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EAN : 9791037505965
251 pages
Les Arènes (25/08/2022)
3.85/5   10 notes
Résumé :
A Los Angeles, un professeur de Stanford disparaît. Passionné par l'éthique numérique, il travaille sur les algorithmes et le secret de leurs boîtes noires, les fichiers sources. Bloquée à Paris par la fermeture des frontières, une artiste alerte l'opinion publique. En collant une série de pochoirs sur les murs de la ville, elle déjoue la censure, transgresse le totalitarisme sanitaire, dénonce les fake news.
Les bad boys de l'art s'en emparent, les réseaux s... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (8) Voir plus Ajouter une critique
« Dans la Silicon Valley, on ne tue pas l'ennemi, on l'achète et on l'absorbe et on l'efface ».
Le ton est pris pour ce roman efficace et glaçant au coeur du réacteur des datas données et des algorithmes. C'est une oeuvre de fiction mais sa lecture fait froid dans le dos car son contexte très réaliste est celui que nous vivons actuellement.
Emma artiste peintre s'est laissée convaincre de dessiner le portrait de Henry Palantin, le dirigeant unique, un dictateur de la technologie qui a toute emprise sur ses employés et dont le pouvoir s'étend dans le monde politique. Les réticences d'Emma à faire ce portrait redoublent quand elle rencontre Achille professeur d'Université et lanceur d'alerte sur les dérives technologiques qui enfreignent la vie privée des personnes et leur liberté à leur insu.

Je ne vous cache pas qu'après avoir lu ce roman de Pia Petersen, je ressens un petit malaise à écrire sur l'écran de mon ordinateur. Tout ce qui est écrit est enregistré et codifié dans le langage artificiel de la machine qui entasse du vocabulaire et améliore ainsi ses connaissances. C'est le perroquet stochastique (amie des oiseaux, je déplore que le perroquet soit associé à des dérives technologiques), l'arme numérique d'un futur inquiétant.
Les propos du roman sont peut-être un peu trop alarmistes et noirs mais je mesure tout de même mieux les raisons pour lesquelles internet nous demande de cocher des cases d'un feux tricolore, une voiture par exemple ou de recopier des lettres afin de pouvoir accéder à un site.

La vengeance des perroquets (la couverture du livre est révélatrice du sujet) nous fait entrer de plain-pied dans les immeubles rubiconds des géants de la technologie numérique par des descriptions précises et un scénario très proche de la réalité.
Pour tout dire, je préfère les peintures des artistes du street art qu'Emma va rejoindre pour faire entendre sa voix et celle d'Achille. Un monde très visuel et en couleurs que la machine ne peut détecter si la main de l'homme les embrouille mais qui paradoxe a besoin des réseaux sociaux pour se faire connaître.

Je remercie Babelio et les Editions les Arènes pour la découverte de l'autrice et de son livre marquant dans le cadre d'une masse critique.
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Lorsque l'algorithme sera monté à la tête du surpuissant ultra-riche, que faudra-il pour l'en faire redescendre ? Un thriller acéré et artistique dans un monde de nouveaux paradigmes qui s'essaient au triomphe.

Sur le blog Charybde 27 : https://charybde2.wordpress.com/2022/09/28/note-de-lecture-la-vengeance-des-perroquets-pia-petersen/

