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EAN : 9782070125180
416 pages
Gallimard (11/03/2010)
3.42/5   84 notes
Résumé :
Tournon, dix mille habitants, petite ville de la vallée du Rhône recroquevillée sur elle-même et balayée par le souffle glacial du mistral. Immobile, presque éteinte. Jusqu’à ce qu’une série de suicides d’adolescents vienne perturber le fragile équilibre de la cité et libérer les vieux démons qui y sommeillent.

Le lieutenant Alexandre Korvine est dépêché sur place pour enquêter. Plus habitué à traquer les dealers et à pratiquer des autopsies qu’à foui... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (27) Voir plus Ajouter une critique
3,42

sur 84 notes
Tournon est une petite ville jouxtant le Rhône. Comme toutes les métropoles, elle possède ses particularités. En effet, s'il semble y faire bon vivre, des bataillons de gamins s'y suicident pourtant par paquets de douze dans un laps de temps proche du temps de saillie du homard. Qui se défenestrant, qui s'ouvrant les veines, qui visionnant les conférences de Ribéry en boucle, c'est à la guise de l'imaginaire...
Le lieutenant Korvine, tout comme la jeunesse de Tournon, est malade. Cancer. Dans sa poche, les derniers résultats d'examens qu'il se refuse d'ouvrir. Il en connaît déjà la sentence, définitive. A Tournon, il se trouve également en pays de connaissance. Quatre ans d'internat. Quatre ans d'enfer. C'est dire s'il porte la ville et ses habitants dans son coeur. Il y revient à contre-coeur pour un dernier baroud d'honneur. le nombre de suicidés poursuivant toujours son décompte infernal...

Dix pages, pas plus, pour devenir accro au récit.
Des phrases courtes, sèches, qui vous pilonnent le cortex. Un contexte malsain en diable. Un scénario rythmé et totalement anxiogène. Ledun frappe fort et juste !
Oui mais voilà, si le canevas passionne, sa finalité laisse en bouche comme un p'tit arrière-goût d'inachevé. Korvine, flic direct et désabusé plutôt sympathique, voue une passion sans bornes au tournage en rond et au plantage récurrent dans les grandes largeurs. Tout comme soeur Anne, il ne voit rien venir. Un léger problème de myopie j'imagine...
La question qui me taraudait tout au long de cette lecture : «  Comment Ledun allait-t-il retomber sur ses pattes tout en se révélant plausible ? ».
J'attends toujours. Tournon a délivré ses secrets. Il reviendra à chacun de considérer la résolution de cette enquête comme potentiellement vraisemblable. En ce qui me concerne, n'était un ultime chapitre alambiqué, cette guerre des vanités tapait dans l'excellence pour finalement se contenter du très bon !
Korvine a livré bataille. Un combat obsessionnel, âpre et sanglant. Désormais Tournon compte ses morts dans la douleur, la honte et le recueillement.

3,5/5
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Dix petits suicidés - ou presque, on perd le compte qui, de toute façon, n'est pas bon, pas bon du tout. D'autant moins si l'on ajoute l'âge des défunts dans l'équation : entre 7 et 16 ans.
Tout cela en quelques jours, dans la petite ville de Tournon, entre Ardèche et Drôme.

On fait venir de Valence le lieutenant Korvine. Et d'emblée, le bonhomme a du flair :
1. il n'y a pas de hasard
2. tout le monde sait, tout le monde se tait.
Un bon début ! Dommage qu'il en reste là presque jusqu'à la fin, parce qu'il a une piste à un moment, mais il semble la perdre de vue. Et, comme en regardant un Guignol simplet, on a envie de lui crier qu'il est devant, ou juste à côté, bordel !
A sa décharge : il est malade, c'est écriiit ♪♫ (dans sa poche), il a un pied dans la tombe, tousse à s'en étouffer, car il fume, fume, fume, même au petit-déjeuner ♪♫ (qu'il ne prend pas, d'ailleurs, parce qu'il ne dort guère, ni la nuit ni le jour ♪♫, et oublie de se nourrir). Aussi too much et stressant que la médecin du travail qui s'enfile des cachetons au pif dans 'Les Visages écrasés'.

