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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Décennies après décennies, la Fondation étend son emprise sur les mondes qui l'entourent en contrant vaille que vaille les ambitions de ses nombreux ennemis, tandis que l'Empire galactique pourrit tranquillement sur place... Contrairement au tome précédent, celui-ci est divisé en deux parties se concentrant sur deux crises politiques majeures. Dans la première, un général ambitieux tente de s'emparer de richesses technologiques de la Fondation pour redorer la couronne impériale en déliquescence, tandis que dans la seconde, celle-ci est menacée par un mystérieux conquérant, nommé avec un sens plaisant de l'autodérision « le Mulet », décidé à construire un nouvel empire sur les ruines de l'ancien.

Tout aussi réussi que le premier tome, ce roman a le grand mérite d'introduire en la personne du Mulet un beau personnage de « magnificent bastard » comme je les affectionne tant : brillant, pragmatique, compétent, manipulateur... A noter qu'Asimov est également un spécialiste des twists finaux astucieux à la Bradbury ou à la 4e dimension, ce qui rend la lecture particulièrement plaisante et laisse le lecteur bouche béante à la fin de chaque chapitre.
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La planète Terminus poursuit son petit bonhomme de chemin : son influence sur les planètes avoisinantes s'étend et se renforce au fil des années. Pendant ce temps-là, l'Empire poursuit son déclin.

Un jeune général charismatique cependant reprend connaissance de l'existence de la Fondation, qui était devenue petit à petit une légende. Bien décidé à travailler pour la gloire de l'Empire, il décide de reconquérir cette région de l'espace. Peu de temps avant l'assaut final, le général est finalement arrêté. L'explication est claire : Seldon a pensé à tout : dans une époque où l'Empereur est faible, il ne peut se permettre de laisser un général gagner en popularité sous peine d'être renversé. La Fondation ne risque rien, puisque les conditions sociales et politiques la protège.

Peu de temps après, un autre général apparait, le Mulet. Personne ne sait exactement d'où il vient, ni comment il est parvenu en quelques années à devenir le conquérant le plus puissant du monde. Ses expéditions militaires l'emmènent à proximité de Terminus. Pas d'inquiétude pour la Fondation : Seldon a certainement pensé à tout. À la quatrième ouverture de la crypte, cependant, les choses tournent mal : au lieu de parler de cette invasion, Seldon les félicite pour avoir résolu le problème de la révolte des marchands indépendants. Un fait improbable s'est produit, le plan Seldon a échoué. Un jeune couple et un psychologue vont tout de même parvenir à s'échapper, et décident de retourner sur Trantor, pour essayer de remettre les choses dans le bon chemin.

Asimov aborde dans ce tome les deux versions de l'histoire qui s'affrontent généralement : la première, les grands leaders sont des purs produits de leur époque, et leur personne est finalement peu importante (s'ils n'étaient pas nés, d'autres personnes auraient joué le même rôle), la seconde, un individu peut à lui seul changer le cours de l'histoire.
On peut aussi se demander si, en connaissant déjà leur avenir, les habitants de Terminus ne sont pas tombés dans l'immobilisme, et n'ont donc pas pris les décisions qui pouvaient les mener à cet avenir.

Ce livre est moins découpé que le précédent, avec deux parties seulement : on peut s'attacher un peu plus aux personnages. le suspens est présent jusqu'au bout, et la chute est assez inattendue. Ce tome est pour moi plus abouti que le précédent.
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Deuxième épisode de la saga Fondation. La Fondation fait face à deux nouvelle crises, dont une que Hari Seldon n'avait pas prévu. On suit donc comme dans le précédent opus des personnages toujours aussi attachants et qui tente alors que tout espoir de sauvegarder la Fondation est perdu de faire face à la crise et d'en sortir encore plus fort.

