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Maxime Barrière (Autre)
EAN : 9782702405642
Le Masque (30/11/-1)
2.92/5   13 notes
Résumé :
Duncan REID, architecte américain, est en train de traverser le Pacifique Nord sur un bateau pour se rendre au Japon où ses affaires l'appellent. Brusquement, le voici transplanté dans un endroit désert, parfaitement inconnu, en compagnie de trois êtres humains parmi les plus étranges qu'Il ait jamais rencontrés... Un Russe du Moyen Age, un Hun d'avant Attila et une prêtresse qui semble le connaître et le vénéré comme un dieu. Duncan Reid n'est plus au vingtièm... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Je me promène régulièrement sur ebay à la recherche de livres qui sont épuisés (et qui ne sont plus réédités). C'est ainsi que j'ai découvert ce livre de Poul Anderson, Fatum (The Dancer from Atlantis). La couverture fait un peu peur mais c'était l'époque des couvertures rebutantes.

Quatre personnages : Duncan un Américain du 20ème siècle, Oleg un Russe de l'époque de Yaroslav le sage (11ème siècle), Uldin un Hun (4ème siècle ?) et Erissa une Minoenne (+/- 1400 avant J.-C.) se retrouvent soudain en Égypte transportés par une machine à voyager dans le temps. L'auteur ne nous prend pas pour des idiots : il ne nous fait pas croire que ces 4 personnes vont réussir à communiquer dans la même langue. Il a donc inventé le mentatór. Comme ils se trouvent plus proches de l'époque d'Erissa ils vont tous apprendre sa langue.

On devine très vite que les évènements se sont déjà produits : Erissa reconnaît Duncan. Ils se sont rencontrés dans son passé (à elle) mais bien sûr son futur à lui. J'aime beaucoup le concept qui me fait toujours penser à Emmett Brown (dans Retour vers le futur 3) qui trouve très cool d'avoir un avenir dans le passé.

Ce qui m'a surtout plu c'est l'idée d'assister aux événements qui ont créé les mythes et les légendes et de se rendre compte que cela n'a rien à avoir avec la réalité.

Ce qui m'a troublé c'est de n'être pas certaine de l'époque… car le mythe de l'Atlantide (Platon) situe l'engloutissement de cette civilisation à 9600 ans avant J.-.C. À un moment donné Duncan dit : « j'ai remonté deux douzièmes de vingt-six mille années. » Mais bon c'est de la SF pas un roman historique.

Bref, j'ai passé un bon moment de lecture.

Challenge Poul Anderson / Ursula le Guin
Challenge multi-défis 2017 (43)
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Débordée au boulot, j'ai trop attendu pour écrire mon avis sur ce bouquin...

Le souvenir que j'en ai : si il se laisse agréablement lire, il m'a laissée perplexe à la fois par le traitement des mythes de l'Atlantide et du Minotaure, et par la temporalité de l'ensemble.
Je crois que je n'étais pas assez concentrée sur ma lecture (il me faut du très léger qui ne demande absolument pas de réflexion en ce moment, Martiens go Home est parfait, et je crois que les prochaines ça sera des BDs, ou de l'heroic fantasy basique, ou bien des relectures...) pour pouvoir vraiment l'apprécier, c'est dommage.

Bon je n'ai pas vraiment envie de le relire, à dire vrai, parce que je ne l'ai pas trouvé passionnant, mais sans doute que mon contexte irl y est pour beaucoup...

Bref, une fois n'est pas coutume, je ne suis pas très enthousiaste sur ce Poul Anderson, tant pis, ce n'est pas grave...
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Nous allons aujourd'hui faire un peu d'archéologie, aux deux sens du terme, puisque cette histoire nous fait vivre l'un des fantasmes certainement les plus répandus chez les archéologues, remonter le temps, mais aussi parce que j'avais ajouté ce Fatum à ma PAL lorsque notre Jean-Daniel BREQUE national en avait fait mention dans son avant-propos bibliographique de la patrouille du temps, c'est à dire il y a très longtemps.
Le roman raconte les aventures d'un homme du XXe siècle propulsé à l'époque de la mythique Atlantide !

Malheureusement, ce petit retour de lecture ne fera que vous mettre en garde au sujet de ce roman qui n'est pas de la grande SF (on y retrouve évidemment les facilités habituelles de l'époque), vous devrez plutôt vous attendre à une sorte de conte gentillet, un beau voyage dans le bassin méditerranéen de l'Antiquité, très poétique.
Je l'ai souvent trouvé un peu lourdeau, didactique, avec de nombreuses ruptures de l'immersion, et un problème de chronologie externe sur lequel il vaut mieux ne pas s'arrêter, mais tout de même surprenant de la part de Poul ANDERSON, ainsi qu'au contraire des raccourcis bienvenus nous épargnant des explications formelles, montrant par là qu'il fait tout de même confiance à l'intelligence de son lecteur.
A noter également que les révélations sont téléphonées plusieurs chapitres à l'avance, il n'y a donc guère de surprises à attendre...

Le récit me fait plus penser à une mosaïque de tronçons de vie/culture/époques différentes, juxtaposées sans autre liant qu'un agréable paysage antique, auquel il manque de l'épaisseur selon mes goûts, les scènes se succédant sans écho ni tension, hormis peut-être celui du destin que les personnages tentent timidement de modifier.
Bref, une gentille promenade dans l'Antiquité, presque une visite guidée.