Quel est le lien entre ce prisonnier au secret, manipulé dans quelque Guantanamo qui ne dirait pas tout de suite son nom, évoluant désormais au bord de la folie, et cette artiste peintre franco-scandinave devenue en quelques années le must portraitiste des rois de la Silicon Valley ? Y aurait-il par là l'ombre du puissantissime Henry Palantir, multi-milliardaire propriétaire de Vision Technologies, idéalement située au confluent du numérique et de la sécurité, incontournable interlocuteur des gouvernements (surtout américain) comme des investisseurs financiers, et dernier client en date – à la commande encore en cours – de l'artiste Emma ? Dans un monde contemporain brutalement ramené à ses dimensions les plus étroites par la pandémie qui s'abat, recréant instantanément des frontières « en dur » là où tout était si soft, monde où peuvent s'évanouir dans la nature des professeurs de Stanford spécialisés en éthique numérique, monde où peuvent aussi ployer les résistances juridiques face à de nouveaux monarques absolus, monde où les algorithmes voient dissimulée leur nature profonde de perroquets stochastiques dans d'insondables boîtes noires (ce que les titres des chapitres nous rappellent avec élégance et malice), il faudra peut-être que des solidarités artistiques et réticulaires inattendues voient le jour, pour qu'une colère indispensable s'exprime.

Publié en août 2022 dans la collection Equinox des Arènes, trois ans après « Paradigma » (dans la même collection) qu'il prolonge et amplifie par bien des aspects, le douzième ouvrage de Pia Petersen appuie en beauté là où cela fait bien mal. Jouant à la perfection des motifs ultérieurs et psychotiques des ultra-riches, à l'image du « L'invention des corps » de Pierre Ducrozet ou du « Agora zéro » d'Éric Arlix et Frédéric Dumoulin (voire, dans une tonalité plus « insider », ouverte au regard initial d'artiste mis en scène ici, du « Ada » d'Antoine Bello), ce thriller policier à la composition technique largement inhabituelle pénètre l'environnement des algorithmes et du langage qu'est le code à la manière d'un Hugues Leroy ou d'un Neal Stephenson, mais y traque avant tout la mutation (incarnée dans les fantasmes d'un dominateur – figure actualisée du vampire tout juste métaphorique qui hantait déjà le « Jack Barron et l'éternité » de Norman Spinrad en 1969) d'un complexe militaro-industriel qui n'est plus celui projeté avec ironie par le jeune Kim Stanley Robinson de « La Côte Dorée », mais bien celui qui se nourrit désormais de surveillance généralisée, de deep learning, de mass recognition, de sociétés militaires privées et de sécurités intérieures gangrenées. Dans cet envers du décor principal, en jus de goyave à volonté et en espace agencé perpétuellement convivial, de la Silicon Valley, ce sont bien les motifs de l'Alain Damasio des « Furtifs », du Benjamin Fogel de « La transparence selon Irina » Oou du Stéphane Vanderhaeghe de « P.R.O.T.O.C.O.L. » qui triomphent : comme le rappelle fort justement Wu Ming 1 dans son tout récent « Q comme Qomplot », il n'y a nul besoin de conspiration et de conspirationnisme pour qu'un changement de paradigme se produise. le techno-capitalisme y est prêt, quasiment en permanence, n'attendant que d'exercer son véritable métier de saisie d'occasions profitables pour les actionnaires : les véritables résistances face à cet état de fait sont encore largement à inventer, comme le souligne le Slavoj Žižek de « Dans la tempête virale », et Pia Petersen nous y offre une foudroyante incursion par les street artists et les hackers numériques, désabusés mais pas dupes, combattants depuis le pied de la colline, certes, mais néanmoins parfaitement déterminés.