Je reste toujours autant impressionné par la vision de l'auteur sur le futur, surtout pour les années 50. L'écriture est toujours aussi fluide et facile à lire. le récit ne comporte aucune lourdeur et c'est avec une grande facilité que l'on dévore ce roman, avec une déception à la dernière page, oui une petite déception, parce que c'est trop court. Je n'ai plus qu'une hâte, celle de lire le troisième épisode que ce roman nous annonce déjà comme étant palpitant.
Lien : http://skritt.over-blog.fr/a..
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Second tome, second univers... on se demande où il pioche toutes ces histoires. Un bijou de SF
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Deuxième tome et les choses s'accélèrent. En attaquant le deuxième récit je commençais à craindre une certaine lassitude, due à des histoires dont la trame se ressemblaient. Pourtant, petit à petit, l'auteur nous amène sur une autre piste qui m'a complètement relancé. Je me mets rapidement à la suite.
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Voillà donc la suite de Fondation ou le 4ème opus si on compte les 2 préquelles écrites bien plus tard.

La Fondation consciente de sa puissance est devenue de plus en plus autoritariste provoquant des mouvenments de contestations. Sa puissance attire aussi la convoitise à l'extérieur. C'est dans ce contexte qu'apparaît dans la Galaxie un mystérieux personnage, Le Mulet, ce dernier se fait connaître par des succès militaires de plus en plus nombreux jusqu'à menacer la Fondation pourtant sûre de sa supériorité.

Inutile de dévoiler l'intrigue plus avant. Disons qu'on assiste à la montée en puissance du Mulet. Avec cet opus, Isaac Asimov développe avec maestria son univers de Fondation et donne envie de lire la suite.

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Fondation et Empire ( Foundation and Empire ) est le deuxième tome du cycle. Il est constitué de trois nouvelles. L'Empire est en plein déclin et la Fondation, quant à elle, est devenue une puissance redoutée. On en vient même à penser qu'elle abrite des magiciens. Car Seldon avait raison (Hari Seldon a toujours raison, pourrait-on penser à ce stade), et la psychohistoire est une réussite.
La première nouvelle se concentre sur l'histoire de Bel Riose , un général qui veut le pouvoir avant tout.
Ce n'est pas ma nouvelle préférée, je l'avoue. Il m'a toujours semblé qu'elle était assez facile, pas suffisamment complexe. Asimov tente de tisser des liens entre certains personnages et d'anciens marchands légendaires que nous avons croisés mais tout cela reste un peu artificiel.
Le reste du livre, lui, est passionnant car il introduit à la fois le premier personnage féminin important, Bayta Darell. Même si elle n'est que l'épouse de…. et si elle se conforme aux codes de l'époque (la nouvelle date quand même des années 1940), elle présente des facettes très intéressantes. Car c'est elle qui s'oppose au grand méchant de l'histoire, à celui que Seldon n'avait pas vraiment prévu : Le Mulet.
Le Mulet est un mutant aux capacités psychiques étonnamment puissantes qui va mettre en péril la Fondation. Pire : personne sur Terminus, la planète des Fondateurs, ne prend au sérieux cette menace.
Les nouvelles Le Mulet et le Clown font partie des grandes réussites d'Asimov. L'auteur nous mène en bateau comme rarement (la première lecture est souvent bluffante). Un vrai tour de passe-passe — mais je n'en dis pas plus...
Avec Fondation et Empire, on sent que le ton est plus mature, que tout se complexifie. Et cela se vérifiera dans le tome suivant
Lien : https://imaladybutterfly.wor..
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Alors que ma lecture du tome 1 avait été une déception tant je ne retrouvais pas le souvenir que j'avais gardé de cette saga, cette suite commence doucement à me réconcilier avec elle grâce à une plume plus vive et une narration plus enlevée.

Publié 1952, soit un an après le tome 1, il contient lui aussi des textes qui avaient initialement été publiés séparément dans la revue Astounding Science-FIction : le Général, le Mulet et le Clown. Mais contrairement à la dernière fois, j'ai trouvé plus de cohérence entre les textes comme si le lien s'établissait plus facilement ce qui a rendu ma lecture plus fluide. 

Dans le Général, nous suivons Bel Riose, ambitieux général de l'Empire, qui rêve d'annexer la Fondation alors que l'Empire est en pleine chute. On découvre dans cette nouvelle toute l'ampleur du pouvoir des Marchands de la Fondation et la décadence qui règne à Trantor. J'ai trouvé les personnages plus incarnés cette fois. On s'attache vraiment aux rêves de Bel Riose et on ressent bien l'inimitié que l'Empereur éprouve pour lui. L'auteur s'amuse à mêler politique, foi et science comme il sait si bien le faire pour montrer l'évolution d'une civilisation et mystifiant celle-ci pour manipuler les foules et ainsi faire basculer un pan de l'Empire dans le giron de la Fondation. Un joli jeu de chaises musicales sous fond d'espionnage et de trahison.