Alors l'enquête s'éternise, et le lecteur peut s'impatienter. Ce que je n'ai pas manqué de faire, après une centaine de pages addictives.
Petite chasse à l'homme - pour redonner un peu de souffle ? Agacement accru : on ne me reconquiert pas avec des courses poursuites.
Puis retour à la case départ, ou quasi.

Ennuyée par cette histoire, pas du tout convaincue par la démonstration diluée sur cette 'guerre des vanités'.
Et déçue d'être déçue par cet auteur érudit dont j'aime tant les idées et les interventions sur les salons (excellent souvenir d'une table ronde à Rennes avec Dominique Manotti).
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A Tournon-sur-Rhône, petite ville de l'Ardèche, les suicides d'adolescents se multiplient. Dépêché sur place, le lieutenant Alexandre Korvine doit essayer de comprendre ce qui a poussé autant de jeunes à se supprimer.

Dans un climat pesant fait de silences et de secrets, l'enquêteur doit faire face à ses propres souffrances, un cancer des poumons et les démons de son passé.

Si l'auteur aborde avec justesse les tourments de l' adolescence, le rapport délicat avec les parents et l'atmosphère d'une petite ville de province, je ne peux pas dire que ce roman m'a convaincue.

Il y a beaucoup de redites sur le nombre d'adolescents suicidés. le style est parfois sec et abrupt. Les rapports entre les différents protagonistes manquent de subtilité dans certains passages. Selon moi, le roman se partage entre épisodes plutôt bien troussés et d'autres sans finesse. La psychologie des personnages est à l'image du roman, inégale ; subtile et bien dépeinte ou sommaire et trop caricaturale.

Quant à l'épilogue, le pourquoi de cette vague de suicides, il m'a laissée perplexe, sur ma faim. J'ai trouvée l'explication tirée par les cheveux, pas très crédible.

C'est ma première lecture d'un roman de Marin Ledun. Elle me laisse une impression mitigée. Peut-être que la lecture d'un autre de ses romans saura me convaincre de son talent.

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Quand cinq adolescents se suicident le même jour dans la petite ville de Tournon, les autorités entendent bien répondre à l'émoi provoqué dans la population. D'autant plus que l'on s'aperçoit rapidement que ces suicides ont été filmés. C'est le lieutenant Korvine qui traverse le Rhône depuis Valence et vient enquêter sur place. Korvine qui a quitté la ville il y a bien longtemps et entendait bien n'y jamais revenir.

C'est un étonnant roman noir qu'a écrit Marin Ledun avec cette Guerre des vanités. Un roman dont, quelques jours après la lecture on peine encore à savoir s'il s'agit d'un livre très malin ou si, au contraire, l'auteur s'est contenté de balader le lecteur en lui donnant cette illusion.

Je m'explique. Marin Ledun nous raconte une enquête qui, au fond, pourrait n'être que routine impuissance. En effet, tout au long de ce roman et jusqu'à son dénouement Korvine fait la preuve de son inutilité. Non seulement les suicides continuent, mais, de plus, on ne saura jamais vraiment pourquoi ils ont eu lieu. C'est d'ailleurs sans aucun doute là que réside la plus grande faiblesse de ce roman : une véritable carence dans l'explication, trop courte, peut-être trop simpliste… à moins bien sûr qu'elle ne dissimule autre chose, ce qui fait penser que Ledun aurait alors pu commencer un autre roman dont celui-ci n'aurait été qu'un (long) prologue.
Il ne faut toutefois pas, à mon sens, se focaliser sur cette faiblesse ou même sur l'enquête de Korvine qui n'est finalement là que pour révéler partiellement la manière dont Tournon semble dévorer ses enfants. Car c'est bien Tournon la cannibale , la petite ville de province vaguement chabrolienne, avec son chirurgien-notable-tout-puissant, qui en est le personnage principal et qui se meut, dissimulée sous les cadavres ou les eaux tumultueuses du fleuve, pour mieux échapper au regard de l'étranger indésirable. Exorciste impuissant confronté à une ville dont il comprend peu à peu le fonctionnement vicieux de liens sociaux corrompus par la peur du regard des autres qui pousse à dissimuler les petits travers comme les pires avanies jusqu'à de libératrices explosions de violence à l'égard de boucs émissaires, Korvine part perdant malgré son opiniâtreté.

