique, vendu à des millions d'exemplaires depuis sa parution au milieu des années 70, est devenu la bible d'une écologie militante et toujours pacifique... ou presque."
22. La vie dans les bois
Charles Lane
3.33★ (26)

"Ce n'est pas un hasard si le livre le plus marquant de Henry David Thoreau, Walden, est sous-titré La vie dans les bois. Il rendait ainsi un discret hommage à son ami Charles Lane qui venait de publier un essai sous ce titre. Dans ce texte, Lane prône un retour à une vie naturelle et n?hésite pas à opposer la sagesse des Indiens, en harmonie avec leur environnement, à la cupidité et la folie des hommes civilisés. Mais son ambition est plus vaste, il cherche à montrer, à travers le récit de ses expériences au sein de fermes communautaires fouriéristes, que l'on peut vivre autrement, en respectant la nature, en mutualisant le travail et en n'ayant de cesse de s'instruire. Charles Lane (1800-1870) se révèle un précurseur de ce courant de pensée qui prend ses racines dans le dix-neuvième siècle et qui deviendra l'écologie. La vie dans les bois est le premier ouvrage de Charles Lane a être traduit en français."
23. Winter
Rick Bass
3.72★ (817)

"Winter est le récit de l'installation de Rick Bass et de sa femme dans un coin reculé du Montana en plein hiver. Pas d'électricité, pas de téléphone, juste un saloon à une demi-heure de route. Mais une vallée comme au début du monde, une nature splendide et cruelle. Par moins trente-neuf degrés, le rêve se fait parfois souffrance. Dans une prose lumineuse, le défenseur de l'environnement Rick Bass redécouvre, au terme d'un progressif dépouillement, l'essentiel."
24. La vie en cabane : Petit discours sur la frugalité et le retour à l'essentiel
David Lefèvre
3.66★ (74)

"Nombreux sont ceux qui rêvent de finir en cabane? Non pas derrière les barreaux mais à l?ombre de celle qu?ils se construiraient en marge des hommes, sous le soleil de la liberté retrouvée. Nouveau symbole de la vie simple, de la sobriété heureuse et de la décroissance, le recours aux cabanes offre une alternative à la civilisation de l?abondance, une échappatoire propice à la renaissance, à l?élévation spirituelle. Dans les yourtes, tipis et isbas, la fenêtre comble mieux le regard que les écrans, la nature sert de calendrier, le calme et la solitude de réconfort. Ces refuges pansent ainsi des âmes meurtries par le progrès, en quête de renouveau ou d?humanité. Plus qu?une évasion, la cabane représente un défi à l?uniformisation des modes de vie et permet de goûter une félicité inattendue."
25. Célébrations de la nature
John Muir
3.86★ (71)

"...Qu'il s'agisse de portraits de plantes ou d'animaux, de récits de courses en montagne ou d'autres aventures vécues, on y retrouve toujours le passionné de la nature, qui jamais ne se lasse de la décrire, de la louer, de la célébrer. Parler de la nature est pour John Muir un plaisir toujours neuf, toujours renouvelé, un plaisir communicatif. Son enthousiasme lumineux gagne inévitablement son lecteur, qui le voit, et se voit avec lui, plongé dans les paysages grandioses qu'il dépeint, à l?affût d?un oiseau aussi étonnant que discret ou stupéfait devant une fleur jusque là inconnue. Tout, en effet, dans la nature suscite l?admiration, et l?article qui restitue cette merveilleuse expérience vibre d?une intense émotion. Mais pas seulement. Il est aussi d'une extrême précision. Précision de l?observateur, précision de l'homme de plume. La sensation de plénitude qu?éprouve le lecteur vient de ce que l?auteur réussit à toucher simultanément le coeur et l'intellect. C'est au moment même où l'information qu'il reçoit est la plus précise que l'impression ressentie est aussi la plus vive, et les deux sont indissociables.Ce choix de textes majeurs, qui sont autant d'hymnes à la nature, vient ajouter au portait kaléidoscopique de John Muir, dont disposait déjà le lecteur francophone à travers les ouvrages traduits précédemment, une facette nouvelle et inattendue, celle d?un lyrisme flamboyant allié à l'information la plus rigoureuse. Mais il s'agit aussi de textes de combat, qui, un siècle plus tard, conservent toute leur pertinence. La question de la protection du milieu naturel ne s?est jamais posée avec plus d'acuité qu'à l'heure actuelle. Saurons-nous entendre une voix, qui, dans notre propre intérêt, nous demande d'ouvrir les yeux et de faire preuve de courage ?"
26. Un été dans la Sierra
John Muir
3.78★ (333)

