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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Une tour - comme on nomme ces massives barres d'immeubles - s'enfonce lentement dans les ténèbres, ainsi que tous ses habitants, les uns après les autres.
On les suit dans leurs dérives, leurs morts atroces (ce roman est un tantinet trop gore pour moi), "punis par où ils ont péché", jusqu'au dernier l'anti-héros du livre.
Ce roman lui-même est plein de clichés sur les banlieusards, cependant j'ai trouvé la fin assez surprenante.
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Je ne sais trop quoi penser de ce livre. C'est peut être parce que c'est le premier SF que je lis... Nous découvrons ce qui se passe à travers les yeux de divers personnages. Chaque jour, l'univers est de plus en plus oppressant, des habitants disparaissent... le début m'a bien plu, j'ai trouvé l'histoire prenante, j'avais hâte de continuer pour connaître la fin et finalement... La fin m'a un peu déçue, je reste sur ma faim... J'ai trouvé qu'elle était trop rapide et sans véritables bonnes explications. En gros le fin mot de l'histoire est : c'est arrivé, c'est tout, c'est comme ça... Je trouve ça un peu décevant.
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Le roman qui ne vous glissera pas des mains !!

On connaissait JP Andrevon avec le Monde Enfin, qui explorait le sens de l'humanité réduite à quelques êtres errant dans un monde dévasté. Là, l'exploration se réduit à l'horizon réduit d'un immeuble de banlieue. Ses habitants sont passés au crible, comme les passagers d'un avion dans un film catastrophe. Déjà vu ? Non. Enfin pas par moi. La réalité a perdu ses repères et les personnages aussi, ce qui leur permet de se lacher, de dépasser leurs limites comme dirait Nietzsche, de laisser leur "ça" s'exprimer comme dirait Freud. Bref, au début tout est normal, banal ; rapidement tout devient abracadabrant, glauque, horrible. Un point positif : les voisins qui ne se regardaient même pas, se découvrent et sont obligés de faire avec ou contre les autres. C'est savoureux, sans concession, flirtant avec le non-sens, le tout créant un livre passionnant qui effectivement risque de s'accrocher à vous jusqu'à la dernière page.

Alors, faut-il le lire ? Oui, grand oui, avec toutefois un avertissement : âmes sensibles s'abstenir. Les descriptions sont parfois d'une cruauté et d'une crudité assez peu commune !
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Au vu du résumé, on ne peut s'empêcher de penser à Brume de Stephen King et son excellente adaptation en film, The mist. Soit, on ne peut cacher que ça s'en rapproche pas mal à la différence que le cadre plus exigu du supermarché chez King format un huis-clos plus oppressant là où Andrevon analyse avec une certaine crûdité les rapports qui se forment dans cette barre HLM isolée. Et que fait l'Homme quand il est dans une situation archi-désespérée ? Il laisse libre court à ses instincts parfois les plus hard, donc la violence (un peu) et le sexe (beaucoup ici). L'auteur va au fond des descriptions, rendant certains passages gore voire glauque avec la froideur clinique d'un entomologiste inhumain. On pourrait virer dans le cliché, et pourtant, sur la centaine de personnages présentés, certains délivrent une bonne part d'humanité et d'entraide à son prochain, quel que soit la religion ou la couleur de peau.


Du fait justement du nombre conséquent de personnages, le roman démarre très doucement (le prologue et le premier chapitre occupent d'ailleurs presque la moitié du livre !) avant de s'accélérer quand au fil des jours (et des chapitres donc car un chapitre = un jour), le nombre des survivants se réduit comme peau de chagrin dans un jeu de massacre pas si éloigné du dix petits nègres d'Agatha Christie. Qu'y a t'il dans la brume ? Pourquoi n'y a t'il aucune communication avec l'extérieur comme si soudain, le monde n'existait plus du tout ? Andrevon n'apporte pas de réponse directement (il y a bien un semblant d'explication dans les toutes dernières pages mais elles semblent plus un passage obligé qu'autre chose. On sent que l'auteur place quelque chose uniquement pour ne pas laisser le lecteur en plan mais sinon...), se concentrant sur ses personnages, laissant deviner ceux qui sont les plus approfondis et auxquels on a pu s'attacher un peu pour les garder méchamment pour la fin.


Sans être un grand livre, la lecture est toutefois assez intéressante (je rajouterais aussi, si vous avez le coeur bien accroché car certains passages ne sont pas franchement mignons hein. On est dans le trash une bonne partie du temps, même) voire plaisante car Andrevon essaye d'échapper aux habituels chausse-trappe qu'on pourrait avoir dans un récit comme ça. La brume en question par exemple ne cache pas un ou des monstres spécifiques, c'est plus vicieux. Et cette même brume va finir par disparaître pour laisser un cadre plus élargi presque d'autre monde parallèle. Les lois qui pourraient s'appliquer à un monde normalement constitué tel que la Terre finiront par ne plus avoir de logique spécifique ici. Mais j'en ai trop dit.


