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EAN : 9782383780380
160 pages
Editions du Layeur (06/04/2023)
4/5   2 notes
Résumé :
Scott Walker fait parti du panthéon des chanteurs géniaux mais maudits. Son influence est nettement supérieure au succès populaire, même si les débuts de Scott Walker au sein des faux-frères Walker Brother, ont détrôné, dans les années 60, les Beatles et Rolling Stones avec le tube mondial "The Sun Ain't Gonna Shine Anymore". Scott Walker, n'a cessé de suivre une voie à part, un chemin exigeant, naviguant entre des reprises de Jacques Brel, des disques rock dépouill... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Scott Walker - Chronique d'une obsession est mon premier livre de François Gorin et mon premier livre au sujet de Scott Walker (principalement) et des Walker Brothers (accessoirement).

Probablement découvert dans l'émission de Bernard Lenoir et/ou Les Inrockuptibles (période magazine mensuel uniquement dédié à la musique), la musique des Walker Brothers puis celle de Scott Walker m'accompagnent depuis déjà quelques années.

Entre autres raisons de cette fidélité, je pourrai citer les "Brel songs" - la musique de Jacques Brel constitue un des rares héritages musicaux venant de mes parents -, l'album Tilt (1995) avec le premier titre "Farmer in the City" aux dernières paroles énigmatiques :

« And I used to be a citizen / I never felt the pressure / I knew nothing of the horses / Nothing of the thresher / Paolo*, take me with you / It was the journey of a life »

et le refrain (?) envoûtant :

« Do I hear 21, 21, 21?
I'll give you 21, 21, 21
Do I hear 21, 21, 21?
I'll give you 21, 21, 21 »,

la collaboration avec les dronistes de Sun O))) ou le refus du star system de la part de Scott Walker - François Gorin dit ainsi de lui « Scott est déjà une île. Une principauté à part. » (p. 70).

Dans mon cas, il s'agit d'une fidélité ; dans le cas de François Gorin, il s'agit d'une obsession. Cette obsession le poussera à collectionner les albums des Walker Brothers et surtout de Scott Walker en achetant par exemple dans des foires aux disques certains albums rares et peu disponibles à l'époque - aujourd'hui il suffit d'aller sur une plateforme de streaming pour écouter les Walker Brothers et Scott Walker. Dans le parcours de François Gorin, il y a comme une espèce de quête « pour atteindre l'inaccessible étoile » (Brel, La quête)

Musicien ayant influencé des artistes comme David Bowie - « David Bowie a confié un jour à propos de Scott : «  I have no idea what he's singing about. I never bothered to find out and I'm not really interested. » » (p. 19), Radiohead ou Nick Cave, Scott Walker passera par plusieurs vies musicales - crooner au succès commercial avec les Walker Brothers dans les sixties, disparition, come-back avec l'expérience Tilt (1995) dans les nineties suivi d'autres disques.

Dans un récit non linéaire, Scott Walker - Chronique d'une obsession raconte à la fois Scott Walker (qui garde sa part de mystère) et l'obsession de l'auteur pour un musicien majeur.

* le Paolo dont il est question est Paolo Pasolini, auquel la chanson est dédiée.
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Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
1992 a été pour Scott Walker une date charnière. Le trésor caché devenant disponible, on a vu des acheteurs curieux se manifester en nombre et des disciples apparaître. On a lu des articles, entendu des musiciens témoigner leur admiration. Ce nouveau partage était un heureux déchirement. L’obsession walkérienne restait, à ce point de l’histoire, une affaire d’initiés. On n’était pas prêt du dénouement.

Paris, Porte de Champerret, 1991, p. 93
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Lui qui détestait qu'on le compare à Tom Jones est à présent bradé dans la catégorie Demis Roussos. On solde les restes d'un chanteur de charme un peu moins complaisant que les autres. En 1969, sa grande année, celle aussi du début de la fin, il pouvait déclarer : "Les Walker sont morts et enterrés, et c'est pour le mieux". Cinq ans après, dans une sorte de brouillard éthylique, il y a de la reformation dans l'air chez les Brothers de la lose.

2005, p. 108-109
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Mon travail fait, j’ai juste envie d’ajouter quelques lignes à une nécro pondue dans l’urgence et l’hébétude, en essayant d’élargir le cercle à tous ceux que cette simple question risque, pourquoi pas, d’intriguer : comment un chanteur exceptionnellement doué peut-il être obsédé à ce point par l’idée de ne pas en être un ? Question subsidiaire : comment ce chanteur-là a-t-il pu m’obséder au point de me faire passer des centaines d’heure en compagnie de ses disques, puis beaucoup d’autres encore à essayer de mettre en forme une passion dont le partage même semble être voué à la loi du secret ?

Lundi 25 mars 2019, matin, p. 13-14
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David Bowie a confié un jour à propos de Scott : «  I have no idea what he's singing about. I never bothered to find out and I'm not really interested. » Moi non plus David, je n'en ai aucune idée. (p. 19)
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Ferber n'était pas, à l'évidence un fan de rock comme les autres. Il écoutait certainement du classique, et du jazz à tous les coups. Il avait eu sa période gothique, n'en n'était peut-être pas tout à fait sorti, mais campait sur la branche intello du genre, c'est-à-dire qu'il préférait Bauhaus et Dead Can Dance aux espèces banales de corbeau hirsute. Ce qui n'était pas sans rapport avec Scott Walker.

Paris, une fin d'après-midi, vers 1987, p. 48
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Videos de François Gorin (4) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de François Gorin
Ses albums ont gagné en densité émotionnelle tout en travaillant une matière sonore épurée, jusqu'à parfois en faire un simple fil où l'artiste, à pas comptés mais hardis, défie la gravité — celle du monde ou de ses relations amoureuses. Démonstration lors de cette session privée enregistrée au Studio Harcourt.
RÉALISATION Pierrick Allain Basile Lemaire Ophélie Richard CLAVIER Léonard Lasry LUMIÈRES Studio Harcourt SON Laurent Macé PHOTO Nicolas le Provost Tony Foulquier Alexis Rambosson Pauline Martin REMERCIEMENTS Agnès Brouard François Gorin Ivica Mamedy TELERAMA - AVRIL 2021 Vous avez aimé cette vidéo ? Abonnez-vous à notre chaîne YouTube : https://www.youtube.com/channel/¤££¤33Tony Foulquier24¤££¤4fHZHvJdM38HA?sub_confirmation=1
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