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EAN : 9791034908400
208 pages
Liana Lévi (04/01/2024)
3.78/5   46 notes
Résumé :
Guadeloupe, 1976.
Lorsque la Soufrière, volcan depuis longtemps dormant, semble se réveiller, toute la famille Bévaro quitte la Basse-Terre pour se réfugier chez l'aîné Elias en Grande-Terre. Seule Eucate décide de rester sur les flancs du volcan, attendant avec sa petite-fille Anastasie la décision du destin.
Dans la chaleur qui s'intensifie, elle se souvient de sa jeunesse.
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Critiques, Analyses et Avis (19) Voir plus Ajouter une critique
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J'avais beaucoup aimé le premier livre d' Estelle-Sarah Bulle, alors j'ai pris un billet "retour en Guadeloupe...". Et cette fois-ci , nous remontons le temps jusqu'en 1976.
C'est l'été où, pour la première fois , l'île a fait la une du JT de Roger Gicquel et pour cause, la Souffrière fait des siennes ( explosions, cendres..), tout porte à croire qu'il faut évacuer la population de Basse-Terre vers Grande-Terre, afin d'échapper à la colère du volcan. Les scientifiques se succédent ( Terzieff puis Claude Allégre) et ne sont pas d'accord, peut-être une légère concurrence, une légére condescendance du plus âgé vers le plus jeune ? Qu'importe, la décision a été prise au plus haut : il faut évacuer...
Nous ferons connaissance de quelques destins, quelques personnages dés le début du roman, de 1949 à 1976, nous verrons leurs routes converger, se croiser ou leurs points de chute être les mêmes, en ces jours extraordinairement volcaniques qu'ils prendront avec flegme et presque indifférence, après tout , ils en ont tellement plus bavé avant....
Que ce soit Eucate qui, jeune, a fui un patron blanc, qui se comporte comme si l'esclavage était encore en cours et qui désormais vit avec sa petite-fille en pleine forêt
Daniel qui est parti en métropole il y a dix-sept ans, et qui revient pour la première fois sur son île avec femme et enfants, chez son père pour un mois de vacances.
Estelle- Sarah Bulle se sert de cette histoire de volcan, qui"pét' bien qu'oui , pét' ben qu'non, pétera , pétera pas", comme d'un prétexte à raconter la "vraie" histoire, de cette île, celle des gens, des anonymes, de ceux qui, eux, ne font pas de bruit, souffrent en silence. Milles violences cachées, mises sous le tapis. Ses malaises : les viols qui n'en ont pas le nom..., les Békés, ses humiliations quotidiennes mais non conscientisées, le racisme, sa désinvolture face aux liens du sang, ses paternités ignorées , le tourisme de masse qui ne fait que commencer , mais aussi la générosité, les repas qui s'ouvrent à qui débarque chez vous, sa nourriture, la nature colorée qui explose, les cases minuscules qui s'aggrandissent à l'infini pour y faire entrer les gens qu'on aime, la vie dehors ...
Comme une sociologue , elle brosse des portraits plus vrais que nature, on sent qu'elle a dû en écouter des histoires, des confidences.
Ça a le goût de la vérité, beaucoup de dignité et de la couleur partout.
Avec ces romans, Estelle-Sarah Bulle en fait plus pour la Guadeloupe que tous les offices de tourisme réunis. Loin, très loin des hôtels de luxe, des formules "all inclusive" et tous ces pièges à touristes.
Authentique...
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Le premier livre, que j'ai lu de cette autrice, "Là où les chiens aboient par la queue", j'avais beaucoup aimé, donc c'est tout naturellement que j'ai plongé dans Basses terres de Estelle-Sarah Bulle. Un moment très agréable à la Guadeloupe, au milieu de la fratrie Bévaro, les secrets de famille, la langue créole, la colonisation. Un passé doux-amer.

