American Parano, tome 1 : Black House

Je vais commencer par remercier Masse Critique mauvais genre : enquête de nouveaux livres et les éditions Dupuis.

Depuis quelques temps, j'aime bien lire les bandes dessinées, je découvre qu'avec ce genre de lecture, on peut être submergé par l'émotion autant qu'un roman.
Je n'avais pas encore essayé le polars. Moi qui suis une adepte de ce genre de lecture, j'avais envie de m'aventurer dans cette catégorie là.

Les points positifs :

les graphismes : couverture magnifique (ma fille m'a même indiquée qu'elle me le prendrais après ma lecture, pour décorer sa chambre…), dessin avec une atmosphère assez mélancolique, dus au faite que le récit se déroule dans les années 70.

l'histoire : Tout débute par le meurtre d'une jeune femme retrouvé sur les baies de San franscico, et la jeune enquêtrice Kim Tyler sortant de l'école qui essaye péniblement de faire sa place parmi ses hommes.

Le point négatif :

La fin : c'est une suite, alors tout s'arrête comme ça…
Rien.
Je suis hyper déçu, il va falloir attendre le tome 2, pour savoir l'aboutissement.
Donc au mieux dans un an, au pire dans deux ans.
D'ici là j'aurais totalement oublié l' histoire, même d'avoir eue cet ouvrage entre mes mains.
Un conseil attendait le tome 2…


Bonne lecture !

Kim est une jeune inspectrice nommé à Sans Francisco. Mais en 1967, une femme enquêtrice n'est pas vraiment une évidence. Avec son coéquipier, elle va enquêter sur le meurtre d'une jeune femme avec un signe satanique gravé sur le ventre.
Je n'ai pas pu m'empêcher de penser aux meurtres du Zodiac en commençant ma lecture, même période, même zone, mais l'histoire prend rapidement un autre tournant. le récit est prenant et semble nous entrainer sur une chemin parcouru de fausses pistes. Mais l'histoire se finissant dans un second tome, il faudra patienter pour avoir le fin mot de l'histoire.
En quelques cases et phrases, Hervé Bourhis arrive à raconter ses personnages et à leur donner de l'épaisseur grâce à leur passé qu'il nous laisse deviner sans nous abreuver d'explication sans fin.
Les dessins de Lucas Varela sont vraiment très beaux avec une ligne claire très belle et une palette de couleurs se limitant au bleu, au rose au noir et au blanc. Malgré cette restriction, c'est un vrai plaisir pour les yeux.
Ce premier tome pose les jalons d'une histoire dont j'ai hâte de découvrir la conclusion.

États-Unis à la fin des années 60
Kim Taylor est une jeune inspectrice, tout juste sortie de l'école de police, rare femme dans ce milieu qui sent la testostérone. Elle va devoir rapidement se mettre dans l'ambiance avec son premier crime : une jeune femme retrouvée assassinée, nue et mutilée de signe satanique.

Si l'enquête policière semble relativement ordinaire, j'ai bien aimé l'ambiance de ce polar. Je trouve que l'accent est plus mis sur les personnages que sur l'enquête. Cette dernière ne fait d'ailleurs que commencer, l'histoire étant prévue en 2 tomes.
Kim semble avoir un passé à résoudre. le fantôme de son père, qui était lui aussi policier, plane autour d'elle et de ses collègues. Les auteurs ont cherché à donner de la profondeur, et une dimension psychologique, aux personnages, ce qui est plutôt bien.
Le dessin est une ligne claire, simple mais efficace. le découpage est peut-être un peu statique mais l'ensemble est agréable à lire.

San Francisco, 1967, une jeune femme est retrouvée assassinée près du Golden Gate. Sur son corps se trouve un signe particulier, une marque faite au couteau : la marque du diable. Deux inspecteurs se trouvent chargés de cette affaire : le lieutenant Ulysses Ford, qui a de la bouteille dans le métier, et une nouvelle recrue Kim Tyler.
Cette marque du diable laisse la police penser qu'un certain Baron Yeval, gourou de l'église de Satan, pourrait être lier au meurtre.
Les deux policiers vont vite se rendre compte qu'il n'est pas aisé d'approcher cet homme énigmatique et Kim, à la fois novice et opérant en solo pourrait bien y laisser sa peau.