Conte cruel et retors, La guerre des vanités est-il alors, si l'on doit user de superlatifs, un roman génial ou une escroquerie ? Ni l'un ni l'autre, sans doute. Ce qui est certain, en tout cas, c'est que la légèreté de sa conclusion, frustrante à bien des égards, ne doit pas faire oublier la façon dont Ledun réussit à créer avec brio cette atmosphère trouble, à donner vie à ce personnage de ville hantée par un mal diffus et à rendre passionnant le parcours d'un policier en bout de course constamment dépassé par les événements. C'est malin donc, et agréablement malsain.

Lien : http://www.encoredunoir.com/..
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La petite ville de Tournon, 10 milles habitants, dans l'Ardèche, est bouleversée par une vague de suicides d'adolescents : 5 en une seule journée, dont certains ont été filmés par webcam. Evidemment, tout cela est trop gros pour n'être qu'une simple coïencidence : un élément déclencheur, voire une tierce personne, est forcément derrière ce phénomène.
Le lieutenant Alexandre Korvine, chargé habituellement de traquer les dealers de Valence, est sommé de se rendre à Tournon pour enquêter sur place. Fumeur invétéré, secoués par d'impressionnantes quintes de toux, il va devoir fouiller dans les mystères et les zones d'ombres de la ville et faire parler ses habitants, peu enclins à s'épancher, afin de faire éclater la vérité au bout de trois jours d'une enquête menée à un rythme d'enfer.

Une fois refermé la dernière page de ce roman, deux évidences s'imposent : la première, c'est que l'office de tourisme de Tournon n'a pas du promouvoir ce livre de Marin Ledun, qui est en est originaire, tant l'atmosphère pesante de cette bourgade où tout le monde se connait, s'épie, vit avec ses petites rancoeurs et grosses désillusions est parfaitement rendue. Réussir à décrire aussi bien cette ville, de ses ruelles désertes, à sa maison pour tous, sans passer par la clinique où se joue une grosse partie de la clé du mystère est un vrai tour de force.

La seconde évidence tient à ce tour de force, étroitement lié au talent de l'auteur. Marin Ledun, 35 ans, dont la renommée n'a pas encore dépassé le microcosme des auteurs de polar français, s'impose à l'évidence comme un très grand styliste du roman noir hexagonal : Intense, haché, tranchant comme une lame de rasoir, Ledun affiche une maitrise totale de son sujet, qu'il tient du début à la fin. On vibre réellement avec ce Korvine, pourtant peu sympathique de prime abord, mais qui, comme tout bon héros de roman policier qui se respecte, révèle une humanité et des failles sans fond , à tel point que le lecteur ne lâche pas ce roman, tenant absolument à savoir ce que cache le mutisme de ces citoyens quelque peu étranges.

Mais plus qu'un simple thriller très efficace, La guerre des vanités traite de sujets sociaux brulants : l'incommunicabilité entre les générations, le malaise des adolescents, de l'impact des nouvelles technologies, tout cela sur un ton engagé et révolté, mais jamais manichéen.