En piochant au hasard, c'est mon deuxième livre où l'histoire se déroule sur ces îles. J'ai eu l'impression d'une continuité. Plus d'esclavage mais ce sont toujours les Béké qui dominent, des bananeraies immenses, beaucoup de main d'oeuvre, mais payé au lance pierre ou pas du tout. Les femmes sont obligées de se soumettre au patron pour ne pas perdre leur travail et le résultat, des métisses encore une fois, pas reconnus et mal vu par les autres. "La famille Vincent, étaient l'alpha et l'oméga de la vie sur l'île. Une présence à la fois familière et menaçante, déroulée en archipels de familles discrètes et bancales, aux racines fichées dans la terre grâce au négoce, mais étrangères aux palpitations profondes de l'île."

Deux époques sont essentielles dans cette histoire, 1967 et 1976, Eucate qui fait partie des Bévaro, vit près du volcan de la soufrière et n'a jamais voulu quitter sa case, même quand tout le monde fut évacué en urgence, une éruption était attendue, Haroun Tazieff et Claude Allègre, n'étaient pas du même avis, complexe d'ego. Personne ne savait quoi faire et personne n'était d'accord. Pour Tazieff, dédaigneux, c'est à peine un volcan, un tumulus plein de petits halètements, "une montagnette à la mesure des Antilles, ce chapelet de rochers cousus sur un doigt d'océan", rien à voir avec le Krakatoa ou l'Etna.

Trois générations de Bévaro nous est conté, que de rires, de chagrins, de souffrances, d'amour, d'aventures, en compagnie de la grand-mère Eucate, sa petite-fille, Anastasie, Ange, Daniel, Berthe, Elias, leur père. Une histoire magnifiquement racontée, on ne se perd pas, on n'a pas envie de les quitter. Tout est bien décrit autant les personnages, que la nature, leur façon de vivre, leur langue est tellement ensoleillée que c'est un régal.
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En 1976, la Soufrière s'est réveillée, menaçant la population de Basse-Terre. Les avis contradictoires des scientifiques qui avaient fait le déplacement depuis la métropole pour sonder les abords du volcan, ont contribué à semer le doute parmi les habitants. Pourtant sur ses flancs, Eucate ne répondra pas aux injonctions d'évacuations. Sa vie est là et elle ne croît pas à l'imminence d'une éruption.

La réalité de cet épisode marquant permet à l'autrice de raconter l'histoire d‘une famille martiniquaise, complexe, précaire, dispersée au gré des exils vers la métropole. Dès les premiers pages, on est transporté dans l'ambiance chaude et humide de l'île, bercé par la langue créole, touché au coeur par la violence subie génération après génération.

Le récit évoque d'autres auteurs Patrick Chamoiseau, Maryse Condé, qui ont su si bien nous faire voyager simplement en tournant les pages.

208 Liana Levi 4 janvier 2024
Lien : https://kittylamouette.blogs..
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Un été 1976 en Guadeloupe

Dans son nouveau roman, Estelle Sarah-Bulle explore le destin d'une famille guadeloupéenne. Alors qu'en cet été 1976, on craint une éruption de la Soufrière, les Bévaro se retrouvent. de génération en génération, la romancière explore leurs secrets de famille.

