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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Un vrai plaisir de relire ce cycle des "Fondation". le plaisir est également renouvelé avec cette nouvelle édition et traduction qui rendent la lecture moins aride que dans mes souvenirs.
On se balade de parsecs en parsecs et d'aventure en aventure dans une galaxie sans limites. le récit a gardé toute sa modernité et sa fraîcheur, à croire que Harry Seldon l'avait prévu!
La Seconde Fondation va-t-elle tomber aux mains du Mulet?
Je vais sauter dans mon véhicule spatial et traverser l'hyperespace pour aller vite retrouver le prochain volume !
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Après avoir posé les hypothèses de sa saga dans le premier volume de Fondation, maître Asimov commence à en agiter ici les théorèmes pour en déduire un peu mieux son sujet. Esprit déductif, mais pas froid, Asimov nous fait pénétrer dans son monde. Peuplé de sciences, de progrès, de vaisseaux spatiaux et de destins plus grands que les hommes, on est happés. Et puis au sortir de la lecture on voit aussi la trame, un peu plus grande elle aussi, que le livre, qui décrit l'affrontement entre intuition et raisonnement. Entre sentiment et maîtrise de soi que chaque amateur de l'ami Isaac a ressenti.
C'est bien, donc. Très bien. à lire ! Et même malgré certains passages un peu datés dans l'imagerie futuriste, comme l'héroïne dure à cuire (je n'ose pas écrire badass ici) qui prépare la soupe systématiquement. Autant prendre ça comme une imagerire du coup, et puis... C'était aussi le cas chez Proust et Zola... et heureusement Laureline n'aurait déjà jamais accepté ça.
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Cette seconde partie de la trilogie d'Isaac Asimov s'ouvre avec un Général de l'Empire, Bel Riose. Bel Riose est un guerrier, un vrai, qui a besoin de combattre, alors il a été envoyé en périphérie, et il va découvrir que les légendes sur les Magiciens n'en sont pas tant que ça, et que les gens de Fondation sont bien convaincus qu'ils supplanteront l'Empire... Ses informateurs, Ducem Barr et Latham Devers, le Régicide et le Nouveau Marchand, qu'il pense retenir prisonniers, ne pourront de fait pas faire grand chose pour le contrer ! Heureusement, en psychohistoire, les mouvements collectifs l'emportent sur les destinées individuelles, et, pour une fois, Fondation s'en sortira sans qu'aucun de ses membres n'ait réellement à lever le petit doigt, tant les calculs de Hari Seldon étaient justes.

Par malheur, plus le temps passe, plus la chance d'exactitude des prévisions de Seldon diminue, et la cinquième crise voit surgir un élément non prévu : un conquérant d'un genre nouveau, qui se fait appeler le Mulet. La seconde partie de ce deuxième volet est consacrée à l'accession au pouvoir de ce nouveau tyran, qu'on dit mutant. Jeunes mariés, Toran, fils de Marchand, et Bayta, native de Fondation, seront envoyés en voyage de noces sur la dernière planète conquise par ce dirigeant d'un genre nouveau... Et parviendront à s'enfuir de justesse, emmenant avec eux un fugitif d'une importance capitale : le bouffon du Mulet.
De retour sur Fondation, ils se rassemblent dans la crypte, à la date anniversaire des précédentes apparitions, et là, Seldon apparaît bien oui, mais la situation qu'il décrit n'est pas celle que vivent les gens. Il avait prédit une guerre civile, pas une invasion. de fait, il existait bien un projet de coup d'état, mais c'était AVANT que tous ne fassent bloc pour contrer l'expansion du Mulet... Seldon s'est trompé, et le Mulet conquiert Fondation sans même que les gens, abattus, ne le combattent vraiment.

Dans la troisième partie, on retrouve Bayta, Toran, accompagnés du Bouffon, et d'Ebling Mis. Ils ont réussi à fuir Fondation avant l'invasion et nourrissent un espoir. Il existe une deuxième Fondation, à l'autre bout de la Galaxie. Ils souhaitent trouver ses coordonnées pour les avertir de l'erreur de Seldon. Et pour la localiser, ce petit monde embarque pour les ruines de Trantor, et plus précisément pour les archives de l'ancienne bibliothèque impériale... Mais voilà, le Mulet semble lui aussi bien décidé à trouver cette seconde Fondation, qui représente un risque pour ses projets de conquête galactique...


Que de suspense dans ce deuxième opus ! J'ai adoré Bayta et Toran, et surtout Bayta ! Quelle intelligence, quelle détermination, quel sang-froid ! Alors, bien sûr, à un moment donné, on se doute bien qu'il y anguille sous roche, traîtrise, peut-être, mais même en ayant flairé de quoi il pouvait retourner, le final est grandiose ! En plus, on apprend pourquoi le Mulet s'est donné ce surnom, étrange pour un despote...

Allez, vite, le dernier tome, embarquement pour Deuxième Fondation !