Il faut d'ailleurs attendre la moitié du livre pour que se dessine enfin un but, et encore, les moyens choisis pour l'atteindre ne sont pas logiques...

Autant vous l'annoncer tout de suite, l'arrivée et la découverte de l'Atlantide est une grosse déception !
Tout d'abord, la traversée maritime ne nous est même pas racontée, le personnage n'évoque aucune impression, même de loin, et une fois qu'il y arrive, il n'a d'autres mots que le qualificatif de "charmant"... vraiment le gros soufflé qui retombe !
Poul ANDERSON a choisi une Atlantide très ancrée dans une réalité "historique", bien différente des Atlantides fantasmées que nous sommes habitués à déguster.
L'histoire pourrait d'ailleurs très bien se passer ailleurs que dans l'Atlantide, cela n'aurait absolument rien changé !

Il y décrit les habitats, les détails de la vie quotidienne, tels les vêtements, les coiffures, les accessoires ou le mobilier, et l'on a plus l'impression de lire de l'ethno-histoire que de la SF, avec un poil de sociologie (plutôt dans le dernier quart).
On est même plusieurs fois surpris, voire sceptiques, des réactions peu crédibles qu'il attribue à ses personnages, par exemple en faisant apprécier à cet architecte du XXe siècle un vin de l'antiquité, alors qu'il serait certainement aigre et aqueux.

Au bout de quelque temps, les intrigues politiques - pourtant à peine survolées jusque-là - s'effacent complètement... À un autre moment, ce sont plusieurs journées de fête nationale qui sont décrites en quelques lignes laconiques, oubliant complètement le volcan apocalyptique jusque là omniprésent... étrange construction du récit qui me laisse perplexe, on en vient à se demander si Poul ANDERSON sait où il veut nous conduire, ce qu'il a vraiment envie de faire de cette histoire et de cette situation.

Au-delà de cette balade et de ces descriptions, l'aspect intéressant du roman demeure dans sa relecture du mythe de Thésée/Ariane et du Minotaure, allégorie politique ma foi très convaincante et satisfaisante.
On a aussi droit bien sûr aux questions habituelles concernant le destin, l'altération de la ligne temporelle, les anachronismes, etc...

Il en reste qu'avec son écriture simple, l'histoire se lit très vite, et peut être appréciée comme une belle balade poétique dans l'Antiquité méditerranéenne.

L'histoire se termine par un épilogue qui ne dit pas son nom, vite expédié et plein de facilités.
Tirez le rideau, il n'y a plus rien à voir.
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Bon livre de science-fiction. Pas forcément un chef-d'oeuvre. Mais de bonnes idées. Comme le titre l'indique, il y a au long de ces pages une réflexion sur ce qui est dit d'avance. Sur la possibilité ou non d'influer sur un avenir (ou un passé...) qui aurait déjà été inscrit dans les tablette de quelque destin.
Il faut le lire, je ne veux donc pas dévoiler trop d'éléments. Mais on y voit la légende du Taurus de Minos d'un autre oeil.
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Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
De nouveau Erissa devait partir seule pour rejoindre les hauteurs. Elle ignorait ce qui la poussait ainsi toujours en avant. C'était peut-être la voix de la Déesse ou, si ce n'était pas une pensée trop hardie, un Etre inférieur. Mais aucune vision ne lui était jamais apparue au cours de ces pèlerinages. Ce n'était peut-être rien de plus profond que le désir de ne faire qu'un, l'espace d'un instant, avec la lune, avec le soleil, les étoiles, le vent, les distances et les souvenirs.
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- N'est-ce pas merveilleux? dit-il, essayant maladroitement de la rasséréner. Je comprends pourquoi Aphrodite a été enfantée par l'écume de la mer.
Les yeux de la jeune femme se posèrent vivement sur lui. Ils avaient pris la nuance voilée du jade :
- Comment? De quoi parles-tu?
- Mais... euh... est-ce que les Achéens, bredouilla-t-il, ne croient pas que... la déesse de... de l'amour... est née dans la mer au large de Chypre?
Elle ricana :
- Aphrodite, cette putain aux mamelles de vache et aux fesses en forme de tonneau perpétuellement en chaleur?
(...)
- La Déesse, oui, sous l'apparence de Britomartis la Vierge, est née ainsi, ajouta Erissa.
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Dommage qu'on ne puisse pas quantifier la statique et la dynamique de l'être humain sous forme de vecteurs clairs, ou de mettre au point un calcul de tenseur pour les contraintes dans le mariage.
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Reid avait nettement l'impression que le Keftiu de l'an 1400 avant J.C. avait plus de loisirs et probablement plus de liberté individuelle que les Américains de l'an 1970 après J.C. ...
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Il franchit par une grande porte la muraille de la cité, muraille dont la pierre grossièrement taillée était loin de valoir les ruines mycéniennes que Reid avait visitées un jour. (A cette occasion, il se demandait combien de temps il faudrait, à partir de l'époque de Pamela, pour que Seattle et Chicago ne soient plus qu'un champ de ruines au milieu du silence).
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Videos de Poul Anderson (2) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Poul Anderson
http://www.librairiedialogues.fr/ Annaïs de la librairie Dialogues nous propose ses coups de c?ur du rayon Science-Fiction : Tau zero de Poul Anderson (Pocket), Omale de Laurent Genefort (Folio SF) et Le vivant de Anna Starobinets (Mirobole). Réalisation : Ronan Loup. Questions posées par : Marion le Goascoz.
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