Lien : https://charybde2.wordpress...
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Les algorithmes sont-ils en train d'empoisonner l'humanité ? Et si la Silicon Valley ne représentait plus le rêve américain, mais l'antichambre d'une machine policière infernale ?
Roman après roman, Pia Petersen prend une place bien à elle et de plus en plus importante dans la littérature française. Membre des auteurs de la francophonie, elle tisse une carrière qui s'oriente de plus en plus vers une écriture en révolte.
L'héroïne du nouveau roman de Pia Petersen est une artiste. Elle s'appelle Emma. Emma peint des portraits dans lesquels elle capture l'âme de son sujet. Elle se glisse sous la peau de ses modèles, à tel point que le portrait prend vie. Ce n'est pas la première fois que Pia Petersen fait de l'art le personnage principal de ses romans – Iouri en est la preuve. Déjà y flottait l'ambiance d'une société sécuritaire, dans laquelle l'art seul était capable d'ouvrir une brèche, au prix du sang.
Dix ans après Iouri, Emma n'a pas envie de tuer, mais d'être libre. Libre d'aimer, d'abord. Libre de ses mouvements. Libre aussi, et c'est sans doute le fait majeur de la vengeance des perroquets, de penser. Or, cette liberté est attaquée de toute part. Attaquée par un monde d'algorithmes qui enferment chacun dans une bulle numérique. Attaquée par une crise sanitaire mondiale dont les répercussions sociétales et psychologiques sont encore à mesurer. Alors, la question que pose le roman de Pia est la suivante : comment reconquérir notre liberté ?
J'aime le style incisif de la romancière, l'humour décalé des titres de chapitres. Ce livre se lit facilement, ce qui ne signifie pas pour autant qu'il est facile à appréhender.
 Grâce à Pia Petersen, nous découvrons que l'idée de liberté est la plus dérangeante de toutes, en particulier dans un monde où l'on peut effacer toutes vos données. Heureusement cette littérature redonne du souffle à nos accès au réel et nous encourage à aller de l'avant.
 Son roman, La vengeance des perroquets, nous met en garde contre la surpuissance des moguls de la Silicon Valley et contre l'arbitraire infondé des algorithmes qui définissent les nouvelles orientations de notre société.
 Usant d'une langue riche et moderne à la fois, construisant son récit brique par brique avec une intelligence littéraire qui lui permet de développer des concepts intellectuels parfois arides sans pour autant lâcher ses lecteurs, Pia Petersen réussit une nouvelle fois à ouvrir nos esprits.
Il est urgent aujourd'hui de reprendre le dessus sur le réel et, comme ce tendre personnage d'artiste dans La vengeance des perroquets, de relever le défi de la liberté que les arts sont toujours les premiers – et parfois les seuls – à relever.
En deux mots, c'est atypique et passionnant, à la fois fort en intensité intellectuelle et riche en potentiel ludique. Comme un blockbuster qui aurait du sens.

