Si
Fernando Arrabal et
Michel Houellebecq s'apprécient mutuellement. Ce livre est surtout un travail d'éditeur. En cela il est décevant. Je critique ici le travail de l'éditeur espagnol, car le
Cherche Midi n'a fait qu'éditer la traduction.
Bien sûr si l'on regarde le côté positif, il y a quelques perles dans les textes d'Arrabal, mais souvent ce sont des fragments assez répétitifs.
Il aurait été bien meilleur d'essayer d'initier une correspondance régulière entre les deux, comme avec
Bernard-Henri Lévy ou une série d'entretiens que publier ce livre. Il y en a certes deux, mais ils ne représentent qu'une minorité du livre.
Dommage, car le potentiel était là.