Au début du roman, ma lecture m'intéressait, mais sans plus. Une lecture ni assommant ni captivante. Mais au fil des pages ce sentiment à changé. L'histoire m'a captivée. Au début je trouvais le personnage trop enfantin, il a 11ans mais ressemblait à un bébé dans le premier chapitre.
Mais j'ai aimé le charme de ce village charbonneux au bord d'une mer noire de charbon. C'est pour ça que ce livre m'a fait pensé à une photo en noire et blanc. Des photos de la plage triste, de la vieille maison, l'école stricte avec l'uniforme.... Je me suis très bien représenté le lieu, et l'époque. C'est ce voyage dans le passé que j'ai aimé.
Ce livre est une immersion dans une société. Il nous parle des gens. On voit la souffrance, la folie et la solitude par le personnage pas si présent du cracheur de feu. On voit aussi le courage et la révolte, la peur et les ravages de la guerre, l,inquiétude et l'amour de la famille. L'amitié. Et il y a la fin. J'ai adoré la fin, la réaction positive des gens face à ce qui aurait pu être la fin du monde. Tous réunis, à partager, à partager et à s'aimer. C'est une scène qui fait beaucoup de bien au coeur.
Ce roman m'a fait l'impression d'u e petite étoile qui a brille, qui a diffusée sa lumière dans le quotidien , une pose très bénéfique.
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Automne 62, c'est la rentrée pour Bobby qui habite dans un petit village de bord de mer près de Newcastle. Il rencontre McNulty, un cracheur de feu et briseur de chaîne qui a fait la guerre de Birmanie avec son père mais l'a oublié.
Bobby rentre dans un collège strict où les élèves sont fouettés. Il y rencontre Daniel dont le père photographie le côte et ses habitants pour en faire un livre. Daniel distribue des photos du Pr Todd qui fouette les élèves. Bobby l'aide ; ils sont renvoyés. En parallèle, ambiance de fin du monde car on est en pleine crise des missiles de Cuba et Les Anglais ont peur qu'Etats Unis et URSS aillent jusqu'au bout. Roman d'ambiance. Thème d'Almond : homme bizarre rejeté, amitié garçon/fille sur fond d'adolescence
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Je revins dans ma chambre et regardai la lumière tomber sur la mer. La lumière tourna, la mer changea de couleur, les étoiles apparurent. Je respirai l'air frais de la nuit. J'aurai voulu ne plus être moi, pour un instant seulement, pour une seconde. J'aurai voulu sortir de ma peau, être la la mer, le ciel, une pierre, la lumière d'un phare, être dehors dans l'obscurité qui tombait, être le néant, inconscient, sauvage et libre.
Bande annonce de "Skellig", by David Almond.
En anglais mais assez simple à traduire, et accompagné d'une jolie musique