"Engagé pour accompagner une transhumance vers la Yosemite Valley, aux Etats-Unis, en été 1849, John Muir note tout ce qu'il voit, vagabonde, s'enivre de la vie au grand air, de la liberté merveilleuse des campements. Plus la nature devient sauvage, plus il est envahi, submergé, bouleversé par la beauté du monde. Un été dans la Sierra a un ton, un rythme proprement unique, le charme inimitable des premières fois: cette découverte, qu'il nous fait partager, d'une splendeur où tout, plantes, animaux, paysages, semble vouloir concourir à la même exultation."
27. Mes années grizzly
Doug Peacock
4.02★ (318)

"Revenu brisé de la guerre du Vietnam, Doug Peacock a trouvé à se reconstruire en passant vingt années de sa vie dans les montagnes de l'Ouest américain, sur les traces d'un formidable prédateur : le grizzly, dont il est à ce jour l'un des plus grands spécialistes au monde. Son récit captivant nous entraîne de l'Alaska à la mer de Cortez, à la découverte d'un animal mystérieux, bien plus proche de nous que nous ne saurions l'imaginer. Dans ses relations avec ses semblables aussi bien qu'avec l'homme et son environnement, le grizzly incarne puissamment liberté et sauvagerie, que menacent pourtant les avancées notre civilisation. Mes années grizzly est un fabuleux récit d'aventures digne des romans de Jack London. Mais c'est aussi le témoignage exceptionnel d'un homme parti seul à la rencontre de l'Amérique sauvage. "
28. Les huit montagnes
Paolo Cognetti
4.16★ (3132)

"« Quel que soit notre destin, il habite les montagnes au-dessus de nos têtes. » Pietro est un garçon de la ville, Bruno un enfant des montagnes. Ils ont 11 ans et tout les sépare. Dès leur rencontre à Grana, au coeur du val d’Aoste, Bruno initie Pietro aux secrets de la montagne. Ensemble, ils parcourent alpages, forêts et glaciers, puisant dans cette nature sauvage les prémices de leur amitié. Vingt ans plus tard, c’est dans ces mêmes montagnes et auprès de ce même ami que Pietro tentera de se réconcilier avec son passé – et son avenir. Dans une langue pure et poétique, Paolo Cognetti mêle l’intime à l’universel et signe un grand roman d’apprentissage et de filiation. Traduit de l’italien par Anita Rochedy"
29. Ma vie sauvage : L'histoire vraie d'une enfant élevée par les singes
Marina Chapman
3.96★ (40)

"En 1954, dans un village du sud de l'Amérique, une petite fille est enlevée et abandonnée dans les profondeurs de la jungle colombienne. Elle a quatre ans. Seule, sans ressources, elle doit apprendre à survivre. Après des jours d'errance et de terreur, elle découvre une communauté de singes capucins, qui tolèrent sa présence, sans se soucier réellement de son existence. Pour se rapprocher d'eux, elle les imite, mange ce qu'ils mangent, apprend leur langage et leurs gestes, mais sans parvenir à établir un vrai contact. Un jour pourtant, alors qu'elle manque de mourir d'empoisonnement, l'un des vieux singes vient lui sauver la vie en l'emmenant vers un point d'eau... Il ne la quittera plus. La communauté des singes devient dès lors sa nouvelle famille et sa seule raison de vivre : elle partage leurs jeux, leurs émotions, leurs repas, leur vie aérienne dans les dangereuses hauteurs de la canopée. Cinq années de vie sauvage, sans voir un seul humain. Jusqu'au jour ou, capturée par des chasseurs, sa vie basculera à nouveau : vendue à une maison close, Marina deviendra une esclave domestique, puis s'enfuira pour trouver refuge dans un gang d'enfants des rues de Cúcuta... Une vie très périlleuse. Après l'enfer vert, l'enfer humain montrera un visage bien plus cruel encore, jusqu'à ce que Marina finisse par trouver l'amour en Grande-Bretagne."
30. Les enfants sauvages (suivi de) Victor de l'Aveyron
Lucien Malson
3.74★ (285)