Après l'énumération de toutes ces qualités, il est mille fois dommage que l'on ressente comme une sensation d'inachevé une fois le livre refermé : l'auteur nous avait tellement mis en appétit pendant les 450 premières pages que le dénouement, somme toute très banal, fait quelque peu retomber le soufflé. En même temps, un twist final aurait certainement paru ridicule et peu approprié à cette si juste peinture sociale, mais pour un amateur de polar en mal d'ébouriffantes révélations, cette sobriété finale peut quelque peu désappointer, sans jamais que cela n'entrave la force immense des pages qui précèdent.


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Citations et extraits (33) Voir plus Ajouter une citation
[médecin légiste]
- Mon scalpel m'aide à découper des 'conséquences' d'actes, à partir desquelles je fais des 'projections', mais ce qui pousse un homme à planter un couteau dans le corps d'un autre homme n'a rien de bien scientifique. Dans la majorité des cas, les types comme toi [enquêteur] n'ont pas besoin de types comme moi, à part pour prouver leurs théories sur les rapports humains. Et dans 99 % des cas, il faut plutôt chercher du côté de l'amour, de la cupidité, de l'avarice, de la jalousie ou de la haine qui ne sont que les différents aspects d'un seul et même système : les rapports humains.
- En clair ?
- Tout ce qu'il y a dans la tête des gens et qui régit leurs rapports : les croyances, les idéologies, les valeurs, les fantasmes, ta libido, la mienne, Dieu, Raël, le progrès technologique, le CAC 40, la crise boursière, les promos de janvier, les couvertures de 'Voici', les seins de Pamela Anderson, Thatcher, Sarkozy, Elvis Presley et probablement ma mère. Je m'occupe du comment, pas du pourquoi.
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[ autour de 2010 ]
L'innocence est le propre de l'enfance, quoi de plus stupide !
Le marketing sauvage des vingt dernières années a radicalement changé la donne. Il faut sans doute avoir entre dix et vingt ans aujourd'hui pour le comprendre. Les adultes accrochés au vieux modèle de l'enfance protégée des vices et des vertus du monde contemporain sont les mêmes qui ont inventé l'adolescence et l'enfance pour en faire des niches commerciales. Ses copines de classe [collège] sont habillées comme des putes parce que l'industrie de la mode bon marché a décidé que le fossé mère/fille était inacceptable. Ses camarades de 4e parlent tranquillement de fellation à la récréation, comme s'il s'agissait du dernier épisode de 'L'Ile aux enfants' et ça fait belle lurette que les capotes ne servent plus à faire des ballons à eau.
(p. 266)
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[Extrait pages 265-266, sur la jeunesse : l'auteur parle d'un groupe de gamines et gamins faisant partie des suicidés, sur lesquels réfléchit l'inspecteur Korvine]

