Alors, comment dire ? Simplement, je n'ai pas pu le terminer. J'ai laissé tomber dès la 65ème page. En fait ça n'a ni queue ni tête, c'est décousu, il y a à boire et à manger (des fois c'est agréable mais là, non !). ça débute par deux lettres écrites à un éditeur, puis on apprend que la narratrice a un ami qui est décédé and, "that's all Folks". Vous avez donc, ces deux lettres, puis du texte, puis des dessins d'enfants, puis des lettres écrites quand elle était enfant et des phrases qui font soit une page et demie soit une demi-page.
Je vais d'ailleurs vous écrire une phrase imbuvable et incompréhensible pour mon pauvre petit cerveau.
Si quelqu'un peut l'interpréter, ça pourrait être utile. Je vous l'écris :
"Quand je sais tout de la désadaptation nécessaire pour l'infra-vie-que la dépression précède la création, que l'oeuvre nait de la blessure, qu'il y a du grand à venir du pire, qu'on n'écrit pas les livres qu'on veut, qu'on ne vit pas les amours qu'on veut, qu'on ne fait définitivement pas ce qu'on veut, qu'il n'y a même pas à vouloir, que rien n'arrive jamais comme on a prévu, qu'il faut encore descendre, descendre encore, plus bas, toucher le fond, attendre, attendre encore, gagner du temps sur le rien-, et tout sur les écrivains dans la transition-le remaniement, la métamorphose par les épreuves et les déserts (mort, mort des enfants, bagne, exil, prison, maladie, folie, ruptures à tous niveaux)-, il reste mon ambition de toujours, devenir escargot : informations par les sens, bonheurs stomacaux, expression nulle ou égale à Dieu, homme et femme à la fois, et mon toit sur le dos."
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Un peu de plaisir sinon je ne lis pas!
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Certes, Marie (Raphaëlle) Billetdoux a souffert de la mort de son compagnon et peut-être doit encore en souffrir mais au lieu de ce roman elle se serait confiée à un psy, ça nous aurait éviter des pages pénibles à lire
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le culte que l'on voue à un dieu fait à coup sûr vivre celui qui prie, mais n'atteint pas forcément le dieu qui peut très bien, pendant ce temps-là, se permettre de n'en être pas un.
On n'est pas responsable de l'amour qu'on inspire.
Femme prenant plaisir à ses fureurs