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Bonjour, j'ai lu la vengeance des perroquets de Pia Petersen, un livre qui nous parle d'amour, d'art et de liberté dans un milieu très particulier la Silicon Valley. Emma, portraitiste, doit réaliser le portrait d'un des magnats de l'algorithme et de l'intelligence artificielle. Lors d'une promenade elle rencontre Achille, prof en lutte contre les IA. Ils tombent amoureux. Nous sommes au tout début de l'épidémie Covid et lorsqu'Emma part à Paris, elle se retrouve confinée et Achille disparait de la circulation.
Palantir, heureux de cette soudaine épidémie, souhaite profiter de la situation pour devenir le Dieu vivant grâce à ses algorithmes qui vont enlever petit à petit la liberté aux humains. Emma va découvrir la disparition d'Achille et lancer des alertes par le biais du street art « Où es tu Achille ? » qui va devenir viral.

La vengeance des perroquets nous interroge sur les algorithmes et la liberté que les codeurs nous laissent. Un roman intrigant sur l'amour, l'art et la liberté. J'ai beaucoup aimé cette confrontation entre les deux mondes « virtuel » et « réel » présente sur les différents sujets abordés. Quant aux personnages ceux d'Emma et d'Achille sont attachants et celui du magnat de la silicon valley est détestable en réducteur de liberté grâce aux algorithmes.
Par jeu, en donnant le thème de l'émission, j'ai demandé à TchatGPT, l'IA dont tout le monde parle, de me dire ce qu'il avait pensé du roman et voici une partie de sa réponse J'ai été absolument fasciné par ce livre ! l'auteur a su capturer avec brio l'essence de la liberté à l'épreuve de l'algorithme.. ;
Ce livre nous interpelle : Faut il laisser les algorithmes diriger notre vie.
Quatrième de couv. À Los Angeles, un professeur de Stanford disparaît.
Passionné par l'éthique numérique, il travaille sur les algorithmes et le secret de leurs boîtes noires, les fichiers sources.
Bloquée à Paris par la fermeture des frontières, une artiste alerte l'opinion publique. En collant une série de pochoirs sur les murs de la ville, elle déjoue la censure, transgresse le totalitarisme sanitaire, dénonce les fake news. Les bad boys de l'art s'en emparent, les réseaux sociaux s'enflamment : des vidéos, des photos de ses oeuvres éphémères font le tour du monde.
L'attention des médias se braque sur l'homme qui inspire la street artiste et attise sa colère : Palantir, magnat du numérique et roi de la Silicon Valley.
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C'est la couverture qui m'a tentée pour ce roman. Un perroquet tient une bombe pour graffiti dans ses serres) .
Le début est très prenant : un homme inconnu est retenu prisonnier . Dans ce premier chapitre, on ne saura pas qui il est, dans quel pays se passe l'action, ni quand.
Le reste du roman éclaircira peu à peu l'énigme.
Par la suite, un des personnages principaux est Emma, une artiste peintre. Elle est chargé de réaliser le portrait d'un multimillionnaire (totalement flippant ce chef d'entreprise, féru d'algorithmes et de réseaux sociaux.) Elle tombe amoureuse d'Achille.
L'action se passe en mars 2020, le confinement mondial se profile rapidement.

Ce qui m'a plu :
l'alternance entre le récit d'Emma et le récit du prisonnier
L'ambiance générale un peu étrange et tendue