"Quatrième de couverture - On appelle « enfants sauvages » de jeunes êtres que le sort a condamnés à vivre seuls et qui ont été, longuement, privés d'éducation. Pour la première fois un spécialiste de la psychologie sociale, Lucien Malson, expose la totalité des cas connus, les envisage d'un point de vue critique et en tire la leçon. Deux textes illustres - introuvables depuis la fin du XIXe siècle - font suite à l'analyse de Lucien Malson : les études de Jean Itard sur le « Sauvage de l'Aveyron ».
31. Victor de l'Aveyron
Jean Marc Gaspard Itard
3.75★ (41)

"En janvier 1800, on captura dans l'Aveyron un enfant sauvage, qui vivait dans les bois, marchait à quatre pattes et se nourrissait de plantes. Cette capture eut un grand retentissement : enfin on allait connaître ce qu'était l'homme en dehors de la société, l'"homme à l'état zéro". Mais les savants et les curieux, déçus par son mutisme, abandonnèrent bientôt l'enfant à son sort. C'est alors que le docteur Itard, jeune médecin de l'Institution nationale des Sourds-Muets, prit en charge l'éducation de celui qu'il nomma Victor. Il soutint que l'enfant n'avait pas été abandonné parce qu'il était atteint d'idiotisme, mais que l'engourdissement de son intelligence et de ses sens était précisément dû à la vie solitaire prolongée qu'il avait menée durant des années. En conséquence, faisant preuve d'une ingéniosité et d'une patience sans bornes, il s'attela à ramener Victor à l'humanité, jetant au passage les bases de la pédagogie expérimentale moderne. Il consigna lui-même le récit de cette éducation, ponctuée de réussites et d'échecs, dans les deux mémoires (1801 et 1806) que nous publions ici. "
32. Ce qu'il advint du sauvage blanc
François Garde
3.83★ (1975)

"Au milieu du XIXe siècle, Narcisse Pelletier, un jeune matelot français, est abandonné sur une plage d'Australie. Dix-sept ans plus tard, un navire anglais le retrouve par hasard : il vit nu, tatoué, sait chasser et pêcher à la manière de la tribu qui l'a recueilli. Il a perdu l'usage de la langue française et oublié son nom. Que s'est-il passé pendant ces dix-sept années ? C'est l'énigme à laquelle se heurte Octave de Vallombrun, l'homme providentiel qui prend sous son aile à Sydney celui qu'on surnomme désormais le « sauvage blanc »."
33. Into the Wild
Jon Krakauer
4.03★ (6703)

sur la proposition de andras...
34. La pensée sauvage
Claude Lévi-Strauss
3.98★ (441)

Contribution de andras...-------------------------- "La Pensée sauvage" et non "la pensée des sauvages". Car ce livre s'écarte de l'ethnologie traditionnelle en prenant pour thème un attribut universel de l'esprit humain : la pensée à l'état sauvage qui est présente dans tout homme - contemporain ou ancien, proche ou lointain - tant qu'elle n'a pas été cultivée et domestiquée à des fins de rendement. Même dans les sociétés sans écriture, cette pensée ressemble singulièrement à celle qui nous est familière, dans la poésie et dans l'art, ou encore dans les diverses formes du savoir populaire, archaïque ou récent. Partant d'une observation du monde précise et minutieuse, elle analyse, distingue, classe, combine et oppose... Dans ce livre, par conséquent, les mythes, les rites, les croyances et les autres faits de culture sont considérés comme êtres "sauvages" comparables à tous ceux que la nature engendre sous d'innombrables formes, animales, végétales et minérales. Issue d'une fréquentation millénaire de ces réalités, la pensée sauvage y a trouvé la matière et l'inspiration d'une logique dont les lois se bornent à transposer les propriétés du réel, et qui, pour cette raison même, a pu permettre aux hommes d'avoir prise sur lui. Publié au milieu des années cinquante, La Pensée sauvage est aujourd'hui considéré comme l'un des classiques de l'ethnologie contemporaine, dont l'influence fut également décisive sur l'ensemble des disciplines qui forment le domaine des sciences sociales."
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