PS : après avoir lu les avis des autres, j'ai eu un doute, et du coup j'ai vérifié : dans l'édition que j'ai, Delanoë "présence du futur", il y a bien 3 parties, et pas deux : le Général, le Mulet et le Clown, même si de fait les deux dernières parties se suivent directement et reprennent les mêmes personnages.
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Et voilà la suite de Fondation. de la SF, certes mais surtout une leçon magistrale de politique et de machiavélisme. Il n'est pas vraiment question d'extra terrestre, ni de découverte intergalactique à la Star Wars mais de complots, de manipulations,... C'est vraiment bien fait.

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Quel bien étrange suite que ce second tome !

Au long de deux nouvelles sans aucun rapport l'une avec l'autre, sinon chronologique, deux nouvelles "crises Seldon", deux nouveaux exemples de la façon dont se déclinent fatalité ou prédestination et foi... dans un calcul vieux de bientôt 300 ans et dans celui qui l'a réalisé, le vieux psychohistorien Seldon.

Comment croire encore quand tout semble désespéré ?

Rappelons que, plus de 200 ans plus tôt, dans le premier tome, Seldon, alors sujet d'un Empire contrôlant 25 millions de planètes habitées, a prédit la chute de l'Empire et a calculé que sa Fondation, c'est-à-dire les 100 000 individus qui sont exilés avec lui sur une planète désertique "Terminus" aux confins déjà barbares de la galaxie,  saura sauver l'humanité des 30000 ans de barbarie à laquelle la chute de l'Empire, sinon, la condamnera - mais cela prendra 1000 ans.

Au début de ce 2e tome, conformément aux calculs de Seldon, la dislocation de l'Empire est déjà bien avancée (sans que ce dernier en ait encore vraiment conscience) tandis que, de son côté, la Fondation étend inexorablement son emprise, désormais précédée par sa réputation d'invincibilité, les milliards d'humains placés sous son influence connaissant tous la légende du plan Seldon. Les conquêtes se déroulent plutôt pacifiquement et si, me semble-t-il, il est question ici ou là de combats, aucun n'est jamais le sujet ne serait-ce que d'un chapitre.

Jusqu'ici, c'est donc pacifiquement que la Fondation a survécu et s'est étendue.  Comment ? en trouvant toujours en son sein des hommes somme toute ordinaires, mais qui vont se retrouver au bon endroit au bon moment  et avec le bon genre d'activité pour comprendre cette crise-là et être en situation de mettre en oeuvre la bonne politique ("la violence est le refuge de l'incompétence") et en s'appuyant sur son avance technologique. Pas question de prendre la fameuse psychohistoire pour guide, en tous les cas, Seldon, volontairement,  ne l'a transmis à personne.

Cette dernière, l'avance technologique, passe au second plan dans ce tome.

En effet, dans la première partie, c'est à un officier de l'Empire lui-même, qui subsiste et continue de contrôler infiniment plus de planète que la Fondation, à laquelle celle-ci à faire : il dispose d'une supériorité non seulement militaire mais aussi technologique sur la Fondation (même si la maîtrise de sa propre technologie décline inexorablement).

Dans la seconde partie du second tome , la Fondation a à faire à un mutant aux pouvoirs inédits. le fantastique entre en scène. Mais un fantastique scientifiquement plausible - enfin les scientifiques apprécieront.

Oh oh, la Fondation est bien mal barrée cette fois-ci. Elle n'a pas trop fière allure d'ailleurs, gouvernée par un tyran, un maire  désormais héréditaire et assez dégénéré. Plutôt que réussir à vaincre la barbarie, la Fondation ne se ferait-elle pas contaminer par elle ? La foi en Seldon se trouve même, à un moment, carrément ruinée... C'est la déroute.

L'amour, que je cherchais désespérément dans le premier tome, fait également une entrée fracassante dans ce second, en deuxième partie - pas l'amour auquel vous pensez, lecteurs, et pas d'une manière que vous puissiez imaginer (enfin le défi est lancé). Une femme, enfin, devient un des personnages principaux (pas toute seule, avec son mari tout de même - faut-il y voir le stigmate de la société dans les années 194o, lorsqu'Asimov écrit sa série ?)... Pour le salut ou pour la perte de la Fondation ?

Oh oh ! Asimov sait encore nous surprendre - plus en seconde partie qu'en première, je trouve, qui présente une solution certes dépourvue de fantastique, mais moins simple et moins convaincante qu'au premier tome - mais j'ai relu le premier tome, qui se laisse mieux saisir et apprécier qu'en première lecture, tandis que je n'ai pas relu de second...

La situation de la Fondation est en tous les cas sur le fil du rasoir !

Du coup, à l'issue de ce second tome, on a hâte d'être au troisième, ce qui, en version audio, ne va être possible pour moi qu'à la fin août - ouïe ouïe ouïe.

Je me suis mise à Dune, d'Herbert, histoire de rester "dans le bain", mais ce commencement moyen-âgeux m'exaspère au plus haut point, je ne suis plus du tout dans la même atmosphère (mais je vais persévérer tout de même) !  J'ai hâte de revenir à Asimov et d'être à la Seconde Fondation.