Nous sommes en juillet 1976 en Guadeloupe. C'est le moment choisi par Daniel pour retrouver son pays natal après 17 ans d'absence. Il arrive de Châteauroux, où il vit désormais, accompagné de son épouse Marianne et de ses enfants Diego et Adèle. À l'aéroport l'attend son père Elias et son cousin Francelette que tous sur l'île appellent Gros-Yeux. Chez Elias, la famille retrouvera les cousins, les frères et les soeurs et les amis, venus voir quelle tête avait désormais Daniel et à quoi ressemblaient sa femme et sa progéniture.
Après les retrouvailles et la première nuit, Daniel cherche à se repérer, «il réapprend le paysage, bouche les trous des souvenirs. Les distilleries s'effondrent désormais en ruines rouillées au coin des chemins, les ponts de son enfance disparaissent sous la végétation, la plage a été éventrée par un promoteur immobilier. Les villes côtières se gonflent de touristes couverts d'huile bronzante. Et lui, il ne sait plus comment l'aimer, son île.»
Durant les trois semaines de son séjour, il ira aussi rendre visite à son frère Ange, interné en asile psychiatrique, du côté de Basse Terre où vulcanologues et scientifiques débattent sur les risques d'éruption de la Soufrière. Après une expédition durant laquelle Haroun Tazieff et Claude Allègre ont failli perdre la vie, ordre est donné d'évacuer la zone sud, celle où vit Eucate. La vieille femme avait choisi de construire sa case sur les pentes du volcan et était bien décidée à rester là et à braver les jets de lave et de soufre. Il faut dire que jusque-là, elle avait déjà surmonté bien des épreuves, perdant notamment l'un de ses fils, emporté par la rivière un soir de tempête. Anastasie, sa petite-fille, était la seule à être restée à ses côtés, avec l'envie de comprendre ce qui était arrivée à sa famille, à dévoiler les parts d'ombre qui l'accompagnait.
Génération après génération, Estelle-Sarah Bulle va lever le voile sur les secrets de famille, explorant par la même occasion l'héritage de l'esclavage, puis du colonialisme et enfin du post-colonialisme. Entre la métropole et le département d'outremer, on comprend aussi que les principes de la République ne sont toujours pas appliqués, à commencer par l'égalité de traitement.
Eucate «accepte enfin ce que la vie lui a donné puis repris, heureuse de retourner au volcan et d'y gratter encore un peu l'humus vivifiant, heureuse de survivre au mal, comme chacun sur cette Île sans cesse secouée par les ouragans, les famines, le progrès, l'avidité et l'incroyable sentiment de supériorité des Blancs.»
Le hasard des parutions fait qu'en cette rentrée ce roman entre en résonnance avec La vie privée d'oubli de Gisèle Pineau qui paraît simultanément chez Philippe Rey. Ce roman analyse lui aussi «les conséquences des traumatismes des générations précédentes sur les suivantes.» Deux voix qui s'inscrivent en dignes héritières de Maryse Condé et Simone Schwarz-Bart.
NB. Tout d'abord, un grand merci pour m'avoir lu! Sur mon blog vous pourrez, outre cette chronique, découvrir les premières pages du livre. Vous découvrirez aussi mon «Grand Guide de la rentrée littéraire 2024».Enfin, en vous y abonnant, vous serez par ailleurs informé de la parution de toutes mes chroniques.

Lien : https://collectiondelivres.w..
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Premier coup de coeur pour ce livre qui m'a fait vibrer du début à la fin et découvrir une conteuse impressionnante. J'ai eu la joie immense de le recevoir parmi une première série de douze romans publiés au premier trimestre 2024, suite à ma sélection pour le jury de la 16e édition du Prix Orange du Livre, catégorie roman français. le jury est composé cette année de 17 membres : auteurs, libraires et lecteurs. Il est présidé par Jean-Christophe Rufin de l'Académie française.

Guadeloupe, 1976, cette année particulière lorsque la Soufrière, volcan depuis longtemps en sommeil, semble se réveiller… Toute la famille Bévaro quitte la Basse-Terre pour se réfugier chez l'aîné Elias en Grande-Terre. Seule Eucate, dont on apprend les liens avec les Bévaro plus tard, refuse de partir et reste sur les flancs du volcan, attendant avec sa petite-fille Anastasie la décision du destin. Chronique d'une famille, chronique d'une époque, plongée dans l'histoire d'une île « papillon » coupée en deux par une rivière d'eau salée, deux ailes reliées par le Pont de la Gabarre placé opportunément sur la carte succincte en fin de volume.

Mais comment fait Estelle-Sarah Bulle pour nous permettre de circuler aussi librement entre les nombreux membres de cette famille, aux histoires si diverses et compliquées. Je n'ai même pas eu à noter les personnages, une présentation discrète ici, plus loin une indication sans ralentir la lecture… La classe, cette autrice ! J'ai envie de parler d'équilibriste puisqu'elle navigue aussi avec les époques, n'hésitant pas à sauter des dizaines d'années dans un sens ou dans l'autre pour brosser le portrait de trois générations. Elle a cet art du mot exact qui forme immédiatement une image. Style épuré, musicalité de la langue, empruntant au créole de temps en temps comme un métissage sans appuyer le trait, pimentant et inventant peut-être des mots, comme quand elle dit : Marianne s'est adaptée « toutafètement » à la vie à la campagne, ou bien la « peupacité » ou « veupacité » des syriens qui ne peuvent pas ou ne veulent pas échanger des objets achetés contre des biens plus utiles dans les circonstances actuelles.