"Tous ceux nés dans les années quatre-vingt-dix. Zapper, une fois, deux fois, trois fois, cent fois. Espérer tomber sur un film érotique sur le câble. Les parents ne savent jamais comment faire marcher la sécurité.
Amir, Jo, Dalila. Alexandre. Le reste tient en quelques numéros à treize chiffres dans des fichiers administratifs, des notes sur des bulletins scolaires, un ensemble de critères marketing quantifiés par une poignée de multinationales spécialisées dans les produits pour les adolescents, six paires de baskets Nike, autant de cigarettes dissimulées sous son matelas, une bonne vingtaine de codes d'accès à différents services Internet et un chiffre à trois zéros sur un compte en banque auquel il n'aura accès qu'à sa majorité, si toutefois ses parents ne cassent pas sa tirelire avant pour s'acheter une nouvelle voiture.
Et des heures passées à zapper ou à surfer sur Internet de lien hypertexte en lien hypertexte, de page en page, jardinage, musique, mode, collections de timbres. Clic, clic. Ne rien chercher de particulier, passer le temps, tuer le temps. L'armée israélienne mène une série de raids dans la Bande de Gaza... Clic, clic. Passation de pouvoir entre... Clic, clic. Comment faire le tri de vos déchets... Clic, clic. Heeeey ya ! Hey ya !, clic, clic. Vidéos, clic, clic. YouTube, clic, clic. MySpace, Dailymotion, Facebook, clic, clic. La génération de Korvine a disjoncté, elle a cadenassé la vie de gamins comme Amir. Où qu'ils aillent, ils finiront le cul posé devant un téléviseur à regarder Desperate Housewives ou à jouer à Tetris.
Amir Grandier, un gamin de sa génération. Aucune identité. Rien. Personne ne s'en est rendu compte et il y a de quoi trouver ça curieux.
L'innocence est le propre de l'enfance, quoi de plus stupide ! Le marketing sauvage des vingt dernières années a radicalement changé la donne. Il faut sans doute avoir entre dix et vingt ans aujourd'hui pour le comprendre. Les adultes accrochés au vieux modèle de l'enfance protégée des vices et des vertus du monde contemporain sont les mêmes qui ont inventé l'adolescence et l'enfance pour en faire des niches commerciales. Ses copines de classe sont habillées comme des putes parce que l'industrie de la mode bon marché a décidé que le fossé mère/fille était inacceptable. Ses camarades de quatrième parlent tranquillement de fellation à la récréation, comme s'il s'agissait du dernier épisode de «L'île aux enfants», et ça fait belle lurette que les capotes ne servent plus à faire des ballons à eau. Ses héros ne sont pas Robin des Bois, Superman ou Alain Delon, mais Ben Laden, Monica Lewinsky et Ulla. La liberté d'information, de consommation et de circulation à sens unique lui donne la gerbe parce que à part devenir une star sur YouTube ou être élu Mademoiselle Pipe de l'année, il ne peut rien lui arriver de pire que de rester assis chez lui à végéter devant son mobile, sa Free-Box, sa PS2 et sa collection de jeans Diesel. Le web, une fenêtre sur le monde ?

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- Vous pensez qu'il y a un lien entre...
- J'en sais rien, putain ! le coupe brutalement le [père]. J'en sais rien, mais je n'arrête pas d'y repenser depuis ce matin. Je me dis que tout est de ma faute, que j'ai sûrement fait quelque chose de mal à ce moment-là, un truc que je n'ai pas vu, les mots que je n'ai pas su trouver, j'ai peut-être été trop dur. Je tourne et retourne ça dans ma tête comme si je devenais fou. [Mes filles], c'est toute ma vie. Je les aime plus que tout au monde, vous comprenez ? Je... je...
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Richard Revel chuchote à l'oreille de Korvine :
- Femme volage.
Le verdict des voisins.
- De nombreux amants, ajoute Revel. Mari commercial, souvent en mission...
(...)
Une femme que son mari ne satisfait pas.
- Pas une prostituée.
Une femme que tous les hommes aiment.
Revel répète.
- Pas une prostituée.
Une femme perdue, pas une pute.
Une femme qui cherche.
(p. 54)
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Vidéo de Marin Ledun
Avec son roman « Free Queens » publié dans la série noire de Gallimard, Marin Ledun nous embarque sur la route de la bière, la First, destination corruption au Nigeria. Témoin d'une tentative d'enlèvement d'une adolescente par deux proxénètes, la journaliste Serena Monnier décide d'enquêter sur les réseaux de prostitution à Lagos et Kaduna et rejoint l'ONG « Free Queens », qui oeuvre pour le droit des femmes. Elle retrace alors les chemins nauséabonds de l'argent qui asservissent la jeunesse. Un ange gardien, Oni Gojé, flic qui a choisi la circulation pour éviter la répulsion face aux atrocités de son métier, ne tarde pas à percer de son côté, le mystère qui plane sur deux jeunes filles assassinés, abandonnées sur les bas-côtés.
Marin Ledun propose un grand roman noir avec un discours clair. Il a bénéficié d'une aide à la création du CNL et a reçu cette année le prix « Polar Derrière les murs » du festival Quais du polar, attribué par les détenus des centres pénitentiaires et des maisons d'arrêts de la région Auvergne-Rhône-Alpes.
Free Queens dans Son livre, c'est parti !
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