Ce qui m'a moins plu : la fin improbable…

Malgré cette fin (non convaincante pour ma part), j'ai passé un excellent moment, je relirai cette autrice)
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critiques presse (1)
OuestFrance
05 janvier 2023
L'écrivaine danoise Pia Petersen construit des univers et des romans où l'ironie et la réflexion viennent nourrir ses intrigues.
Lire la critique sur le site : OuestFrance
Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Le quai du métro de Highland Park est désert, à part un adolescent qui joue sur son smartphone. Je me demande si le gamin est conscient qu’il donne les clefs de sa vie privée à des multinationales. La Silicon Valley est l’un des endroits les plus riches de la planète et peut-être le plus dangereux. Les nouveaux seigneurs du monde ne possèdent pas seulement l’économie mais ils nous insufflent aussi la perception de la société selon laquelle nous vivons tous, et ils en font ce qu’ils veulent. D’après ce que je vois et crois comprendre, la Silicon Valley est dirigée par une bande de gamins immatures devenus des adultes immatures. Leur bible ? Le Seigneur des anneaux de Tolkien. Et les travaux d’Ayn Rand, une philosophe et romancière américaine d’origine russe qui défend une philosophie objectiviste. Elle est la mère du libertarianisme et la référence absolue des dirigeants de la Silicon Valley. Elle a su s’imposer par le biais de nombreux essais philosophiques dont La vertu d’égoïsme et deux romans, La Grève et La Source vive et elle est fascinante et effrayante. Rand prône l’idée de ne jamais se sacrifier pour les autres pour vivre dans un excès d’égoïsme et d’individualisme. L’égoïsme rationnel, un égoïsme considéré comme fondamental dans une société disruptive, est appliqué mot pour mot par des entrepreneurs qui se considèrent comme esclaves d’un système d’État totalitaire et otages d’un altruisme d’État qui les empêche de travailler et de se développer.
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Figueroa Street à Highland Park est animée comme toujours. Des voitures stationnent en double file, un SDF est adossé à un mur, les yeux fermés, des Mexicains jouent aux cartes près d’un muret, ou font la queue devant l’un des nombreux food trucks de tapas garés le long du trottoir, un chat assis sur un conteneur poubelle observe le monde, sceptique, et les bobos entrent et sortent des magasins alternatifs mais chics qui s’installent en transformant le quartier. Je marche le plus vite possible vers le métro. Mon vol est dans deux heures et je suis en retard.
Mon nom est Emma et je suis artiste. Je suis également blanche, j’ai des cheveux frisés, des yeux pers et je peins des portraits des stars de la Silicon Valley. Dans certains milieux, mon nom évoque la réussite. Les maîtres de la technologie veulent tous un portrait portant ma signature. Je suis française, plus ou moins, rien n’est encore officiel. Nordique et européenne, je n’ai jamais demandé la nationalité française. Je suis claustrophobe et ne supporte pas l’idée d’être liée à un seul pays. Je me considère comme citoyenne du monde. Pourquoi se limiter à un seul pays, accepter le contrat initial sans négociation. Une nationalité, c’est un mariage forcé en pire. On a rarement le choix de sa nationalité. Moi, je préfère me voir comme une visiteuse. Ou une sorte de touriste permanente. La vie sans limites, à part celles que je m’impose à moi-même.
Je n’ai jamais aimé les racines ni les origines. Elles n’ont aucune importance. On finit tous par mourir, peu importe nos origines. En attendant, faisons au mieux. Et justement…
Quelques fleurs mauves poussent au pied des arbres. La vie est mon terrain de découverte. Rien n’est plus émouvant qu’une fleur, ou un oiseau, et j’ai besoin du réel pour penser.
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Le prisonnier leur a demandé d’allumer les lumières, il leur a demandé à plusieurs reprises mais ils l’ignorent. Il a besoin de lumière. Il fait si noir et il discerne à peine sa main et il a besoin de la voir. C’est essentiel, une main. Et c’est son droit d’avoir de la lumière. Il suit le contour de sa main gauche du doigt de son autre main et il pense à demain. Il faudra être prêt, trouver le moyen de sortir d’ici. Demain, il saura, c’est ce que lui a lancé le gardien, que demain ils feront un point sur sa situation. Il lui a dit ça aujourd’hui mais il l’avait dit hier aussi. À l’évidence le gardien s’amuse. Il essaie de le déstabiliser en jouant avec ses nerfs mais il résiste. Tout ce qu’il peut faire, c’est attendre et c’est ce qu’il fait. Il attend.
Il étire les bras. Il serre ses deux paumes l’une contre l’autre jusqu’à ce que ça lui fasse mal puis il y enfonce un bout d’ongle. La douleur lui procure une sorte de bien-être, au moins il sait qu’il est vivant. Il sait d’où vient la douleur. Il aurait pu rêver.
Il se met sur la pointe des pieds pour regarder par la petite fenêtre mais elle est trop haute. Il fait aussi noir dehors que dedans. Quelques étoiles éclairent faiblement la cime des arbres. Il en aperçoit plusieurs. Il trouve qu’il n’y a pas assez d’étoiles et que des efforts supplémentaires sont nécessaires pour faire du bien à la planète. Il se demande souvent si l’humanité se décidera à réparer sa planète un jour. Il n’est pas très optimiste à ce sujet.
Il sort de temps en temps pour la promenade. Il est toujours seul dans la cour.
Il se réfère à lui-même en tant que prisonnier. Plus personne ne l’appelle par son nom. Il se sent comme un sans-nom-propre. Un sans-vie-propre. Renoncer à son nom, c’est perdre sa cohésion. Perdre sa vie, c’est mourir. Parfois il répète son nom qu’il n’a pourtant jamais considéré comme le sien. Surtout, ne pas oublier son nom. Ça lui rappelle la vie de dehors et ça le met en colère d’y penser et ça lui fait mal.
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Videos de Pia Petersen (7) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Pia Petersen
27 oct. 2022 Rencontre en ligne Un endroit où aller du 10/10/2022 avec Pia Petersen pour son roman "La vengeance des perroquets" paru aux éditions Les Arènes.
Elle est interviewée par Frédérique Deghelt.
autres livres classés : roman noirVoir plus
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