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EAN : 9782070421046
89 pages
Gallimard (13/11/2002)
3.56/5   36 notes
Résumé :
C'est une femme seule, dans sa chambre, terriblement seule, face à elle-même, confrontée à l'abandon, suspendue fragilement à la fin d'un amour. Le corps qui se consume fait face au corps manquant. Elle demeure "sans commencement ni fin/dans l'immobilité évanouissante/incapable du moindre geste". Une amoureuse morte qui s'éteint heure après heure, jour après jour, des heures qui rongent, dévorent, engloutissent. "A présent, il est trop tard, le temps a basculé, il a... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (8) Voir plus Ajouter une critique
Même s'il était classé dans le rayon des romans lorsque j'ai emprunté cet ouvrage à la médiathèque, je l'aurais plutôt vu dans celui de la poésie. Ce texte, court, ne se lit pas réellement comme une suite mais plutôt comme une déclaration d'amour à l'être aimé et que l'on voit s'envoler sans que l'on n'y puisse rien.
Un très beau texte il est vrai mais qu'il m'est difficile d'apprécier à sa juste valeur pour la raison que j'évoquais plus haut, à savoir le fait que je l'ai lu comme un recueil de poèmes, plus que comme un roman.
La narratrice, ici, ne se voit exister qu'à travers les yeux de celui qu'elle aime et qui l'a jadis aimé mais qu'elle doit dorénavant laissé partir ; ,on parce qu'elle le veut mais parce que, lui, lui échappe et qu'elle ne parvient pas à le retenir.
Que faire dans ces moments-là ? Rien si ce n'est pleurer, peut-être car l'on a beau vouloir disparaître, même si on arrive à s'effacer de par le corps, la souffrance de l'âme, elle, est toujours là !

Un ouvrage qui n'est donc pas des plus joyeux mais que je vous invite néanmoins à découvrir !
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C'est parce qu'il est court que j'ai lu ce livre jusqu'au bout, mais pour être tout à fait honnête je précise que j'ai très vite sauté des paragraphes. Nathalie Rheims nous parle d'une passion amoureuse, de sa passion amoureuse, pour un homme qui a une autre femme dans sa vie, celle-là même envers qui tout le ressentiment de la narratrice se concentre. Nous voilà une fois de plus en présence de l'éternel trio, avec son cortège de clichés. Oui, mon ressenti a été que, même au travers d'un style plus ou moins poétique, journal intime, ce que nous raconte l'auteur est affligeant de banalité. Alors, c'est joli, certes, parfois même un peu touchant, mais le joli est proche du mièvre, quand sous des mots apparemment matures s'expriment des idées d'une adolescente attardée, ou tout au plus d'une journaliste de magazine féminin à la mode. Je suis d'autant sévère que j'avais beaucoup aimé "L'un pour l'autre" du même auteur, empreint d'une belle originalité. Quelle déception de constater que la même personne peut écrire de telles phrases mille et une fois lues ou entendues. La maîtresse est toujours bafouée, la femme stoÏque et victorieuse, et l'homme enfin drapé dans son mystère de mâle irrésistible, si égoïste mais auquel on ne peut résister. Cela finit mal (et on le sait depuis le début) mais pour la lectrice que je suis la fin fut un soulagement. Je conclus en pensant à une réflexion d'une lectrice et amie de Babelio, Madame Coquecigrue, à propos des histoires d'amour des autres qui nous paraissent bien souvent un peu ridicules... ou du moins en restons nous toujours un peu étrangers..je ne peux que confirmer.
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Ce petit opuscule (89 pages, avec une mise en page bien aérée…) m'est tombé entre les mains par hasard. Je ne connaissais pas les écrits de Nathalie Rheims. Pourquoi ne pas le lire ?
Et j'ai découvert un texte difficile à classer, entre roman, nouvelle, recueil de poèmes ou long poème sur un même thème.

Il s'agit de la longue plainte d'une femme abandonnée par un amant disparu, malade d'amour « à en crever ».
L'évolution des sentiments écrit une histoire qui finira mal, même si l'on s'en doutait depuis les premières pages.

C'est un très beau texte, écrit dans un style bien particulier, avec une ponctuation originale.
Un texte peut-être pas aussi simple qu'il n'y parait, facile à lire et pourtant très riche, avec des moments de bonheur, de solitude, voire de cruauté. Chacun a ainsi sa propre interprétation.

Pour moi, c'est une belle expérience de lecture.
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Lettre d'une amoureuse morte. Folio, 89 pages, 2€50.
Il est l'un des premiers livres de Nathalie Rheims. Je ne peux affirmer ce que je vais dire, n'ayant pas lu la totalité de son oeuvre à l'heure actuelle, mais je soupçonne ce petit livre d'être l'un de ses plus beaux. Une femme qui est en train de perdre un amour qui ne lui a jamais vraiment appartenu. Bouleversée, anéantie. Elle espère, elle espère, il ne lui reste plus que ça. Mais quelqu'un entre dans sa vie. Quelqu'un qui se place entre elle et celui qui lui échappe. Quelqu'un qui la suit et use de son influence sur elle. Ce quelqu'un est féminin. On sent. On entend. On devine. Ce quelqu'un a glissé son souffle et son odeur entre les lignes.