Cependant, ce deuxième tome est surtout marquant grâce aux deux nouvelles qui suivent et qui forment un tour : le Mulet et le Clown qui se déroulent plus tard alors que Fondation a vraiment étendu ses ramifications sur tout un pan de l'ancien Empire dont la Chute est de plus en plus inéluctable. Alors que les habitants de Fondation s'attendent à une nouvelle crise comme les précédentes celle qui les frappe va être totalement inédite et va bousculer les plans d'Harry Seldon. J'ai aimé ce basculement qui vient changer des plans préétablis pour amener le lecteur dans une nouvelle direction qui se veut plus aventureuse.

Dans ces deux nouvelles, nous suivons Toran Darell et sa femme Bayta, membre des Marchands Indépendant. Ils vont être confrontés à la nouvelle grande menace qui fait peu à peu peur à tout le monde dans la galaxie, un homme : le Mulet, qui commence à régner en maître partout où il passe petit à petit l'air de rien avec une facilité folle à n'y rien comprendre. La Fondation elle-même en vient à être menacée ainsi que le projet d'Harry et nos deux héros totalement banals vont se retrouver malgré eux impliqués dans quelque chose qui les dépasse. 

Sur une base d'aventure totalement classique, l'auteur brode encore un très bon récit de SF sur fond d'Empire en chute libre mais également de roue de secours (la Fondation) qui est en passe de ne plus en être une. Cela donne un sentiment d'urgence et d'inconnu assez séduisant, qui fait qu'on tourne les pages de plus en plus vite pour voir ce qu'il va bien pouvoir arriver.

L'écriture d'Asimov est plus immersive que dans le premier tome. Il développe mieux ses personnages et les rend plus réels et concrets pour nous. Il s'appuie toujours sur les mêmes bases et concepts concernant son univers mais ce n'est pas déplaisant. Il apporte même une petite touche de nouveauté avec ce que cache le Mulet.

Le seul souci, c'est que malgré tout, on a trop souvent l'impression d'être le spectateur de quelque chose qui s'est déjà passé et dont on vient nous faire le récit. Ce sentiment d'avoir toujours un train de retard au lieu d'être au coeur de l'action est assez frustrant. Il n'y a que dans les ultimes chapitres que cela change et que la dynamique s'inverse mais cela a trop tardé à venir. (Au passage, j'avais facilement deviné le retournement de situation, dommage...)

Ainsi malgré les qualités évidentes du titre, je ne suis toujours pas soufflée et emportée comme j'espérais l'être. Cependant, je trouve l'écriture meilleure à chaque nouvelle et j'ai aimé le changement de ton qui s'est peu à peu opéré, alors j'ai espoir que le prochain tome soit le bon !
Lien : https://lesblablasdetachan.w..
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Tout autant de plaisirs coupables pour ce tome 2. J'ai lu récemment un texte (me demandez ni quoi ni où, m'en souviens plus; mémoire défaillante) un adjectif qui était "asimovien". J'ai donc pu saisir pleinement le sens de cette phrase en me rappelant la lecture des Fondation(s) (pas si défaillante que ça, la mémoire!). Et on se sent moins bête.
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Si toutes les crises politiques ont été prévues et doivent se résoudre positivement, il y a un risque que cela deviennent ennuyeux (pour le lecteur, pas pour la Fondation !). Heureusement pour nous, Seldon n'a pas tout anticipé et la montée en puissance du Mulet prend tout le monde au dépourvu.

Je n'ai pas du tout aimé le personnage de Magnifico dans la seconde partie du livre, ce qui fait que dans l'ensemble j'ai préféré le premier volume. C'est un peu étrange de dire que l'on ne trouve pas réaliste un personnage dans une histoire de science-fiction mais c'est pourtant ce que j'ai ressenti. Malgré ce léger passage à vide, je vais persévérer car j'ai envie de connaître la suite de l'histoire de la Fondation.
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