J'en profite pour relever la performance exceptionnelle de Stéphane Ronchewski, qui est le donneur de voix de la version audio. Il habite littéralement chacun des personnages, assure les répliques des uns et des autres avec le ton juste et avec brio.
Bien qu'il y ait moins de dialogue dans ce second tome que dans le premier, chaque fois qu'il y en a, c'est un régal. Surtout en première partie où un membre de la Fondation joue lui-même un rôle et se fait passer pour plus imbécile qu'il n'est. Ronchewski colle à l'intention d'Asimov en lui donnant de la gouaille. On se croirait dans un western. Vous savez, lorsque le cow-boy a le pistolet sur la tempe mais joue le gars détaché capable de faire même de l'humour ?

Vite, le 3è tome, La Seconde Fondation !
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La Fondation s'est bien développé, utilisant ses avancées technologiques, la religion puis le commerce pour s'étendre dans la périphérie de l'Univers. Mais l'Empire bien que moribond est toujours là, et quand un jeune général ambitieux se met en quête de conquérir la Fondation, c'est une nouvelle crise Seldon qui s'annonce. Plus grave encore, Seldon peut il ne pas avoir tout prévu ? La confiance de la Fondation dans dans son plan n'est elle pas trop grande, aveugle ? Peut il avoir prédit par sa science la venu au monde d'un personnage comme le Mulet, qui la met en péril comme jamais ?

Ce 2ème tome du cycle de la Fondation est donc composé de 2 très longues nouvelles. La première, celle du général, remet en scène l'Empire qui n'avait plus eu de contact direct avec la Fondation depuis belle lurette. Cette nouvelle reprend le schéma narratif classique des précédentes nouvelles, mais en plus long, et avec un meilleur approfondissement des personnages. L'histoire est toujours intéressante, même si le rythme est... spécial. Si je trouve l'écriture d'Asimov très correct et pas désagréable, avec un excellent sens de la formule et de la citation marquante, il a un drôle de sens du rythme. C'est surtout cet aspect là qui a vieilli. C'est trop rapide parfois, peut être trop d'ellipse. Enfin rien de dramatique non plus. Une première partie sympathique donc, sans être mémorable.

La 2ème partie, celle sur le Mulet, qui compose plus des deux tiers du livre en constitue le gros morceau. Asimov change de structure narrative, en bien. Plus de personnages, qui sont plus étoffés. Des changements de point de vu suivant les chapitres. Il complexifie un peu son style et ça fait plaisir, surtout que c'est très bien maîtrisé, même s'il reste quelques passages bizarrement rythmés. Au niveau de l'histoire, c'est réellement excellentissime. le Mulet, un personnage extrêmement mystérieux tout le long du récit et qu'on ne voit jamais, la Fondation qui a n'a pas évolué en bien et qui est prête à s'écrouler, des personnages intéressants, des rebondissements imprévus et jubilatoires, une conclusion qui ne peut que donner l'envie de lire la suite. Cette nouvelle montre une évolution très positive, déjà que les précédentes étaient d'un très bon acabit. C'est la plus complète, la plus travaillé, la plus surprenante et la plus intéressante du cycle pour l'instant.

Si j'avais bien apprécié le premier volume, sans être renversé, je trouve celui ci encore meilleur. de bonne augure pour la suite, hé, hé.
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Plus d'un an après avoir fermé le premier tome, le voici replongée avec délices dans la suite des aventures de la fondation. Cette fois, les deux nouvelles qui constituent cet opus sont un peu plus longues et conséquentes que dans le premier. On y suit une sorte d'apogée de la fondation scientifique, suivit de sa chute. La tournure inattendue que prennent les événements ne peut qu'insiter le lecteur à continuer l'épopée.
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Le deuxième volume du cycle d'Assimov. le père de la SF ! Il a tout dit !
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Je poursuis ma lecture de l'intégrale de "Fondation" avec cette deuxième partie dans laquelle l'empire commence à s'effondrer, comme l'avait prévu le psychohistorien Harry Seldon. La Fondation qu'il avait créée quelques siècles plus tôt pour raccourcir l'ère de barbarie qui devait s'en suivre s'est bien développée, mais un ennemi imprévu, Le Mulet, conquiert peu à peu la galaxie et menace la Fondation.

Après un premier tome introductif un peu décousu, les évènements s'enchaînent plus vite, l'histoire étant concentrée sur quelques personnages et évènements. Si les chapitres font parfois encore un peu penser à des nouvelles, elles offrent au final un récit bien construit et de plus en plus prenant.

Le style et surtout les technologies apparaissent toujours aussi désuets (tout est atomique… mais les messages sont transmis sur papier et les calculs se font à la machine à calculer), mais cette saga est décidément d'une ambition assez folle dans l'espace comme dans le temps.
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Le second tome se déroule directement dans la génération qui suit la fin du tome 1. On a d'abord l'impression qu'on pourrait tomber dans une continuité un peu lassante, mais l'intrigue principale est intéressante et finalement bien renouvelée. Un personnage féminin fait enfin son apparition !
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