La force de cette saga est amplifiée par la narration des faits réels de cette année 1976. le roman prend racine et crédibilité dans la géographie des lieux et les évènements, dans les déplacements et rivalités entre Haroun Tazieff et Claude Allègre, jusqu'à cette explosion du volcan qui surprend les scientifiques, blessant Tazieff.

Chaque personnage est décrit précisément en quelques mots bien choisis. Caractères, défauts, qualités, l'autrice ne juge pas et garde toujours un peu d'amour en réserve. Les circonstances font que chacun est ce qu'il est sans invoquer cette nature humaine bouchant l'horizon, trop souvent rencontrée dans des romans. Les difficultés de chacun tracent un chemin dont s'extraient les plus forts, tels des Elias et Eucate. La jalousie, l'égoïsme, le poids de la domination des békés sont présents, la générosité et l'amour aussi. Une sensibilité palpable jaillit des mots pour parler d'Elias et de son fils Daniel qu'il revoit enfin, longtemps après son départ en France, revenu voir son père avec femme et enfants, aussi la belle histoire d'amour entre le petit neveu d'Elias, Rony, et Anastasie, la petite fille d'Eucate. Les circonstances des rencontres entre Eucate et Ange, un des fils d'Elias Bevaro sont un magnifique fil conducteur du récit, Ange qui se réfugie par hasard dans la case de cette dame bien plus âgée, nouant alors une connivence qui ne s'explique pas et qui durera.

Estelle-Sarah Bulle est née à Créteil en 1974, d'un père guadeloupéen et d'une mère ayant grandi à la frontière franco-belge. Après des études à Paris et à Lyon, elle travaille pour des cabinets de Conseil puis pour différentes institutions culturelles. Elle a reçu le prix "Stanislas du premier roman" pour son ouvrage "Là où les chiens aboient par la queue". Cette autrice a tout d'une « grande », elle l'est peut-être déjà. Je lirai son premier roman après ce Prix Orange qui va me prendre beaucoup de temps, parenthèse enchantée me donnant un panorama des thèmes et des auteurs de ce début 2024.