Cette bande dessinée est le premier tome d'un dyptique. J'ai tout de suite été attirée par la couverture et par les couleurs utilisées que l'on retrouve également dans les pages, une colorisation à la fois moderne et rétro.

J'ai aimé suivre à la fois l'enquête et les personnages (on suit surtout l'agent Kim) et les deux sont aussi mystiques l'un que l'autre.
La nouvelle recrue a sa part de mystère. On apprend que son père faisait partie du même commissariat, qu'il a connu un triste sort. Kim décide d'habiter dans ce qui était son appartement mais on sent une espèce de mystère sur sa disparition, j'ai l'impression qu'il y a quelque chose de pas très clair dans sa mort.
Elle doit aussi faire face à la misogynie au sein de l'unité dans laquelle elle travaille. N'oublions pas que nous sommes en 1979, et que les femmes étaient encore peu présentes au sein de la police, ce qui lui vaut des moqueries de la part de ses collègues, hormis Ford, qui connaissait très bien son père, et qui est paternaliste envers elle.

Et puis il y a ce fameux gourou, maître de "l'église de Satan" dont la popularité n'est plus à faire. Un personnage très charismatique et intelligent qui a l'air d'en savoir beaucoup sur l'agent Tyler, un peu trop même, ce qui m'a amené à faire quelques suppositions. A voir si le tome 2 les confirme, ou pas...

Une bande dessinée qui m'a beaucoup plu,  un diptyque prometteur, j'ai hâte de lire la suite !

Nous sommes en présence d'un polar à l'ancienne efficace et prenant, sous fond de radio et de meurtres sordides. le majeur souci sera sans doute l'attente de la suite et fin. L'inspectrice Kim Tyler ajoute une très belle touche à l'histoire.
Cette histoire est édité par Dupuis, et sera en deux tomes. Nous voilà clairement fixé. le scénario est assuré par Hervé Bourhis et le dessin et la couleur par Lucas Varela. L'éditeur propose aussi de prolonger l'expérience en se lançant une playlist disponible sur Spotify et disponible par QR Code, une jolie initiative.
Le graphisme est sympa, il trace bien l'ambiance, je l'apprécie particulièrement sur les décors et paysages. Tout est relaté par journée, avec une radio qui passe en arrière fond (et nous est représenté dans une bulle bleue).
Nous voilà plongé au coeur de l'Amérique des années 1960, plus exactement en 1967 à San Francisco. Et nous commençons très fort par un meurtre des plus sordides et effroyables. le lieutenant Ulysses Ford, un qui a de la bouteille, et la jeune inspectrice Kim Tyler, sont dépêchés sur place. Dans ces années là, la place de la femme est encore bien chaotique, ainsi non seulement elle a tout à apprendre, découvrir le terrain, mais en plus certains collègues masculins sont loin d'être sympathiques. N'en déplaise à tout le monde, Kim est là pour travailler, bien qu'au fur et à mesure on commence aussi à voir d'autre chose, et elle reste très impassible face aux attaques reçues. Elle prend au sérieux l'affaire et cherche des réponses. Son personnage est une bonne raison de tenter cette histoire.
Ce tome se centre sur une histoire de maison noire, de culte satanique et s'intéresse à un certain monsieur Yeval. Aurait-il eu lien avec ce meurtre ? Un personnage qui ne s'en laisse pas compter, perturbant, étrange, un show man assurément mais est-il plus encore ? Là aussi, il y a des idées intéressantes. Nous en apprendrons également plus sur le passé de ce personnage.
Une bonne surprise. Plus qu'à attendre la suite et fin et l'espérer à la hauteur.