On notera néanmoins quelques petites erreurs de relecture de l'auteur tel que des noms qui s'intervertissent parfois, surtout quand 2,3 personnages peuvent avoir le même prénom. En somme c'est un peu embêtant mais pas trop gênant si l'on est pleinement embarqué dans la lecture. Il y a aussi un léger hic qui risque de moyennement bien faire vieillir le livre, c'est sa profusion de références tant culturelles qu'historiques liées aux XXème et XXIème siècles (on est dans un après 11 septembre 2001 et même la menace terroriste semble envisagée au début par l'un des personnages !). En ancrant trop son livre dans ce qu'on pourrait situer les années 2006 à 2010 avec des noms de BDs, d'auteurs, voire de films récents, Andrevon prend le parti risqué de livrer une sorte de témoignage figé (sous le vernis de la SF) et inexact de ce que peut être une banlieue et ses habitants à un instant T. Alors si ça peut nous parler à nous actuellement, pas sûr que dans 10 à 20 ans ce soit le cas pour d'autres générations de lecteurs...
Lien : http://dvdtator.canalblog.co..
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"Ce que j'ai aimé : La deuxième moitié du roman, les choses s'accélèrent : la véritable nature des personnages commence à se révéler. D'autre part, la fin m'a agréablement surpris : d'habitude, ça se termine soit un peu à l'arrache, soit c'est une fin un peu « what the fuck ». Ici l'auteur arrive plutôt bien à retomber sur ses pattes, en nous laissant un peu sur notre faim, mais pas trop.

Ce que je n'ai pas aimé : J'ai eu vraiment du mal à rentrer dedans. La première moitié a été laborieuse à ingurgiter : plein de personnages et l'auteur nous embrume autant que les Erables. Et puis bon, difficile de ne pas avoir « Brume » de Stephen King en tête. C'est aussi ce qui m'a chiffonné et qui m'a empêché de bien rentrer dedans.
"
Lien : http://wc.pressepuree.fr/la-..
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Ce qui arrive à cette tour et ses habitants est plutôt intriguant, et on ne comprend pas trop ce qu'il se passe tant les manifestations sont variées. Au début, l'ambiance est plutôt fantastique : des habitants qui ont disparu, des morts étranges, des créatures dans la brume. Et chaque jour, une nouvelle tuile qui leur tombe dessus, avec une ambiance de plus en plus science-fictive, tellement on a l'impression de se trouver sur une autre planète. Prises individuellement, elles n'ont rien de vraiment originales, mais l'ensemble est divertissant et intriguant, à défaut d'être effrayant.

Et maintenant, donc, les points négatifs.

Du côté du style, déjà… C'est très, très descriptif, avec un style assez lourd qui ne convient pas à l'aspect divertissant du texte, et un défaut de relecture avec des coquilles qui vont jusqu'à des erreurs de noms. Je n'ai par ailleurs pas compris l'intérêt de nous donner la marque du sirop que boit machin, ou celle de leur café (je les ai pas comptées, mais c'est impressionnant le nombre de marques citées ! Je me suis même demandé si l'auteur n'avait pas été sponsorisé…).

Tous les personnages féminins sont décrits en fonction de la taille de leur seins et leurs moeurs sexuelles, avec une sexualisation vraiment malaisante par moments, et les personnages masculins semblent avoir du mal à faire preuve de retenue (les scènes de masturbation, de descriptions scabreuses et autres sont plus nombreuses que les scènes gore…). Et c'est pas érotique, hein, c'est juste dégueu, avec une scène quasi identique à la scène finale du film The Society (si vous ne connaissez pas, n'allez pas voir). du coup, oui, le livre m'a dégoûtée, mais pas à cause de son côté horrifique, finalement assez soft et pas très inventif (d'ailleurs, c'est plus trash que gore).

Pour ce qui est de l'intrigue, c'est très long à démarrer, et je me suis ennuyée pendant presque la moitié du livre, parce qu'il ne se passait au final par grand-chose, et c'est pas très intéressant de suivre des persos sans personnalité et tous plus clichés les uns que les autres (et inclure de la diversité, c'est bien, mais si c'est pour faire de la caricature, c'est pas la peine, sérieux). On ne s'attache à aucun d'entre eux, et on attend juste qu'ils y passent, comme pour n'importe quel film d'horreur pour ados. Il y avait pourtant quelques idées intéressantes pour l'un des protagonistes, mais malheureusement ça n'aura pas suffi. J'ai par ailleurs été très déçue de la fin.
Lien : https://limaginaerumdesympho..
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