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EAN : 9782226172372
270 pages
Albin Michel (03/04/2006)
2.92/5   12 notes
Résumé :

" J'ai toujours autant besoin, pour écrire, de cette apparente contradiction : travailler dans le secret absolu - pour cela rien n'est plus simple, nul ne s'enquiert plus de l'écrivain que j'étais, même pas toi - et, en même temps, me sentir attendue. " est une lettre de l'auteur à son éditeur, dans toute la crudité de son désarroi d'écrivain : impossibilité d'écrire, difficulté de vivre après la mort de Paul, l'homme aimé, journaliste politique reconnu.... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Un roman qui n'en est pas un, écrit par une romancière célèbre qui n'a pas osé signer du nom qui a fait sa renommée, Raphaële Billetdoux. Des bouts de papier, portant l'écriture en pattes de mouche de Paul Guilbert, son cher disparu, de longues citations des articles qu'il écrivait régulièrement pour Le Quotidien de Paris (1974-1994), le tout entrelardé des petites touches apportées par l'auteure et de quelques-uns de ses propres articles parus dans Le Figaro. Un portait en flou, comme la photographie qui orne la jaquette, d'un homme qu'elle a aimé, mais on devine aussi haï, depuis ses débuts précoces de romancière jusqu'à la toute fin de sa vie à lui, homme "à femmes" et pygmalion de la belle Raphaële. En guise d'épitaphe, des portraits, Juliette Drouet et Victor Hugo, Milena Jesenka et Franz Kafka, Georges Simenon, comme pour nous montrer la façon dont, aujourd'hui, elle évalue cette liaison ardente qu'elle a abondamment décrite dans ses romans les plus célèbres. Un roman impressionniste, que l'auteure de "Mes nuits sont plus belles que vos jours" n'avait sans doute pas très envie d'écrire mais qui éclaire d'un jour étrange sa personnalité. À lire, pour le plaisir que procure une écriture raffinée, à la limite du maniérisme, à l'exact opposé d'une Annie Ernaux avec qui elle partage pourtant une même inspiration : l'amour, dans toutes ses acceptions…
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Alors, comment dire ? Simplement, je n'ai pas pu le terminer. J'ai laissé tomber dès la 65ème page. En fait ça n'a ni queue ni tête, c'est décousu, il y a à boire et à manger (des fois c'est agréable mais là, non !). ça débute par deux lettres écrites à un éditeur, puis on apprend que la narratrice a un ami qui est décédé and, "that's all Folks". Vous avez donc, ces deux lettres, puis du texte, puis des dessins d'enfants, puis des lettres écrites quand elle était enfant et des phrases qui font soit une page et demie soit une demi-page.

Je vais d'ailleurs vous écrire une phrase imbuvable et incompréhensible pour mon pauvre petit cerveau.
Si quelqu'un peut l'interpréter, ça pourrait être utile. Je vous l'écris :

"Quand je sais tout de la désadaptation nécessaire pour l'infra-vie-que la dépression précède la création, que l'oeuvre nait de la blessure, qu'il y a du grand à venir du pire, qu'on n'écrit pas les livres qu'on veut, qu'on ne vit pas les amours qu'on veut, qu'on ne fait définitivement pas ce qu'on veut, qu'il n'y a même pas à vouloir, que rien n'arrive jamais comme on a prévu, qu'il faut encore descendre, descendre encore, plus bas, toucher le fond, attendre, attendre encore, gagner du temps sur le rien-, et tout sur les écrivains dans la transition-le remaniement, la métamorphose par les épreuves et les déserts (mort, mort des enfants, bagne, exil, prison, maladie, folie, ruptures à tous niveaux)-, il reste mon ambition de toujours, devenir escargot : informations par les sens, bonheurs stomacaux, expression nulle ou égale à Dieu, homme et femme à la fois, et mon toit sur le dos."
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Un peu de plaisir sinon je ne lis pas!
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Certes, Marie (Raphaëlle) Billetdoux a souffert de la mort de son compagnon et peut-être doit encore en souffrir mais au lieu de ce roman elle se serait confiée à un psy, ça nous aurait éviter des pages pénibles à lire
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
le culte que l'on voue à un dieu fait à coup sûr vivre celui qui prie, mais n'atteint pas forcément le dieu qui peut très bien, pendant ce temps-là, se permettre de n'en être pas un.
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On n'est pas responsable de l'amour qu'on inspire.
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Femme prenant plaisir à ses fureurs
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