Une baffe, un réveil, un monde soigneusement caché apparait avec nos peurs et nos blessures. A longs jets d'une énergie communicative, aidé d'un décapant humour noir,
Benoit Albiges projette grand la lumière sur nous-mêmes.
De quelle dose de vérité êtes-vous capable vous dirait
Nietzsche ?
Parce que, comme le dit
Jean-Marie Blas de Roblès, “la révolte est le seul acte véritable de liberté, et par conséquent de poésie". La révolte de
Benoit Albiges, ce concentré d'énergie aux longues phrases, ces hauts geysers d'émotions vibrantes jusqu'au tréfonds de l'être, est un hymne à la liberté, une poésie déchirante avec sa violence contre soi, contre le hasard, contre les probabilités.
Vous trouverez en chapitre miroir deux vies, Solange l'infirmière et Daniel le tétra et JC son jumeau. Tout dire jusqu'au moindre mot, à la moindre idée, au moindre recoin de la mémoire, chaque moment est le dernier, une faim du temps.
Merci à Abeline Majorel de la Chroniques de la Rentrée littéraire qui m'a permis de découvrir cet incendie.
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Bravo à l'éditeur L'Harmattan, achetez
Nocébo
L'Harmattan, 2012, 175 pages, 18€
Lectori salutem, Pikkendorff