Un magnifique petit livre écrit en prose à certains moments, en vers à d'autres. Peu de ponctuation. Avec ce style, juste avec ce style, Nathalie Rheims nous fait entrer dans un univers très particulier. Les sentiments de cette femme sont extrêmement bien décrits, et le lecteur peut les ressentir tels que la narratrice les ressent. Certaines phrases ont la capacité de pouvoir s'inscrire dans la vie de chacun d'entre nous. Comme le dit la quatrième de couverture : "Récit d'une passion, récitatif douloureux, Lettre d'une amoureuse morte tend un miroir où chacun, homme ou femme, peut se reconnaître. le lire, c'est en partager le risque, en mesurer l'implacable sincérité." On sait le texte court, et on savoure, car on voudrait que cet assemblage de mots ne se termine pas. C'est un texte pesant, et d'une rare beauté. On voudrait lire de tels textes plus souvent.
Nathalie Rheims vient de sortir son dernier roman, Car ceci est mon sang, aux Editions Léo Scheer, en novembre dernier.

Extrait de Lettre d'une amoureuse morte :

"Elle,
qui est-elle
celle que je devine
que je ne connais pas
celle que j'imagine
sans yeux
sans visage
vos échos renvoyés l'un à l'autre
sans témoin
son air léger
ou son autorité
peu importe
tu dors avec elle."
{Page 18, Folio}

"Que fais-tu à ces heures où je pense à toi, qui vois-tu quelqu'un te parle, à qui donnes-tu ton regard, tu es si loin de moi, si loin, et pourtant un fil invisible nous lie l'un à l'autre, tire-le, viens me chercher à pas lents, peu importe, ton rythme sera le mien, j'ai assez de la vie qui me reste pour t'attendre, t'espérer, et si tu ne viens pas, la mort aura mis son temps, elle viendra en un jour en un siècle, si l'espoir de te voir de te vivre me tient encore éveillée."
{Page 38, Folio}
Lien : http://angel-a-et-la-littera..
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Un jour, allant à la bibliothèque je suis tombé sur ce livre, peut importe qu'il y est écris roman, à mes yeux c'est de la poésie d'une pureté incroyable! Je m'attriste de lire quelque avis ci dessous comme quoi cet homme n'était que son amant, Mais ce qui est beau dans la lecture c'est de voir l'interprétation de chacun.
Personnellement dans ses mots j'ai senti que c'était un homme avec qui elle avait était auparavant, Et qui se sont séparé puis retrouvé alors qu'il c'est mis avec une autre femme entre temps, et la laisser en attente et espoir jusqu'à ce qu'elle en meurt de l'intérieur, des mots de Mme Rheims qui m'ont toucher en plein coeur car j'ai déjà ressenti les mots quel à pu écrire, bref, Merci pour cette oeuvre que je considère comme incroyable
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Citations et extraits (10) Voir plus Ajouter une citation
Tout était si simple avant toi
je suis morte de cet amour
et pourtant je t'écris ces mots sans destinée
tombés dans mon effroi
afin qu'ils te disent là où je subsiste
trace insignifiante d'une passion détruite.
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Tu m’avais tendu un soir un petit étui de satin rouge.
je l’avais ouvert, dedans, un collier de bronze
premier présent de ton amour
tu me demandais de le regarder
voulant le passer à mon cou,
tu me l’avais repris
c’était pour me le montrer
c’était pour que je le regarde
il n’était pas pour moi.
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Tu vis sans moi
dans ta vie d'avant où je n'existais pas
dans ta vie d'après où je n'existe plus.
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Deux ombres qui marchent, deux ombres de même taille sur le sol, nos reflets deux âmes jumelles. Ces voyages d'une journée, ces nuits d'une nuit, ces matins arrachés à nous-même, ton regard qui me hante m'aspire me tourbillonne m'emporte. Tes yeux de magicien moirés comme un tissu d'orient. Garde-moi, garde-moi encore, j'ai tant de larmes et ne sais pas comment.
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Je ne suis plus que cette image sans verbe
et pourtant tout ce que tu entends de moi
te vient de mon silence
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Videos de Nathalie Rheims (29) Voir plusAjouter une vidéo
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Au programme :  • La musique dans la peau On continue à passer en revue quelques uns des meilleurs moments de l'émission. "T'as beau pas être beau", "La vie de vaut rien", "L'autre Finistère", autant de concerts quasi privés que nous aont offret Louis Chedid, Alain Souchon où Les Innocents. L'occasion également de nous parler de l'histoire de ces tubes, à commencer par les coulisses d'un succès hors norme "Lettre à France" de Michel Polnareff.
• C'est l'histoire d'un amour La vie de vaut rien sans amour. Bernard Hinault, Manu Payet ou encore Serge Lama et Nathalie Rheims nous l'ont confirmé avec éloquence.
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