Un roman qui réalise la prouesse de trouver la juste position entre l'intime et le social, sans mièvrerie et sans haine. A travers « une saison volcanique » on effleure l'universel. J'y ai vu une belle parabole de l'accueil à partir d'une petite île coupée en deux avec ce pont reliant les hommes. Autant dire que je compte bien le défendre à la prochaine sélection des vingt livres au mois de mars puis, j'espère, dans les cinq finalistes à choisir au mois de mai, la remise du Prix Orange du Livre ayant lieu le 13 juin. Je vous ferai part de mes coups de coeur au fur et à mesure de cette belle aventure. Avez-vous lu Basses terres ou le premier roman d'Estelle-Sarah Bulle ?
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critiques presse (2)
OuestFrance
14 février 2024
Pour «Basses terres», l’écrivaine Estelle-Sarah Bulle s’est replongée dans l’ambiance éruptive de la Guadeloupe de l’été 1976. Cette année-là, alors que le volcan de la Soufrière se réveille et déplace des milliers d’habitants, les héros de son nouveau roman croisent leurs destins et déballent leurs chagrins. Une histoire d’exils sur une île plombée par les inégalités sociales.
Lire la critique sur le site : OuestFrance
LaCroix
09 janvier 2024
Estelle-Sarah Bulle livre un roman mordant et poétique, ancré dans une terre guadeloupéenne pleine de ses fantômes.
Lire la critique sur le site : LaCroix
Citations et extraits (30) Voir plus Ajouter une citation
" Il parait que le berger allemand de monsieur Vincent n'aboie que si c'est un Noir qui approche du perron.(...) Mais le plus extraordinaire, c'est que le chien n'aboie pas sur le jardinier : probablement parce qu'il a l'habitude de le voir et le sentir depuis qu'il n'était qu'un chiot dans un panier. Le maître a su lui expliquer la différence entre la sueur du jardinier et la sueur d'un simple Négre de passage.
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Le temps passe vite quand on n'a qu'un mois pour faire tout ce qu'on a à faire. On dirait qu'ici les minutes ne comptent que trente secondes tandis que le soleil se dépêche d'apparaître et disparaître, comme un ivrogne qui se léve pour aller pisser et va vite se recoucher.
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Un truc de colons. Les Espagnols, ils ont vu ce qu'ils voulaient bien voir depuis leur bateau. Pourquoi ils ont appelé ça la Guadeloupe ? D'après ce que je sais, Guadeloupe, ça vient d'un mot arabe. Aucun rapport avec les Indiens qui vivaient là.
- Des Indiens, comme en Inde ?
- Non, comme en Amérique. Plutôt comme en Amazonie. Mais il n'y en a plus.
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En 1902 le volcan a enseveli en quelques secondes la ville de Saint- Pierre en Martinique.
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Comme le clame Elias, Marianne s'est adaptée " toutafétement" à la vie de la campagne
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Videos de Estelle-Sarah Bulle (18) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Estelle-Sarah Bulle
Mais où sont passés les méchants dans la littérature jeunesse ? C'est la question que pose Charles Knappek, journaliste à Livres Hebdo, aux éditeurs spécialisés présents au Salon du Livre et de la Presse Jeunesse de Montreuil. Depuis quelque temps, les gros ogres du passé ne rugissent plus dans les albums jeunesse. Partageant ce constat, les éditeurs remarquent une double tendance : d'une part, les auteurs et autrices jeunesse proposent des manuscrits qui comportent des personnages plus doux et des histoires sans drame ; d'autre part, les contes traditionnels ne se vendent plus. Faut-il s'inquiéter de cette disparition ? A-t-elle un impact sur les enfants ? Et quid de l'arrivée, tonitruante, de Mortelle Adèle dans ce paysage presque trop silencieux ?Lauren Malka nous emmène ensuite à Toulon, pour découvrir une jeune centenaire qui ne fait pas son âge : la librairie Charlemagne.Enfin, l'équipe de critiques de Livres Hebdo se réunit pour vous présenter quatre grands coups de coeur, parmi les quatre cents quatre-vingt-deux ouvrages de la rentrée littéraire de janvier 2024. Au programme des réjouissances : Irène de Manuel Vilas (traduit de l'espagnol par Isabelle Gugnon) aux éditions du Sous-sol ; Basses Terres d'Estelle-Sarah Bulle chez Liana Levi ; La Louisiane de Julia Malye chez Stock et Fabriquer une femme de Marie Darrieussecq chez POL.Un podcast réalisé en partenariat avec les éditions DUNOD, l'éditeur de la transmission de tous les savoirs.Enregistrement : décembre 2023 Réalisation : Lauren Malka Musique originale : Ferdinand Bayard Voix des intertitres : Antoine KerninonProduction : Livres HebdoMerci à Léane Devis, des éditions du Ricochet et à Didier Teyras de la branche française de Mineditions pour leur participation, ainsi qu'à Laurence Thomas et Guillaume Leroux, responsables de la librairie Charlemagne et Vanessa Amiot, responsable de la communication.Crédits des archives :« La Belle et la Bête : l'attaque des loups » https://www.youtube.com/watch?v=s8EPzO626Fk
0:00 Où sont passés les méchants de la littérature jeunesse ? (https://app.ausha.co/app/show/137672/episodes/edit/3415184) 8:49 À la rencontre de la librairie Charlemagne qui fête ses 100 ans. (https://app.ausha.co/app/show/137672/episodes/edit/3415184) 17:05 Les avant-critiques de l'équipe de Livres Hebdo. (https://app.ausha.co/app/show/137672/episodes/edit/3415184)
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